Je suis effaré.
Selon un de mes contacts, la ministre Agnès Buzyn aurait reçu la consigne de fermer les 4 dernières herboristeries françaises avant la fin de l’année 2019 !
Je n’ai pas pu recouper cette information, donc prenez-la avec des pincettes.
Mais une chose est sûre : depuis des mois, les syndicats de pharmaciens font un lobbying effréné pour interdire la vente libre (hors pharmacie) des remèdes à base de plantes.
Leur argument « massue » ? Il y aurait un risque « gravissime » d’interaction entre les traitements anti-cancer et certains remèdes naturels[1].
C’est ce qu’ils ont martelé récemment devant la commission d’enquête du Sénat… sans donner le moindre exemple de remède dangereux… ni la moindre preuve !
Et comme par hasard, les médias reprennent en chœur cette petite musique sur les dangers des médecines douces en cas de cancer[2][3].
Même un confrère pourtant favorable à la santé naturelle a suivi ce mouvement[4], en écrivant ceci[5] :
« Tous les cancérologues sérieux savent que l’ail réduit l’effet des traitements de chimiothérapie à base de tamoxifène et de dacarbazine et doit, pour cette raison, être évité par les malades.
L’ail augmenterait la toxicité des chimiothérapies à base de docetaxel et d’autres traitements anti-cancéreux ».
En lisant cela, j’ai immédiatement pensé aux malades du cancer qui ont eu des sueurs froides parce qu’ils mangent de l’ail régulièrement !
Quant aux passionnés de santé naturelle, peut-être même ont-ils mangé encore plus d’ail que d’habitude pendant leur cancer… en pensant bien faire…
…car cela fait des années que les spécialistes disent que c’est un « super-aliment » contre cette terrible maladie !
Selon le Dr Jean-Paul Curtay, la consommation régulière d’ail (ou d’oignon) fait baisser de 31 à 86 % les cancers de la bouche et du pharynx, du larynx, de l’œsophage, mais aussi les cancers colorectaux et ceux du rein[6].
Quant au cancérologue très médiatique David Khayat, il a déclaré s’être mis à manger davantage d’ail, dans l’espoir d’éviter le cancer[7].
Et même mon confrère qui vous dit aujourd’hui que « l’ail doit être évité par les malades »…
….vous conseillait par ailleurs d’en manger « pour réduire le risque de cancer »[8] !
Alors qui croire ?
Serait-il possible qu’une substance aussi fabuleuse en prévention du cancer… devienne dangereuse si vous suivez un traitement anti-cancer ?
C’est un sujet suffisamment sérieux pour que je fasse une enquête approfondie.
Et ce que j’ai découvert est assez… surprenant !
Ces cancérologues qui détestent les « remèdes naturels »
Mais avant toute chose, je tiens à rappeler que beaucoup de cancérologues soit-disant « sérieux » se méfient des « remèdes naturels » comme de la peste.
Écoutez bien ce que m’a raconté mon ami le Dr V, qui accompagne des malades atteints du cancer.
Spécialisé en nutrithérapie, le Dr V prescrit à ses patients des plantes et compléments alimentaires validés scientifiquement, et qui peuvent faire une belle différence en cas de cancer.
Mais quand ses patients en parlent à leur cancérologue, c’est le drame :
« Dans la plupart des cas, leur cancérologue leur tombe dessus, les engueule violemment ».
« Ces patients ont le cancer et ils subissent en plus la maltraitance de celui qui est censé les aider à guérir ! ».
Pourquoi ?
D’abord parce que beaucoup de cancérologues détestent tout ce qui est « naturel », par idéologie.
Mais aussi parce qu’ils ont peur ! Comme ils manquent de connaissances sur ces sujets, ils ont peur que les remèdes naturels viennent interférer avec leurs propres traitements anti-cancéreux !
Et c’est ainsi que les cancérologues « sérieux » ont déconseillé pendant des années à leurs patients sous chimio de prendre des antioxydants (vitamine C, vitamine E, etc.)…
…alors que les études scientifiques montrent que ces remèdes ne réduisent pas l’efficacité du traitement… et qu’ils pourraient au contraire améliorer la survie des patients[9][10] !
Alors quand je lis « tous les cancérologues sérieux disent que »… je me méfie !
L’ail réduit-il l’EFFICACITÉ de la chimiothérapie ?
Reprenons donc l’accusation grave portée contre l’ail sur Internet :
« Tous les cancérologues sérieux savent que l’ail réduit l’effet des traitements de chimiothérapie à base de tamoxifène et de dacarbazine et doit, pour cette raison, être évité par les malades »
Pour en avoir le cœur net, j’ai réalisé une recherche dans l’encyclopédie médicale de référence, « pubmed », qui recense des millions d’articles scientifiques.
Première surprise : il n’y a aucun résultat pour les mots clés « garlic » (ail en anglais) et « dacarbazine ».
Cela veut dire qu’aucun chercheur n’a jamais mentionné, dans le résumé de ses études, le risque d’interaction entre l’ail et l’anti-cancéreux « dacarzabine ».
Il n’y a donc aucun danger recensé scientifiquement.
Et qu’en est-il des traitements à base de « tamoxifène » ?
C’est important de le savoir, car c’est un traitement très courant, donné notamment contre les cancers du sein !
Cette fois, l’encyclopédie médicale donne 4 résultats. Voici la conclusion de l’étude la plus récente :
« Les résultats de notre étude suggèrent un rôle bénéfique de l’allicine (composé de l’ail, NDLR) comme adjuvant du tamixofène dans le traitement du cancer en réduisant les atteintes au foie ».
Donc, dans cette étude, les chercheurs recommandent cet extrait d’ail en complément du tamoxifène !
(La deuxième étude conclut qu’il n’y a pas d’effet hormonal (« ostrogénique ») de l’ail chez les souris[11]. Et les deux dernières sont de simples sondages pour savoir si des patientes suivies pour un cancer du sein prennent des compléments alimentaires, dont l’ail[12][13]).
Bref, il m’a fallu 2 minutes pour voir qu’il n’y a aucune étude spécifique sur les interactions entre l’ail et le tamoxifène… sauf une qui donne un résultat positif !
L’ail est-il TOXIQUE en cas de traitement anti-cancéreux ?
Qu’en est-il de la deuxième accusation contre l’ail ?
« L’ail augmenterait la toxicité de certaines chimiothérapies, notamment celles à base de docetaxel ».
Avec la même méthode, j’ai trouvé 6 études médicales en tout et pour tout.
L’une d’entre elles[14] porte spécifiquement sur cette question, et conclut :
« Cette étude indique que l’ail n’affecte pas les propriétés du docetaxel de façon significative » .
Même conclusion dans une autre étude réalisée sur des femmes victimes d’un cancer du sein avancé : « pas d’effet statistiquement significatif sur l’élimination du docetaxel »[15]. Pas non plus d’effet de l’ail sur ce traitement anti-cancéreux dans deux autres études[16][17].
Et figurez-vous que la dernière étude[18] estime au contraire qu’un composé tiré de l’ail pourrait « améliorer la chimiothérapie à base de docetaxel » dans le traitement de cancers de la prostate.
Rassurant, non ?
Pour finir, j’ai lu en intégralité une autre étude très récente, intitulée : « Interactions possible entre l’ail et les médicaments conventionnels : une revue »[19].
Cette étude d’une dizaine de pages ne mentionne qu’une fois le docetaxel, pour dire ceci :
« Le docetaxel associé à l’ail augmente l’effet d’apoptose (mort des cellules cancéreuses, NDLR), donc il est positif de les prendre ensemble. »
Positif ! Donc tout le contraire de ce qu’on vous racontait !
Voilà, j’espère que vous me pardonnerez tous ces détails : d’habitude, je vous fais grâce du contenu précis des études scientifiques que je lis, mais pour une fois, j’ai voulu partager avec vous ma méthode de travail.
Je précise aussi que j’ai consulté par email un des plus grands spécialistes du cancer et des médecines alternatives du monde francophone…
… et il m’a immédiatement répondu que le soi-disant « danger de l’ail » pris avec les traitements anti-cancéreux est « une absurdité non prouvée ».
J’aurais dû le croire sur parole, cela m’aurait épargné des heures de recherche – mais je préfère toujours vérifier !
Maintenant que tout le monde est rassuré – vous pouvez manger de l’ail sans souci pendant votre cancer ! – j’en viens à la partie la plus intéressante de cette lettre.
Car mes recherches m’ont convaincu de l’extraordinaire potentiel de l’ail, pas seulement en prévention du cancer…
…mais aussi pour aider à vaincre la maladie !
L’incroyable espoir de l’ail comme traitement complémentaire anti-cancer
Aujourd’hui, toutes les recherches in vitro et in vivo montrent que certains composés de l’ail ont un effet remarquable de suppression de la croissance du cancer[20][21][22].
On n’en connaît pas bien le mécanisme, mais les effets seraient particulièrement intéressants pour :
- Les cancers digestifs – notamment celui du colon[23][24] ou du foie[25] ;
- Les cancers du sein[26] et de la prostate[27] ;
- Et même le cancer de la peau[28] !
Selon une équipe de chercheurs taïwanais, la puissance anti-cancéreuse de l’ail viendrait notamment :
- De ses effets sur l’apoptose (suicide des cellules cancéreuses) ;
- Et de sa capacité à générer de l’autophagie (notre mécanisme de nettoyage des cellules).
La conclusion de ces chercheurs est assez sidérante :
« Quel que soit le mécanisme impliqué, nous considérons que l’ail est une très bonne médecine alternative pour la thérapie du cancer et sera le pionnier de la thérapie complémentaire du traitement du cancer dans le futur. »[29]
Bien sûr, cela reste encore à démontrer de façon définitive…
…mais voilà une bonne raison de ne pas vous priver d’ail si vous êtes atteint du cancer !
Aucun des renvois de votre papier sur l’ail et le cancer ne figure en bas de celui-ci !!!
Ce n’est pas la première fois que j’entends que les cancérologues refusent de croire que les plantes peuvent aider le malade lors d’une chimiothérapie !!
Mon mari, décédé en 2007, avait un médecin super qui lui prescrivait différentes gélules de plantes et sa vie durant deux ans a bien été améliorée…seulement lors des séjours à l’hôpital on lui interdisait de prendre ces médecines naturelles et on se moquait de lui….Le cancérologue haussait les épaules avec un sourire méprisant ….Depuis je ne me soigne qu’avec les plantes (gélules, huiles essentielles ou homéopathie ) et cela me met tellement en colère de voir madame Buzin dénoncer et même bientôt interdire ce qui fait du bien, ce qui soigne et non ce qui nous empoisonne.
C’est surtout aux parlementaires qu’il faut envoyer votre note.
Merci pour vous informations
Il semble que des Pons se mettent à penser mais ne s’embête pas des vrais résultats un comportement collégial qui abois au loup dûment qu un seul crie les autres hurlent la même bêtise mais demain ils se sentirons le derrière et se mettrons tous à quatre pattes soyons sérieux et heureusement qu’il y des gens qui y regardent de plus pré à ce jour l ail et demain la pomme de terre quoi que mosento tire on épingle et la plus grand monde et pourtant c est le combat le plus pressant. Bien à vous cordialement
Génial ! Merci
J’ai un cancer du sein dont j’ai guéri, malgré quatre chimios ,mal supportées et infligées malgré les conseils de mon médecin traitant.
La quatrième a failli m’être fatale.
Je ne me suis jamais privée d’ail !
bonsoir,
Je suis toujours atterré par le manque de professionnalisme de ces ministres aux services des lobbys pharmaceutiques et des laboratoires.
Notre santé n’est que très secondaire face aux manipulations faites par big pharma sur des responsables incompétents et vénaux.
Merci pour ce travail qui replace la vérité à sa juste place.Continuez à nous éclairer .
Bonsoir, Tout ceci est très appréciable, mais moi, fort égoïstement je cherche encore, et attends toujours la solution pour remplacer la Lévo-dopa qui me fait atrocement souffrir par de l’inflammation articulaire, mais que je suis obligée de prendre pour avoir la force de marcher !
Je me soigne par de nombreux produits naturels en compléments dans l’espoir qu’ils remplaceront la dopamine qui me fait défaut.
Si qui que ce soit connaît un moyen de substitution, faites-le moi savoir.
Ceci est vraiment un appel AU SECOURS.
Grand MERCI.
J. MARTIN
Merci pour cet excellent article
Pour le reste, l’ignorance, la bêtise crasse, les intérêts croisés d’une bonne partie de ces “décideurs” doivent nous conduire à changer de stratégie devant cette menace.
Nous sommes des millions à utiliser ces remèdes, copions donc les moyens d’actions de ceux qui nous ont montré l’exemple. Les réseaux sociaux, les pétitions, les dénonciations nominatives quand cela est nécessaire, les envois vers élus sans restrictions (ça ils comprennent le siège éjectable), le RIC etc …
Ça suffit.