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Dites-moi, dois-je en rire ou en pleurer ?

Le journal 20 minutes attaque violemment ma lettre sur le Doliprane

…et m’accuse de vous avoir raconté une « intox » !

Je rappelle que 20 minutes est le journal papier le plus lu en France.

Quant à son site Internet, c’est le 3ème site d’information généraliste le plus visité, après Le Monde et Le Figaro !

Donc ce n’est pas drôle pour moi d’être accusé « d’intox », de « fake news » par un poids lourd comme ça !

Mais en même temps, le contenu de leur article est risible.

Vous allez voir : ce sont eux qui se ridiculisent.

Ce sont eux qui devraient rougir de honte en osant publier un texte pareil…

…quelques jours seulement après la révélation d’un drame au paracétamol !

Cette femme qui a défrayé la chronique est morte d’une intoxication au paracétamol !

Vous vous souvenez de cette femme de 22 ans qui a téléphoné aux urgences…

…et qui est morte quelques heures plus tard, parce que le SAMU n’a pas pris son appel au sérieux ?

Elle avait dit, d’une voix faible « je suis en train de mourir »…

…et l’opératrice lui avait répondu « tout le monde va mourir un jour ! ».

Eh bien la victime s’appelle Naomi Musenga…

…et le Procureur de Strasbourg vient d’annoncer la cause de sa mort : « une intoxication au paracétamol absorbé par automédication sur plusieurs jours ».

« La destruction évolutive des cellules de son foie a emporté une défaillance de l’ensemble de ses organes conduisant rapidement à son décès »[1].

Cette information n’a pas fait la Une des télévisions, mais elle a quand même été relayée par plusieurs médias…

…dont le journal 20 minutes, le 13 juillet dernier.

Et savez-vous quel titre ils ont choisi pour annoncer cette nouvelle ?

« Mort de Naomi Musenga : le paracetamol, un médicament courant mais dangereux »[2].

Si vous ne me croyez pas, voici la copie d’écran :

Et 15 jours après, ils osent dire que ma lettre sur les dangers du paracétamol est une « intox » !

Mais attention : le vrai « tragi-comique », c’est le contenu de leur article.

Un conflit d’intérêts gros comme une maison

Mon article sur les dangers du Doliprane contenait 22 sources et références scientifiques (lettre que vous pouvez lire ou relire ici).

Je cite des études issues des journaux médicaux les plus respectés au monde, dont The British Medical Journal et The Lancet.

Le journal 20 minutes, lui, n’a que deux sources… et elles sont hallucinantes.

Vous êtes bien assis ?

Leur première source, c’est le Président… d’un syndicat de Pharmaciens ! (Gilles Bonnefond)

Je rappelle qu’en tant que syndicaliste, son métier est de défendre les intérêts et la rémunération des pharmaciens !

Or savez-vous quel est le médicament NUMERO 1 des ventes en pharmacie ?

Le Doliprane !

Autant vous dire que les pharmaciens gagneraient beaucoup moins bien leur vie si les patients arrêtaient d’en consommer massivement !

Et leur deuxième « source » est encore plus dingue.

Il s’agit de Daphné Lecomte-Somaggio, déléguée générale de l’Association française de l’industrie pharmaceutique pour une automédication responsable (AFIPA).

Si vous allez sur Wikipédia, vous lirez que :

« L’AFIPA est un groupe d’influence (lobby) qui promeut l’automédication et les médicaments d’automédication »

« Elle regroupe 35 laboratoires pharmaceutiques qui représentent plus de 80 % du marché français de l’automédication »[3].

Donc, c’est l’un des lobbys actifs de Big Pharma.

Sur le site de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, vous avez la liste complète des labos représentés par l’AFIPA[4].

Et, « surprise surprise », le laboratoire cité en premier dans la liste est…

…Sanofi-Aventis, le laboratoire qui fabrique le Doliprane !

Un syndicaliste pharmacien et un lobbyiste de Sanofi : voilà les deux « spécialistes » appelés contre moi pour sauver la réputation du Doliprane !

Et attendez de voir le « niveau » de leurs « arguments » :

Un argumentaire sidérant de mauvaise foi

Le principal argument de 20 minutes contre mon article est écrit en gras et en intertitre :

« Les effets secondaires n’apparaissent qu’en cas de surdosage » (citation du pharmacien Gilles Bonnefond).

Le problème, c’est que c’est faux, purement et simplement.D’après un rapport officiel du Ministère de la Santé du Canada, 1 cas sur 5 d’intoxication gravissime a lieu alors que le patient a respecté la dose autorisée.

Et savez-vous ce que 20 minutes répond à cela ?

Si le ministère canadien de la Santé évoquait bien cette statistique en 2015, il l’accompagnait d’une précision essentielle  : « Dans la plupart de ces cas, ces patients faisaient l’objet d’un facteur de risque identifié au paracétamol pour des problèmes de foie […], comme
l’alcoolisme
».

Mais quel est le rapport ???

Évidemment que vous avez plus de risque de mourir du Doliprane si votre foie est déjà vulnérable !

Mais cela n’enlève rien au fait que ce médicament est dangereux même si l’on ne dépasse pas les doses autorisées !

Et en plus, le journaliste a commis une vicieuse « erreur » de traduction du rapport canadien[5].

Le ministère de la santé canadien écrit :

« Dans beaucoup de cas, les patients avaient un facteur de risque pour une intoxication du foie au paracétamol, comme l’alcoolisme ou une maladie virale du foie ».

« Dans beaucoup de cas », ne veut pas dire la même chose que « dans la plupart des cas » !

Il y a aussi « beaucoup de cas » où le paracétamol cause des dommages graves et irréversibles à des personnes qui ont un foie en pleine santé !

J’ai moi-même reçu plusieurs témoignages impressionnants en ce sens[6] :

 « Je confirme votre lettre pour avoir été moi-même empoisonnée à l’Efferalgan. Je l’ai pris à dose normale pendant 10 jours pour essayer de faire tomber la fièvre et stopper mes maux de tête. Je me suis retrouvée aux urgences avec un foie à la limite de la cirrhose et un médecin, très gentil de surcroît, qui me disait que je pouvais lui parler de mon alcoolisme…or je ne bois rien d’autre que de l’eau ou des jus de fruits ! » (Nathalie)

« Suite à une fracture du fémur, le corps médical a prescrit à ma sœur 6 à 8 Doliprane par jour : quelques jours après sa sortie de l’hôpital elle a été de nouveau hospitalisée en urgence pour intoxication hépatique par le Doliprane (reconnue par le même hôpital prescripteur) ! » (Mr C.)

« J’ai perdu mon père en février suite à une transplantation du foie ! Papa n’était pas alcoolique, il a juste voulu soulagé ses douleurs de hanches avec du doliprane pendant 2 ans ! Le foie a totalement été détruit et j’ai plus de papa, il n’avait que 68 ans » (Aurélie)

Donc mes chers journalistes de 20 minutes, c’est VOUS qui intoxiquez les gens !

« Si le paracétamol était mis sur le marché aujourd’hui, il ne serait pas autorisé à la vente » 

Toujours dans le mode « comique », voici un autre extrait de l’article de 20 minutes :

« Autre ‘argument’ avancé par l’article pour prouver la dangerosité particulière du paracétamol : son retrait des supermarchés suédois en 2015, où il était vendu sans ordonnance depuis 6 ans, alors que le nombre d’hospitalisations liées à ce médicament aurait doublé dans le pays entre 2006 et 2013.

Mais cette décision s’explique simplement par la multiplication du nombre de cas de surdosage (volontaire ou involontaire). »

Eh bien c’est exactement ce que je dis dans ma lettre !Le plus gros risque de laisser ce médicament en vente libre, c’est de permettre aux gens de dépasser les doses… et d’en mourir !

Si ce n’est pas une preuve des dangers du paracétamol, je ne sais pas ce que c’est !

Et ce n’est pas fini. Voici un autre des « arguments » hallucinants de 20 minutes :

« L’intox s’appuie en outre sur une citation attribuée au chercheur canadien en sécurité pharmaceutique, David Juurlink : « Si le paracétamol était mis sur le marché aujourd’hui, il ne serait pas autorisé à la vente. »

Or, il suffit de consulter la source d’origine – un article du quotidien canadien Globe & Mail – pour constater que le propos original de David Juurlink est légèrement différent : « Je pense que si [le paracétamol] était mis en vente aujourd’hui, [il] ne serait pas autorisé ».

Je ne sais pas pour vous, mais moi je ne vois aucune différence de sens entre ma traduction et leur traduction !Et voici un dernier extrait, peut-être le plus sidérant :

« En France, les médicaments sont vendus en officine. Grâce au dossier pharmaceutique, le pharmacien peut voir toutes les dernières boîtes achetées. S’il constate qu’on en prend tous les jours, il va nous dire : Attention, il y a un excès et nous conseiller de consulter un médecin si la douleur est trop forte souligne Daphné Lecomte-Somaggio. »

Ce mensonge est tellement énorme que même les lecteurs de 20 minutes s’en sont indignés, avec plusieurs commentaires publiés sur leur site, en bas de leur article :

Le doliprane est en vente libre en France aussi. La carte vitale n’est pas demandée pour en acheter, donc aucun moyen de savoir combien de boîtes on a déjà acheté. Vous parlez d’un fake en faisant la même au final. (Sounn)

Les pharmaciens ne vérifient rien quand vous venez acheter du paracétamol sans ordonnance, et même avec une ordonnance, jamais un pharmacien m’a dit que j’en avais déjà eu assez de prescrit, pourtant j’en ai beaucoup trop à la maison. (Nimbari)

Concernant les pharmaciens, oui, ils ne vérifient rien du tout, c’est un fait – démontré testing à l’appui par 60 millions de consommateurs. (pomlnb)

Vous voyez à quel point cet article est tout droit dicté par les lobbys pro-médicaments !?

Sites de « vrais / faux » ou de « désintox » : ATTENTION DANGER !  

Ce qui est grave, c’est que cet article ridicule est un moyen de CENSURE extrêmement efficace.

Si vous regardez bien, il contient cette précision, tout en bas :

« 20 Minutes est partenaire de Facebook pour lutter contre les fake news »

Savez-vous ce que cela veut dire ?

Eh bien que lorsqu’un article est jugé « faux » par 20 minutes, il ne circule plus sur Facebook !

Vous pouvez toujours le « liker » ou le « recommander »… mais il ne s’affiche plus chez vos contacts… et vous n’en savez rien !

C’est un moyen extrêmement efficace de censurer les informations qui dérangent Big Pharma !

Quand j’ai publié ma lettre sur le Doliprane, elle a eu un énorme retentissement : grâce la diffusion virale sur Facebook, il a été lu sur le site par près d’un demi-million de personnes !

Donc si 20 minutes (ou les autres partenaires de Facebook comme Le Monde, Libération, etc.) avait critiqué mon article à l’époque, Facebook aurait empêché près de 500 000 personnes de le voir !

Et là, cela ne me fait pas du tout rigoler.

Toute mon énergie et ma passion sont consacrées à informer le plus de gens possible, avec sincérité et en toute indépendance.

Avec ces méthodes de censure, c’est ma mission de vie qui est menacée.

C’est un cauchemar qui pourrait devenir bien réel, car Internet ne cesse de perdre en liberté :

  • Bientôt, les sites considérés comme « peu fiables » par Big Pharma ne seront peut-être plus référencés sur Google : vous taperez « Doliprane » dans le moteur de recherche… mais vous ne tomberez jamais sur mon article, trop critique à leur goût !
  • Pire : peut-être même qu’un jour, vous ne recevrez plus mes emails, parce que votre « fournisseur d’accès à Internet », aiguillé par Big Pharma, aura décidé de censurer tout ce que je vous envoie !

Heureusement, il n’est pas trop tard pour réagir.

Si nous, citoyens éclairés, nous nous mettons ensemble, nous pouvons lutter contre cette censure effrayante… mais encore faut-il en être conscient !

Alors n’hésitez pas à transférer cette lettre autour de vous : tout le monde doit savoir ce qui est en train de se passer !

C’est notre liberté qui est en jeu.

PS : si vous avez encore un doute sur les méfaits du paracétamol, même à dose « normale », voici quelques autres témoignages que j’ai reçus :

Bonjour,

Je ne peux que confirmer hélas ! ces affirmations. Mon mari est aujourd’hui hospitalisé à domicile ; après avoir perdu 20 kg en un an et demi (en mangeant normalement), sans qu’aucun médecin ne s’inquiète, il ne peut plus se porter, il ne marche qu’à l’aide d’un déambulateur. Or, il a 61 ans ! Victime d’une surconsommation de paracétamol, non dans la dose quotidienne (4 par jour, sur ordonnance) mais dans le temps (pendant au moins 20 ans !…) (BIRGY MARIE FRANCOISE)

Hé bien moi, j’ai pu vérifier le bien-fondé de cet article… intoxication médicamenteuse, foie attaqué, augmentation des gamas et transaminases… J’étais hospitalisée pour une opération, on m’a supprimé tous les médicaments et principalement le doliprane… (Gina)

J’ai une relation qui en rentrant d’Afrique, où il avait bu que de raison, avait un gros mal de tête. Il téléphone à un copain médecin qui lui conseille de prendre du paracétamol. Résultat: rentré aux urgences dans le coma. Impossible de comprendre l’origine du problème. Enfin un interne moins bête demanda à sa femme quel médicament il avait pris. Réponse: paracétamol. Alors branle-bas de combat à l’hôpital. Au final 6 mois d’incapacité de travail et reprise à mi-temps avec interdiction de boire une seule goutte d’alcool. Lésions au foie irréversibles. Des histoires comme celle-là j’en ai une multitude y compris dans ma famille….Ma mère a pris du doliprane toutes les 6 heures et au final elle rentra aux urgences. Diagnostique : lésions au foie et aux reins! quelle ignorance chez les médecins … (benoit sampere)

bonjour

Je confirme vos propos après des problèmes de lombalgie récurrentes et chronique utilisation de 4 g de doliprane par jour en plus du klipal codéine en complément, je me suis retrouvé avec une intoxication sévère du foie.
C’est une prise de sang de routine qui a décelé le problème, je n’avais aucun symptôme mais j’allais droit vers la cirrhose médicamenteuse.
Après avoir vu une gastro elle m’a recommandé d’arrêter net le doliprane. J’ai changé de médecin et choisi un spécialiste homéo, phyto, acupuncture et mésothérapie
Le médecin qui me suit m’a remise sur pied en trois mois alors que les autres me traitaient depuis plus de deux ans sans amélioration.
Et aujourd’hui je n’ai plus besoin de cette saloperie et je résiste beaucoup mieux aux différents microbes et autres.. (Huvet)

178 commentaires

  • cloitre dit :

    Nous vous soutenons totalement pour votre article décrivant les effets a priori néfastes du paracétamol

  • brigitte dit :

    bonjour et merci pour votre courage et votre persévérance à informer sur les abus des médications, je vois qu’il est maintenant très courant d’attaquer et de diaboliser toute personne voulant diffuser une information fiable, bien documentée et étayée par des preuves scientifiques.
    merci encore

  • Hervé de Saboulin dit :

    Tenez bon ! Ne vous laissez pas intimider par des journalistes au service de la finance, chargés d’abrutir le peuple.

  • Olivier dit :

    A propos du Doliprane , j’ai eu les commentaires en direct de la patronne du service d’hépato gastro entérologie de l’hopital Georges Pompidou (HEGP) CHU à Paris , au cours d’une hospitalisation suite à une hépatite E sans rapport avec le Doliprane (paracétamol).
    Après mes examens de transaminases ( x 10) et avant d’être hospitalisé , j’ai eu de façon concomitante sans lien ( problèmes de dos) deux sciatiques et deux cruralgies ( deux jambes atteintes et extrèmement douloureux , ne pouvant ni m’asseoir ni m’allonger ) que j’avais traité en automedicamentation avec du Doliprane qui faisait effet . Arrivé à l’hôpital on m’a illico supprimé le doliprane pour le remplacer par des antalgiques utilisées en milieu hospitalier .
    La patronne du service m’a dit clairement que le doliprane était dangereux .Son service admettait régulièrement en urgence des patients atteints au foie par le doliprane . Intoxication, destruction partielle ou totale du foie .
    Qu’en dit 20 minutes ? ce prétendu journal qui n’en n’est pas un et les fameuses sources de Big pharma ?
    Cela viendrait-il à l’idée de 20 ‘ d’aller enquêter auprès de ceux qui connaissent le mieux les dégâts du Doliprane , à savoir les médecins , chercheurs , enseignants (CHU) qui n’arrivent même pas à se faire entendre , du milieu médical et des pouvoirs publics et sanitaires.
    Toutes les personnes ne réagissent pas de la même manière , mais principe de précaution puisqu’encore sur le marché , le Doliprane ne peut être pris à la légère et est potentiellement dangereux , voire très dangereux , voire mortel !
    Faire passer l’info de source sûre !
    Olivier

  • Jacques dit :

    il y a des nuances***********
    « Si le paracétamol était mis sur le marché aujourd’hui, il ne serait pas autorisé à la vente »
    L’intox s’appuie en outre sur une citation attribuée au chercheur canadien en sécurité pharmaceutique, David Juurlink : « Si le paracétamol était mis sur le marché aujourd’hui, il ne serait pas autorisé à la vente. » Or, il suffit de consulter la source d’origine – un article du quotidien canadien Globe & Mail – pour constater que le propos original de David Juurlink est légèrement différent : « Je pense que si [le paracétamol] était mis en vente aujourd’hui, [il] ne serait pas autorisé ».

    Il s’agit donc d’une opinion personnelle lancée sans aucune preuve médicale pertinente, puisqu’elle s’appuie sur une étude du British Medical ** Journal de 2015, qui avance simplement l’inefficacité du paracétamol en tant qu’antidouleur pour les personnes souffrant de certaines douleurs dorsales… mais pas en tant qu’antidouleur de manière générale**.

  • ROBIN GENEVIEVE dit :

    il est clair que le paracétamol est un poison pour le foie, preuve en est que les analyses de sang révèlent les mêmes anomalies que dans le cas d’un alcoolisme aggravé.

  • martial dutac dit :

    On a eu tort de présenter le paracétamol comme une molécule anodine tout comme d’ailleurs l’aspirine ; il suffit de lire la notice qui précise bien les effets secondaires notamment la toxicité pour le foie pour l’un et les risques de provoquer des ulcères pour l’autre. Quant à l’efficacité cela dépend du siège de la douleur et de sa nature. De toute façon aucun médicament n’est inoffensif et il faut TOUJOURS RESPECTER LES DOSES PRESCRITES et les délais entre deux prises.

  • Jacques DESSY dit :

    Voici le coeur du texte à polémiques****
    « Si le paracétamol était mis sur le marché aujourd’hui, il ne serait pas autorisé à la vente »
    L’intox s’appuie en outre sur une citation attribuée au chercheur canadien en sécurité pharmaceutique, David Juurlink : « Si le paracétamol était mis sur le marché aujourd’hui, il ne serait pas autorisé à la vente. » Or, il suffit de consulter la source d’origine – un article du quotidien canadien Globe & Mail – pour constater que le propos original de David Juurlink est légèrement différent : « Je pense que si [le paracétamol] était mis en vente aujourd’hui, [il] ne serait pas autorisé ».

    ** Il s’agit donc d’une opinion personnelle lancée sans aucune preuve médicale pertinente, puisqu’elle s’appuie sur une étude du British Medical * Journal de 2015 *, qui avance simplement l’inefficacité du paracétamol en tant qu’antidouleur pour les personnes souffrant de certaines douleurs dorsales… mais pas en tant qu’antidouleur de manière générale.

  • wiegand dit :

    BRAVO POUR VOTRE COURAGE et MERCI POUR CES INFORMATIONS PRIMORDIALES QUE JE DIFFUSE AUTOUR DE MOI.

    IL FAUT DIRE AUSSI QUE TROP DE PERSONNES NE S’INFORMENT PAS CORRECTEMENT ET FONT AVEUGLEMENT CONFIANCE A LA MEDECINE TRADITIONNELLE.

  • Dr Dominique Dock dit :

    Pas étonnant du tout, quand on sait ce qui se trame derrière les portes des vendeurs de mirages, aussi appelés Big Pharma…
    Et vous ne mentionnez pas la decision (relativement) récente de la FDA, de réduire la dose journalière maximum recommandée de paracétamol à 3g alors qu’en Europe on est, pour le moment encore, restés à 4g .
    Merci pour vos articles ! ils me permettent de naviguer dans la même direction et c’est encourageant.

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