Skip to main content

Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont certainement le prochain scandale sanitaire, les dangers des IPP sont nombreux

Depuis 2009, il est en vente libre. Des centaines de milliers de Français en prennent quotidiennement. Les médecins le prescrivent à tour de bras.

Vous avez probablement déjà eu affaire à eux si vous souffrez de brûlures d’estomac ou de régurgitations acides (reflux), ou si vous prenez régulièrement des médicaments anti-inflammatoires.

Mais nous sommes tous concernés par cette affaire.

Car c’est un véritable cas d’école des dérives de la médecine moderne, sous l’influence des puissantes industries pharmaceutiques. C’est l’exemple type des produits chimiques nocifs prescrits sans modération alors qu’il existe des approches naturelles plus efficaces.

Les IPP causent Alzheimer, crise cardiaque et insuffisance rénales graves !

Le nom est un peu barbare, mais leur fonctionnement est très simple : ces médicaments réduisent drastiquement l’acidité de l’estomac, en interférant avec la protéine responsable de cette acidité (la « pompe à protons »).

La marque la plus connue est Inexium. Mais il en existe d’autres : Nexium (esoméprazole), Lanzor, Ogast, Ogastoro (lanzoprazole) ainsi que Mopral et Zoltum (omeprazole).

En France, les IPP « pèsent » au moins 1,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, dont 900 millions sont remboursés par la sécurité sociale. Cela représente environ 60 millions de boîtes de médicaments vendues chaque année !

Comme beaucoup de médicaments, ils peuvent être utiles dans des cas précis, sur courte période – quelques semaines maximum.

Mais quand ils sont pris pendant des mois, voire des années, on se retrouve avec une catastrophe sanitaire.

Les Principaux effets nocifs répertoriés des IPP :

Les IPP augmentent d’au moins 44 % le risque d’Alzheimer et de démence !

On le sait grâce à l’étude de chercheurs allemands qui ont suivi 73 000 personnes de plus de 75 ans pendant 7 ans. Ils ont constaté que ceux qui avaient pris des IPP pendant plus de 4 mois avaient un risque de démence augmenté de 44 à 66 % !

A lire aussi :  ces médicaments qui causent Alzheimer

Ces résultats effarants ont été publiés dans le prestigieux Journal of the American Médical Association (JAMA) en février 2016.

Les IPP Augmentent le risque d’infarctus de 20 %

Les chercheurs de l’Université de Stanford ont épluché les dossiers cliniques de 2,9 millions de patients, et les résultats font froid dans le dos : à tout âge, les IPP augmentent de 16 à 21 % le risque de crise cardiaque.

La même étude a montré qu’ils augmentent aussi de 122 % le risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire.

Les IPP Augmentent le risque de maladie grave des reins de 20 à 50 %

Cette fois, ce sont plus de 10 000 personnes qui ont été suivies pendant 15 ans. Elles n’avaient au départ aucun problème particulier aux reins. Mais à l’arrivée, celles qui prenaient des IPP avaient été davantage touchées par une maladie grave des reins.

Ces résultats, publiés dans le JAMA en 2016 , ont été confirmés par une autre étude récente qui a suivi 240 00 personnes pendant 17 ans. Et cette étude a en plus trouvé que celles qui prenaient des IPP avaient un risque de mourir prématurément augmenté de 76 % ! [3] [4]

Cela fait beaucoup, non ?

Surtout que ces résultats s’ajoutent aux effets que l’on connaissait déjà : un risque accru de fracture de la hanche , de pneumonie ou encore d’infection par la bactérie Clostridium difficile. [5]

L’absurdité de la situation au sujet des IPP

Bien sûr, tout médicament a potentiellement des effets secondaires. C’est toujours un risque qu’il faut peser soigneusement par rapport aux bienfaits attendus.

Mais la situation actuelle est absurde à tous points de vue.

Car non seulement les effets secondaires graves de ces médicaments étaient largement prévisibles, mais :

  • Les IPP ne guérissent jamais le patient : ils soulagent le symptôme – la douleur – sans jamais s’attaquer à la racine du problème ;
  • Les IPP aggravent même le problème initial : ce qui piège le patient dans un cercle vicieux où il ne peut plus se passer de ses médicaments, qui pourtant lui font du tort ;

Ceci, alors que pour lutter contre les brûlures d’estomac, il existe quantité de remèdes naturels, efficaces et sans le moindre effet secondaire.

Cela vous paraît fou ? C’est normal, personne n’explique jamais clairement aux patients ce que je vais vous révéler :

Les brûlures d’estomac ne sont pas dues à un excès d’acidité

A première vue, le raisonnement des labos se tient : l’acidité cause les brûlures d’estomac, donc il suffit de supprimer cette acidité pour résoudre le problème.

Et sur ce point, les IPP sont efficaces : ils réduisent la sécrétion d’acidité dans l’estomac de 90 à 95 %.

Ils sont si puissants qu’ils ont largement éclipsé les médicaments plus anciens, comme les anti-H2, ou les simples pansements gastriques occasionnels type Gaviscon.

Mais il y a un problème.

Les brûlures d’estomac ne sont presque jamais causées par un excès d’acidité de l’estomac.

Car l’estomac est naturellement très acide – afin de bien digérer les aliments. Et comme la nature fait bien les choses, les parois de l’estomac sont protégées de cette acidité par une barrière efficace, la muqueuse gastrique.

Les brûlures d’estomac ne se produisent donc que dans des situations bien particulières :

– Lorsque la muqueuse protectrice de votre estomac est endommagée : on parle de gastrite si elle est irritée, et d’ulcère en cas de lésion sérieuse ;

– Lorsque le liquide acide de l’estomac remonte et brûle les tissus de l’œsophage : c’est le reflux gastro-œsophagien qui touche près de 5 millions de Français ;

Dans les deux cas, il faut bien comprendre que le problème ne vient pas d’un estomac « trop acide ».

Si la paroi de votre estomac est intacte, vous n’aurez jamais de gastrite, même si vous mangez des aliments très acides.

Les véritables coupables des gastrites sont ailleurs. Le consensus médical pointe la responsabilité des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), type ibuprofène ou aspirine, l’excès d’alcool, ainsi qu’une bactérie, Helicobacter Pylori.

Pour le reflux gastro-œsophagien, c’est encore plus évident : le problème n’est pas que l’estomac soit acide – le problème est qu’une partie de ce liquide acide remonte là où il n’est pas censé aller – dans l’œsophage.

Bien sûr, ce qui vous brûle, c’est bien l’acide au contact d’une muqueuse irritée, ou au contact de l’œsophage.

C’est pourquoi les IPP sont si efficaces pour soulager la douleur. C’est pourquoi, également, ils peuvent être utiles temporairement pour permettre aux tissus endommagés de guérir.

Mais réduire l’acidité de votre estomac ne suffira jamais à résoudre durablement votre problème de fond, que ce soit l’inflammation de la muqueuse ou le reflux gastrique.

Pire : c’est tout simplement dangereux.

Réduire l’acidité : une manœuvre d’apprenti-sorcier !

Car si notre estomac est acide, ce n’est pas pour rien. C’est parce que cela a une fonction, une utilité.

Donc si vous réduisez artificiellement cette acidité de façon prolongée, cela doit forcément poser des problèmes, non ?

Cela devrait paraître évident… sauf aux apprentis-sorciers de la médecine moderne.

Si l’estomac est acide, c’est d’abord parce que c’est indispensable à la digestion.

L’acidité de l’estomac est nécessaire pour absorber correctement les vitamines et minéraux des aliments. Si vous la contrecarrez, vous risquez fortement d’être carencé en nutriments essentiels.

Par exemple, l’absorption de vitamine B12 est insuffisante lorsque l’estomac manque d’acidité. Or une carence durable en vitamine B12 est très mauvaise pour le cerveau… et est associée à une hausse du risque de démence et d’Alzheimer.

Faut-il vraiment s’étonner que l’étude du JAMA ait montré un lien entre IPP et démence ?

En outre, les IPP réduisent l’absorption de la vitamine B9. Or on sait qu’un manque de vitamines B12 et B9 augmentent le taux d’homocystéine, un des principaux marqueurs… des maladies cardiaques !

Ne pouvait-on donc pas s’attendre à ce que les IPP les favorisent ?

Pareil pour le risque de fracture, augmenté car les IPP nuisent à la bonne absorption du calcium, pareil pour la vitamine C, le fer, le zinc et le magnésium, des nutriments impliqués dans des centaines de processus métaboliques qui concourent à notre santé et notre longévité !

Et le pire, c’est que l’acidité de l’estomac ne sert pas « uniquement » à digérer. Elle est aussi notre principal rempart contre les mauvaises bactéries.

Un estomac insuffisamment acide ne vous protège plus contre les bactéries

La plupart des bactéries ne peuvent pas survivre dans un milieu trop acide.

C’est pourquoi notre estomac est notre première ligne de défense : il empêche les bactéries que nous avalons d’atteindre notre intestin – et il empêche également les bactéries de notre intestin de remonter dans l’œsophage.

Si vous abaissez l’acidité de votre estomac, vous vous rendez donc plus vulnérable aux infections. D’où les études ayant montré un lien entre IPP et pneumonies ou Clostridium difficile.

Plus grave encore, une faible acidité peut provoquer une prolifération bactérienne dans l’intestin.

Car si l’estomac n’est pas suffisamment acide, il laissera passer des aliments non digérés dans l’intestin. Avec, à la clé, des ballonnements, des gaz et surtout un risque de fermentation et de déséquilibre de la flore intestinale.

Or l’intestin – notre « deuxième cerveau » – est un organe absolument déterminant pour rester en bonne santé.

Un simple déséquilibre de la flore intestinale et c’est la porte ouverte à l’obésité, au diabète, aux maladies inflammatoires de l’intestin (Crohn) et même à certains cancers.

Les chercheurs commencent même à faire le lien avec des maladies comme l’autisme, Alzheimer ou la dépression !

Nous avons encore beaucoup de choses à apprendre sur cet organe passionnant… mais nous en savons suffisamment pour savoir qu’il faut se méfier des médicaments qui l’endommagent.

Les IPP aggravent les problèmes gastriques

Les IPP ne se contentent pas d’avoir des effets indésirables ; ils sont en eux-mêmes un obstacle à la résolution du problème qu’ils sont censés guérir.

D’abord pour des raisons psychologiques : comment remettre en cause son hygiène de vie quand il existe à portée de main un médicament aussi efficace pour éteindre le feu ?

En plus, ces médicaments sont addictifs. Une fois que vous les avez essayés, il est très difficile de s’en passer, car lorsque vous les arrêtez brutalement, les brûlures repartent de plus belle – on appelle cela « l’effet rebond ».

Et c’est ainsi qu’un médicament prévu au départ pour être pris pendant 2 mois maximum est désormais avalé par des millions de personnes pendant des années !

Plus problématique encore : loin de soigner votre problème de gastrite ou de reflux, ils l’aggravent.

Pour les gastrites, c’est évident. On a vu qu’une des causes principales des gastrites et des ulcères était la prolifération d’une bactérie, Helicobacter Pylori.

On a vu également que les bactéries n’aiment pas l’acide. Or Helicobacter Pylori a beau être beaucoup plus résistante que ses « collègues », elle n’échappe pas à la règle : si vous abaissez l’acidité de votre estomac, vous lui facilitez la tâche !

Vous mesurez l’absurdité de la situation : des patients prennent des IPP pour soulager leurs brûlures d’estomac… et aggravent du même coup leur risque de souffrir de gastrites et d’ulcères !

C’est un cercle vicieux… et il n’est pas fini.

Car une des causes directes du reflux est le mauvais fonctionnement du clapet qui sépare l’estomac de l’œsophage. En temps normal, ce clapet laisse passer la nourriture qui descend dans l’estomac, et empêche le liquide gastrique de remonter.

Mais il arrive que ce clapet se relâche. Cela se produit souvent lorsque votre ventre est soumis à une pression importante. C’est pourquoi les personnes en surpoids et les femmes enceintes sont davantage touchées par le reflux.

Mais la pression abdominale augmente dans un autre cas : lorsqu’on souffre de gaz et de ballonnements.

Or quelle est la cause première de ces désagréments qui aggravent le reflux ? Un déséquilibre de la flore intestinale… dont on a vu qu’il était amplifié par les IPP !

Les IPP sont de vrais pompiers pyromanes : sous couvert d’éteindre le feu, ils ne cessent de propager le brasier !

Et si vous avez le malheur de souffrir d’arthrose, ils risquent de créer un feu de toutes pièces.

Le danger des IPP préventifs :

Car de plus en plus de médecins prescrivent des IPP à toutes les personnes qui prennent des anti-inflammatoires au long cours. Qu’elles aient des brûlures d’estomac ou non !

La raison est simple : les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’aspirine ou l’ibuprofène attaquent la muqueuse de l’estomac. Pris régulièrement pendant des années, ils provoquent des gastrites, ulcères, voire des perforations de l’estomac avec hémorragie.

L’objectif est donc d’éviter cette issue malheureuse.

Mais… ne serait-ce pas plutôt une raison d’éviter purement et simplement les AINS – plutôt que de les associer avec un autre médicament dangereux ?

Car les médicaments anti-inflammatoires peuvent être évités. Non seulement il existe dans la nature de puissants anti-inflammatoires naturels sans effets secondaires… Mais des douleurs chroniques comme celles de l’arthrose peuvent disparaître pour de bon avec la bonne stratégie alimentaire (je vous montrerai tout cela dans une prochaine lettre).

Sauf que… les médecins ne sont pas formés à ces méthodes, qui ont de surcroît le grand désavantage de ne rien rapporter aux laboratoires pharmaceutiques.

Résultat : si vous prenez des AINS, beaucoup de médecins vont vous prescrire des IPP en prévention de l’agression que les anti-douleurs vont faire subir à votre estomac !

Même la Haute Autorité de Santé s’est récemment inquiétée de cette dérive. Selon elle, les IPP « préventifs » ne devraient concerner que les patients les plus à risque – et non pas tous ceux qui prennent des AINS.

On aurait largement atteint le fond… si l’envol des prescriptions contraires aux recommandations officielles ne touchait pas aussi les nourrissons.

Des IPP dès le biberon !

C’est difficile à croire, mais c’est ainsi : plus de 10 % des nourrissons prennent désormais des médicaments anti-reflux. [7]

Et parmi ces médicaments, les IPP font partie des plus prescrits.

Inutile de préciser qu’ils ont les mêmes effets indésirables que pour les adultes – comme l’augmentation du risque de gastroentérites aiguës et de pneumonies. [8]

Chez l’adulte, les IPP ont au moins le mérite de soulager les douleurs. Mais chez le nourrisson, ils n’ont pas plus d’effet qu’un simple placébo ! C’est ce qu’a montré sans équivoque une récente synthèse incluant 5 études contrôlées chez des bébés. [9]

Donner ces médicaments à des bébés est d’autant plus invraisemblable que la plupart des reflux des nourrissons disparaissent spontanément. Et des méthodes simples et sans dangers règlent le problème dans l’immense majorité des cas (je les mentionne en note si vous êtes concerné). [10]

Où est passé le serment d’Hippocrate ?

Évidemment, il n’y a pas que du mauvais dans les IPP.

Ces médicaments sont utiles pour permettre à l’œsophage de cicatriser, lorsque les régurgitations acides à répétition ont endommagé sa paroi.

Ils sont précieux, également, pour augmenter l’efficacité des traitements antibiotiques contre Helicobacter Pylori. Ce sont des traitements de courte durée, là encore.

Par ailleurs, je ne dis surtout pas qu’il ne faut rien faire en cas de reflux ou de gastrite.

Je dis simplement la chose suivante : vu les effets délétères des IPP, ils ne devraient être prescrits qu’en dernier recours. En commençant par les méthodes naturelles, que je vous détaillerai dans une prochaine lettre.

Mais la médecine moderne fait l’inverse. Elle commence par le médicament dangereux.

Les autorités de santé ont accepté d’autoriser les IPP en vente libre, comme s’il s’agissait de médicaments inoffensifs. Pourquoi ?

Et pourquoi les médecins font-ils donc du zèle : pourquoi prescrivent-ils ces IPP en dehors des recommandations officielles – ce qu’ils font dans plus de deux tiers des cas ?? [11]

Pourquoi les donnent-ils pour de simples brûlures d’estomac ? Pourquoi les pédiatres les donnent-ils à des nourrissons ?

Certes, les patients ne sont pas irréprochables : ils demandent le plus souvent un remède qui les soulage rapidement et sans effort.

Mais les médecins devraient leur résister. Et toujours se rappeler le serment d’Hippocrate :

« D’abord, ne pas nuire »

Voilà une valeur fondamentale, qui est au cœur du programme Santé Corps Esprit.

PS 1 : N’hésitez pas à me faire part part de votre sentiment, en commentaire de cet article. Êtes-vous d’accord avec moi pour dire que la médecine moderne joue parfois aux apprenti-sorciers ? Avez-vous d’autres exemples en tête ? D’après vous, pourquoi assiste-t-on à une telle dérive par rapport au serment d’Hippocrate ?

PS 2 : J’ai rédigé une lettre sur les solutions anti-reflux et anti-ballonnements.

Sources :

[1] Association of Proton Pump Inhibitors With Risk of Dementia – A Pharmacoepidemiological Claims Data Analysis JAMA Neurology February 15 2016 doi:10.1001/jamaneurol.2015.4791

[2] Proton Pump Inhibitor Usage and the Risk of Myocardial Infarction in the General Population, Shah NH, LePendu P, Bauer-Mehren A, Ghebremariam YT et al. PLoS ONE, 2015, 10(6): e0124653. DOI:10.1371/journal.pone.0124653 June 10, 2015

[3] Proton Pump Inhibitor Use and the Risk of Chronic Kidney Disease. JAMA Intern Med. 2016 Feb 1;176(2):238-46. doi: 10.1001/jamainternmed.2015.7193.

[4] Proton Pump Inhibitors Are Associated with Increased Risk of Development of Chronic Kidney Disease, Pradeep Arora, Mojgan Golzy, Anu Gupta, Rajiv Ranjan, Randy L. Carter, James W. Lohr. Nephrology, VA Medical Center, Buffalo, NY; Medicine, SUNY, Buffalo, NY; Dept of Biostatistics, UB, Buffalo, NY. – See more at: http://karenlangston.com/2015/11/what-are-proton-pump-inhibitors-ppis/#sthash.afeFmhBS.dpuf

[5] Use of proton pump inhibitors and risk of hip fracture in relation to dietary and lifestyle factors: a prospective cohort study. Khalili H, Huang ES, Jacobson BC, Camargo CA Jr, Feskanich D, Chan AT. BMJ. 2012 Jan 30;344:e372. doi: 10.1136/bmj.e372.

[6] Charybde et Scylla sont deux monstres marins de la mythologie grecque, situés de part et d’autre du détroit de Messine. D’où l’expression « tomber de Charybde en Scylla », qui veut dire « aller de mal en pis ».

[7] RGO : 1 enfant sur 2 est traité pour rien, Le Congrès Médical Congress, Le Nouvel Observateur

[8] Therapy with gastric acidity inhibitors increases the risk of acute gastroenteritis and community-acquired pneumonia in children, Canani RB, Cirillo P, Roggero P, Romano C, Malamisura B, Terrin G, et al. Pediatrics 2006;117(5):e817-20

[9] Efficacy of proton-pump inhibitors in children with gastroesophageal reflux disease: a systematic review, Van der Pol RJ, Smits MJ, van Wijk MP, Omari TI, Tabbers MM, Benninga MA. Pediatrics 2011;127(5):925-35 DOI: Cyberpub. du 4 avril 2011.10.1542/peds.2010-2719

[10] Imposer à l’enfant des pauses pendant la tétée au sein ou au biberon, le laisser respirer, et bien le positionner demi-assis dans les bras du parent ; Si le bébé est nourri au sein, la mère doit arrêter de consommer des produits laitiers ; si le bébé est nourri par du lait industriel, arrêter le lait de vache pour un lait végétal en poudre bio (mais pas de soja)

[11] Rapport sur l’utilisation des inhibiteurs de la pompe à protons, Sauvaget L, Rolland L, Dabadie S, et al. Rev Med Interne. 2015 ; 36 : 651-7.

2 690 commentaires

  • Portugues dit :

    Bonjour,
    Souffrant de RGO depuis des années , mon médecin m’a prescrit du Lanzoprazole
    Effet quasi immédiat , plus aucune brûlure ni reflux, pluas aucune impression de ne pas digérer et de ventre lourd.
    J’ai toujours eu des doutes sur ces médicaments qui vont contre la nature. Votre article estinteressant , mais il ne propose pas d’alternative “saine”, si il en existe une !!

  • Ch. Jumel dit :

    je suis malheureusement dans un cas extrême car j’étais sous IPP depuis beaucoup d’années 3 à 4 fois p/j 40mg. Vers l’âge de 4 ans et tous les jours voici mes problèmes: Constipations chroniques, digestions difficiles, Jamais soignée, J’ai maintenant une hernie hiatale. À l’âge adulte rien n’a changé et ma constipation finit par provoquer des colites spasmodiques inflammatoires, perte de connaissance, transpiration excessive, violentes douleurs au ventre; le 10-5-19 j’ai eu une crise dans le tram et emmenée aux urgences de l’hôpital. Depuis août 2018 j’ai perdu 15kg 600 ayant des nausées continuelles je n’arrive plus à faire des repas normaux, et je continue à perdre du poids. Le 9/1/19 hospitalisée pour m’opérer de la vésicule ainsi que calculs des voies biliaires. Malgré tous ces problèmes dus aux IPP, ceux-ci m’ont provoqué des kystes dans l’estomac, calcium en chute libre ainsi que la vitamine D, douleurs partout, et toujours la nausée, etc. J’ai pris la décision de tout arrêter les IPP qui ne m’ont jamais aidée. J’avais un RDV le 10/5/19 avec le Gastro car j’ai une toux due à une irritation de l’eosophage stipulé dans le rapport avant l’intervention du 9/1. J’ai informé le Gastro que l’IPP provoquait des effets secondaires il n’a rien voulu entendre et m’a remis ses IPP sur l’ordonnance. Je lui ai dit que je ne les prendrais pas et ça la mis en colère; c’était le combat du plus fort. Après son RDV j’avais le physio ensuite j’ai marché un peu jusqu’à l’arrêt du tram et c’est là que j’ai eu la Colite et l’intervention de l’ambulance. Ce Gastro qui a été mis au courant de mon malaise et bien son seul soucis c’était de me refiler ses IPP. Je n’avais qu’une envie c’était lui hurler d’arrêter de me donner ses IPP.

  • MJ Beaulaton dit :

    J’ai bien compris les dangers des IPP, mais que proposez-vous ?… le lien indiqué à la fin de cet article ne fonctionne pas, et on ne trouve aucune solution efficace sur internet. Je comprends tout à fait qu’il faut garder le suspens pour inciter à s’abonner à la revue, mais sans être sûre d’avoir la réponse attendue, j’hésite! En attendant je continue à prendre l’IPP maléfique

  • ok
    MAIS le medecin rea que jesuis se souvient d avant les
    IPP=
    des ulcus aigus ou chroniques perforants et /ou hemorragiques mortels
    des pancreatites necrosantes massives mortelles

    des reflux gastro oesophagiens invalidants et resistants a tout autre traitement
    DONC OK AVEC VOUS POUR INDICATIONS SELECTIONNEESET LIMITEES A 2 MOIS MAXI

  • Fortier dit :

    tres bien l’article qui nous prévient d’éviter de prendre des IPP tel inexium
    , mais vous ne dites pas ce qu’il faut prendre pour remplacer ce médicament.

  • MARCHAND Josiane dit :

    Vous dites qu’il y a des méthodes autres que les IPP pour les reflux, quels sont ils ?

  • MICHELE michele febvay dit :

    on nous dit ce qui est mauvais pour nous mais pas ce qui serait bon

  • Rschoos dit :

    Au sujet des IPP, je pense avoir commence a avoir des problemes gastriques dans ma jeunesse, il y a 50 ans, en mangeant des sauces epicees??? 40 ans plus tard, j’ai eu des attaques gastriques (GERD) et les IPP (marques Nexium et maintenant Ezomeprazole), m’ont SAUVEZ LA VIE. Je les prends depuis 12 ans et c’est, d’apres plusieurs medecins sur trois continents, un medicament que je devrai prendre a vie, meme si les endoscopies revelent que ma trachea et intestin restent lisse et une operation ne se justifie pas. J’ai 72 ans, en pleine sante, reste tres actif physiquement et mange tres sainement. Le seul medicament que je prends a part Ezomeprazole est du Dutasteride et du Tamsulosine pendant une periode limitee pour un probleme de prostate qualifie de mineur.
    EFFET des 17 incidents de GERD: : AUCUN REFLUX ou brulures d’estomac du tout mais l’ASPHYXIE presque TOTALE; dans deux cas, je suis tombe inconscient, une fois contre le coin du lavabos qui a laisse des traces et les autres fois avec asphyxies partielles qui duraient jusqu’a 20 minutes, le temps que 2 tablettes de 40 mg (normalement une par jour) prenne effect. C’etait moralement tres penible au point ou je dis a mes amis que je suis mort 17 fois. Le miracle, c’etait l’IPP.
    Vous me diriez certaintenant que mon cas est extreme et justifie ces medicaments, mais je vis maintenant avec l’anxiete de savoir que ma vie sera probablement abregee, un sujet que mes medecins n’ont jamais aborde.
    J’aimerais ajouter que ma dentiste pense aussi que mes nombreuses carries et autres sont tres probablement du a un excess d’acide qui s’accumule pendant le sommeil.
    Toujours en etant conscient que je suis un cas particulier, j’aimerais que vous preniez le temps de m’offrir un conseil ou une recommandation. Je serais naturellement dispose a etre un sujet d’etude sur les IPP ou autres si l’occasion m’etait donnee. Merci. bob schoos

  • Monique L dit :

    Merci pour cette belle revue scientifique et médicale à contre-courant des lobbies et mauvaises pratiques et longue vie à votre action ! Pour répondre à quelques commentaires, je sais actuellement comment résoudre immédiatement mes problèmes de reflux et d’acidité et pour un coût presque nul !
    Mais je ne sais pas si ma méthode peut convenir à tout le monde, en tous cas, ce ne sera pas dangereux pour vous d’essayer !
    J’ai développé une fibromyalgie il y a dix ans à type d’épuisement, de douleurs et de migraines, ainsi que des symptômes variés par exemple névrite optique passagère, pieds plats passagers, une maladie désarçonnante, mais j’avais déjà des problèmes inflammatoires intestinaux et des réactions allergiques et auto-immunes de type psoriasis, allergie et eczéma depuis très longtemps, depuis l’enfance…
    Et j’ai pris beaucoup de poids.
    Actuellement j’en ai fini avec certains symptômes handicapant : épuisement, douleurs, migraines, et j’ai même retrouvé une énergie que je ne m’étais jamais connue.
    J’avais déjà incriminé les produits laitiers de grande consommation, les protéines de lait, les additifs de type épaississant, les féculents de type pain blanc, pâtes, qui provoquaient de suite ballonnements, acidité et plus insidieusement épuisement, migraines et douleurs concernant les produits laitiers (seule leur éviction et réintroduction ponctuelle m’a permis de le savoir).
    J’ai appris par moi-même que les féculents, tous, me provoquaient de la boulimie et qu’il fallait que je fasse attention aussi à ces délicieux fruits secs de type dattes, pour le retour de la boulimie, par contre no problemo avec les fruits crus.
    En fait je n’ai plus de reflux ni de douleurs de type ulcère, après en avoir souffert pendant plus de 10 ans et avoir été abonnée au Phosphalugel bourré d’aluminium à raison de 3 ou + sachets par jour…
    Il peut m’arriver d’avoir encore des reflux lors d’entorses à ma nouvelle alimentation et je reprends le remède qui m’avait permis de me passer du Phosphalugel, alors même que mon alimentation était cause de mes soucis.
    Alors pour calmer une brûlure immédiatement, je dilue une demie-cuillère à café rase de poudre de gingembre dans un grand verre d’eau et j’en bois en petite gorgées jusqu’à être guérie. En général, je n’ai même pas besoin de vider le verre…
    Cela pique la gorge et l’oesophage sur le moment et semble ajouter de la brûlure sur la brûlure, mais en fait une minute après, adieu toute brûlure, et tout est redevenu normal !
    Franchement, c’est un remède connu par les peuples orientaux depuis très longtemps.
    Et ensuite, je ne connais tout simplement plus ce problème, hors tentations malsaines, puisque j’ai soigné le mal à la racine, après avoir enfin été renseignée sur les régimes hypo-toxiques de type Dr Seignalet, Pr Joyeux, Irène Grosjean…
    J’ai alors viré tous les produits laitiers et j’essaie de me passer le plus possible des féculents (tous, même les bons de type chataigne, riz, sarrazin, petit épeautre, kamut, quinoa et si je craque, j’essaie que ce soit là-dessus en évitant tout ce qui contient du gluten, est trop transformé, y compris le type de blé, ou ce qui est trop blanc et hyper glycémiant de type pommes de terre ou riz blanc, mais malheureusement les tentations sont légion, bien sucrées et pleines de poison et en craquant je retourne forcément à la boulimie…).
    Grâce à ce régime, j’ai retrouve une pèche incroyable, une grande énergie et une meilleure clarté mentale, alors que je pensais ne pas pouvoir survivre sans féculents ni avoir la moindre énergie…
    Je fais pas mal d’entorses que j’essaie de limiter sur deux ou trois jours mais je mange des féculents si je suis inexplicablement fatiguée et que mon alimentation hypotoxique ne suffit plus (cela m’est arrivé après 7 jours d’alimentation parfaite…).
    J’expérimente moi-même sans coaching, donc ce n’est pas parfait.
    Il faut insister aussi sur le manger cru, le plus possible avec un maximum de fruits, de légumes frais, mais aussi oeufs, etc… et surtout, surtout, en mastiquant et ensalivant chaque bouchée, 35 fois idéalement avant d’avaler, ainsi la digestion commence dès la bouche et nos ancêtres n’avaient pas la nourriture aussi molle et comme pré-digérée (sans le travail de nos enzymes et nos bactéries buccales) que nous avons. Certainement qu’ils mastiquaient beaucoup !
    Alors malgré toutes mes entorses, malgré le fait que je me fais plaisir et que je mange gras ainsi que des fruits secs très sucrés et que je sois loin de mastiquer 35 fois en ce moment (mea culpa, gare aux salades délicieuses mais qu’on ne mastique pas autant que des carottes par exemple !), cela m’a permis de maigrir enfin, de perdre énormément de kilos sans douleur en supprimant enfin toute boulimie, moi qui en souffrais depuis si longtemps, à cause des sucres et surtout à cause des féculents, ces sucres lents (je l’ai enfin compris)… Depuis lors, la faim est réelle mais seulement vécue comme une petite douleur sous les cotes, qui ne me pousse pas à me jeter sur la nourriture…
    Franchement, je revis car à 50 ans passés, j’avais 30 kilos de trop à perdre d’urgence pour éviter tous les problèmes qui guettent dans ce cas (diabète, maladies cardio-vasculaires, douleurs articulaires, estime de soi…), mais aussi j’ai pu atténuer et même supprimer douleurs, migraines et manque d’énergie.
    J’espère que mon témoignage servira à d’autres victimes de cette société qui va à sa perdition et qui nous tue autant qu’elle détruit la nature et les animaux.

    • Rener dit :

      Bonjour,
      Votre témoignage me parle beaucoup et j’aimerais pouvoir rentrer en contact avec vous pour échanger sur votre expérience. Seriez vous prêtes à échanger avec moi?
      Je traine aussi au gastrite chronique depuis des années, les symptômes se sont améliorés après un régime très strict et peu varié surtout composé de légumes.
      Si vous lisez ce message, vous pouvez me contacter à cette adresse mail : tonjebonje@gmail.com ; ce n’est pas mon adresse officielle c’est pour trouver un moyen de rentrer en contact 🙂

  • Janov dit :

    Article intéressant mais un peu trop alarmiste.
    Pas de réponse pour la substitution.
    Faut-il s’abonner à votre revue? Curieux.
    Bref, finalement, c’est un article commercial.

Laisser un commentaire