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Vous le savez : je recommande d’éviter le lait et le gluten.

Ce n’est d’ailleurs pas si compliqué.

Avec la bonne méthode, il est facile de remplacer :

  • Le lait de vache – par des laits végétaux ;
  • Les yaourts classiques – par des yaourts au soja par exemple ;
  • Le beurre des tartes ou pâtisseries – par des huiles (coco, olive) ou purées d’oléagineux (amande, noisette, etc.).

Aujourd’hui, on peut même se passer de gluten sans trop d’effort :

  • On trouve désormais un nombre invraisemblable de farines intéressantes (sarrasin, pois chiche, millet, teff, souchet, châtaigne) pour remplacer avantageusement la farine de blé ;
  • Quant au pain, il existe quantité de recettes de délicieux pains sans gluten (en voici une accessible gratuitement ici).

Mais pour le fromage, c’est différent.

C’est un aliment au goût irremplaçable !

Un jour, j’ai trouvé dans une épicerie bio un fromage réalisé à partir de noix de cajou.

Il était hors de prix, mais je n’ai pas pu résister à la tentation d’essayer. Et pour être honnête, j’ai été agréablement surpris par son goût.

Mais sur la durée, cela ne remplace pas un comté affiné, un chèvre frais ou une tomme de Savoie.

Quand on aime le fromage, s’en priver est un véritable crève-cœur !

Voilà pourquoi j’ai tenu à vous écrire cette lettre, qui va peut-être embellir votre journée !

Car je vais vous expliquer :

  • Pourquoi le fromage n’est pas un produit laitier comme les autres ;
  • Qu’il peut avoir de réels bienfaits pour votre santé… à condition de bien le choisir ;
  • Et quels sont les seuls cas (minoritaires) où il faut se priver totalement de fromage.

Mais je voudrais d’abord vous faire une petite confidence personnelle :

J’ai eu récemment un besoin IRRÉSISTIBLE d’aliments « plaisir »

L’hiver dernier, j’ai traversé une des pires épreuves de ma vie.

Vous ne vous en êtes probablement pas aperçu, car j’ai serré les dents.

Et pourtant, j’ai été à deux doigts de tout arrêter : arrêter de vous écrire, arrêter de chercher pour vous de nouvelles thérapies pour guérir, arrêter mes projets avec des médecins innovants.

Et pendant cette épreuve, j’ai réalisé dans ma chair qu’il est beaucoup plus facile de manger sainement… quand on a un moral d’acier !

Quand vous traversez des difficultés, au contraire, votre corps vous réclame des aliments de réconfort !

Quand votre cerveau est bourré d’angoisses, votre estomac demande à être gâté.

Habituellement, je n’ai aucune « tentation » pour les gâteaux ou sucreries…

…mais l’hiver dernier, j’en avais envie tous les soirs !

Alors il fallait que je fasse un choix :

  • Soit me remettre à manger du fromage – que je réservais aux « grandes occasions » ;
  • Soit céder à la tentation des « cochonneries » riches en sucres.

Et croyez-moi, du point de vue santé, le calcul est vite fait !

Je vous ai déjà écrit que le sucre est l’aliment préféré du cancer.

C’est aussi le pire ennemi de votre microbiote, votre flore intestinale… et l’une des causes majeures de l’épidémie actuelle d’arthrose, de diabète, d’hypertension… et même de la maladie d’Alzheimer !

Donc si vous devez choisir entre ces deux aliments plaisirs – fromages ou sucrerie – sachez qu’il n’y a pas photo !

Le fromage a même de réelles vertus pour votre santé :

Un produit laitier, certes, mais fermenté !

L’énorme différence du fromage avec le lait simple, c’est qu’il est fermenté.

Résultat : le fromage ne contient presque plus de lactose (le sucre du lait) :

Même le fromage qui contient le plus de lactose, le cottage, en contient toujours trois fois moins qu’un bol de lait[1] !

Et de nombreux fromages à pâte dure ne contiennent même plus du tout de lactose !

Donc si vous êtes légèrement intolérant au lactose (comme 40 % des Français), vous pouvez avaler la plupart des fromages sans problème !

Deuxième avantage, plus décisif encore : la fermentation du lait est réalisée avec des bactéries lactiques

…et ces « bonnes » bactéries sont excellentes pour votre microbiote, votre flore intestinale !

Écoutez ce que dit Marie-Christine Montel, spécialiste à l’INRA :

« Un fromage, c’est un produit vivant et à l’intérieur de ce fromage, il existe des communautés microbiennes qui sont composées d’espèces différentes. Dans un seul lait cru, on a dénombré 40 espèces différentes qui ont toutes une fonction spécifique. Bref, il s’agit d’une communauté très organisée »[2].

Toutes ces « espèces » sont des « probiotiques », ces bactéries anti-inflammatoires, anti-douleurs et favorables à votre système immunitaire[3].

Et plus le lait de votre fromage sera « cru », plus il contiendra ces bactéries bénéfiques !

Le fromage au lait pasteurisé, lui, est beaucoup plus pauvre en probiotiques.

Car la pasteurisation (chauffer le lait à 72 degrés) détruit la plupart des bactéries, les mauvaises, certes… mais aussi les bonnes !

La thermisation, à 68 degrés, est déjà moins dévastatrice que la pasteurisation, mais l’idéal reste de manger des fromages au lait cru (sauf en cas de grossesse bien sûr).

C’était même une « technique » bien connue des médecins suisses pour optimiser votre microbiote :

« A l’époque, les médecins fribourgeois recommandaient de manger du vacherin au lait cru pour refaire la flore intestinale après un traitement aux antibiotiques »[4].​

Malheureusement le fromage 100 % naturel, au lait cru, a perdu sa bonne réputation.

Il y a bien sûr la crainte (infondée) d’une intoxication à la listeria.

Mais l’autre gros reproche qui lui est fait, c’est qu’il est « gras » et « calorique ».

Mais cette critique n’a aucun sens :

C’est GRAS, oui, mais c’est une excellente chose !

Prenez l’huile d’olive : c’est ultra-riche en calories, et c’est pourtant l’un des aliments les plus sains au monde !

Si les bonnes graisses sont aujourd’hui recommandées (huiles, noix, avocat, poissons gras…)… c’est bien sûr parce qu’elles contiennent des nutriments essentiels à votre santé…

…Mais c’est aussi parce qu’elles vous permettent de diminuer le sucre !

C’est mathématique : plus vous mangez gras, moins vous mangez sucré. Or il y a beaucoup de « bonnes graisses », et très peu de « bons sucres ».

Et c’est psychologique : comme je l’ai moi-même vécu, il est beaucoup plus facile de se priver d’aliments sucrés quand vous mangez des graisses « plaisir » comme le fromage !

Et ne croyez pas ceux qui essaient de vous faire peur en disant que les graisses du fromage sont « saturées », donc mauvaises pour le cœur.

Des dizaines d’études récentes ont réfuté le lien entre « graisses saturées » et maladies cardiaques[5].

Au contraire, les scientifiques découvrent que les produits laitiers à base de lait entier plutôt qu’allégé en matières grasses protègent du diabète et de l’obésité (une preuve de plus que le gras est votre meilleur allié contre le sucre !).

Enfin, parmi les bienfaits du fromage, n’oublions pas qu’il contient quelques excellents micro-nutriments.

Le fromage contient aussi de bonnes vitamines 

Tout le monde sait qu’il est riche en calcium, mais ce n’est pas le plus important à mes yeux, car il est rare de manquer de calcium.

Plus un fromage est gras, plus il est riche en vitamine A – c’est intéressant, car c’est une vitamine qui n’est pas facile à trouver ailleurs (si vous ne mangez pas d’abats, vous pouvez vite risquer d’en être carencé).

Quant aux fromages maigres, ils sont riches en vitamine B12 – une vitamine « anti-dépresseur » essentielle à votre cerveau et qui fait souvent défaut aux végétariens.

Enfin, certains fromages à pâte dure ou semi-dure (emmental, gruyère, mimolette/edam, gouda, brie etc.) contiennent des doses intéressantes de vitamine K2 (sous sa forme Mk-4).

C’est une vitamine très difficile à trouver dans l’alimentation mais bonne pour votre cœur et pour vos os… ce qui est particulièrement précieux pour les femmes après la ménopause !

Vous voyez que le fromage peut-être votre ami !

Sauf si vous avez le malheur de faire partie de ceux qui ne le tolèrent pas :

Pas de fromage pour vous si vous êtes dans cette catégorie 

Le gros inconvénient du fromage, c’est qu’il contient plusieurs protéines « allergènes », dont la principale est la caséine.

Certes, beaucoup des gens digèrent ces protéines sans trop de problème.

Mais si vous avez le malheur d’avoir l’intestin « perméable » (leaky gut)… ou si votre système immunitaire est perturbé…

…alors vous pouvez développer une grave intolérance à la caséine.

Cela cause toutes sortes de pathologies… des douleurs articulaires, des problèmes respiratoires, des migraines, des problèmes de peau ou même d’humeur.

Vous souffrez, et vous n’avez généralement aucune idée d’où ça vient !

Voilà pourquoi je recommande à tout le monde d’arrêter totalement les produits laitiers, fromages compris, pendant un mois complet, pour vérifier que vous les supportez réellement.

Attention : si vous avez une maladie inflammatoire et auto-immune du type polyarthrite rhumatoïde, il est à peu près certain que vous ne tolérez pas les protéines du lait.

Dans ce cas précis, un régime « hypotoxique » sans lait et sans gluten est indispensable pour guérir – et vous devez faire une croix à peu près définitive sur le fromage.

Gardez tout de même un petit espoir : une fois que vous aurez totalement « détoxifié » votre organisme, il vous sera peut-être possible de faire quelques écarts – comme l’a vécu la canadienne Jacqueline Lagacé :

« Après avoir recouvré l’usage de mes mains, soit seize mois après le début du régime, je me permettais une à deux fois par semaine de petites quantités (maximum 25 g.) de fromage au lait cru ».

Un autre ingrédient du fromage dont il faut se méfier est la tyramine.

C’est un allergène bien connu, qui peut provoquer des maux de tête et autres symptômes désagréables chez une petite minorité de personnes qui ne le tolèrent pas.

Voilà une raison supplémentaire de vérifier par vous-même que vous supportez bien le fromage.

Au total, écoutez bien votre corps

…et s’il vous dit : « aucun problème »… alors régalez-vous… avec modération bien sûr !

Il ne vous reste plus qu’à bien choisir votre fromage :

Les fromages que vous pouvez manger

Évidemment, il faut éviter comme la peste les fromages « industriels » ultra-transformés, comme la « vache-qui-rit ».

Fuyez aussi les fromages artificiellement « allégés en graisse » – n’oubliez jamais que le gras n’est pas l’ennemi !

Choisissez des fromages « bio », AOC, ou provenant d’une fromagerie artisanale que vous connaissez.

Et surtout, privilégiez les fromages au lait cru ou, à défaut, thermisés… et évitez le lait pasteurisé, sans quoi vous perdrez les précieuses vitamines, enzymes et « bonnes bactéries » du fromage !

Ah, et puis dernier conseil : faites attention si vous mangez votre fromage avec du pain.

N’oubliez pas que le pain « classique », même complet, a beaucoup de défauts, que je vous avais détaillés dans une précédente lettre.

Efforcez-vous plutôt « d’allier la poire et le fromage », comme le recommande joliment le Dr Olivier Coudron.

Ce qu’il veut dire par là, c’est qu’il est important de compenser le côté acidifiant du fromage par des aliments « basifiant » et riches en potassium… comme les fruits et légumes !

Alors bonne dégustation à tous les amateurs de fromage…

295 Comments

  • J’ai des problèmes cutanés sur tout le corps et le médecin m’a conseillé de supprimer le gluten et le lait. Je prends du pain ss gluten et du lait de chèvre en petite quantité et je m’aperçois que mes boutons et autres manifestations dermiques sont en amélioration. Je mange des yaourts de chèvre (1 par jour) et un peu de fromage de brebis 1/2 sec. Qu’en pensez vous? Merci pour votre réponse.

  • Henri DUHIL dit :

    Bonjour,

    Merci pour ce message. Je comprends maintenant pourquoi ma soeur aime tant le fromage et s’en porte très bien ! Je vais lui faire suivre votre article.

    Je veux témoigner dans ce sens. J’ai consommé des antidépresseurs et antipsychotiques pendant des années suite à mauvais diagnostique. A chaque fois que j’essayais d’arrêter j’avais notamment de l’électricité dans le bout des doigts et dans les mains. C’était désagréable et inquiétant. Et le moral pouvait chuter brusquement. Lors d’un test j’ai appris que je manquais beaucoup de phosphore. Le fromage qui en contient le plus est la fourne d’Ambert. J’en ai mangé pendant 6 mois. La carence a disparue et avec l’électricité au bout des doigts et les coups de cafard soudains; J’avais déjà arrêté depuis quelques mois le sucre, le lait et les blés modernes. Je fabrique maintenant mon pain avec de la farine de petit épautre. Cela a fait disparaître mes fatigues à me recoucher suite au petit déjeuner et aussi mes débuts de douleurs articulaires. Je ne consomme plus de médicaments.

    Mais des compléments alimentaires oui. Voici pourquoi :

    Je viens de soigner un burn out (moi aussi je suis aux prises avec quelqu’un qui me harcèle moralement) avec des compléments alimentaires. Le Docteur en thérapie nutritionnelle qui me soigne a bientôt 90 ans. Il était au départ ingénieur agronome et ingénieur chimiste. Il m’a expliqué que les plantes savent, comme nous, rester en bonne santé à condition d’avoir accès à une vingtaine d’oligo-éléments nécessaires à leurs réactions métaboliques. Le sol en contient, de mémoire, 360 grammes par hectare de terrain. En contenait ! En fait, vers 1950 les industriels ont commencé à fabriquer les 4 principaux engrais de façon synthétique alors que depuis un siècle ils allaient les chercher dans les mines. Dans les engrais, naturels, des mines (Nord de la France, Maroc…) il y avait aussi les oligo-éléments. Mais plus dans les engrais de synthèse ! Les plantes ont continué de faire de la tige mais après avoir épuisé les sols elles n’ont plus trouvé les oligo-éléments qui leur permettaient de rester en bonne santé. “On” les a “soignées” avec de la chimie, avec des poisons. Nous retrouvons dans nos assiettes ces plantes très appauvries en oligo-éléments et empoisonnées. A notre tour nous manquons de ces oligo-éléments dont notre corps a besoin pour rester en bonne santé et nous nous empoisonnons. “On” nous “soigne”, comme les plantes, avec des médicaments chimiques, des poisons…
    Ce Docteur m’expliquait que nos trois grands systèmes (nerveux, endocrinien et immunitaire) s’écroulent très souvent faute d’avoir tous les oligo-éléments qui participent aux réactions enzymatiques dont ils procèdent. Particulièrement le burn-out apparaît lorsque la glande surrénale s’écroule.
    Une dernière chose sur le cancer : ce Docteur m’a expliqué que les cellules cancéreuses raffolent de sucre (dont le lactose) et d’hormones de croissance contenues dans le lait de vache. Pourquoi le lait de vache : parce que jadis l’Etat a motivé les producteurs à augmenter les rendements des produits issus des vaches en donnant des subventions sous conditions de résultats. Les éleveurs ont alors commencé à injecter des hormones de croissance aux vaches que l’on retrouve dans leur viande et leur lait. Ce phénomène est bien moindre avec les laits et les viandes de brebis et de chèvre (moins rentable vu la petite taille des bêtes : cela demande plus de travail). Ce docteur insiste sur l’utilité des aliments fermentés, dont le fromage.

    Voilà le peu que je sais.

    En espérant que cela sera utile à d’autres (notamment Sabine qui a écrit avant moi sur la façon dont elle a attrapé et guérit un cancer du sein) …

    Avec mes remerciements et mes compliments pour votre pugnacité, votre science et votre générosité,

    Dieu vous bénisse et vous garde !

    Henri

  • Sabine FROUIN dit :

    Voici l’article du Telegraph que je vous recommande vivement de lire!
    https://www.telegraph.co.uk/foodanddrink/healthyeating/10868428/Give-up-dairy-products-to-beat-cancer.html

  • Sabine FROUIN dit :

    Bonjour,
    lisant toujours avec grand intérêt les informations que vous publiez sur la santé, je viens de trouver dans ma messagerie vos remarques sur le fromage. Comme vous touchez sans doute de nombreuses personnes, je tiens à partager avec vous cet article du Telegraph du 3 juin dernier, sur la Professeure Jane Plant, son cancer et ses observations sur les produits laitiers en général.
    J’ai découvert son livre “Your life in your hands” il y a une dizaines d’années quand je travaillais en Irlande ( où j’ai vécu pendant 24 ans), dans une épicerie fine française qui vendait les délicieux produits de notre fameuse gastronomie, en particulier les délicieux fromages de nos régions. Rien à comparer avec le Cheddar industriel, insipide et dégoulinant de graisse, (sans doute chargé en microplastique de l’emballage en plus!) Je me suis donc remise à manger du fromage, pas énormément (car même avec le tarif d’employée du magasin, cela restait un luxe). D’autre part, élevant seule mes cinq enfants, cumulant trois emplois pour joindre les deux bouts, je n’avais pas le temps de me préparer à manger le midi, j’emportais donc un GRAND yaourt à la noisette (souvent!), et une pomme, me disant que ça m’apporterait à peu près tout ce qu’il faut (en plus d’un petit déjeuner de porridge ou de muesli, et d’un repas du soir végétarien (ou poisson, jamais viande), et une abondance de légumes crus et cuits (j’ai aussi été maraîchère bio). J’ai observé des symptômes alarmants: boule sous le sein gauche, indolore , puis au bout de quelques mois, une autre boule, j’ai consulté et on m’a juste envoyé faire une échographie (c’est l’Irlande…), je n’ai pas obtenu de retour précis de mon médecin (qui n’allait pas bien, alcoolique 🙁 ). Puis un gonflement est apparu sous les bras. Paniquée par le manque de réaction de mon médecin, et à l’idée de laisser mes enfants orphelins de mère et avec un père violent et PN, je suis allée dans une librairie au rayon santé, régimes cancer etc. J’ai acheté un livre sur le bienfait des jus qui apporte des bons nutriments sans fatiguer le corps quand on est traité pour un cancer, mais il faut beaucoup d’argent pour acheter les ingrédients et l’extracteur. J’ai aussi acheté le livre de Jane Plant, une scientifique condamnée à cause d’un cancer du sein récurrent, qui a décidé de faire le tour des recherches déjà effectuées sur les liens entre alimentation, environnement, génétique et cancer du sein, avec l’aide de son mari, un scientifique lui aussi. Leur observation générale et principale: les cancers du sein et de la prostate étaient quasi inconnus dans les populations chinoises traditionnelles, chez lesquelles on ne consomme pas de produits laitiers. L’ostéoporose y est également inconnue!!! Mais chez les chinoises vivant “à l’occidentale” , le taux de cancer du sein se rapproche du nôtre. Cen’est donc pas qu’une question de génétique. Conclusion: les facteurs de croissance dans les produits laitiers, si utiles chez bébés (le lait, c’est pour faire pousser les bébés, ne l’oublions pas!), agirait sur les cellules des adultes (saines? déjà cancéreuses?) ce qui stimulerait leur croissance anarchique.
    Dès que j’ai terminé la lecture du livre j’ai arrêté complètement et strictement de consommer fromage, beurre, yaourt etc (déjà je ne pouvais plus digérer le lait non fermenté depuis quelques années, probablement une extinction de l’enzyme lactase), et au bout d’une semaine seulement, le gonflement sous le bras a disparu, puis en un mois les “boules” ont disparu aussi.
    Je vous laisse interpréter ces résultats étonnants, ce n’est pas une étude clinique, juste un cas…mais vous pouvez être certain que j’ai eu si peur que ma motivation était très forte! Récemment je me laisse aller à goûter un petit bout de Roquefort, de chèvre ou de brebis, et je ne suis pas aussi stricte (et asociale!) s’il y a un peu de beurre dans un gâteau, occasionnellement. Je me porte comme un charme.
    Hier soir je suis tombée par hasard sur un documentaire édifiant sur Arte “Nourrir son cerveau”, à regarder absolument! https://www.programme-tv.net/programme/culture-infos/16036825-bien-nourrir-son-cerveau/
    Je suis une passionnée de flore intestinale ( Science et Vie avril 2016 numéro 1183) et la fac de Brest a donné une conférence publique sur ce sujet en 2019.
    Partageons les bonnes infos, pour le bien de tous!
    Sabine ( Diplômée en Pharmacie mais n’ayant pratiquement pas exercé).

  • BOLOT Xavier dit :

    j’ai un intestin irritable.
    Est ce que je peux prendre du fromage ?
    Merci de votre réponse

  • Martin dit :

    je suis atteinte de cirrhose du Foie auto immune et tout les laitages sont interdits. Je fait une entorse au régime avec un fromage blanc pour des repas de fête. Mais c’est très difficile quand comme moi qui vit en milieu rurale de voir au marche les producteurs de fromage. Je l’ai remplacé par du soja mais je crois que le soja n’est pas la panacée non plus d’après certains de vos confrère alors c’est un peu dur
    Merci de vos écrits ils sont benefiques et rassurants

  • Isabelle Dougé dit :

    J’ai 3g10 de cholesterol et je ne veux pas prendre de médicament ai je droit au fromage ?

  • Christmann dit :

    Que pensez vous des fromages de Bufflonne mozzarella et bien d’autres sortes ? Par rapport au cholestérol il serait excellent ! Vous confirmez ?
    Nous sommes producteur. …depuis 2ans…….Voir sur internet : Christmann bouffonne alsace Facebook.
    Merci que je puisse m’exprimer.

  • luc liveyns dit :

    super merci bien et bravo encorre,salut à demain.

  • Dan COSMA dit :

    Je trouve votre article très informatif.
    Merci pour votre travail et vos conseils.
    Santé !

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