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En 1993, au cours d’une banale consultation, le Dr Jean-Jacques Melet manque de tomber de sa chaise.

Une patiente lui raconte qu’un dentiste lui a retiré un amalgame dentaire (« plombage ») … et depuis, c’est comme si un voile s’était levé dans sa tête !

Elle avait dû mal à comprendre, à mémoriser, à trouver ses mots. Elle se sentait toujours nerveuse et fatiguée. Désormais, tout lui paraît plus simple. Et elle est absolument certaine que c’est directement lié au retrait de son amalgame.

Le Dr Melet aurait pu se contenter d’un sourire en coin… ou de l’envoyer voir un « psy ». Mais c’est un médecin curieux, courageux et d’une intelligence singulière.

Il sait que ces amalgames sont composés à 50 % de mercure… un des poisons les plus toxiques au monde. Mais comme tout le monde, à son époque, il n’imagine pas que ce mercure emprisonné dans la dent puisse provoquer le moindre problème de santé.

Pour en avoir le cœur net, il se précipite à la bibliothèque de médecine… et fait une découverte stupéfiante : les amalgames dentaires dégagent des vapeurs de mercure en permanence, 24h sur 24.

Et lors des repas, ou en cas de mastication d’un chewing-gum, la dose de ces vapeurs peut être multipliée par 10 ! [1]

Voilà une piste intéressante, se dit notre médecin.

Peut-être y a-t-il là un espoir pour toutes ces maladies que la médecine ne parvient pas à expliquer… et encore moins à guérir ? Comme le syndrome de fatigue chronique, la fibromyalgie, la sclérose en plaques, voire même Alzheimer ou Parkinson.

Et c’est ainsi que le Dr Melet met au point un protocole original pour tous ses patients qui souffrent de symptômes inexpliqués (fatigue, douleurs, vertiges, etc.).

Il les invite à faire retirer leurs amalgames et à se « détoxifier » des métaux lourds contenus dans leur organisme.

Ce protocole est sans danger lorsqu’il est encadré médicalement. Ses patients qui souffrent n’ont donc rien à perdre à l’essayer, sachant qu’aucun autre médecin n’avait pu les aider.

Cela paraît de bon sens… sauf pour les autorités, qui n’apprécient guère ce type d’initiative, hors des sentiers battus.

Le Dr Melet le sait, mais il s’en moque. Comme un autre médecin visionnaire de sa région montpelliéraine, le Dr Seignalet, il est plus attaché à la vérité et au bien-être de ses patients qu’à sa carrière ou à sa réputation.

Incroyables témoignages de guérison

C’est alors que l’extraordinaire se produit : de très nombreux patients voient leur état s’améliorer après avoir suivi son protocole.

Très vite, des malades viennent de toute la France pour bénéficier de son traitement.

Beaucoup lui voueront une reconnaissance éternelle, comme Marie-Thérèse :

« J’ai souffert durant presque vingt ans : fatigue chronique intense que rien ne justifiait, dépression, angoisses, malaise indéfinissable et continuel, très invalidant.

Tous les examens médicaux possibles et imaginables entrepris ne révélaient aucune anomalie. Les recherches effectuées personnellement, les essais de thérapie psychique ou les traitements de médecine parallèle ne m’apportaient aucune amélioration ! Un calvaire qui durera 17 ans …

Mais en 2003, par l’intermédiaire d’un journal de santé naturelle, j’ai réussi à entrer en contact avec le docteur Melet qui aussitôt m’a prise en charge. Il était temps ! J’ai effectué les tests nécessaires, lesquels ont effectivement révélé une intoxication importante au mercure due à la présence de 6 amalgames dentaires dans ma bouche. Le Dr Melet avait raison. J’ai donc entrepris le traitement sous son contrôle.

Mon taux de mercure diminue, mon état s’améliore progressivement, je fais alors assainir ma bouche en ôtant les plombages et retrouve une forme excellente. A bientôt 77 ans, je puis dire que je me sens rajeunie et ne me suis pas aussi bien portée depuis plusieurs décennies. » [2]

Si ce « prodige » vous laisse un peu sceptique, c’est tout à fait normal… mais vous devez savoir que ce type de témoignage est loin d’être isolé.

Lorsque le Sénat publie un grand rapport sur les métaux lourds en 2001, son auteur déclare : « il n’y a guère eu de semaines où je n’ai été alerté par des personnes décrivant les dommages causés par les amalgames et l’amélioration constatée après la dépose. » [3]

Un lanceur d’alerte harcelé, humilié, poussé au suicide

Mais ses bons résultats ne suffisent pas au Dr Melet. Il veut aussi agir pour que les nouvelles générations ne se fassent plus poser le moindre plombage dans la bouche.

Dès 1996, il prend publiquement position contre les amalgames dentaires dans Sciences et Avenir.  Puis il fonde l’association « Non au mercure dentaire » (NAMD) pour essayer de les faire interdire définitivement.

Évidemment, son action dérange… et la riposte ne tarde pas à se faire attendre.

En 1997, le Dr Melet est convoqué par l’Ordre des Médecins pour « charlatanisme, médecine foraine, ordonnances non conformes et méthodes dangereuses non éprouvées ».

Dans la foulée, le Conseil régional de l’Ordre des Médecins le condamne lourdement à un an de radiation.

Lors de son « procès » en appel, à Paris, le Dr Melet n’a aucun mal à démontrer l’absurdité des reproches qui lui sont faits… et obtient l’annulation de tous ces chefs d’accusations infamants.

Mais le harcèlement ne cesse pas.

En 2003, suite à l’étrange plainte d’un patient (qui exigeait d’être remboursé parce que son état ne s’est pas amélioré), il est brutalement placé en garde à vue. Les gendarmes lui font subir un interrogatoire serré, comme s’ils avaient affaire au pire des escrocs !

Calomnié, harcelé, vivant en permanence dans la crainte d’une interdiction d’exercer son métier, il tombe dans le désespoir.

En août 2005, il met fin à ses jours, dans un bois. Peu avant sa mort, il dira « L’ordre des médecins est une machine à broyer les hommes ».

Une hallucination collective ?

Le traitement qu’a subi ce bon médecin est indigne, inexcusable.

Mais la question médicale et scientifique demeure : le Dr Melet avait-il vu juste… ou s’est-il égaré sur une fausse piste ?

Les patients qu’il a « guéri » l’ont-ils vraiment été grâce à son protocole… ou bien simplement grâce à un puissant effet placebo ?

Et vous, mes fidèles lecteurs, devez-vous vous inquiétez d’une bombe à retardement dans votre bouche si, comme 95 % des Français, votre dentiste vous y a placé des amalgames au mercure ?

J’ai mené l’enquête sans le moindre a priori… et je suis allé de surprises en surprises.

Car si vous regardez bien, vous verrez que, malgré les discours officiels qui se veulent rassurants, beaucoup d’Etats ont veillé à limiter drastiquement l’utilisation des amalgames.

Dès la fin des années 1990, la Norvège et la Suède les ont progressivement retirés de la circulation, avant de les interdire définitivement il y a près de 10 ans.

En Allemagne et au Canada, les autorités recommandent aux dentistes d’éviter à tout prix d’en poser sur les enfants et les femmes enceintes. En Italie, on ne trouve presque plus de dentistes qui posent encore des amalgames.

La France isolée dans son maintien des amalgames

La France, elle, est à la traîne. Comme ailleurs, le nombre d’amalgames déposés diminue – d’après l’Agence nationale du médicament, 25 % des caries sont encore traitées par amalgame, contre 50 % en 2003.

Mais la France continue de détenir le record d’utilisation du mercure dentaire, avec environ 17 tonnes de mercure placées dans la bouche des Français chaque année, presque un tiers du volume total européen ! [4]

Peut-être que, comme pour le nuage de Tchernobyl, la France s’imagine-t-elle que les vapeurs du mercure ne parviennent pas jusqu’au cerveau des Français ?

C’est d’autant plus étonnant que les autorités françaises déconseillent désormais aux femmes enceintes de manger les poissons les plus contaminés par le mercure. Elles reconnaissent donc les effets désastreux que ce métal produit sur le développement du fœtus.

Ne serait-il pas logique de se préoccuper aussi du mercure dégagé par les amalgames ?

Car plus personne ne conteste aujourd’hui que les amalgames dégagent des vapeurs de mercure élémentaire… qui sont inhalées par les poumons, passent dans le sang et se déposent dans tous les organes, à commencer par le cerveau.

En outre, avec le temps, et sous l’effet de la salive et de la mastication, les amalgames finissent aussi par s’éroder… et libérer des ions mercuriques, qui peuvent traverser la paroi de l’intestin et s’accumuler dans des organes sensibles comme les reins.

Toute la question, bien sûr, est de savoir si ces doses sont suffisantes pour créer des problèmes de santé. A ce jour, aucun consensus scientifique ne se dégage sur cette question sensible.

Des positions officielles en nette évolution

Mais pour certains (dont je fais partie !), on en sait largement assez pour agir.

C’est ainsi qu’en 2011, l’Assemblée du Conseil de l’Europe a « instamment appelé les États membres » à :

« Interdire ou restreindre, lorsque cela est possible et approprié, l’utilisation des métaux lourds par l’industrie, l’agriculture et le secteur médical, et, en ce qui concerne ce dernier notamment, par la restriction, voire l’interdiction, des amalgames comme matériaux d’obturation dentaire. »

En 2014, un comité scientifique européen lié à la Commission européenne (le SCENIHR) a réalisé un rapport complet sur les amalgames dentaires. [5]

Soucieux de se montrer rassurants, les auteurs concluent que les amalgames ne posent pas de « dangerosité systémique ».

Mais ils reconnaissent toutefois plusieurs points cruciaux :

  • Que les amalgames dentaires sont bien la première source d’exposition au mercure des Européens, loin devant leur consommation de poissons ;
  • Que les femmes enceintes porteuses d’amalgames transmettent bien le mercure qu’ils contiennent à leur bébé à naître – plusieurs études prouvent que le taux de mercure dans le cordon ombilical est directement lié au nombre d’amalgames de la mère ; [6]
  • Que l’état de certains patients s’améliore nettement après le retrait de leurs amalgames – de nombreuses études en témoignent, dont une étude norvégienne contrôlée publiée en 2011, qui observe que l’amélioration se maintient 3 ans après la dépose, ce qui semble exclure l’effet placebo ; [7]
  • Que, si la science n’a pas encore tranché, la question reste posée de l’impact des amalgames sur l’autisme, Alzheimer, Parkinson ou la sclérose en plaques ;
  • Et que les amalgames devraient être contre-indiqués pour les enfants, les femmes enceintes, les patients allergiques au mercure ainsi que ceux souffrant d’une maladie rénale – l’impact délétère des amalgames sur les reins étant bien documenté scientifiquement. [8, 9, 10]

Voilà un progrès non négligeable sur le chemin de la vérité.

Mais pour ma part, je suis convaincu que les experts du SCENIHR auraient dû aller au bout du raisonnement et recommander l’interdiction pure et simple des amalgames.

Car voici ce que vous devez absolument savoir :

Une alternative saine et sans risque

D’abord, les amalgames ne sont pas la « seule solution » contre les caries.

Il existe depuis des décennies une alternative beaucoup plus sûre, et que tout le monde connaît, les « composites », réalisés à base de résine.

Et contrairement à ce qu’on a longtemps pensé, les amalgames au mercure ne sont pas plus efficaces ou durables que les composites. [11]

Alors pourquoi tant de résistances, notamment en France ?

Le rapport du Sénat de 2001 nous met sur la piste. Il révèle que l’encyclopédie médico-chirurgicale de l’époque présente les amalgames comme « mieux indiqués pour le praticien pressé » (sic), contrairement aux composites qui exigent un « travail exigeant » et sont donc plus adaptés au « praticien motivé ».

Et le rapport conclut :

« Il n’est pas exclu que l’habitude, la recherche de la facilité et de l’avantage financier immédiat aient conduit à la pose d’amalgames et écarté certains praticiens du désir de proposer au patient le meilleur choix thérapeutique. »

Que de dégâts causés par la « recherche de la facilité » ! Voici ce qu’expliquait à l’époque le Pr Collomb :

« Il ne faut pas nier que plusieurs praticiens anciens n’ont guère été formés à la pose des composites ou manquent de pratique. Un éventuel basculement imposerait des actions de formation ou de (re)formation de grande envergure. »

Ce brave professeur en concluait qu’il ne fallait donc surtout pas « embêter » nos pauvres dentistes avec des formations complémentaires… Alors que les dentistes norvégiens, suédois ou danois l’ont fait sans problème en quelques années !

Et pourtant, l’ironie tragique de cette histoire est que ce sont les dentistes eux-mêmes qui en auraient été les premiers bénéficiaires !

Car la pose (et la dépose) des amalgames libère dans leur cabinet des vapeurs de mercure particulièrement fortes – et potentiellement dangereuses !

C’est probablement la raison pour laquelle les professions dentaires sont davantage touchées par des problèmes de santé ! Plusieurs études ont en effet montré que :

  • Les dentistes ont plus de problèmes rénaux que des professionnels comparables ; [12]
  • Les assistants dentaires, qui manipulent le mercure, ont des taux plus élevés de symptômes neurologiques, de problèmes de mémoire, concentration, fatigue et troubles du sommeil que des professionnels comparables. [13, 14]

Il n’en reste pas moins que la dangerosité des amalgames n’est pas encore admise par 100 % des scientifiques… et il est important de comprendre pourquoi :

Une intoxication difficile à détecter et à objectiver

Le problème est qu’il est très difficile de mesurer scientifiquement l’intoxication au mercure.

Bien sûr, plus vous avez d’amalgame, plus on trouvera du mercure dans votre urine et votre sang. [15] De même, le taux de mercure dans votre sang et vos urines diminue de façon significative lorsque vous retirez vos amalgames. [16]

Cela confirme que les amalgames rejettent bien du mercure dans votre organisme… mais cela ne prouve pas que vous soyez intoxiqué, fort heureusement. Tant que vous parvenez à l’expulser de votre corps par les voies naturelles, vous ne risquez pas grand-chose !

Les analyses de sang et d’urine ont un intérêt limité car elles ne vous disent pas si vous accumulez du mercure dans vos organes, et en particulier dans votre cerveau.

Pour cela, il n’y a qu’un seul test fiable à 100 %, c’est l’autopsie, réalisée après la mort du patient… ce qui complique sérieusement la tâche des chercheurs.

Notez toutefois qu’en 2006, des scientifiques ont montré que les niveaux de mercure dans le cerveau de 18 cadavres étaient dix fois plus élevés chez les sujets ayant plus de 12 amalgames par rapport à ceux qui en avaient moins de 3. [17]

Pour les patients encore vivants, le seul moyen convenable de mesurer leur intoxication au mercure est de leur faire faire une analyse d’urine après la prise d’un médicament qui déloge le mercure de leurs organes (comme le DMPS ou le DMSA). [18]

C’est d’ailleurs ce que faisait le visionnaire Dr Melet, bien avant que ce type de protocoles ne soient repris aux quatre coins du monde par les médecins les plus en pointe[19].

Mais ce sont des tests beaucoup plus lourds à réaliser que de simples prises de sang ou analyses d’urine. Et c’est une raison pour laquelle il est si difficile d’apporter la preuve absolue d’un lien entre amalgames et maladies chroniques.

La seconde raison, encore plus importante, est que les amalgames ne deviennent franchement toxiques que dans des situations bien particulières.

Nous ne sommes pas tous égaux face au mercure

D’abord, les dégâts du mercure dépendent beaucoup des autres poisons que vous ingérez par ailleurs.

Il y a quelques années, des scientifiques ont mesuré précisément quelle dose de mercure était nécessaire pour tuer 1 % des rats. Ils ont aussi calculé la dose nécessaire de plomb pour parvenir au même résultat, la mort d’1 % des rats.

Eh bien savez-vous combien de rats sont morts lorsqu’on leur a donné en même temps ces doses de mercure et de plomb ?

2 % ?

Non, 100 %.  Tous les rats sont morts, simplement parce que le cumul de plusieurs poisons peut avoir des effets « synergiques » désastreux. [20]

Un patient très exposé au plomb a donc plus à risque d’une intoxication au mercure qu’un autre patient qui ne l’est pas. Et il est possible qu’il existe autour de nous d’autres substances toxiques qui décuplent les effets délétères du mercure, ce qui n’est pas rassurant !

Autre facteur problématique si vous avez des amalgames : le fait d’être hypersensible au mercure (allergie de type 4).

Des chercheurs ont étudié de nombreux patients allergiques au mercure (identifiés par le test MELISA) et ont observé que leur état s’améliorait nettement, après le retrait de leurs amalgames, dans des cas de syndrome de fatigue chronique [21], de fibromyalgie [22] et même de thyroïdite auto-immune. [23]

Enfin, la plus grande des inégalités face au mercure vient directement de nos gènes.

C’est une étude contrôlée en double aveugle qui a permis de l’observer : sur un groupe d’enfants exposés pendant 7 ans aux amalgames dentaires, seuls les garçons ayant de rares mutations génétiques ont subi des déficits neurologiques et comportementaux. [24]

Au total, le risque de voir sa santé sérieusement affectée par les amalgames est heureusement limité. C’est peut-être une chance sur 50, sur 500 ou sur 5 000, personne ne le sait.

Mais pourquoi jouerait-on à la loterie, quand il existe des alternatives saines et sans dangers ?

Et pour ceux qui souffrent, pourquoi n’essaieraient-ils pas d’essayer de retirer leurs amalgames, comme le recommandait le Dr Melet ?

Surtout, ne vous ruez pas chez votre dentiste !

De fait, si vous souffrez de fatigue chronique, de fibromyalgie ou de symptômes inexpliqués, la question du retrait des amalgames se pose légitimement.

Je souffre moi-même de ce type de symptômes depuis des années. Et mon enquête m’a convaincu de passer à l’acte et de retirer dès que possible les amalgames qui sont dans ma bouche.

En revanche, si vous êtes en pleine santé, je vous conseille vraiment de ne pas vous tracasser pour vos amalgames. Le jeu n’en vaut pas la chandelle, car il y a de très fortes probabilités qu’ils soient parfaitement inoffensifs pour vous, et que votre organisme les supporte bien.

En plus, vous devez savoir que la dépose des amalgames n’est pas sans risque. Au contraire : c’est au moment où l’on vous retire les amalgames de la bouche que la libération de mercure est la plus forte.

Il faut donc impérativement passer par des dentistes ayant la formation et l’équipement nécessaires pour vous protéger (et se protéger eux-mêmes) des vapeurs qui seront dégagées.

Or ces dentistes sont hélas rares et difficiles à trouver (n’hésitez pas à les signaler en commentaire si vous en connaissez) … d’autant qu’ils sont généralement mal vus des autorités.

Je vous invite donc à réfléchir à deux fois avant de vous lancer dans ce genre d’aventure médicale.

En revanche, un point ne fait aucun doute : pour l’avenir, évitez à tout prix de vous faire poser le moindre amalgame. Il n’y a vraiment aucune raison de prendre le moindre risque !

Faites bien circuler cette information à vos enfants et petits-enfants : cela ne leur coûtera pas un centime de plus de se faire poser un composite plutôt qu’un amalgame… et cela pourrait changer leur vie !

Sources :

[1] Rapport sur les effets des métaux lourds sur l’environnement et la santé. Gérard Miquel. 2001. p 33.

[2] Témoignage publié sur le site de Françoise Cambayrac, elle-même patiente reconnaissante du Dr Melet.

[3] Rapport sur les effets des métaux lourds sur l’environnement et la santé. Gérard Miquel. 2001.

[4] Study on the potential for reducing mercury pollution from dental amalgam and batteries. Final Report. European Commission. 2012

[5] Final Opinion on The safety of dental amalgam and alternative dental restoration materials for patients and users. Health and Food Safety. Scientific committees. 2014

[6] Maternal amalgam dental fillings as the source of mercury exposure in developing fetus and newborn. Palkovicova L, Ursinyova M, Masanova V, Yu Z, Hertz-Picciotto I. J Expo Sci Environ Epidemiol. 2008

[7] Sjursen TT, Lygre GB, Dalen K, et al. Changes in health complaints after removal of amalgam fillings. Journal of Oral Rehabilitation. 2011;38(11):835–848

[8] Renal effects of dental amalgam in children: the New England children’s amalgam trial. Barregard L, Trachtenberg F, McKinlay S. Environ Health Perspect. 2008

[9] Effect of mercury (Hg) dental amalgam fillings on renal and oxidative stress biomarkers in children. Al-Saleh I, Al-Sedairi Aa, Elkhatib R. Sci Total Environ. 2012

[10] A significant dose-dependent relationship between mercury exposure from dental amalgams and kidney integrity biomarkers: a further assessment of the Casa Pia children’s dental amalgam trial. Geier DA, Carmody T, Kern JK, King PG, Geier MR. Hum Exp Toxicol. 2013

[11] Clinical effectiveness of direct class II restorations – a meta-analysis. Heintze SD, Rousson V. J Adhes Dent. 2012

[12] Mercury vapour levels in dental practices and body mercury levels of dentists and controls. Ritchie KA, Burke FJ, Gilmour WH, Macdonald EB, Dale IM, Hamilton RM, McGowan DA, Binnie V, Collington D, Hammersley R. Br Dent J. 2004

[13] Neurological symptoms among dental assistants: a cross-sectional study. Moen B, Hollund B, Riise T. J Occup Med Toxicol. 2008

[14] Occurrence of cognitive symptoms in dental assistants with previous occupational exposure to metallic mercury. Hilt B, Svendsen K, Syversen T, Aas O, Qvenild T, Sletvold H, Melø I. Neurotoxicology. 2009

[15] Scalp Hair and Urine Mercury Content of Children in the Northeast United States: The New England Children’s Amalgam Trial. Julie E. Dunn. Environ Res. 2008

[16] Mercury in biological fluids after amalgam removal. Sandborgh-Englund G, Elinder CG, Langworth S, Schütz A, Ekstrand J. J Dent Res. 1998

[17] Evidence supporting a link between dental amalgams and chronic illness, fatigue, depression, anxiety, and suicide. Kern JK, Geier DA, Bjørklund G, King PG, Homme KG, Haley BE, Sykes LK, Geier MR. Neuro Endocrinol Lett. 2014

[18] Diagnostic value of a chelating agent in patients with symptoms allegedly caused by amalgam fillings. Vamnes JS, Eide R, Isrenn R, Höl PJ, Gjerdet NR. J Dent Res. 2000

[19] Soigner Lyme & les maladies chroniques inexpliquées – Richard Horowitz – Thierry Souccar Editions, 2014.

[20] Combined effects in toxicology–a rapid systematic testing procedure: cadmium, mercury, and lead. Schubert J, Riley EJ, Tyler SA. J Toxicol Environ Health. 197

[21] Metal-specific lymphocytes: biomarkers of sensitivity in man. Stejskal VD, Danersund A, Lindvall A, Hudecek R, Nordman V, Yaqob A, Mayer W, Bieger W, Lindh U. Neuro Endocrinol Lett. 1999

[22] Metal-induced inflammation triggers fibromyalgia in metal-allergic patients. Stejskal V, Ockert K, Bjørklund G. Neuro Endocrinol Lett. 2013

[23] Removal of dental amalgam decreases anti-TPO and anti-Tg autoantibodies in patients with autoimmune thyroiditis. Sterzl I, Prochazkova J, Hrda P, Matucha P, Bartova J, Stejskal V. Neuro Endocrinol Lett. 2006

[24] L’étude du JAMA est l’une des études les plus rigoureuses jamais réalisées sur les amalgames dentaires.  Les chercheurs ont sélectionné 507 enfants portugais en bonne santé, âgés de 8 à 10 ans.

Ils les ont séparés en deux groupes : les enfants du premier groupe ont vu leurs caries dentaires exclusivement soignées par des amalgames, tandis que ceux du second groupe ont reçu uniquement des composites.   Après 7 ans, les chercheurs ont fait passer à ces enfants une batterie de tests de mémoire, de concentration ou de fonctions motrices. Et fort heureusement, ils n’ont pas constaté de différence statistiquement significative entre les enfants portant des amalgames et ceux portant des composites.

C’est la preuve que, pour la grande majorité des gens, les amalgames ne causent pas de danger particulier, en tout cas pas à court terme. Ce serait rassurant… si l’histoire s’arrêtait là.

Plusieurs chercheurs ayant participé à l’étude ont décidé de faire des analyses complémentaires, pour obtenir des résultats plus précis. Ils ont alors découvert un résultat étonnant. Si les amalgames n’ont pas d’impact sur la moyenne des enfants, leur effet néfaste est en revanche avéré sur une petite catégorie d’entre eux : les garçons (mais pas les filles) ayant des mutations peu courantes de certains de leurs gènes.

Ainsi, les garçons portugais portant le gène CPOX4 ont subi des déficits neurologiques et comportementaux proportionnels au niveau de mercure auquel ils avaient été exposés.

De même, les garçons ayant une mutation de certains gènes impliqué dans la gestion des métaux toxiques ont également vu leurs fonctions neuro-comportementales diminuées à cause de leurs amalgames.

Mêmes résultats, enfin, pour les porteurs d’une troisième variante génétique (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24593143)

425 commentaires

  • Mais oû voit on que les japonais ont un taux élevé de cholestérol? En cherchant , je vois qu il est ecrit qu ils en ont moins, sur plusieurs sites. A qui se fier?

  • Marie-Christine dit :

    Le livre à ce sujet qui m’a le plus apporté de solutions et de résultats est: le pradoxe des plantes du Dr. Steven R. Gundry. En 4-6 mois, une renaissance!

  • LLOANCY Marie-Thérèse dit :

    Merci pour ce point très intéressant sur cette question. Nous avions invité à Pau, pour une conférence-débat dans le cadre de l’association “Santé et Ecologie”, le Docteur Mélet, dont nous avions ensuite appris le décès, et entendu dire qu’il s’était suicidé , information hélas confirmée par votre lettre. Encore un cas d’assassinat par la médecine officielle de gens qui la dérangent… Cela dit, vous faites bien d’insister sur le risque de libérer inutilement le mercure en cas de dépose non impérative d’amalgames .
    Marie-Thérèse Lloancy, trésorière de “Santé et Ecologie”.

  • LES AMALGAMES DENTAIRES CONSTITUENT-ILS UN RISQUE POUR LA SANTE ?
    J.C.Leunis – Chimiste-Biologiste.
    Publié dans « Le Journal du Dentiste » 242 :1-4, 2002.

    La prise de conscience de l’impact de divers polluants tant organiques qu’inorganiques sur l’environnement et sur la santé n’est pas récente.

    Depuis de nombreuses années on soupçonne certains métaux constituant les amalgames dentaires d’être à l’origine de symptômes pathologiques mal définis qui, parce que difficiles à objectiver, sont actuellement encore considérés comme psychosomatiques.

    C’est d’ailleurs dans le contexte multifactoriel du syndrome de fatigue chronique qu’est né le débat concernant les amalgames dentaires.

    Le colloque organisé en janvier 1999 à Luxembourg par les « Verts » du Parlement Européen a soulevé un vif débat dans la communauté scientifique.
    En effet, les hypothèses qui y furent débattues peuvent se résumer par la question suivante :

    « Les amalgames dentaires, étant donné leur teneur en mercure et autres métaux lourds, sont-ils dangereux pour la santé tant des patients que des dentistes qui manipulent et placent des amalgames ? »

    Il existe tout un arsenal de réglementations relatives aux teneurs en métaux lourds maximales
    tolérées aussi bien dans l’air, que dans les eaux ou les aliments ainsi que concernant les doses journalières admises chez l’homme.
    Ces réglementations sont édictées par l’OMS et par les différentes instances de Santé Publique des pays industrialisés.

    Paradoxalement, il n’existe aucune réglementation concernant les métaux lourds dans les amalgames dentaires.
    Et pourtant, même si pour la communauté scientifique le problème est complexe, la majorité des mécanismes biochimiques de la toxicité des métaux lourds contenus dans les amalgames dentaires sont connus.

    Tant que l’on se cantonne dans le domaine de la toxicologie, les dosages des métaux lourds dans les milieux biologiques (sang, urines, cheveux, tissus) constituent un moyen fiable d’objectivation d’une intoxication.

    Malheureusement, l’approche toxicologique apporte peu d’informations lorsqu’il faut établir un lien entre les plaintes présentées par un patient et les preuves des effets physiologiques de l’exposition aux métaux lourds retrouvés dans les amalgames.
    En effet, les manifestations cliniques présentées ne sont pas communes à tous les patients et de plus, il est fréquent de retrouver par dosage des valeurs normales pour les métaux incriminés, voire même des concentrations inférieures aux limites de détection.

    Il n’y a donc pas de corrélation entre les concentrations mesurées et les syndromes présentés par les patients.

    Avant d’aborder le plus succinctement possible les principaux effets physiologiques d’une intoxication ou d’une intolérance aux métaux utilisés en dentisterie, rappelons qu’un “plombage” contient un minimum de 50 % de mercure inorganique amalgamé avec du cuivre, de l’étain, de l’argent, du zinc, du béryllium et du palladium.
    L’élément majeur d’un amalgame est donc le mercure métallique dont les effets toxiques ont été bien étudiés et décrits dans de nombreux articles de revues de haut niveau dont la plupart sont repris dans le célèbre ouvrage de L.Chang.
    Bigazzi PL. Autoimmunity induced by metals. In: Chang L. : Toxicology of metals. Lewis Publishers, CRC Press Inc. USA 1996, p.835-52.

    Le mercure, élément fugace, volatil – rappelez-vous on le dénommait “le vif-argent” – se transforme dans notre organisme en deux formes organiques excessivement toxiques, le méthylmercure et le phénylmercure.
    Ces deux formes organiques du mercure étant lipophiles passent la barrière céphalo-méningée et sont toxiques pour le système nerveux central.
    Heintze U et al. Methylation of mercury from dental amalgam and mercury chloride by oral streptococci in vitro. Scand J Dent Res 1983; 91:150-152.
    Abdulla M et al. Methylation of inorganic mercury in experimental jejunal blind-loop.
    Scand J Gastroent 1973; 8:565-567.
    Matthews KP, Pan PM. Immediate type hypersensitivity to phenylmercury compounds.
    Am J Med 1968; 44:310-318.

    Parmi les mécanismes d’intoxication, le plus connu s’explique par la grande affinité que possèdent les métaux lourds et surtout le mercure pour les composés organiques riches en groupes – SH (thiol).
    Le groupe -SH se retrouve dans la cystéine, un acide aminé très fréquent dans la structure de nos peptides, de nos protéines et dans le centre actif de nos enzymes, ainsi que dans la structure de certaines protéines constituantes de nos membranes cellulaires.
    Les structures riches en -SH forment des substrats préférentiels pour le mercure métallique.
    C’est ainsi que le plus simple de nos peptides physiologiques, le glutathion (GSH ), un tripeptide, se retrouve complètement bloqué dans ses fonctions vitales pour notre organisme.

    La liaison d’un métal lourd avec un résidu thiol, composant d’un récepteur physiologique, modifie complètement sa structure à un point tel que le récepteur n’est plus reconnu par notre système immunitaire.
    De physiologique il devient non physiologique, pire il devient non-soi, étranger.
    Par des mécanismes complexes, notre système de défense immunitaire va élaborer des anticorps dirigés contre cette structure physiologique devenue inconnue de par sa liaison avec un métal lourd.
    On dit qu’il s’est créé un nouvel épitope antigénique puisque le substrat physiologique modifié se comporte comme un antigène.

    Un métal n’est donc jamais antigénique par lui-même, il crée des néo-épitopes à partir de structures physiologiques riches en groupes thiol ou en toute autre fonction chimique capable de former une liaison avec un métal lourd.

    On peut aussi dire que la liaison “Métal lourd – Substrat physiologique” forme ce que l’on appelle un haptène, c’est-à-dire un épitope susceptible d’induire la formation d’anticorps.
    Au titre de composants d’haptènes, les métaux lourds peuvent donc provoquer des réactions allergiques ainsi que des réactions auto-immunes.

    D’autres études ont montré que le mercure est un poison de la mitochondrie.
    Rappelons que la mitochondrie est la structure intracellulaire au sein de laquelle se déroule, par transfert d’électrons, tout le catabolisme de l’oxygène. Il s’agit donc d’une véritable centrale électrique.

    Le mercure y bloque les systèmes enzymatiques permettant la formation d’énergie (ATP) au départ de la réduction de l’oxygène en eau (Cycle de Krebs).
    Les conséquences sont dangereuses pour notre organisme étant donné que si le métabolisme mitochondrial n’est pas correctement assuré, il se forme des radicaux libres de l’oxygène dans les structures intracellulaires.

    La grande réactivité de ces radicaux libres va conduire à des oxydations non contrôlées de divers composants physiologiques.
    Parmi les substrats physiologiques qui seront préférentiellement oxydés, on compte des acides aminés, des protéines et surtout des acides gras poly-insaturés et insaturés composants des membranes cellulaires et de la myéline.

    Les composants physiologiques modifiés par oxydation deviennent antigéniques et conduisent à la production d’anticorps.

    Ceci constitue donc une seconde cause de l’étiologie de processus auto-immuns liée à la présence du mercure.
    Il semble de plus en plus certain que les anticorps dirigés contre des acides gras retrouvés dans la myéline sont à l’origine de polyneuropathies périphériques et de maladies neuro-dégénératives.

    Il faut cependant noter que l’induction de réactions allergiques ou auto-immunes dépend de l’haplotype génétique et qu’une susceptibilité génétique est nécessaire pour développer des réactions allergiques.

    Hormis chez les jumeaux monozygotes, il est impossible de trouver des sujets possédant une identité de résistance ou de susceptibilité génétique aux métaux lourds inducteurs d’effets physiologiquement identiques.

    Pour étudier le rôle possible des métaux lourds dans la pathogenèse des différentes maladies dégénératives, il faut rechercher ce que l’on appelle des marqueurs biologiques de susceptibilité et non pas se limiter au dosage des métaux, ni au dosage des anticorps dirigés contre des composés physiologiques oxydés.

    En effet, d’autres causes peuvent conduire à la formation d’anticorps dirigés contre des substrats physiologiques, oxydés ou non, et refléter des pathologies auto-immunes.

    Il faut donc quitter l’aspect analytique pondéral et s’orienter vers une approche beaucoup plus sensible et possédant une spécificité génétique.

    LE TEST « MELISA » Memory Lymphocyte Immuno Stimulation Assay.

    Le test MELISAâ permet une détection immunologique des récepteurs antigéniques présents sur la membrane extérieure de nos cellules.
    Encore faut-il bien choisir le type de cellules à étudier.
    Parmi les globules blancs, les lymphocytes T jouent un rôle crucial et prépondérant lors de l’induction de toutes les réactions immunologiques.
    En effet, suite au contact avec un antigène, les lymphocytes T spécifiques de cet antigène (c’est-à-dire ceux possédant génétiquement les récepteurs pour cet antigène), en coopération avec les lymphocytes B et les macrophages, vont induire, par le biais de médiateurs immunologiques (des cytokines), des réactions physiologiques protectrices ou préjudiciables pour notre organisme.

    La mémoire du contact avec l’antigène est maintenue pendant des années à la surface des lymphocytes T correctement dénommés les lymphocytes à mémoire. C’est la raison pour laquelle on s’immunise contre les bactéries et les virus, et que les vaccinations nous protègent contre de tels agents pathogènes dont des composants de nature polysaccharidique ou de nature glycoprotéique sont de haut poids moléculaire.

    Notons aussi, et c’est important, que contrairement à l’idée communément admise, le maintien de la mémoire au niveau des cellules T nécessite la présence de l’antigène. David Gray and Polly Matzinger. T Cell Memory Is Short-lived in the Absence of Antigen. J. Exp. Med., 1991, 174: 969-974

    Il s’ensuit que la mémoire lymphocytaire, tout comme la tolérance, est un processus antigène dépendant.
    De là découle le fait que la réponse au test de transformation lymphoblastique, par stimulation antigénique in vitro, ne sera pas du type « tout ou rien ».

    Même si la mémoire du contact avec un Ag se perd au cours du temps, les récepteurs restent présents au niveau des cellules T et un nouveau contact avec l’antigène présenté par les cellules dendritiques stimulera le clone de lymphocytes T.
    La mémoire se situe plus au niveau de la cellule dendritique présentatrice de l’antigène qu’au niveau du lymphocyte à mémoire.

    On notera que les molécules antigéniques de haut poids moléculaire induisent des réponses immunes chez tous les individus exposés.

    Par contre, si l’antigène est un haptène de faible poids moléculaire, seuls les individus qui y sont allergiques, donc ceux possédant génétiquement les récepteurs pour cet haptène, réagiront lors d’un nouveau contact avec un tel inducteur immunologique. C’est le cas pour les métaux lourds qui par liaison avec une structure de faible poids moléculaire forment des haptènes.
    Il existe une susceptibilité génétique pour ce type d’allergène de type IV et donc ne conduisant pas à la production d’anticorps de type IgE détectables dans le sérum.

    La réponse immunologique de nature allergique fait appel à la réactivation de la mémoire lymphocytaire.

    L’activation des lymphocytes à mémoire est réalisable in vitro par la mise en culture des lymphocytes Tm.

    Une prise de sang suffit pour isoler une quantité suffisante de lymphocytes qui seront mis en culture, culture cellulaire à laquelle on ajoute les métaux à tester.
    Sous l’influence de stimuli antigéniques, dans le cas qui nous occupe les métaux, les petits lymphocytes à mémoire se transforment en lymphoblastes à condition que les récepteurs pour les métaux testés soient présents.

    L’induction de la prolifération lymphocytaire n’est possible que s’il y a replication (mitose) du matériel génétique des lymphocytes.

    Afin de pouvoir mesurer la réplication de l’ADN des lymphocytes T, après un temps d’incubation adéquat, on ajoute à la culture une base composante du matériel génétique, en l’occurrence une base pyrimidique tritiée (de la thymidine 3H émetteur radioactif ), qui s’incorpore sous forme de nucléoside dans l’ADN des lymphoblastes néoformés au cours de la culture.
    La radioactivité de l’ADN est mesurée avant et après l’adjonction du ou des métaux à tester à la culture.
    Les résultats de cet examen immunologique sont exprimés sous la forme d’indices de stimulation lymphoblastique (notés SI sur nos dossiers résultats).

    Un SI > 3 indique une importante positivité, c’est-à-dire que le patient possède de nombreux récepteurs pour le métal testé et développe une intolérance à ce métal.
    Un SI compris entre 2 et 3 indique que les récepteurs sont présents mais que le patient se trouve soit dans une phase allergique ascendante soit dans une phase descendante suite à un traitement en cours.

    Bien que très délicate, la méthode MELISA est de conception simple et sa sensibilité est beaucoup plus grande que celle des méthodes classiques de dosages des métaux.
    Sa sensibilité se situe en effet au niveau cellulaire et immunologique, non plus au niveau pondéral.
    Le médecin dispose donc d’une méthode immunologique sensible et spécifique lui permettant de vérifier si les plaintes d’un patient venant consulter pour cause de fatigue inexpliquée sont objectivées par la présence des récepteurs aux formes organiques du mercure ou à d’autres métaux lourds, ceux-ci faisant partie des multiples facteurs pouvant être positifs dans le syndrome de fatigue chronique.
    Le dentiste quant à lui dispose d’un marqueur biologique permettant de savoir si ses lymphocytes T et ceux de ses patients possèdent une susceptibilité génétique aux métaux utilisés dans les amalgames dentaires.

    Pour le dentiste, l’outil est d’autant plus intéressant qu’il lui permet une prophylaxie par le dépistage des intolérances aux métaux lourds avant la pose de prothèses ou d’implants. On pense aux métaux nobles tels que : le platine, l’or, le palladium, le titane et le chrome.

    La méthode MELISA fut décrite pour la première fois par V.STEJSKAL dans :
    Toxicology In Vitro 1994 ; 8 : 991-1000 et son application au mercure, par le même auteur, dans : J Clin Immunol 1996 ; 16 : 31-40.

    On vous conseille aussi de lire : Metal-specific lymphocytes : biomarkers of sensitivity in man. Vera DM Stejskal et al. Neuroendocrinology Letters 1999 ; 20 :289-298

    —————————————————————————————————————–
    Tiré de : J.C. Leunis, Le Journal du Dentiste- 242 : 1-3 2002

  • DENELLE dit :

    Tout ce que vous dites dans cette lettre a été publié en 2010 par Françoise CAMBAYRAC dans Vérités sur les maladies émergentes que j’ai lu
    Je me suis fait déposer mes amalgames par un dentiste compétent et sensibilisé au problème de mercure. IL s’agit du Docteur MASSON qui exerce à PAris près de République. JE crois que depuis il a aussi sensibilisé et formé ses collègues

  • marion dit :

    J’ai fais retirer tout mes amalgames depuis peu , j’attends de voir si il y a une difference, c’est le Dr Glikson a Elancourt 78

  • Violette dit :

    Merci pour ce très bon document.
    Toutefois, ce n’est pas parce que votre taux de mercure sanguin ou urinaire est bas que vous n’etes pas intoxiqué au mercure.. Cela dépend d’un gène spécifique qui détermine votre degré d’elimination des metaux. Il faut donc se méfier des résultats négatifs surtout si vous êtes porteurs d’amalgames dentaires.Le traitement pour les fortes intoxications est l’utilisation d’un chelateur. Dans ce cas, il est conseillé de voir un spécialiste des intoxications aux metaux. Si c’est reconnu en Belgique, en Allemagne, en Suisse, etc., en France c’est un peu plus difficile. Pour ce qui est de la dépose des amalgames, il est fondamental de la faire en mode sécurisé et pas tous en même temps s’il y en a beaucoup.
    Comment peut on comprendre que le mercure des thermomètres soit dangereux pour l’individu et retiré du marché, et que le mercure dans la bouche soit inoffensif !
    Dans livre de Françoise Cambeyrac,tout est dit, ou presque. Moi il m’a bien aidé.
    Bonne journee.

  • Hoarau dit :

    Bonjour
    Je suis heureuse et inquiete de vous avoir lu. Car je prend un medicament pour fluidifier mon sang (du 20mg) cause d embolie pulmonaire et on ne ma jamais dis que cela pouvais augmenter le risque de briser mes arteres et de faire un AVC .

  • Beer Douglas dit :

    Bonjour,

    Je suis surpris que vous ne disiez rien sur le protocole à suivre pour supprimer le mercure qui va forcément se loger quelque part. Il ne suffit en effet pas de supprimer les amalgames (les miens ont été enlevés sans provoquer le moindre changement à mon état). Ce protocole est fait de chlorella, coriandre et ail des ours. Et vous donnez une fausse informations en affirmant que des analyses permettent de déceler la présence de métaux lourds. Chez moi ils n’ont commencé à être analysables qu’après le début du traitement.

    J’apprécie néanmoins vos informations, mais que je trouve néanmoins souvent frustrantes parce que vous créez un suspense sur la solution aux maux décrits, mais solution que vous ne révélez pas ou rarement.

    Meilleures salutations,

    Douglas Beer
    Genève

  • CharlOtte dit :

    Bonjour,

    Un grand merci pour cet article très instructif!
    J’aimerai savoir si quelqu’un connaît un dentiste capable de retirer les amalgames sur Rouen ou autour de Rouen s’il vous plaît?
    Notamment @Renard, si vous lisez ce commentaire, pouvez-vous m’indiquer le nom du dentiste que vous avez consulté sur Rouen svp?

    D’avance merci de votre retour et bonne journée.

    Charlotte

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