Avez-vous entendu parler de ce « conseil de santé » ?
Il consiste à avaler de toutes petites doses d’aspirine tous les jours, pour éviter les crises cardiaques.
Ce sont les cardiologues qui ont eu cette idée « brillante », dans les années 1970.
Si vous avez déjà fait un infarctus, cela peut se discuter (même si les dernières études scientifiques sont assez inquiétantes, vous allez voir[1]).
Mais si vous êtes en bonne santé, c’est de la folie de prendre ce médicament tous les jours pendant des années[2].
Il a fallu attendre l’année 2014 pour que la FDA, l’agence de santé américaine, se décide enfin à le reconnaître !
Mais encore aujourd’hui, des millions de « seniors » en pleine santé continuent de suivre ce conseil dangereux[3] !
Voulez-vous un ulcère, des hémorragies digestives ?
Premier problème : comme l’Ibuprofène ou le Diclofénac, l’aspirine peut causer des ulcères à l’estomac.
La raison est simple : ces substances agissent en « anti-inflammatoire », c’est-à-dire qu’elles empêchent l’inflammation.
Mais l’inflammation n’est pas forcément mauvaise !
L’inflammation, c’est est une sorte de « branle-bas de combat » de votre organisme.
Elle vise à réparer une blessure, à lutter contre une « attaque » contre la santé d’un de vos organes.
Pensez à ce qui se passe quand vous vous faites une entaille : immédiatement, des petits soldats de votre corps arrivent pour détruire les microbes « étrangers », éliminer les débris inutiles et préparer la réparation du tissu.
C’est cela, l’inflammation, et c’est une bonne chose au départ : c’est la preuve que votre organisme s’auto-répare en cas de « coups durs ».
Donc si vous prenez régulièrement un anti-inflammatoire comme l’aspirine, vous empêchez aussi votre organisme de se réparer !
Et dans l’estomac, cela ne pardonne pas.
Car votre estomac est tapissé d’une muqueuse protectrice, qui fait rempart contre l’acidité.
Et cette muqueuse se répare en permanence, comme tous les organes de votre corps.
Mais voilà, les anti-inflammatoires comme l’aspirine peuvent bloquer la « réparation » de cette muqueuse… et contribuer à la détruire !
C’est comme ça que vous risquez « l’ulcère », qui n’est rien d’autre qu’un « trou » dans la muqueuse. La paroi de votre estomac est mise à nu, directement en contact avec l’acide… et cela fait très mal.
Et ce n’est même pas le pire effet de l’aspirine quotidienne.
Le plus grave, ce sont les saignements digestifs qu’elle provoque :
L’aspirine cause-t-elle une hécatombe chez les plus de 75 ans ?
C’est une étude publiée dans le journal The Lancet en juin 2017 qui a révélé l’ampleur du désastre[4].
Des chercheurs de l’Université d’Oxford se sont aperçus que les saignements digestifs causés par l’aspirine avaient été gravement sous-estimés !
Leur découverte fait froid dans le dos :
Sous aspirine quotidienne, 1 personne de plus de 75 ans sur 30 se retrouve chaque année à l’hôpital pour cause de saignement digestif.
Après 85 ans, c’est même 1 « chance » sur 20 d’être hospitalisé.
Et dans la moitié des cas, ces hospitalisations ont été suivies de la mort du patient, ou de séquelles gravissimes !
Voici les conclusions du Professeur Peter Rothwelle qui a conduit l’étude :
« Des études antérieures avaient montré un bénéfice clair à court terme des antiplaquettaires (comme l’aspirine) après une crise cardiaque ou un AVC. Mais nos résultats posent la question du « bénéfice-risque » de l’aspirine quotidienne chez les plus de 75 ans ».
Je traduis avec mes propres mots, pour que ce soit encore plus clair :
« Nous les cardiologues, on s’est un peu vite emballé sur les avantages de l’aspirine pour le cœur… on l’a prescrit massivement, sans avoir pris la peine d’étudier sérieusement ses effets secondaires sur les personnes âgées.
Mais maintenant qu’on se préoccupe (enfin) d’en mesurer les dégâts, il n’est plus du tout sûr que l’aspirine soit indiquée après 75 ans, même après un infarctus ! »
Au moins, c’est clair à présent… et mieux vaut tard que jamais, me direz-vous.
Mais savez-vous comment les cardiologues « officiels » ont réagi après cette annonce ?
Et en plus, les bienfaits de l’aspirine ont été surévalués !
Croyez-vous qu’ils auraient commencé à remettre en cause leur pratique professionnelle ?
Croyez-vous qu’ils auraient pu commencer à s’intéresser aux bienfaits de la nutrition, qui est de loin la meilleure prévention contre l’infarctus (voir ma lettre sur ce sujet) ?
Pas du tout !
Pas question de perdre la face ! Alors ils restent droits dans leurs bottes :
« Ce résultat ne remet pas en cause l’intérêt de l’aspirine en prévention secondaire chez des patients qui sont à très haut risque de récidive », s’est empressé de déclarer le Pr Gérard Helft, cardiologue à la Pitié-Salpêtrière[5].
Mais bien si, cher Pr Helft ! C’est PRÉCISÉMENT la conclusion de cette étude !
Surtout qu’elle a été publiée seulement deux mois après une autre recherche, qui montre que les bienfaits de l’aspirine sont surestimés !
Après avoir épluché les dossiers de 33 000 patients victimes d’athérosclérose (rétrécissement des artères), des chercheurs de l’Université de Floride sont arrivés à une conclusion tranchée :
L’aspirine n’évite aucune crise cardiaque chez ces patients[6] !
Même parmi ceux qui avaient déjà été victimes d’un infarctus, ils concluent que le bénéfice de l’aspirine est « marginal », c’est-à-dire très faible.
Avertissement si vous-même vous êtes sous aspirine quotidienne
Attention toutefois : vous ne devez jamais arrêter votre traitement sans en parler avec votre médecin.
Stopper brutalement l’aspirine peut être très dangereux, donc même si vous souhaitez vous en passer, il faut l’arrêter graduellement, avec un professionnel.
Par ailleurs, l’intérêt des médicaments « anti-plaquettaires » comme l’aspirine (mais il y en a d’autres) est incontestable sur courte période, dans les mois qui suivent un accident cardiaque ou une angioplastie.
Voilà pour les précautions d’usage.
Mais je le répète : il est clair désormais que l’aspirine quotidienne n’est pas la panacée pour les plus de 75 ans, y compris ceux qui ont déjà fait un infarctus.
L’idéal, pour protéger votre cœur, c’est de suivre le régime méditerranéen modernisé, dont je vous parle régulièrement.
Voici également quelques conseils pour fluidifier votre sang naturellement et éviter les crises cardiaques :
- Veillez à prendre suffisamment d’oméga-3 d’origine animale : vous en trouvez en quantité dans les anchois, les maquereaux et les harengs (ou en complément alimentaire) ;
- Évitez de sur-consommer des oméga-6, que l’on trouve en quantité dans les produits industriels, mais aussi les huiles comme l’huile de tournesol, de maïs ou de pépin de raisin (remplacez-le par l’huile d’olive ou de colza) ;
- Et ne lésinez pas sur l’ail, l’oignon ou les échalotes dans votre cuisine quotidienne : ils contiennent un dérivé d’allicine qui fluidifie le sang et réduit la formation de caillots ![7]
PS : Que des cardiologues refusent de reconnaître qu’ils ont eu tort sur l’aspirine est problématique, mais ce n’est même pas le plus grave.
Le pire, de loin, c’est la « solution » qu’ils ont imaginée pour surmonter ce « petit problème » de personnes qui meurent de l’aspirine, à cause de saignements digestifs.
Leur solution, tenez-vous bien… c’est de prendre un autre médicament… encore plus dangereux !
Ils veulent vous faire avaler des médicaments qui provoquent Alzheimer !
Voici ce que nos brillants cardiologues de l’Université d’Oxford ont osé écrire noir sur blanc :
« Pour les patients de plus de 75 ans sous aspirine, la co-prescription d’IPP doit donc être encouragée ».
Les IPP, ce sont les médicaments anti-acides dont je vous ai déjà parlé dans une longue lettre.
Je vous avais prévenu que ces médicaments avaient de graves effets secondaires à long terme… comme de provoquer 21 % de crises cardiaques en plus[8] !
Et on veut en donner à des personnes à haut risque de récidive cardiaque !
Pire : je vous avais parlé d’une étude effarante publiée en 2016 dans le prestigieux Journal of the American Medical Association[9].
Dans cette étude, des chercheurs allemands ont prouvé que la prise d’IPP au long cours augmentait de 44 % le risque d’Alzheimer chez les plus de 75 ans !
Vous avez bien lu : 44 % de risque d’Alzheimer en plus, pour toutes les personnes âgées qui prenaient des IPP pendant plus de 4 mois !
Et ce n’est pas tout.
Des milliers de MORTS causés par les IPP !
Quand j’ai publié ma lettre sur les IPP, certains de mes amis médecins m’ont accusé d’y aller « un peu fort ».
Il est vrai que j’avais écrit que ce serait l’un des plus gros scandales sanitaires du 21ème siècle.
Mais les dernières études n’ont fait que me donner raison :
- Les IPP causent aussi de graves dégâts aux reins, et peuvent vous conduire à être placés sous dialyse[10] ;
- Les IPP augmentent de 50 % votre risque d’infection à Clostridium Difficile, une « super bactérie » potentiellement mortelle[11].
Et surtout, surtout : une étude tout juste publiée dans le British Medical Journal apporte la PREUVE que les IPP sont bien en train de causer des MILLIERS DE MORTS[12] !
Accrochez-vous bien, car les chiffres sont choquants.
Ceux qui prennent des IPP ont 25 % de risque de mourir en plus comparé à ceux qui prennent les anti-acides d’une catégorie plus ancienne (anti-H2) !
Si vous avez le malheur d’en prendre pendant plus de 2 ans, votre risque de surmortalité monte à 50 % !
Au total, d’après les chercheurs, sur 500 personnes qui prennent des IPP chaque année, 1 mort est directement causée par ce médicament !
Une mort sur 500, chaque année !!
« Étant donné que des millions de personnes prennent ce médicament, cela pourrait se traduire par des milliers de morts en excès chaque année », a déclaré l’auteur principal de l’étude[13].
Et c’est ce médicament qui tue par milliers que nos chers cardiologues recommandent de prescrire à nos « seniors » !
Notre système de santé est gravement malade
Je pense que vous réalisez la folie de cette affaire.
Avant même d’avoir pu évaluer leurs effets secondaires, les cardiologues ont placé des millions de gens sous aspirine à vie.
Et quand ils se sont aperçus que l’aspirine provoquait de graves dégâts à l’estomac… et que le « bénéfice / risque » de l’aspirine était très contestable après 70 ans…
…Croyez-vous qu’ils se seraient intéressés aux méthodes naturelles beaucoup plus efficaces pour prévenir les maladies cardio-vasculaires, comme le régime méditerranéen, par exemple ?
NON ! Ils conseillent maintenant un AUTRE médicament, encore plus dangereux, pour compenser les effets indésirables du premier !
Et malheureusement, c’est trop souvent comme ça que ça se passe.
Parce que nos grands cardiologues, sous l’influence des grands labos pharmaceutiques, ne veulent pas entendre parler d’autre chose que de leurs molécules chimiques !
Écoutez plutôt le courageux Professeur de médecine Philippe Even, auteur de l’excellent livre Corruptions et crédulité en médecine :
« La cardiologie représente 27% des dépenses de médicaments hors hôpital, soit plus de 6 milliards d’euros. On pourrait économiser au moins 2 à 3 milliards d’euros en se dispensant des molécules inutiles, voire dangereuses, les statines, mais aussi les antiagrégants, la Bivalirudine – un anticoagulant – et les nouveaux anticoagulants »[14].
Oui, tous ces médicaments sont sur-prescrits et bien souvent inutiles… et dangereux !
C’est d’ailleurs pour avoir dit cette simple vérité que le Pr Even a été radié de l’Ordre des médecins en décembre 2016.
Vraiment, il est plus que temps de sortir de cette folie.
C’est toute la mission que je me suis donnée, avec le projet Santé Corps Esprit, qui rassemble aujourd’hui plus de 760 000 lecteurs.
Et je compte sur vous pour m’y aider.
Transférez ce message partout autour de vous, postez-le sur les réseaux sociaux (Facebook, etc.)
Tout le monde doit savoir la vérité. Pas seulement sur l’aspirine. Pas seulement sur les IPP.
Mais sur la façon dont notre système de santé marche sur la tête, manipulé par l’argent !
Excellent.Continuez,un jour viendra…
Expliquer,démasquer et changer ce système .
Je ne vous connais pas,mais je sais que ce que vous
dites est vraie.