Comment réagiriez-vous, si je vous disais :
– Qu’avoir du cholestérol n’est pas le signe d’une crise cardiaque annoncée ; jusqu’à 4 grammes, ce n’est absolument pas une épée de Damoclès qui menace votre vie ;
– Que des millions de personnes prennent donc inutilement des médicaments visant à faire baisser leur cholestérol, avec les graves effets indésirables qui vont avec.
Je suis sûr que vous auriez du mal à le croire.
Et c’est logique, puisque cela fait des années qu’on vous dit partout, dans les médias et chez votre médecin, que le cholestérol est mauvais pour vos artères.
Et pourtant, la vérité est tout autre, comme vous allez le voir.
Moi le premier, j’ai mis du temps à l’admettre. J’avoue qu’il m’était difficile d’imaginer qu’une désinformation aussi énorme soit encore possible aujourd’hui, au 21ème siècle.
J’avais beau connaître le pouvoir d’influence de l’industrie pharmaceutique, et savoir qu’elle gagne chaque année des dizaines de milliards d’euros grâce à ses médicaments « anti-cholestérol », je restais sceptique.
Mais lorsque l’on fait des recherches approfondies, avec les meilleurs experts indépendants, on change rapidement d’avis.
Et je vous rassure : il n’y a pas besoin d’être un expert en biochimie pour comprendre à quel point la théorie du « mauvais cholestérol » est bancale.
Des chercheurs et des médecins courageux en ont fait la démonstration complète. C’est le cas notamment du Dr Michel de Lorgeril et du Pr Philippe Even, et je vous encourage vivement à lire leurs livres si vous avez du cholestérol. [1]
Mais je voudrais ici vous donner quelques faits, qui ne sont contestés par personne, et qui devraient suffire à vous faire douter sérieusement de la « théorie officielle ».
Les chiffres qu’on vous a cachés pendant 40 ans
Cela commence par les résultats étonnants d’une grande étude réalisée dans les années 1970, à l’époque où le cholestérol a commencé à être accusé de tous les maux.
Étrangement, les résultats de cette étude ont été cachés, censurés pendant 40 ans. Mais ils viennent enfin d’être publiés, le 12 avril 2016, dans le British Medical Journal, une revue de référence. [2]
Vous allez vite comprendre pourquoi cette étude ne plaisait pas à tout le monde…
Pendant plusieurs années, des chercheurs ont suivi 9 400 patients vivant en institution (hôpital ou maison de retraite). Cela leur a permis de contrôler leurs repas avec une précision d’horloger, et de leur faire régulièrement des prises de sang.
Deux groupes ont été formés : le premier devait suivre le régime classique de l’époque, riche en graisses animales (beurre, en particulier). Le second, lui, s’est vu imposer un régime pauvre en graisses animales, mais enrichi en huile de maïs.
La théorie de l’époque était que les graisses animales (dites « saturées ») causaient du cholestérol et bouchaient les artères. A l’inverse, les graisses dites poly ou mono-insaturées comme l’huile de maïs ou de tournesol étaient censées être bonnes pour le cœur.
De façon attendue, les patients du groupe « huile de maïs » ont vu leur taux de cholestérol diminuer, contrairement à ceux du groupe « graisse animale ».
Le « petit » problème était que, malgré cette baisse de leur cholestérol, ils ont subi 2 fois plus de crises cardiaques que les autres (41 % contre 21 % parmi les décédés). Et chez les plus de 65 ans, le groupe « huile de maïs » a de surcroît connu 15 % de morts en plus !
Encore plus marquant : plus leur cholestérol avait baissé, plus leur mortalité était élevée. D’après l’analyse statistique, chaque baisse de 0,3 points de leur cholestérol total augmentait le risque de mourir de 22 %.
Quand un médicament « hyper efficace » est abandonné en rase campagne
Un autre événement récent a violemment contredit la théorie « officielle », celle qui vous dit qu’il y a un « bon » et un « mauvais » cholestérol.
Tout est parti de la découverte d’une nouvelle molécule anti-cholestérol très puissante, l’evacetrapib, fabriqué par le laboratoire pharmaceutique Eli Lilly.
Les effets de cette molécule sont assez incroyables : elle parvient à augmenter drastiquement le « bon cholestérol » (HDL) de 130 %, tout en diminuant le « mauvais » (LDL), de 37 %.
Voilà qui aurait dû diminuer efficacement le nombre d’accidents cardiaques, n’est-ce pas ?
Eh bien pas du tout. Les résultats sont tombés le 3 avril 2016 : les patients qui ont avalé cette pilule n’ont pas eu moins d’accidents cardiaques que ceux qui ont pris un simple placebo. [3]
Le responsable de l’étude, le docteur Stephen Nicholls, a avoué son malaise : « nous avions un médicament qui semblait agir sur tout ce qu’il fallait ; comment un traitement qui diminue quelque chose identifié comme délétère ne peut entraîner aucun bénéfice ? » [4]
Ces résultats étaient tellement gênants pour la « théorie officielle » que l’étude a été interrompue en cours de route. Et le laboratoire pharmaceutique a annoncé qu’il abandonnait totalement les recherches sur cette « pilule miracle ».
Il était temps d’arrêter les frais, en effet : car c’est au moins la 5ème étude qui montre qu’il n’y a aucun intérêt à augmenter artificiellement le « bon cholestérol » (HDL). [5]
Quant au « mauvais cholestérol » (LDL), il suffit d’aller au Japon pour comprendre qu’il n’a rien de mauvais en soi.
Les Japonais ont du cholestérol et se portent bien, merci
On sait depuis les années 1970 que certains peuples ont peu d’accidents cardiaques malgré un cholestérol élevé. C’est le cas en particulier des Inuits du Groenland, dont le régime traditionnel était très riche en graisses animales (phoque, renne, …).
Mais la façon de vivre des Inuits était tellement éloignée du monde occidental qu’on n’y a pas prêté grande attention.
Le Japon, en revanche, est un cas d’école frappant.
Au début des années 1980, ce pays était cité comme la meilleure illustration de la validité de la « théorie du cholestérol ». Regardez comme leur cholestérol est bas, nous disait-on… Voilà pourquoi ils ont aussi peu de maladies cardiaques !
Sauf qu’entre-temps, le taux de cholestérol au Japon a nettement augmenté et rattrapé celui des pays occidentaux. Ils devraient donc avoir connu une nette augmentation des maladies cardio-vasculaires, n’est-ce pas ?
Pas du tout. Ils ont même moins de maladies du cœur qu’avant ! Et au total, ils en ont 3 à 4 fois moins que dans les pays occidentaux ! [6]
Encore plus troublant : des données récentes montrent que les Japonais vivent d’autant plus longtemps que leur « mauvais » cholestérol (LDL) est élevé. [7]
Voilà encore un fait « inexplicable » si l’on en croit la théorie officielle. Mais ce n’est pas le seul :
Trois faits chiffrés qui démontent la « théorie officielle » du cholestérol
Voici trois autres faits peu connus sur le cholestérol. Ils ne sont contestés par personne, mais on se garde bien de les crier sur les toits.
Fait n°1 : avoir trop peu de cholestérol est dangereux.
Il est parfaitement admis dans le monde médical qu’un taux de cholestérol insuffisant est très problématique.
Les enfants qui naissent carencés en cholestérol ont des retards cognitifs, des troubles de l’immunité et des problèmes digestifs. Quand on leur donne du cholestérol, leur état général s’améliore.
De façon générale, on a observé qu’un taux de cholestérol bas (inférieur à 1,6 g) est associé statistiquement à un risque plus élevé d’hémorragies cérébrales et de cancers. [8]
Fait n°2 : les patients hospitalisés pour un problème cardiaque n’ont pas un cholestérol élevé
C’est une grande étude de 2009 qui a révélé le pot aux roses.
Quand les chercheurs ont examiné les taux de cholestérol de 232 000 patients hospitalisés pour une pathologie du cœur, ils se sont aperçus que leur taux de « mauvais » cholestérol (LDL) était… parfaitement dans la norme (1,05 g) ! [9]
Et ce n’est pas expliqué par le fait qu’ils prennent des médicaments anti-cholestérol : seuls 20 % d’entre eux étaient sous statine.
Ces résultats ont été confirmés depuis . Pire : parmi les patients hospitalisés après un infarctus, ce sont même ceux qui avait un taux de LDL le plus abaissé (inférieur à 0,77) qui avaient le plus de risques de mourir ! [10]
Fait n°3 : avoir du cholestérol protège les seniors contre le cancer et d’autres maladies
Les études sont formelles : chez les plus de 85 ans, ceux qui ont davantage de cholestérol vivent plus longtemps, notamment parce qu’ils sont mieux protégés des cancers et des infections. [11]
Tous ces faits, mis bout à bout, torpillent la « théorie officielle » du cholestérol.
Elle reste dominante car cela prend toujours énormément de temps avant que des autorités officielles ne reconnaissent qu’elles se sont massivement et gravement trompées.
Mais quand on regarde bien, on perçoit déjà les prémisses de la débandade annoncée.
Retournements de veste dans tous les sens
Le premier coup de tonnerre est venu de l’Association Américaine de Cardiologie (American Heart Association).
En 2013, elle a laissé entendre qu’il était inutile de fixer des objectifs de réduction du taux de cholestérol. Pour les cardiologues américains, l’important est de prendre son médicament anti-cholestérol (les statines), pas de chercher à atteindre un taux particulier de cholestérol.
Autrement dit, ils commencent à battre en retraite… Il était difficile de continuer à défendre la « théorie du cholestérol », mais il fallait encore essayer de sauver le « soldat statines », qui rapporte tant d’argent à l’industrie pharmaceutique.
En février 2015, c’est au tour de l’un des plus éminents défenseurs de ces médicaments (statines), Sir Rory Collins, de jeter un pavé dans la mare. Plutôt un rocher, même.
Sir Collins est à la tête de deux consortiums de recherche privés (financés en partie par l’industrie pharmaceutique), qui ont produit une grande partie des études concernant ces médicaments anti-cholestérol depuis 20 ans.
Or ce « pape des statines » a reconnu benoîtement que lui et ses groupes de recherche n’avaient jamais étudié sérieusement les effets secondaires des statines !
Pourquoi ? Parce que, a-t-il avoué, sa conviction que les statines sauvaient des vies était telle qu’il voulait éviter d’inquiéter les patients en dévoilant leurs effets toxiques.
Voilà qui est extraordinaire ! Et qui montre à quel point il ne faut jamais faire une confiance aveugle aux études financées par l’industrie pharmaceutiques, ni aux experts ayant des liens d’intérêt avec elle.
Car en réalité, on commence à bien connaître les effets délétères des statines : douleurs musculaires, diabète, cancer, démences séniles, etc. Il faudra des années pour identifier précisément l’ampleur du désastre, mais si vous-même prenez des statines, lisez vite L’horrible vérité sur les médicaments anti-cholestérol, du Dr Michel de Lorgeril.
Dernier acte : en janvier 2016, le secrétaire d’État à la santé américain a reconnu qu’il était inutile de limiter sa consommation d’aliments riches en cholestérol.
Pendant des années, les autorités américaines ont recommandé de limiter sa consommation de cholestérol alimentaire, diabolisant au passage de merveilleux aliments comme les œufs.
C’est désormais fini, et c’est un clou supplémentaire sur le cercueil de la grande théorie du méchant cholestérol.
Que faire si vous avez du cholestérol
Au total, il n’est pas surprenant de voir qu’une substance aussi vitale pour la santé de chacune de nos cellules ne peut pas être une cause directe des maladies cardiaques.
« Vouloir comprendre et régler ces problèmes par la mesure d’un simple paramètre sanguin comme la concentration du cholestérol, puis par la prescription d’un médicament qui le diminue, relève d’un simplisme déconcertant », résume le Dr de Lorgeril.
Cela ne veut pas dire que le cholestérol ne peut jamais être nocif, évidemment.
Tout dans la nature est problématique en excès. C’est pourquoi ceux qui ont une « hypercholestérolémie familiale » notamment, doivent être suivis médicalement.
Mais notez bien que c’est une maladie génétique rare, qui donne des taux de cholestérol très supérieurs à la norme (plus de 4 g/L, là où la moyenne est de 2).
Cela veut dire que pour 99,9 % de la population, le taux de cholestérol est tout sauf un indicateur fiable de la santé vasculaire.
Avoir un peu de cholestérol est même plutôt une bonne nouvelle, car c’est un facteur protecteur de nombreuses maladies (cancer, infections, Alzheimer, diabète).
Parlez-en à votre médecin, voyez avec lui comment éviter de prendre des médicaments sur la seule base de vos de taux cholestérol, HDL ou LDL.
Surveillez plutôt votre mode de vie et votre alimentation. Surtout, agissez : arrêtez de fumer, protégez-vous du stress et faites davantage d’activité physique.
Je reviendrai en détail sur ce que vous devez vraiment regarder dans vos analyses sanguines… et sur les habitudes de vie qui protègent votre cœur, sans médicament.
D’ici là, méfiez-vous de la désinformation médicale sur ce sujet et…
P.S. : Figurez-vous qu’il y a quelques jours seulement, fin juin, une nouvelle étude est venue enterrer pour de bon la théorie du « mauvais cholestérol ».
Elle vient tout juste d’être publiée dans l’une des plus prestigieuses revues médicales au monde, le British Medical Journal (excusez du peu !). [12]
Les chercheurs ont étudié 30 cohortes de patients, représentant au total 68 000 personnes. Et leur conclusion est sans appel :
– Dans la moitié des cas étudiés, le taux de « mauvais cholestérol » (LDL) n’avait aucun lien avec le risque de mortalité ;
– Dans l’autre moitié des cas, les chercheurs ont découvert que les patients qui avaient un taux de cholestérol LDL élevé vivaient plus longtemps.
Vous avez bien lu. Ce n’est pas une erreur de frappe : on a moins de risque de mourir prématurément lorsqu’on a un « mauvais cholestérol » LDL élevé, passé 60 ans.
Je cite les auteurs de l’étude :
« Cette découverte contredit « l’hypothèse du cholestérol » (à savoir que le cholestérol, surtout LDL, est mauvais en soi). Puisque les personnes âgées avec un taux élevé de cholestérol LDL vivent aussi longtemps ou plus longtemps que ceux ayant un taux de LDL bas, notre analyse donne des raisons de remettre en cause l’hypothèse du cholestérol. »
Et comme si ce n’était pas assez clair, les auteurs précisent que cela a des implications pour ceux qui prennent des médicaments anti-cholestérol :
« De plus, notre étude est un argument pour ré-évaluer les recommandations officielles sur la prévention des maladies cardio-vasculaire via la réduction médicamenteuse du cholestérol LDL chez les personnes âgées. »
Je traduis en bon français ce qu’ils essaient de dire : « Vite, il faut revoir en urgence les recommandations officielles qui poussent à prendre des médicaments anti-cholestérol, elles sont probablement en train de tuer des patients » !
Bonjour Monsieur Xavier
Je suis tout à fait d’accord avec votre article.
J’ai 68 ans, j’ai eu 2 pontages coronarien en 2008, je suis diabétique insulinodépendante depuis bientôt 59 ans.
J’ai pris des statines pendant 13 ans. J’ai souffert de douleurs musculaire, au point que mon endocrinologue m’a envoyé au centre antidouleur. La neurologue de ce centre m’a dit que certainement, la plus part de mes douleurs venait des statines.
Vu qu’aucun médecin ne voulait prendre la responsabilité de me les enlever, puique je suis coronarienne, j’ai pris moi-même la décision de les arrêter.
Cela fait maintenant 2 ans que je n’en prends plus et je vais beaucoup mieux.
Après 3 semaines sans statines, mon endocrinologue m’a fait faire un bilan sanguin. Le lendemain, son service m’a appelé pour me dire: Mme B ne prenez plus de statines, vous n’en avez pas besoin.
N’ayez pas peur pour votre Beau-père, il ne s’en portera que mieux.
Bonne journée
Jeannine
Bonsoir, J’ai 66 ans, avec 1 taux de cholestérol de 230, dont 45 de bon hdl et le reste de « mauvais ». On m’a placé un stent le 1er décembre dernier, et n’ai jamais pris de ma propre initiative de statines. La semaine dernière, vu toujours les douleurs poitrine et cou, j’ai repassé une coronographie pour voir si stent ne serait pas bouché, non, mais je dois tt de même avoir 2 pontages. Le nouveau cardiologue rencontré m’a conseillé fortement de « bien prendre « mes statines. J’ai osé lui dire, que celles-ci étaient très mauvaises pr la santé, occasionnant douleurs dos,muscles, etc…il a vu rouge et était bien entendu furieux…il m’a alors dit « allez dire cela à des cancereux », je lui ai répondu « pas du tout le même traitement » !! et j’ai décidé de continuer à ne pas prendre de statines ! Voilà ma rebellion et tout cela en étant hospitalisée !!! Merci de garder ceci confidentiel (pas de nom)
Bravo Chantal pour votre courage!
Cordialement
Joséphine Delaloye
convaincue mais lors de ma visite à deux ou trois médecins différents auxquels j’ai expliqué les douleurs musculaires, les nausées aucun n’a voulu me dire d’arrêter les statines j’ai donc pris ma propre décision d’arrêter les statines et depuis plus de douleurs musculaires ni de nausées
je prends de l’arterin fort une levure de riz rouge, car j’ai des plaques d’artherome notamment aux membres inférieurs ce qui me gêne à la marche, dois-je continuer à faire baisser mon ldl, il est à 1,29.
Mon docteur me prescrit du Tahor que je ne veux pas prendre.
Merci.
Ce n’est pas facile de de remettre en cause des dogmes bien établis, pourtant le progrès scientifique n’est constitué que de remises en cause des savoirs précédents. En même temps quand les intérêts financiers s’en mêlent, il faut se coltiner avec le business.
Heureusement qu’il y a des gens honnêtes et courageux comme vous et d’autres comme le Pr Joyeux, Dr Lorgeril….pour faire triompher la vérité contre l’imposture, qui se pare d’études pseudos scientifiques pour faire du business sur le dos des patients et de la sécu. En même temps la médecine ressemble de plus en plus à de l’étude statistique et c’est relativement facile d’interpréter les chiffres dans un sens ou un autre et fausser les résultats au profit des intétêts financiers.
Malheureusement celà fait déjà bien longtemps que la médecine pratique le mélange des genres.
J’ai apprécié votre article et ça rassure de savoir que le cholestérol n’est pas mauvais pour la santé.
Mais je me pose une question sur les plaques d’ahtérome qui bouchent les artères.
Ces plaques n’ont elles pas de lien avec ce qu’on appelle le mauvais cholestérol ?
Il y a plusieurs années, j’avais un taux de cholestérol de 6.10g dont 3.35g de LDL. J’ai refusé de prendre les statines et à la place, j’ai rajouté des acides gras polyinsaturés, des omégas 3 et de la lécithine de soja. Au bout de 2 mois, j’ai baissé mon cholestérol de 3g et mon médecin m’a dit que j’étais guérie.
Bonjour, je suis en train de lire un livre de 2016 de Julien Venesson, titre « Vaincre la sclérose en plaques ». Qui nous raconte le parcours médical d’ Emilie, touchée par la SEP à 23 ans et ayant vite perdu l’usage de ses jambes. Grâce à des recherches scientifiques, elle suit un régime alimentaire riche en vitamines, minéraux, acides gras essentiels, exempt des facteurs nutritionnels qui favorisent l’auto-immunité, le tout couplé à un programme d’exercices ciblés. Aujourd’hui à 34 ans, elle n’a plus de séquelles, plus de trace de handicap, sa vie est redevenue normale. A la page 103, le chapitre s’intitule « Maintenez votre niveaux de cholestérol!! ». Le professeur Even et le DR de Lorgeril sont cités. Une étude est aussi citée : Une trentaine de malades SEP ont été répartis de manière aléatoire dans 3 groupes. L’un recevait le traitement classique de la SEP (Interferon) accompagné d’une gélule placebo. L’autre recevait le traitement classique accompagné d’une dose modérée d’un médicament anticholestérol et le dernier recevait le traitement classique accompagné d’une dose plus forte du même médicament anticholestérol. Résultat : au bout de 6 mois seulement, ceux qui avaient reçu le médicament anticholestérol avaient vu leurs lésions cérébrales s’aggraver (visibles à l’IRM). Parmi eux, ceux qui avaient reçu la plus forte dose du médicament étaient ceux qui avaient connu la plus forte détérioration de leur état de santé! Cette stratégie s’est donc avérée catastrophique et par conséquent, tout malade de SEP devrait discuter de l’arrêt d’un traitement anticholestérol avec son médecin.(°) A l’inverse, il est recommandé de faire comme les sportifs, et d’augmenter sa consommation d’oeufs entiers (issus de l’agriculture biologique) en particulier au moment d’une poussée, afin de soutenir la demande en cholestérol de l’organisme. (°) BirnbaumG, Cree B, Altafullah I, Zinser M, Reder AT. Combining beta interferon and atorvastatin may increase disease activity in multiple sclerosis. Neurology 2008 Oct 28, 71(18)1390-5
Bonjour,
Je peux dire que je suis une victime des statines. Ayant toujours été sportif, j’ai, malgré tout, sans ascendant familial, fait une série (6) d’infarctus du myocarde, répartis sur une durée de 3 ans, apparemment provoqués par un stress important au travail (dixit le cardiologue). Le dernier, il y a 8 ans, a bien failli m’avoir pour de bon, mais grâce aux soins du médecin du dispensaire de l’île sur laquelle je vis, et aussi de mon tempérament de battant, je m’en suis sorti après un séjour « express »(4 jours, je ne supporte pas de rester alité) au centre de cardiologie territorial, avec bien sûr des statines (Tahor). Au bout de quelques mois, pertes de mémoire, perte de puissance physique (j’étais devenu incapable de grimper en vélo une côte de 1,5 km à 8%), et autres gentilles babioles dont la libido, devenue très morne plaine. Quand j’ai analysé ce qui se passait, j’ai pris la décision de me passer de statines, et de les remplacer par de l’huile essentielle de romarin à verbénone selon les indications donnée par la littérature d’aromathérapie. Deux mois plus tard, je suis retourné vois mon médecin pour un renouvellement d’ordonnance. Je lui ai fait part de ma décision, et demandé une prise de sang,après 2 mois donc sans statines. Ne connaissant pas, en bon médecin formé classiquement en France, l’aromathérapie, je lui ai expliqué et fourni la bibliographie dont je disposais à ce sujet. Au vu des résultats, cholestérol normal, il m’a approuvé. Depuis, je continue à faire 3 fois par semaine le tour de mon île en vélo, en passant toutes les côtes sans problème, avec un rythme cardiaque inférieur à 70%, sauf de brefs passages à 70-75% dans les passages les plus difficiles. La mémoire est également revenue, mais la libido est restée aux abonnés absents. La prise de statines ne m’a pas empêché de faire au bout de 2 ans de traitement, un bon gros caillot sanguin de 15×28 mm dans le ventricule gauche. Depuis, tout va bien. Merci à mon médecin ouvert d’esprit, et à l’aromathérapie.
suis médecin et ,bien sûr si je DOIS utiliser 1 statine pr patient ATCD infarct ou AVC sous pression CHU : je mets coez Q10 après dosage sanguin (50E, non remboursable car il ne faut pas savoir why on n’est pas bien ds notre doux pays : isn’t it!). Ou je fais passer sur artérin Plus avec dosage cholestérol ensuite pr vérifier que c’est tolérable à accepter pr confrères du CHU.