Cher(e) ami(e) de la santé,
Avez-vous :
- un côlon irritable, ou des douleurs digestives, comme des gaz ou des ballonnements ?
- des migraines ou une fatigue chronique ?
- des douleurs articulaires ou musculaires ?
- une candidose ou des allergies alimentaires ?
- des carences en fer ou en zinc ?
- des problèmes de peau, comme de l’eczéma ou des éruptions cutanées ?
Maintenant, essayez de vous souvenir si, au moment de la pleine lune,
- vous grincez plus des dents la nuit ?
- vous avez plus d’insomnies ?
- vous êtes plus nerveux ?
Vous vous reconnaissez ?
Eh bien, figurez-vous que vous pourriez abriter un parasite dans votre estomac…sans le savoir !
Ne pensez pas que les parasitoses (infection liée à un parasite) sont réservées aux animaux, aux enfants ou aux pays en voie de développement !
Au contraire, ces dernières années marqueraient même une résurgence des parasites en Europe[1]…
Dans la famille des parasites… il n’y a pas que le ténia !
Je vous épargne les photos mais retenez qu’il existe 3 grandes espèces de parasites :
- Les protozoaires unicellulaires : de petits organismes unicellulaires, d’un millimètre pour les plus gros
>> Maladies : amibiase (amibe Entamoeba histolytica), toxoplasmose (parasite toxoplasma gondii), paludisme (parasite Plasmodium).
- Les métazoaires pluricellulaires : des organismes multicellulaires mobiles
>> les helminthes, plus connus sous le nom de « vers », les cestodes et trématodes (vers plats).
>> Maladies dues à des vers européens : oxyurose, ténia, échinococcose, anguillulose, douve du foie…
>> Maladies dues à des vers tropicaux : bilharziose, onchocercose, filariose…
- Les ectoparasites ou parasitoses extérieures : parasite externe qui vit sur la surface corporelle d’un être vivant
>> puces, poux, tiques, gale…
Cela en fait des occasions de les rencontrer !
Surtout qu’ils peuvent vous infecter aussi bien par vos animaux de compagnie, qu’en mangeant des sushis ou une grande salade… ou en faisant du jardinage !
Eh oui, nul besoin de partir dans des pays exotiques : la contamination peut tout à fait avoir lieu chez vous !
Sans vous en apercevoir… ou presque !
D’où cette question capitale qui agite les médecins :
Traiter ou ne pas traiter une parasitose : pas si évident !
Comme souvent, la réponse n’est pas si simple car :
- on peut être porteur de parasites… sans aucun symptôme ;
- certains parasites pourraient nous être favorables en nous protégeant de certaines maladies : cela a été démontré pour la sclérose en plaque ;
- encore mieux, la thérapie helminthique, à base de vers donc, semble « être la thérapie la plus efficace à l’heure actuelle contre… les maladies inflammatoires de l’intestin » (MICI)[2] !
En revanche, certains spécialistes conseillent eux, de traiter car :
- les diagnostics ne sont pas fiables : les analyses de selles ne détectent que 8 % des parasitoses (les parasites ont des stratégies fascinantes pour passer inaperçus) ;
- le test Elisa non plus (sérologie pour dépister bactéries ou virus) car tous les parasites ne sont pas détectables par ce test ;
- surtout, certains parasites peuvent déclencher des maladies chroniques comme les allergies, les maladies auto-immunes ou encore certains cancers…
Pas étonnant, car pour se nourrir, les parasites vont entrer en compétition avec vous, leur hôte, pour « capter » les nutriments dont ils ont besoin.
Cela va être le cas pour le magnésium, les vitamines B, le fer mais aussi les protéines et les glucides.
Une anémie, une fatigue ou une faiblesse inexpliquée ou encore une perte de poids soudaineté devraient donc vous mettre la puce à l’oreille.
En outre, les parasites peuvent aussi « grignoter » votre muqueuse intestinale.
Voilà comment naît parfois une hyperméabilité intestinale… et les désastreuses conséquences qu’on lui connaît (inflammation chronique, stress oxydatif…).
C’est pourquoi il est intéressant d’envisager de…
Se vermifuger deux fois par an comme nos grands-mères ?
Premier conseil : entretenez votre transit intestinal en mangeant beaucoup de fibres pour éviter la constipation.
Ensuite, tournez-vous vers les plantes antiparasitaires comme :
- l’ail et l’ail des ours : ajoutez-en au maximum dans vos préparations. Si vous avez des symptômes aigus, vous pouvez faire une monodiète à base de soupe d’ail bouilli. Autres options : en tisane ou en teinture-mère ;
- les graines de courge : puissantes antiparasitaires, mais il faut en manger au moins 3 à 4 cuillères à soupe par jour ;
- les tisanes d’absinthe – « l’herbe aux vers » ;
- les teintures-mères de brou de noix ;
- le bourgeon de myrtilles, notamment en cas de diarrhées, le charbon végétal ou l’argile verte illite ;
- moins connue, pensez aussi aux graines de Mimosa pudica, une plante d’Amérique du Sud aux propriétés antiparasitaires.
Toutefois, comme le précise le Dr Antonello D’Oro, spécialiste du microbiote, il faudra ajouter à ces plantes un chélateur (ou un absorbeur)[3].
En mourant, les parasites vont provoquer un phénomène de « die off », une réaction immunitaire accompagnée de symptômes désagréables.
Le chélateur permet d’absorber les toxines des vers (ils peuvent transporter 6 à 8 fois leur poids en métaux lourds) et de les évacuer en protégeant vos émonctoires.
Cet expert recommande de prendre par exemple de la zéolite, de la chlorella et/ou de la coriandre, ainsi que de la NAC, du glutathion ou du chardon Marie pour soutenir le travail du foie.
Et en pratique, on fait ça quand ?
Personnellement, ma grand-mère recommandait de le faire au moment de la pleine lune.
Légende : Un vermifuge bien-nommé… Lune a été mis au point par des pharmaciens normands.
Cela vous paraît peut-être un peu mystique, mais en réalité, il existe une raison scientifique de le faire à ce moment précis…
À la pleine lune, votre corps produit moins de mélatonine et plus de sérotonine[4].
Or, les parasites ont des récepteurs à sérotonine, ce qui augmente leur activité…
Surtout, les vers ont des cycles : ils hibernent parfois tranquillement mais environ 7 jours autour de la pleine lune, ils vont se réveiller pour se reproduire et pondre leurs œufs.
Ils vont donc sortir de leur barrière protectrice pour chercher plus de nourriture.
Comme ils ne sont plus en « mode protection », ils sont plus vulnérables. C’est donc le moment d’agir !
En outre, il est conseillé de traiter toute la famille en même temps, de laver tous les linges à haute température, en dehors des règles d’hygiène habituelles (lavage de mains, ongles courts…).
Un mystère subsiste : les parasites seraient-ils capables de modifier votre comportement et vos humeurs ?
Ce n’est pas impossible du tout, et les recherches sont passionnantes !
Mais ce sera le thème d’une prochaine lettre !
Prenez soin de vous,
Catherine Lesage