Cher lecteur,
Quand le Covid est arrivé, pourquoi les autorités sanitaires n’ont pas ouvert le Vidal ?
Normalement, c’est la base – leur bible.
Elles y auraient trouvé un allié thérapeutique très intéressant pour les malades : la serrapeptase.
Surtout que dès le début de la pandémie, des études1 rappellent l’évidence :
« La serratiopeptidase, un médicament anti-inflammatoire, fibrinolytique et mucolytique, peut être un adjuvant utile pour la gestion du COVID-192 » (c’est le titre littéral de l’étude).
Sans entrer ici dans les détails, les chercheurs soutenaient déjà que la serrapeptase pouvait être très intéressante contre le Covid, grâce à ses « propriétés anti-inflammatoires, antimicrobiennes, athérosprotectrices, antithrombotiques et fibrinolytiques ».
Et surtout que « ces propriétés pourraient apporter de meilleurs bénéfices thérapeutiques en limitant la gravité et la progression de la maladie, en réduisant les risques de complications respiratoires et de décès associés.»
C’est clair comme de l’eau de roche.
Pourtant : en avez-vous déjà entendu parler ?
Eh bien, je pense qu’il est temps d’en parler, car ce remède peut vous être utile cet hiver.
Pensez-y si vous avez souvent des sinusites, bronchites ou même des rhumes, car la serrapeptase diminue vos mucosités, votre toux et la viscosité de vos crachats (elle a fait mieux qu’un placebo dans une étude de 193 personnes, dès les 3 à 4 premiers jours de traitements. Combien ? 30 mg par jour pendant 1 semaine3).
Parlons donc de ce remède naturel aux immenses propriétés thérapeutiques (ce n’est pas moi qui le dis, c’est cet autre article scientifique!4)…
… surtout si vos douleurs d’arthrose vous empêchent d’ouvrir un pot à confiture et de mettre vos chaussettes ou encore si vous êtes sujet à de l’hypertension.
Mais avant, laissez-moi vous raconter la fascinante histoire de la serrapeptase, cette enzyme…
Bien cachée dans l’estomac de ce petit animal
Ce que vous voyez est un ver à soie.
Figurez-vous qu’il ne fait pas que fabriquer des cocons pour nos chemisiers et nos foulards !
Il abrite, dans son intestin, une charmante bactérie.
Loin de le rendre malade, la Serratia sp E-15, au contraire, lui permet de rester en vie.
En effet, elle va sécréter une enzyme (un type de protéine qui permet certaines réactions chimiques) qui va dissoudre le cocon dans lequel ce petit ver aura opéré sa transformation en papillon.
Sans cette enzyme, la serrapeptase, le papillon resterait carrément piégé et mourrait.
Heureusement qu’elle est là : question de vie ou de mort !
Cette découverte étonnante, on la doit à un médecin allemand, Dr Hans Nieper (1928-1998).
Il a alors une intuition, qui s’avérera parfaitement juste : cette molécule a l’étonnante propriété de dissoudre les tissus morts, sans nuire aux tissus vivants.
Elle a donc un potentiel prodigieux pour la cicatrisation des plaies, mais aussi pour éliminer certaines cellules tumorales, comme c’est le cas par exemple pour le cancer de la thyroïde.5
Mais de cette propriété assez hors du commun, en découle une autre très intéressante si vous êtes hypertendu.
Elle est fibrinolytique, c’est-à-dire qu’elle est capable de dissoudre les caillots sanguins et les plaques d’athérosclérose en décomposant la fibrine (c’est elle qui permet au sang de se « gélifier » en cas de plaie et qui protège un caillot sanguin).
Elle contribue à une meilleure circulation sanguine, et ce, y compris si vous avez déjà fumé ou si vous êtes âgé.6
(Ce qui était une nouvelle raison de l’utiliser pendant le Covid, puisque les malades Covid-19 présentaient de nombreux troubles de coagulation sanguine, avec des risques de thromboses mais aussi d’AVC.7 Ce qui est aussi le cas avec le Covid long !8)
Surtout, chose tout à fait surprenante encore :
Elle pourrait faire mieux que l’aspirine… sans les effets secondaires !
En 1957, le Japon est le premier pays à l’utiliser pour ses propriétés anti-inflammatoires.
Et les Japonais vont encore plus loin : pour eux, la serrapeptase constituerait même le meilleur traitement anti-inflammatoire et anti-douleur9 de tous !
Et pour cause, elle ne fait pas que « masquer » la douleur (comme les AINS10).
Elle agit à la racine en contrôlant les cytokines pro-inflammatoires (celles qui vont déclencher la réponse du système immunitaire).
- Si vous souffrez par exemple d’arthrose du genou : une étude11 a montré que le combo metformine (un anti-diabétique potentiellement intéressant contre l’arthrose) + serrapeptase était plus efficace sur l’inflammation et la douleur que le premier seul. Combien ? 20 mg par jour.
- Votre canal carpien vous chatouille ? 65 % des patients de cette étude12 ont vu leurs symptômes significativement améliorés en prenant 10 mg de serrapeptase deux fois par jour ;
- Vous vous faites enlever les dents de sagesse ou opérer des dents ? Pensez-y car elle réduit efficacement les gonflements dentaires post-opératoires.13 Combien ? Le dosage est de 10 mg trois fois par jour pendant 1 semaine ;
- Enfin, si vos petits-enfants ont de l’acné (il s’agit aussi d’une inflammation), elle pourra être combinée avec un traitement conventionnel pour plus d’efficacité… Combien ? 5 mg trois fois par jour pendant un mois.
Ce n’est pas étonnant que la serrapeptase intéresse sérieusement les recherches médicales, surtout en cas d’échec des AINS à soulager les patients, ou tout simplement pour en éviter leurs terribles effets secondaires.14
Elle semble donc :
Promise à un avenir tout tracé (vu ces 2
« épidémies » annoncées)
L’OMS est formelle : l’antibiorésistance constitue l’une des plus graves menaces pesant sur la santé humaine et la sécurité alimentaire.15
À force d’un usage excessif et abusif des antibiotiques, beaucoup de bactéries ou de virus deviennent résistants. C’est le cas par exemple du fameux Staphylocoque doré (Staphylococcus aureus), premier germe responsable des infections nosocomiales.16
Cette bactérie va créer un biofilm, une sorte de coque protectrice qui empêche les antibiotiques de les atteindre et leur permet de survivre. Ce qui compromet souvent la santé des malades.
Là encore, la serrapeptase tombe à pic : elle va empêcher les biofilms de se former, mais surtout aider à la pénétration des antibiotiques, tout en régénérant les tissus lésés.
Elle constitue donc un formidable espoir pour toutes les pathologies résistantes chroniques (pulmonaires, urinaires, Lyme…), mais aussi en cas d’infections sur des implants ou des dispositifs médicaux commes des cathéters.17
L’autre épidémie en cours, c’est bien sûr : Alzheimer !
En France, d’ici 2050, les autorités tablent sur 2 millions de malades.18 L’explosion (inquiétante) des cas est déjà en cours, notamment chez les personnes jeunes, dès 60 ans.
On sait que la maladie d’Alzheimer est liée à la présence de plaques amyloïdes insolubles, qui empêcheraient les neurones de communiquer entre eux (pour le dire simplement).
Or, la serrapepatase pourrait en quelque sorte « dissoudre » ces agrégats19 dans le cerveau de rats qui auraient les caractéristiques de cette maladie.
Elle ferait même mieux que la nattokinase, l’agent jusqu’alors de référence contre l’amyloïde.
La piste est une fois encore très prometteuse !
Surtout qu’elle ne présente que de très rares effets secondaires. Les doses varient entre 10 et 60 mg par jour. En revanche, mieux vaut éviter les cures au long cours : pas plus de 4 semaines de prise maximum.
Choisissez surtout des gélules gastrorésistantes (avec enrobage entérique), car la serrapeptase est très sensible à l’acidité gastrique. Prenez-les l’estomac vide, ou au moins deux heures après votre repas. Surtout, attendez au moins une demi-heure avant de manger.
Vérifiez aussi la quantité de serrapeptase contenue dans les gélules : elle est généralement indiquée en USP (unité de serrapeptase). Pour un effet significatif, comptez au moins 20 000 unités enzymatiques par gélule.
Aucune interaction médicamenteuse n’est pas à signaler, mais parlez-en avec votre médecin avant de vous supplémenter.
Peut-être que cette fois-ci, c’est vous qui lui apprendrez quelque chose !
Bonne santé !
PS : Tous les laboratoires n’en font pas, mais sachez que Supersmart ou Oronalys sont des marques d’excellente qualité (précision : je n’ai aucun conflit d’intérêt avec ces marques !)
