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« Xavier, que ferais-tu si on t’annonçait que tu avais un cancer ? »

A cette question, je répondrais sans hésiter :

« Je me mettrais immédiatement au yoga. »

La raison est simple : je ne connais aucune activité qui fasse autant de bien pour la santé du corps ET de l’esprit.

Le yoga vous permet de traverser l’épreuve de la maladie avec d’autant plus de force qu’il :

– Redonne de l’énergie à votre organisme – au moment où les traitements médicaux anti-cancer le malmènent ;
– Calme vos peurs, votre colère, ou vos ruminations – des émotions fréquentes après l’annonce du diagnostic ;
– Réduit les douleurs articulaires et musculaires – souvent aggravées par les traitements ;
– Regonfle votre moral et chasse la déprime ou dépression – qui accompagnent souvent la maladie ;
– Améliore la qualité de votre sommeil – ce qui renforce votre système immunitaire, au moment où vous en avez le plus besoin ;
– Et vous aide à lâcher prise, à vous reconnecter à votre corps, à vos besoins, et à votre esprit – une démarche essentielle pour guérir.

Cela vous paraît peut-être trop beau pour être vrai ?

Et pourtant… Les effets du yoga sont tellement enthousiasmants qu’il est en train d’entrer dans les hôpitaux français… pourtant peu réputés pour leur ouverture à ce genre de méthodes !

Des séances de yoga à deux pas des blocs opératoires

A l’hôpital Saint-Louis, à Paris, cela fait déjà 5 ans que les femmes atteintes d’un cancer du sein bénéficient automatiquement de séances de yoga gratuites… qui ont lieu dans les locaux même de l’hôpital, pas très loin des salles d’opération !

Ce petit miracle doit tout à une femme en avance sur son temps, le Dr Caroline Cuvier, cancérologue. Elle explique :

« L’activité physique diminue le taux de récidive des patientes atteintes d’un cancer du sein. Elle permet aussi d’améliorer la qualité de vie pendant le traitement et de diminuer la fatigue. Le yoga, plus spécifiquement, a le mérite de s’adapter à la personne malade, de travailler sur la concentration pour mieux sentir son corps, et même le reconquérir. » [1]

Mélina, l’une de ses patientes, a témoigné des bienfaits que lui a apporté le yoga, elle qui a subi six mois de chimiothérapie et une intervention chirurgicale :

« Les nausées, la fatigue et l’anxiété m’empêchaient de respirer, j’avais un nœud à l’estomac en permanence. Les grandes respirations me libèrent, ça me donne de la force et de la confiance en moi. » [2]

Le yoga a également fait une entrée remarquée à la Pitié Salpêtrière, autre grand hôpital parisien. Ici, l’objectif est de soulager les douleurs chroniques, notamment celles de l’arthrose et de la lombalgie (mal de dos).

Cet effet « anti-douleur » (précieux en cas de traitement anti-cancéreux) est confirmé par le Dr Jocelyne Borel-Kuhner, qui a ouvert une consultation de yogathérapie dans un autre hôpital, celui d’Eaubonne dans le Val-d’Oise :

« Le yoga a des effets mécaniques – les étirements assouplissent les muscles –, mais aussi des effets sur le système nerveux. Une pratique régulière favorise la sécrétion d’endorphines qui calment la souffrance et diminue la production des substances inflammatoires. Elle agit à la fois sur la transmission et la perception de la douleur. » [3]

Tout cela, le Dr Borel Kunher l’a découvert grâce à un médecin visionnaire, pionnier de la yogathérapie depuis plusieurs décennies, le Dr Lionel Coudron.

Longtemps, ce précurseur a prêché dans le désert. Les mentalités un peu fermées du monde médical n’étaient pas prêtes à accueillir cette tradition indienne millénaire.

Mais depuis quelques années, une floraison de publications médicales est venue lui donner raison, et prouver scientifiquement les incroyables effets du yoga sur la santé du corps et de l’esprit.

Une avalanche d’études scientifiques pour cette activité ancestrale

Rien que pour les patientes atteintes de cancer du sein, une douzaine d’études sont parues ces deux dernières années… avec des résultats enthousiasmants !

Toutes ont montré une diminution significative de la fatigue physique et mentale de ces patientes… après seulement quelques semaines à pratiquer le yoga. [4] [5] [6] [7]

A chaque fois, leur état a été comparé de façon très rigoureuse à un groupe similaire qui n’avait pas fait de yoga. Et à chaque fois, les patientes qui ont bénéficié du yoga ont vu leur qualité de vie s’améliorer de façon très nette.

Le yoga a aussi un effet moins visible mais très précieux : il réduit l’inflammation chez les patientes atteintes de cancer du sein , ce qui est d’autant plus intéressant que l’inflammation chronique est connue pour susciter et nourrir le cancer. [8] [9]

La qualité du sommeil est un autre problème courant en cas de cancer : après les traitements médicaux, 30 à 90 % des patients se retrouvent avec de sérieux troubles du sommeil. De quoi vous gâcher la vie… et accélérer votre risque de mort prématurée.

Mais une étude réalisée auprès de malades du cancer a montré qu’il suffisait de faire 2h30 de yoga chaque semaine pendant un mois pour voir la qualité de son sommeil nettement améliorée ! [10]

Et ne croyez pas que l’effet du yoga se limite aux patientes atteintes de cancer du sein. Une autre étude récente montre les mêmes effets positifs sur la qualité de vie des hommes victimes de cancer de la prostate. [11]

Voilà pourquoi l’une des chercheuses les plus en pointe sur le sujet, le Dr Anita Peoples n’hésite pas à déclarer publiquement :

« A ce jour, on n’a rien trouvé d’aussi efficace que le yoga pour améliorer la qualité de vie des malades du cancer. » [12]

Même l’activité physique « classique » ne produit pas d’effets aussi puissants. [13] Le yoga est un véritable prodige thérapeutique !

Pour en percer le secret, je me suis plongé dans le précieux livre du Dr Coudron, Le yoga, bien vivre ses émotions.

Voici ce que vous devez absolument savoir sur cette pratique ancestrale :

Comment le yoga soigne votre corps et votre esprit

Le yoga le plus pratiqué, le hatha yoga, combine à la fois des exercices de respiration, des enchaînements de postures de yoga et de la méditation.

Comprenez-bien que ces exercices n’ont pas été choisis « par hasard ». Ils ont au contraire été testés, améliorés et affinés pendant des siècles, avec rigueur et minutie.

Pour optimiser leur méthode, les pionniers du yoga ont effectué des milliers d’observation, sur des milliers de pratiquants… Et c’est ce qui en fait aujourd’hui une pratique incomparable, qui agit sur tous les points clés de notre santé.

D’abord, le yoga renforce les muscles, assouplit le corps et améliore l’endurance. Ce sont les trois ingrédients d’une activité physique complète, qui produit en elle-même d’excellents effets thérapeutiques.

Mais le yoga n’est pas seulement une « gymnastique ». Elle permet aux muscles de fonctionner en harmonie, elle améliore la posture et redonne au corps son unité et sa cohérence…. soit les mêmes effets que la kinésithérapie !

« Comme le ferait un fer à repasser sur un linge froissé, toutes les crispations de la journée sont éliminées une à une avec le yoga », explique le Dr Lionel Coudron… Exactement les mêmes effets qu’un massage professionnel !

Plus profondément, le yoga est aussi une forme de psychothérapie douce : grâce à ses effets « relaxant », il améliore l’estime que vous avez de vous-même et vous aide à ne plus vous laisser emporter.

Les exercices de respiration ont un rôle fondamental dans la gestion de vos émotions. Avez-vous remarqué que votre respiration s’accélère naturellement lorsque vous avez peur, que vous vous mettez en colère ou que vous êtes agité ?

Eh bien lorsque vous vous efforcez au contraire de ralentir votre respiration consciemment, vous obtenez le résultat inverse, un état général de paix mentale.

Ajoutez à cela la méditation et la visualisation du hatha yoga, et vous réussissez en plus à chasser vos pensées négatives et à adopter une attitude plus sereine par rapport aux événements, même les plus douloureux.

Réussir enfin à lâcher prise !

Toutes ces propriétés du yoga en font votre meilleur allié pour réduire le stress chronique, ce « mal du siècle » qui ronge en silence votre corps et votre esprit.

En cas de cancer, le yoga vous aide à lâcher prise, au moment où vous en avez le plus besoin… et au moment où c’est le plus difficile à faire !

Le premier réflexe contre cette maladie est de vouloir lui faire la guerre, de mobiliser toute son énergie pour détruire cet ennemi maléfique.

C’est une bonne chose au départ. Mais si votre organisme est en état de stimulation permanente, acharné à vouloir « battre » le cancer, avec l’angoisse permanente de ne pas y parvenir, il peut finir par s’épuiser.

Or c’est le repos, et non le combat, qui fait le plus de bien à vos cellules !

Le yoga permet à votre corps de récupérer en profondeur, et vous aide à trouver cet état de calme, de recul et d’espoir indispensable au bien-vivre… et à la guérison.

N’attendez pas de tomber malade !

Vous me direz, pourquoi attendre de tomber malade pour se mettre au yoga ?
Et… vous avez bien raison !

A titre personnel, je compte m’y mettre dès que possible. J’ai vraiment hâte d’ajouter cette merveilleuse activité à mon programme physique de la semaine (déjà composé de séances de musculation et d’efforts intenses « fractionnés »).

D’autant que je vous ai surtout parlé des effets du yoga contre le cancer, et pas de ses myriades d’autres bienfaits thérapeutiques prouvés scientifiquement.

J’y reviendrai, mais sachez que c’est une des meilleures activités qui existe :

– Pour votre cœur : il régule votre tension artérielle et améliore la santé des patients victimes de maladies cardiaques graves ; [14] [15] [16] – Pour les problèmes respiratoires : le yoga réduit vos symptômes et améliore votre qualité de vie si vous êtes asthmatique ; [17] – Contre l’arthrose et l’ostéoporose : le yoga fluidifie vos articulations , élimine la douleur et fortifie vos os ; [18] [19] [20] – En cas de douleur chronique au dos (lombalgie) ou à la nuque ; [21] [22] – Pour réduire votre stress , booster votre humeur et améliorer votre sommeil – des effets qui ne sont bien sûr pas réservés aux patients atteints de cancer ! [23] [24] [25]

Je pourrai aussi parler des effets thérapeutiques moins connus du yoga contre l’incontinence urinaire, les pulsions alimentaires ou la sclérose en plaque. [27] [28] [29]

Mais vous avez compris l’idée : en un mot, le yoga est bon pour (presque) tout !

Le plus difficile, en fait, c’est… de s’y mettre !

Et c’est pour cela que j’ai besoin de vous.

A vos témoignages ! qu’est-ce que le yoga a changé pour vous ?

Aidez-moi à transmettre au plus grand nombre l’envie, la motivation de se lancer… et de persévérer.

Si vous avez fait du yoga, dites à notre belle communauté, ce que le yoga a changé pour vous, en commentaire, au bas de cet article.

On trouve d’innombrables témoignages sur Internet de personnes qui disent « le yoga a changé ma vie ! ». Est-ce que vous avez vécu cela, vous aussi ?

Et si vous êtes thérapeute ou professeur de yoga, avez-vous constaté chez vos patients ou vos élèves des cas d’amélioration particulièrement frappants ?

Ensemble, nous créerons une immense chaîne d’espoir et de motivation pour aider le plus grand nombre de personnes à franchir le pas… et à profiter enfin de tous les bienfaits du yoga.

Sources :

[1] Le yoga entre à l’hôpital, article paru dans Le Parisien Magazine

[2] Le yoga entre à l’hôpital, article paru dans Le Parisien Magazine

[3] Le yoga entre à l’hôpital, article paru dans Le Parisien Magazine

[4] The effects of yoga on the quality of life and depression in elderly breast cancer patients, Yagli NV and Ulger O, Complement Ther Clin Pract. 2015 Feb

[5] Effect of Yoga on cancer related fatigue in breast cancer patients with chemotherapy, Wang G et al, Zhong Nan Da Xue Xue Bao Yi Xue Ban. 2014 Oct

[6] The effect of yoga exercise on improving depression, anxiety, and fatigue in women with breast cancer: a randomized controlled trial, Taso CJ et al, J Nurs Res. 2014 Sep

[7] Restorative yoga for women with breast cancer: findings from a randomized pilot study, Danhauer SC et al, Psychooncology. 2009 Apr

[8] Yoga reduces inflammatory signaling in fatigued breast cancer survivors: a randomized controlled trial, Bower JE et al, Psychoneuroendocrinology. 2014 May

[9] Yoga’s impact on inflammation, mood, and fatigue in breast cancer survivors: a randomized controlled trial, Kiecolt-Glaser JK et al, J Clin Oncol. 2014 Apr

[10] Multicenter, randomized controlled trial of yoga for sleep quality among cancer survivors, Mustian KM et al, J Clin Oncol. 2013 Sep

[11] Yoga may lessen side effects in men undergoing prostate cancer treatmentMore men willing to participate in yoga therapy than expected, ScienceDaily, nov 2015

[12] Regular yoga can help cancer survivors, The Telegraph News

[13] Certes, toute forme d’activité physique a en elle-même d’innombrables vertus pour la santé et devrait toujours être prescrite comme principal adjuvant anti-cancer. Mais le yoga est beaucoup plus qu’une simple « activité physique ». C’est ce qu’a montré de façon spectaculaire une étude de très haute qualité méthodologique, publiée en 2014 dans le Journal of Clinical Oncology (http://jco.ascopubs.org/content/early/2014/03/03/JCO.2012.48.2752.abstract). Les chercheurs ont sélectionné trois groupes de patientes sous radiothérapie pour cancer du sein : un groupe en liste d’attente, un groupe qui a bénéficié de séances d’étirement, et un groupe qui a suivi des cours de yoga – trois fois par semaine, pendant 1 mois et demi. Comme prévu, les séances de yoga comme les séances d’étirement ont nettement réduit la fatigue de ces patientes et amélioré leur qualité de vie globale. C’est l’effet « activité physique ». Mais sur tous les critères testés (fatigue, sommeil, qualité de vie) le yoga a obtenu de meilleurs résultats que les simples « étirements ».  Le yoga s’est avéré particulièrement efficace à réduire le stress de ces patientes, dont le niveau était mesuré par des tests salivaires de cortisol (l’hormone du stress).  Et ce n’est pas une étude isolée : elle a été confirmée par deux autres recherches publiées en 2015. En seulement 8 séances, le yoga fait mieux que les activités physiques classiques sur le niveau de dépression, de fatigue, de douleur et de qualité de sommeil de patientes atteintes de cancer du sein (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25697379 / http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25567329)

[14] Yoga for hypertension: a systematic review of randomized clinical trials, Posadzki P, Dare reviews, 2014

[15] Effects of Yoga in Patients with Chronic Heart Failure: A Meta-Analysis, Gomes-Neto M et al, Arq Bras Cardiol. 2014 Nov http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25317861

[16] Effect of yoga on arrhythmia burden, anxiety, depression, and quality of life in paroxysmal atrial fibrillation: the YOGA My Heart Study, Lakkireddy D et al, J Am Coll Cardiol. 2013 Mar

[17] Yoga for asthma, Yang ZY et al, Cochrane Database Syst Rev. 2016 Apr

[18] Yoga for rheumatic diseases: a systematic review, Cramer H et al, Rheumatology (Oxford). 2013 Nov

[19] Yoga in Sedentary Adults with Arthritis: Effects of a Randomized Controlled Pragmatic Trial, Moonaz SH et al, J Rheumatol. 2015 Jul

[20] Twelve-Minute Daily Yoga Regimen Reverses Osteoporotic Bone Loss, Lu, Yi-Hsueh PhD et al, Topics in Geriatric Rehabilitation, june 2016

[21] A systematic review and meta-analysis of yoga for low back pain, Cramer H et al, Clin J Pain. 2013 May

[22] Yoga for chronic neck pain: a pilot randomized controlled clinical trial, Michalsen A et al, J Pain. 2012 Nov

[23] Yoga as an alternative and complementary approach for stress management: a systematic review, Sharma M, J Evid Based Complementary Altern Med. 2014 Jan

[24] Effects of yoga versus walking on mood, anxiety, and brain GABA levels: a randomized controlled MRS study, Streeter CC et al, J Altern Complement Med. 2010 Nov

[25] Efficacy of yoga for vasomotor symptoms: a randomized controlled trial, Newton KM et al, Menopause. 2014 Apr

[27] Specialized Yoga Program Could Help Women with Urinary Incontinence, Elizabeth Fernandez, UCSF 2014

[28] Yoga Takes A Bite Out Of Eating Disorders, Science Daily, 2005

[29] Yoga and Aquatic Exercise Can Help Combat MS symptoms, University of Basel, 2016

201 Comments

  • André Galhaut dit :

    Il y a 4 ans, on m’a diagnostiqué un cancer avancé du rein droit. On a procédé à son ablation. 6 mois plus tard, le rein gauche et la surrénale gauche était atteints : j’entrais dans la grande famille des dialysés. Encore 1 an plus tard, ma seconde surrénale était atteinte. Dans le même temps, mes associés (j’étais vétérinaire) décidaient de me révoquer, de modifier les statuts de notre société et de s’approprier tout ce qui me revenait encore. Je pense alors avoir touché le fond. J’ai ressenti le besoin de faire quelque chose d’extraordinaire pour me prouver que j’étais encore capable de me dépasser : j’ai donc réalisé un marathon, sans reins ni surrénales, malgré les réticences des médecins. Cela m’a permis de retrouver une estime personnelle, mais cela ne suffisait pas pour surmonter la crainte du cancer et des récidives. J’ai alors commencé un cours de yoga, hatha et kundalini deux fois par semaine. J’y ai appris la sérénité, la prise de conscience du moment présent, le lâcher prise. Sans compter la contagion de belles pensées provenant de belles personnes. C’est au yoga que je dois d’être si heureux aujourd’hui, ce qui n’a de cesse de surprendre tous ceux qui connaissent ma situation et n’imaginent pas qu’il soit possible d’être heureux dans ces conditions.

  • Bénédicte Mathieu Labrot dit :

    Bonjour et merci pour cet article intéressant. Je fais du hasthanga yoga. Cela me nettoie intérieurement. Je vous encourage à le pratiquer.

  • Pittet charles dit :

    Bonjour, depuis quelques mois ,ma femme et moi nous nous sommes mis au yoga. J’ai été diagnostiqué avec une spondilarthryte il y a 2 ans. Outre mon changement d’habitude alimentaire et une activité sportive journalière, le yoga effectivement semble me faire du bien physiquement et mentalement. Le plus difficile pour moi est de me discipliner et d’y aller une fois par semaine. J’ai remarqué,lorsque le cour n’a pas lieu une semaine ou deux, je me sens nettement moins bien. Donc je me pose de moins en moins de questions , la motivation de moins de douleurs l’emporte et j’y vais. On ressort de la séance avec un bien être indiscutable. Ch. p.

  • SCHERRER dit :

    Le yoga c’est l’union du corps et de l’esprit. Cela m’a fait prendre conscience que je devais faire attention et prendre soin de mon corps dans sa globalité. La respiration est aussi très importante dans le yoga. Mon professeur de yoga a 88 ans et il est formidable.

  • christine dit :

    Bonjour,
    Mon cas est particulier puisque j’ai commencé le yoga suite à l’AVC qui m’a rendue hémiplégique à 51 ans et je pratique le yoga depuis bientôt 10 ans j’ai du mal à aller au sol mais je peux faire les exercices de respiration et d’autres bien calée sur mon fauteuil roulant et visualiser certains exercices car il n’est pas question pour moi de faire l’arbre ni shiva ni l’étoile … j’ai appris à être + stable sur mes jambes, plus souple. Après la séance de méditation je quitte à regret mon cours, les accus gonflés à bloc jusqu’à la prochaine séance, en prime nous formons un bon groupe Malgré mon handicap je suis zen et je garde le sourire

  • AZIZI HADA dit :

    Je pratique le yoga depuis plus de 40 ans. Cela m’a beaucoup aidé dans la vie. Mais maintenant je découvre le qi gong qui est tout aussi efficace. Mes maux de dos disparaissent et mon esprit s’éclaire, mon cœur se calme à condition bien sûr de pratiquer aussi la pensée positive et la méditation. Je n’abandonne pas non plus la gymnastique, le vélo d’appartement et la marche. Mais je ne pratique pas tout en même temps. En premier, la gymnastique la marche ou le vélo, après le qi gong pour finir avec la méditation. Je pratique tout cela à peu près 2 h par jour. Mon diabète s’est stabilisé au niveau des yeux. J’ai retrouvé la paix totale grâce à la foi et à la méditation de pleine conscience.
    Les miracles sont à notre portée grâce à ce que nous offre la nature et la sagesse des anciens y compris dans la nourriture. Je n’ai pas de cancer, Dieu m’en préserve et préserve tous les êtres humain. Que Dieu nous préserve aussi de la rapacité des lobies pharmaceutiques. Bien à tous ceux qui me lisent

  • AUBIN dit :

    J’ai été moi même guérie d’une terrible dépression nerveuse et libérée d’angoisses et d’une phobie : mon antidepresseur , mes tranquillisants et neuroleptique que j’ai pris de 1986 à 1998 ont disparus de ma vie depuis octobre 1998, l’arrêt à été pénible j’ai arrêté l’antidépresseur d’un coup je me suis sentie de mieux en mieux de jour en jour, puis le xanax et le noctamide j’étais au prothiaden 75 aujourd’hui encore plus de tranquillisant ni plantes : valériane et passiflore.

  • Richard ROMEO dit :

    Excellent article, il y a d ‘autres thérapies comme le tai-chi et le gigong qui sont très efficace, malheureusement lorsque l’ on parle de yoga les gens voient les postures a faire et c ‘est cela qui les rebutent .

  • MIURA dit :

    Je me souviens encore de ma première séance de yoga. C’était en 1995. Etant invité par une amie à un cours de yoga, je ne savais pas à quoi m’attendre. Cela lui tenait à cœur de me faire découvrir cette belle discipline qui lui faisait beaucoup de bien. Je n’avais pas de besoin particulier, si ce n’est de faire plaisir à mon amie et de satisfaire une curiosité. J’avais une bonne condition physique, entretenue par une pratique régulière de la culture physique, du golf, du footing, de l’escalade, etc…

    Arrive le jour de ma première séance. Mon amie me présente au professeur et voilà que la séance commence. Les postures et les mouvements proposés sont d’une simplicité et d’une facilité déconcertante. Au départ, je me demandais si cette discipline présentait un quelconque intérêt pour l’athlète que j’étais, habitué à solliciter mon corps jusqu’à ses limites. En fait, ce que j’ai découvert ce jour là, c’est une toute autre approche du corps et de l’esprit. D’ailleurs, à la fin de la séance, je suis resté scotché sur mon tapis.
    J’avais expérimenté quelque chose de tout à fait nouveau. Loin de l’esprit de performance et de compétition dont j’étais tant imprégné. Je faisais l’expérience du lâcher prise, de l’importance de la respiration et de l’intériorité. Mais le plus fort pour moi a été cette prise de conscience que mon champ de vision sur la vie, le monde et la création, était très limité, je dirais même très étriqué. C’est en me laissant guider sur cette voie du yoga et en cheminant au niveau de ma conscience, que mon champ de vision s’élargissait. Cette expérience a été déterminante pour la suite.
    En effet, j’ai continué à suivre ces cours à un rythme d’une fois par semaine. Puis rapidement, j’ai demandé au professeur des cours individuels, pour aller plus loin dans la pratique et surtout pour pouvoir pratiquer de façon plus autonome. Progressivement, le rythme de mes séances a augmenté, jusqu’à arriver à une pratique journalière. C’était pour moi une véritable révolution intérieure. Je prenais conscience des zones de tensions, de rétractations musculaires et de blocages.
    Si au départ, les sensations n’étaient pas très agréables, je prenais tout de même plaisir à voir mes muscles se relâcher et se modifier au niveau de leur longueur. Du fait de changer les longueurs musculaires et en plus de se sentir de mieux en mieux, je voyais mon corps changer de forme : Les épaules qui avaient tendance à se placer en avant revenaient presque naturellement en arrière en même temps que ma cyphose dorsale se redressait.
    Mais le plus fort et le plus long à corriger a été le grand déséquilibre droite/gauche. En effet, j’avais un côté droit tellement rétracté que mon épaule droite était bien plus basse que l’autre épaule et tout mon corps vrillé de la droite vers la gauche, de sorte que cette asymétrie était nettement visible de l’extérieur. C’est le cumul de plusieurs années de travail asymétrique, d’un long passé golfique, avec le port d’une charge importante sur le même côté (à droite). Donc, l’addition de la répétition de mouvements asymétriques et d’une charge mal répartie, a réussi à déséquilibrer l’ensemble de l’organisation musculo-squelettique. J’ai d’ailleurs été contraint d’arrêter cette discipline que je pratiquais à haut niveau, car les douleurs dans le dos devenaient insupportables.
    Je n’ai pas eu de mal à remplacer la pratique du golf par cette nouvelle discipline qui me faisait tant de bien. Comme le golf, le yoga me demandait beaucoup de concentration, d’être à l’écoute des sensations, pour m’ajuster, toujours à la recherche de la meilleure posture ou du mouvement juste. Ce qui était encore pour moi très similaire c’était ce travail de recentrage avec cette notion d’objectif à atteindre.
    Avec le yoga, j’ai découvert un champ plus large de possibilités de travail sur le corps avec, en prime, une vitalité qui ne cessait de s’accroître, une harmonie, une unité corps/esprit que je n’avais jamais expérimenté jusque là. Et enfin, une sérénité, une paix et une joie qui m’habitait en profondeur et qui ne dépendait pas des éléments et des évènements extérieurs. Enfin, j’avais à ma disposition tous les moyens de revenir à l’équilibre, de pouvoir également compenser et corriger les rétractations musculaires liées à l’excès de contraction de certains muscles.

    Seulement, ce qui est intéressant avec cette discipline, c’est qu’elle ne se limite pas uniquement à la dimension purement physique, mais aussi mentale et spirituelle. J’avouerais que cette dernière était complètement absente de ma vie et il a fallu plonger dans cette tradition millénaire transmise de maîtres à disciples, pour réveiller en moi ce désir essentiel, cette quête d’absolu. Ce qui me fascinait tout au long de la pratique du yoga, c’est que plus j’avançais et plus ma conscience s’élargissait ou, pour le dire autrement, j’allais de découverte en découverte, sur tous les domaines de la vie : L’organisation musculo-squelettique avec les différentes chaînes musculaires, les différents fluides dans le corps, la relation corps et esprit, les différents corps qui nous constituent (corps physique, corps énergétique, corps émotionnel, corps mental inférieur et supérieur, corps astral et corps causal) et enfin les différentes interactions de ces corps entre eux.
    Au fur et à mesure que je progressais dans ma pratique, je rajoutais et j’expérimentais de nouveaux exercices, au niveau des postures et du prānāyāma. En même temps que je puisais dans les livres et les textes anciens cette profonde sagesse venue de l’orient. J’étais complètement investi dans cette nouvelle aventure qui s’offrait à moi. Tous le bien que je ressentais grâce à la pratique régulière des āsanas : Santé, force, fermeté, légèreté, beauté, meilleure élocution, nerfs apaisés, paix et joie intérieure, autant de bienfaits qui rajoutent à la motivation et au désir de persévérer dans cette voie. Chacun sait à quel point l’équilibre de la santé du corps, de l’esprit et de l’âme est si précaire, si délicat et demande donc un travail constant et mesuré. Et la sagesse voudrait que l’on pratique plus en prévention des troubles à venir, que pour soigner ou guérir (bien que les effets des āsanas soient aussi curatifs). Tous les systèmes physiologiques (musculaire, digestif, circulatoire, nerveux, hormonal, métabolique et énergétique) sont activés et régulés par la pratique des āsanas et du prānāyāma.
    Et au-delà de toute attente et de tous ces bienfaits d’ordre physique et physiologiques, je m’ouvrais de plus en plus à la spiritualité. En effet, tout changeait en moi, ma façon de rentrer en relation avec moi-même, avec les autres et avec toute la création. Ce profond respect et le désir de faire du bien débordaient du cœur. Mes désirs terrestres diminuaient en même temps que d’autres besoins grandissaient. C’était plutôt les trésors venant du cœur profond et du royaume de Dieu que je cherchais. Cet amour, cette paix et cette joie profonde, je les puisais dans mon être intérieur, au plus profond de moi-même, mais également dans les saintes écritures.
    Le yoga m’a doucement fait rentrer dans cette dimension spirituelle qui sommeillait en moi. Parallèlement, je ressentais ce besoin de revenir vers l’église, mais cette fois-ci de façon bien différente. En effet, le yoga me disposait le corps et l’esprit à l’accueil, à la réception de la parole de vie et de vérité. Dieu nous parle dans le secret de notre cœur et aussi à travers toute la création, y compris les hommes. Seulement, pour l’entendre, il faut absolument cette disponibilité et cette ouverture de cœur, mais également cette qualité d’écoute et ce silence intérieur. C’est exactement tout le travail de pratyāhāra, de dhāranā et de dhyāna.
    Grâce au yoga, j’ai découvert qu’à l’intérieur de moi-même, il y avait une source de plus grand bien. C’est même là, dans notre être intérieur, au plus intime de nous même que nous pouvons être soignés et guéris de toutes nos blessures, même les plus profondes (deuil, séparations, maltraitance, abus sexuels, etc…). Ce qui est extraordinaire c’est que, en plus de se libérer du mal et de la souffrance, on peut faire l’expérience d’une paix et d’une joie profonde et infinie.
    Notre conscience individuelle se fond dans un tout. Là, précisément, on ressent tout, on est tout, avec cette impression de ne plus exister en tant qu’individu séparé du reste du monde, mais au contraire, de faire partie d’un corps ou d’un esprit qui embrasse tout et connaît tout. Serait-ce cela l’état de samādhi ?
    Je peux dire maintenant que je me sens relié avec celui que mon cœur aime, le Seigneur (Īshvara). Lui qui m’a créé et façonné pour aimer comme il m’aime. La voilà ma véritable vocation. Et comme il est amour, il m’a fait pour vivre en communion avec lui et toute sa création. Voilà ce qui donne véritablement du sens à ma vie.

  • Sylvie Jore dit :

    J’ai pratiquer le yoga pendant cinq après une arthrose lombaire, cela m’a permis de gagner en souplesse, de diminuer mes douleurs de dos et de mieux dormir, une rechute et une arthrose du genou m’ont éloigner du tapis pour cette année mais j’attends avec impatience de pouvoir reprendre le chemin des cours

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