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Un des plus grands experts toxicologues du Canada, le Dr David Juurlink, a récemment lâché cette petite bombe :

« Si le paracétamol était mis sur le marché aujourd’hui, il ne serait pas autorisé à la vente. » [1]  Paul Taylor. The Globe and Mail, Octobre 2015

Si vous pensez qu’il exagère, lisez bien cette lettre jusqu’au bout.

D’un point de vue scientifique, vous verrez qu’il a parfaitement raison (certaines découvertes récentes font froid dans le dos…).

Mais je peux d’ores et déjà vous affirmer que nos autorités ne risquent pas d’agir de sitôt.

Car le paracétamol est l’ingrédient principal d’un nombre impressionnant de médicaments : le Doliprane, bien sûr, composé à 100 % de paracétamol … mais aussi le Dafalgan et l’Efferalgan, ou encore Actifed, Humex, Fervex, Prontalgine, etc…

Cela fait du paracétamol le NUMÉRO 1 des ventes en pharmacie.

En nombre de boîtes, c’est le médicament le plus vendu en France, de très loin, avec la bénédiction de notre système médical.

Au total, les multinationales pharmaceutiques gagnent plus de 6 milliards de dollars avec ce produit. [2]

Si l’on révélait d’un seul coup toute la vérité sur le paracétamol et ses dangers, c’est tout notre système de santé qui pourrait chanceler :

Pour l’industrie pharmaceutique, le paracétamol est comme un domino : s’il s’effondre, il entraînera beaucoup d’autres médicaments dans sa chute. Car le paracétamol a longtemps joui d’une « bonne réputation » – si même lui est inefficace et dangereux, que penser des autres médicaments ?

Pour nos autorités de santé, c’est leur crédibilité qui est en jeu : comment ont-elles pu recommander son utilisation massive pendant si longtemps, et l’autoriser en vente libre ?

Quant aux médecins qui ont prescrit ce médicament de bonne foi pendant des années, ont-ils vraiment envie qu’on leur dise qu’ils ont mis leurs patients en danger ?

Personne n’a intérêt à ce que le scandale éclate.

Alors tout se passe discrètement, à pas feutrés…

Face aux dangers du paracétamol, quelles mesures prendre ?

Aux États-Unis, la FDA (l’équivalent de notre « agence du médicament ») l’a récemment avoué : près de 100 000 Américains sont victimes chaque année d’une intoxication au paracétamol… et 450 d’entre elles n’en réchappent pas. [3]

Les autorités canadiennes ont fait un pas de plus : en 2015, elles ont lancé une grande réflexion officielle sur la prescription du paracétamol. Voici ce que vous pouvez lire sur le site du ministère de la santé canadien :

« Le paracétamol (acétaminophène) est la principale cause de graves lésions du foie, y compris l’insuffisance hépatique aiguë, dans de nombreux pays, dont le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie. »

Notez que la majorité des surdosages sont parfaitement involontaires.

Pire, dans 1 cas sur 5, ces intoxications gravissimes ont eu lieu alors même que le patient avait respecté la dose maximale autorisée !!

Toujours sur le site officiel canadien, vous pouvez lire :

« De plus, jusqu’à 20 % des cas de lésions du foie associées au paracétamol mentionnent des doses dans la gamme recommandée (moins de 4 g par jour, soit l’équivalent de 8 comprimés de 500 mg). »

Malgré ce diagnostic sans appel, le Canada n’a toujours pas pris la moindre mesure.

Mais la Suède, elle, a commencé à prendre le sujet à bras le corps.

D’abord, les Suédois ont décidé de retirer le paracétamol des supermarchés, en novembre 2015. Il faut dire qu’entre 2006 et 2013, le nombre d’hospitalisations causées par ce médicament avait été multiplié par deux. [4]

Puis, en octobre 2016, les autorités suédoises ont interdit aux mineurs d’acheter plus d’une boîte à la fois. Quant aux adultes, ils recevront désormais un avertissement systématique, sous la forme de « conseils d’utilisation ».

C’est déjà un progrès. Car les pharmaciens suédois donneront enfin à leurs clients cette information capitale, qu’on n’entend jamais en France :

Le danger du paracétamol et de l’alcool : un combo à éviter absolument !

Les lendemains de fête, on a souvent mal au crâne. Quoi de plus naturel d’ouvrir son armoire à pharmacie pour attraper un Doliprane ?

Et pourtant, ce simple geste peut vous envoyez à l’hôpital, si vous avez le malheur de forcer sur la dose.

Car cela fait 50 ans qu’on le sait : le paracétamol est toxique pour le foie !

L’alcool aussi. Et comme vous pouvez l’imaginez, si vous combinez les deux, les résultats peuvent être dramatiques.

Dans les services de transplantation du foie en Grande-Bretagne, les deux tiers des patients étaient là à cause d’un excès de paracétamol. Et c’étaient pour la plupart de bons buveurs d’alcool. [5]

En cas de mélange d’alcool et de paracétamol, ce sont aussi vos reins qui sont en danger : vous avez 120 % de risque en plus d’avoir de graves problèmes rénaux… même si la dose d’alcool est modérée ! [6]

Préférez après une soirée arrosée, des remèdes détox pour vous désencrasser de l’intérieur.

Mais il y a beaucoup, beaucoup plus grave.

Le paracétamol n’est pas simplement dangereux en cas de surdose accidentelle. Là où il fait le plus de victimes, c’est chez ceux qui en prennent très régulièrement.

Si vous en prenez trop souvent, le paracétamol n’est pas uniquement dangereux, il est mortel !

Le grand danger du paracétamol, c’est qu’il ne suffit pas d’éviter les overdoses pour être à l’abri : il est encore plus dangereux de dépasser légèrement mais souvent les doses autorisées.

Une grande étude publiée dans le British Journal of Clinical Pharmacology l’a révélé de manière éclatante [7].

Parmi des patients dont le foie était sévèrement endommagé, ceux qui avaient consommé chaque jour un peu trop de paracétamol avaient plus de risque de mourir que ceux qui avaient été hospitalisés pour un seul surdosage grave.

Ces pauvres malades voulaient calmer leurs douleurs chroniques… et à cause du Doliprane, ils se sont retrouvés dans un service de transplantation, à attendre la greffe d’un nouveau foie… qui arrive parfois trop tard.

Et si vous vous dites qu’il « suffit » de respecter les doses maximales autorisées pour être tranquille, détrompez-vous !

D’après une revue d’études publiée dans Annals of the Rheumatic Diseases, la prise de paracétamol aux doses conseillées augmente de 23 % le risque de mortalité ! [8]

Les mêmes chercheurs ont aussi découvert que les femmes qui prennent plus de 15 comprimés par semaine ont plus de crises cardiaques : leur risque est augmenté de 63 % !

Or 15 comprimés par semaine, c’est encore deux fois moins que le maximum autorisé !

Bref, le Doliprane n’est clairement pas cette « pilule inoffensive » qu’on vous a longtemps présentée.

Et si vous avez encore le moindre doute, voici d’autres effets indésirables très inattendus, découverts tout récemment :

Les récentes découvertes sur les dangers du paracétamol :

Le paracétamol peut causer des saignements gastriques

On a cru pendant longtemps que le Doliprane ne posait pas de souci à l’estomac. C’était d’ailleurs un gros avantage par rapport aux anti-inflammatoires classiques (aspirine, Ibuprofène…), dont on sait qu’ils peuvent provoquer des brûlures d’estomac et des saignements.

Eh bien figurez-vous que cet « avantage » du paracétamol n’est pas si clair que cela.

Dans une étude récente, des patients ont pris soit du paracétamol, soit de l’Ibuprofène pendant 13 semaines. Sans surprise, au bout de 13 semaines, une petite partie des patients sous Ibuprofène avait perdu l’équivalent d’une unité de sang, probablement à cause de saignements digestifs.

Mais la perte de sang était exactement la même chez ceux qui avaient pris du Doliprane, preuve qu’il cause des dégâts digestifs ! [9]

Le paracétamol rend sourd !

Si vous êtes une femme, il suffit d’en prendre 2 fois par semaine pendant 6 ans pour augmenter votre risque de surdité de près de 10 % ! [10] (Même chose pour l’Ibuprofène, mais pas l’aspirine.)

Le paracétamol peut causer de l’asthme chez votre enfant :

s’il en prend régulièrement avant l’âge de 3 ans, son risque d’asthme augmente de 29 % [11]

Le danger du paracétamol chez la femme enceinte :

le paracétamol est à éviter fortement : non seulement il augmente le risque d’asthme de l’enfant, mais il accroît aussi son risque de troubles du comportement et d’hyperactivité [12], ainsi que d’infertilité et de cancer des testicules chez les garçons [13].

Le paracétamol est dangereux pour votre cerveau :

Il suffit d’en prendre 1 000 mg pour que votre empathie baisse : vous devenez subitement moins sensible à la souffrance de ceux qui vous entourent ! [14]

Le paracétamol est inutile et dangereux en cas d’état grippal :

D’abord parce qu’il est inutile et dangereux de chercher à faire baisser la fièvre d’un adulte, au moins tant qu’elle ne dépasse pas 39,5°.

Car la fièvre est votre amie ! Elle est là pour vous aider à tuer les microbes. Si vous l’empêchez d’agir, vous risquez tout simplement d’être malade plus longtemps et plus gravement !

Il est donc insensé de prendre du Doliprane au moindre petit état grippal !

De plus, il faut éviter comme la peste les médicaments à base de paracétamol spécialement conçus pour le « rhume », comme Actifed ou Fervex, car ils contiennent en plus des produits douteux :

Actifed contient aussi de la pseudoéphédrine, une molécule proche des amphétamines et dont les effets indésirables ont été jugés « peu acceptables » en 2008 par la Commission nationale de pharmacovigilance ;

LeFervex et l’Humex contiennent de la phéniramine, un antihistaminique aux propriétés anticholinergiques et qui, à ce titre, accroît votre risque de développer Alzheimer. [17]

Avez-vous vraiment envie de prendre des risques pour un simple rhume ?

Surtout quand vous avez compris que ces médicaments ne vous aideront jamais à guérir, puisqu’ils n’agissent pas sur les virus. Dans le meilleur des cas, ils « soulagent vos symptômes ».

D’accord, me direz-vous, mais si on a une vraie grippe, bien douloureuse, cela ne vaut-il pas le coup d’être « soulagé » ?

Si cela marchait, cela serait évident, bien sûr (avoir une grippe est très douloureux) ! Mais est-ce vraiment le cas ?

Pour en avoir le cœur net, des chercheurs de Nouvelle-Zélande ont sélectionné 80 patients atteints d’état grippal sérieux, dont la moitié ayant une grippe confirmée.

Et ils leur ont donné soit un placebo, soit 4 000 mg par jour de paracétamol (une dose très forte) pendant une à deux semaines.

Eh bien figurez-vous qu’ils n’ont pas trouvé la moindre différence dans l’état des deux groupes. Même sur la fièvre, le paracétamol n’avait pas eu le moindre effet !! [18]

Vous voyez que je n’exagérais pas !

Si le paracétamol était une plante chinoise ou un remède naturel… il serait interdit et pourchassé depuis longtemps… les médias n’en prendraient pas la défense mais nous abreuveraient de messages pour dire à quel point sa consommation est dangereuse et déconseillée ….

…et si un naturopathe avait le malheur de le prescrire à un malade, il serait immédiatement traîné en justice, accusé d’être un meurtrier en puissance.

Et tout ça pour quoi ? Pour un médicament particulièrement inefficace !

Le paracétamol est inefficace en cas d’arthrose ou de mal de dos

Je sais que cela va vous surprendre.

Mais ce sont deux articles scientifiques récents qui ont révélé le pot aux roses. Ils ont été publiés dans les journaux médicaux les plus respectés au monde, le British Medical Journal et The Lancet.

Dans le premier, les chercheurs ont passé en revue toutes les études ayant comparé l’efficacité du paracétamol à un simple placebo.

Et le résultat est saisissant [15] : contre les douleurs de l’arthrose et de la lombalgie (mal du bas du dos), l’effet du paracétamol est soit totalement « inefficace », soit « insignifiant ».

Dans le second article, les chercheurs ont recensé 74 études ayant impliqué près de 60 000 patients [16] victimes d’arthrose.

Et ils sont arrivés exactement à la même conclusion : le paracétamol n’entame pas d’un millimètre les douleurs articulaires, par rapport à un simple placebo.

Et pourtant, aujourd’hui encore, en 2017, le paracétamol reste le médicament prescrit en première intention contre l’arthrose et les lombalgies.

Voilà pour l’efficacité du paracétamol. Un mythe s’effondre !

Alors n’hésitez plus : arrêtez d’acheter du Doliprane et tournez-vous vers les solutions naturelles, plus efficaces et moins dangereuses !

Face aux dangers du paracétamol, préférez des alternatives naturelles efficaces :

Si vous ne prenez qu’un ou deux comprimés de Doliprane tous les 2 ou 3 mois, vous ne risquez pas grand-chose, bien sûr.

Mais même dans ce cas, il y a tout de même mieux à faire !

Je vous ferai prochainement une lettre détaillée sur les meilleurs anti-douleurs, mais je voudrais ici vous rappeler que :

En cas de mal de tête, l’aspirine n’est pas sans dangers mais elle est nettement plus efficace que le paracétamol, mais il existe aussi des alternatives naturelles qui font moins de dégâts à l’estomac, comme l’huile essentielle de lavande vraie ou de menthe poivrée ;

La douleur est presque toujours liée à l’inflammation. Or le curcuma et le gingembre sont d’excellents anti-inflammatoires naturels, qui réduisent très efficacement la plupart des douleurs. [19] [20] [21] [22] Commencez toujours par cela avant de prendre quelque chose de plus fort !

Contre l’arthrose, la glucosamine et chondroïtine d’un côté, et l’harpagophytum réduisent aussi efficacement les douleurs que les médicaments anti-inflammatoires.

Des huiles essentielles comme l’Eucalyptus citronné ou la Gaulthérie couchée font des merveilles pour lutter contre les douleurs générales dentaires, musculaires, règles douloureuses, état grippal… quelques gouttes suffisent pour vous soulager rapidement !

Et n’oubliez pas non plus de vous servir d’un remède vieux comme le monde : la chaleur ! Une bouillotte chaude là où vous avez mal soulage dans de nombreux cas !

C’est ce qu’on faisait du temps de nos grands-mères : il n’y avait pas de paracétamol… et on ne s’en portait que mieux !

PS : Si cette lettre vous a convaincu, transmettez-là autour de vous, et partagez-là un maximum sur Facebook !

Nous avons tous des proches qui prennent du paracétamol, et ils ont le droit de connaître la vérité !

Sources :

[1] Why our faith in pain killer acetaminophen isn’t always justified. Paul Taylor. The Globe and Mail, Octobre 2015

[2] Top 20 generic molecules worldwide. By Eric Palmer FiercePharma

[3] Paracétamol hors officines : une expérience douloureuse en Suède. JIM. Octobre 2014

[4] Pourquoi la Suède retire le paracétamol des supermarchés. Léa Galanopoulo. Avril 2015 Allodocteurs.fr

[5] Darren G. N. Craig, Caroline M. Bates, Janice S. Davidson, Kirsty G. Martin, Peter C. Hayes & Kenneth J. Simpson Staggered overdose pattern and delay to hospital presentation are associated with adverse outcomes following paracetamol induced hepatotoxicity British Journal of Clinical Pharmacology Volume 73, Issue 2, Article first published online: 6 JAN 2012

[6] Relationship of acetaminophen and alcohol usage to renal dysfunction: An opportunity for health promotion/education in chiropratic. Think Global. Harrison T. Ndetan et all, Novembre 2013

[7] Craig DG, Bates CM, Davidson JS, Martin KG, Hayes PC, Simpson KJ. Staggered overdose pattern and delay to hospital presentation are associated with adverse outcomes following paracetamol-induced hepatotoxicity. Br J Clin Pharmacol. 2012 Feb;73(2):285-94. doi: 10.1111/j.1365-2125.2011.04067.

[8] Emmert Roberts, Vanessa Delgado Nunes, Sara Buckner, Susan Latchem, Margaret Constanti, Paul Miller, Michael Doherty, Weiya Zhang, Fraser Birrell, Mark Porcheret, Krysia Dziedzic, Ian Bernstein, Elspeth Wise, Philip G. Conaghan. Paracetamol: Not as Safe as We Thought? A Systematic Literature Review of Observational.Ann Rheum Dis doi:10.1136/annrheumdis-2014-206914.

[9] Michael Doherty, Chris Hawkey, Michael Goulder, Iain Gibb, Nicola Hill, Sue Aspley, Sandie Reader. A Randomised Controlled Trial of Ibuprofen, Paracetamol or a Combination Tablet of Ibuprofen/Paracetamol in Community-Derived People with Kneepain. Ann Rheum Dis 2011;70:1534-1541 doi:10.1136/ard.2011.154047.

[10] American Journal of Epidemiology December 14 2016 DOI: 10.1093/aje/kww154 Duration of Analgesic Use and Risk of Hearing Loss in Women

[11] Paracetamol use in pregnancy and infancy linked to child asthma

[12] Association of Acetaminophen Use During Pregnancy With Behavioral Problems in Childhood. Evidence Against Confounding. E. Stergiakouli et al. JAMA Pediatrics, août 2016. doi:10.1001/jamapediatrics.2016.1775

[13] S. van den Driesche, J. Macdonald, R. A. Anderson, and al. Prolonged exposure to acetaminophen reduces testosterone production by the human fetal testis in a xeno- graft model. Science Translational Medicine, 2015; 7 (288): 288ra80

[14] Mischkowski D., Crocker J., Way B.M. From Painkiller to Empathy Killer: Acetaminophen (Paracetamol) Reduces Empathy For Pain. Soc Cogn Affect Neurosci. 2016 May 5.

[15] Efficacy and safety of paracetamol for spinal pain and osteoarthritis : systematic review and meta-analysis of randomised placebo controlled trials. BMJ 2015. Gustavo C Machado. Pas mieux qu’un placebo, donc… mais beaucoup plus dangereux. Les auteurs révèlent que les patients sous paracétamol ont été 4 fois plus nombreux à se retrouver avec des analyses sanguines inquiétantes pour leur foie…. alors même qu’ils avaient pris des doses « normales ».  Par ailleurs, une autre étude contrôlée confirme l’inefficacité totale du paracétamol contre le mal de dos : http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(14)60805-9/abstract.

[16] Effectiveness of non-steroidal anti-inflammatory drugs for the treatment of pain in knee and hip osteoarthritis : a network meta-analysis. Bruno R da Costa. The Lancet. Mars 2016

[17] Voir ma lettre sur le sujet : Un moyen simple d’éviter Alzheimer

[18] Randomized controlled trial of the effect of regular paracetamol on influenza infection. Wiley Online Library. Saral Jefferies et all, Décembre 2015

[19] Ahebkar A., Henrotin Y. Analgesic Efficacy and Safety of Curcuminoids in Clinical Practice: A Systematic Review and Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials. Pain Med. 2016 Jun;17(6):1192-202.

[20] Khayat S., Fanaei H., Kheirkhah M., Moghadam Z.B., Kasaeian A., Javadimehr M. Curcumin Attenuates Severity of Premenstrual Syndrome Symptoms: A Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled Trial.

[21] Kuptniratsaikul V., Dajpratham P., Taechaarpornkul W., Buntragulpoontawee M., Lukkanapichonchut P., Chootip C., Saengsuwan J., Tantayakom K., Laongpech S. Efficacy and Safety of Curcuma Domestica

Extracts Compared with Ibuprofen in Patients with Knee Osteoarthritis: A Multicenter Study. Clin Interv Aging. 2014 Mar 20;9:451-8. doi: 10.2147/CIA.S58535. eCollection 2014.

[22] C. Black, P. O’Connor. Short Term Effects of 2-Grams of Dietary Ginger on Muscle Pain, Inflammation and Disability Induced by Eccentric Exercise. The Journal of Pain, vol. 9, issue 4, p25.

419 commentaires

  • Gerard Mauvillain dit :

    Le paracetamol est effectivement dangereux pour, entre autres, le foie… Attention, c’est le nom de la molécule qui compose la plupart des médicaments antalgiques (contre la douleur)

    Si vous avez un problème avec votre foie, n’en prenez surtout pas le moindre comprimé, vous risqueriez de graves dommages. Si vous avez un hépatite vous pourriez en mourir.

  • ambien dit :

    Oui, cette information nous permettra de réduire fortement notre automédication, en particulier la prise incontrôlée du paracétamol. Merci pour ces pour ces différents précision.

  • lagunegrand gérard dit :

    j’ai la maladie de Parkinson et je prends des doliprane .depuis 11 ans je vais donc arrêter ,souffrir davantage ce qui ne va pas m’empêcher de progresser dans la maladie
    merci mais pourquoi les pharmaciens nous empoisonnent en duo avec les toubibs ??
    merci et écrivez partout et en grand ce que vous affirmez

  • Desmarquet Daniel dit :

    Je confirme à 100% . Si vous êtes grand , voire très grand consommateur de dafalgan ou autres paracétamol depuis longtemps, un conseil …. stopper et faites des échos de votre foie et suivant les résultats des recherches hépatites !

    • Olga crozet dit :

      Merci pour tous ces renseignements j’ai 85 ans je suis
      remplie d’arthrose, on ne peux même pas opérer vu trop d’ostéoporose. Je prends 6 dafalgan par jour qui me soulagent un peu entre les prises. J’ai mal au foie évidemment alors quoi faire pour me soulager.

  • LE CHEVILLER BERNADETTE dit :

    Merci effectivement celà fait froid au dos d’apprendre cela

  • Pedro dit :

    Je ne commente jamais ce genre d’article mais je ne peux rester sans rien dire ici.

    Tout d’abord, j’aimerais souligner que j’apprécie l’effort fait par l’auteur de citer ses sources. Il est important de savoir qui a publié quoi, où et quelles méthodes ont été utilisées pour en venir à ces conclusions.
    Cependant, il ne suffit pas de citer les conclusions d’un article provenant du Lancet ou de BMJ (parmi les meilleurs journaux médicaux au monde) pour appuyer un point. En science, le contexte est tout aussi important que la conclusion.

    Tout d’abord, il est important de savoir que tout médicament présente un danger pour la santé. Ce que je trouve le plus grave est que quelqu’un peut sortir d’une pharmacie avec 15 boîtes de doliprane. Ce ne SONT PAS des bonbons. Il y a clairement de mauvaises pratiques dans la prescription mais aussi dans la prise de médicaments. 4000mg de paracetamol journalier en usage chronique: sérieusement? Bien sûr, certains souffrent de douleurs chroniques et ont besoin d’un traitement de longue haleine et c’est ici que la recherche fait son travail.

    Chaque médicament, molécule que l’on ingurgite présente des bénéfices et des risques et ceux-ci doivent être évalué par un professionnel de santé. Si le paracétamol ne soulage pas votre douleur, celle-ci n’est pas sensible au au médicament et il faut tenter d’autres analgésiques! Si les huiles essentielles marchent pour vous, tant mieux! Cependant, comme tout, elles peuvent présenter des dangers. Il est important de se documenter.

    Revenons à cette lettre qui, sur le fond, ne me dérange pas, mais sur la forme, me dérange énormément. Encore une fois, j’apprécie l’usage de citations.
    Cependant:
    1) Lorsque vous avancez l’article du BMJ [5], vous soulignez la non-efficacité du traitement et sa dangerosité. Mais:
    – Le traitement est inefficace: c’est en effet confirmé par la meta-analyse du Lancet [6]. Les anti-inflammatoires non-stéroidiens sont en général la première ligne de traitement pour l’arthrose et sont généralement plus efficaces (aussi démontré en [6]).
    – Aucune des études utilisées dans la méta analyse du BMJ ne montre une fréquence plus élevé d’effets secondaires dans le groupe placebo vs paracetamol. Il n’y a pas plus de gens qui se retirent des études présentées dû a des effets secondaires dans le groupe placebo vs paracetamol. Ceci semble indiquer aucun effet adverse observable et débilitant du paracétamol par rapport au placebo
    – Sur les 13 études incluent dans cette méta-analyse, 3 ont rapporté des données sur le fonctionnement du foie. Ces données indique un fonctionnement anormalement élevé de la fonction hépatique. L’effet de ceci n’a pas été étudié: il reste à faire.
    2) L’essai clinique Néo-Zélandais est intéressant. Cependant, il conclut simplement que le paracetamol est inefficace dans plusieurs aspects du combat contre la grippe. Notamment, comme mesure principale ils utilisent la charge virale. Le paracétamol ne combat pas les virus. On notera juste que dans cet étude, il y a eu plus d’effets secondaires dans le groupe placebo que dans le groupe traitement. Un effet secondaire suffisamment grave a obligé le retrait d’un participant dans le groupe placebo.
    3) La douleur, et particulièrement la douleur chronique, est un problème extrêmement complexe. Nombre d’études montrent une dimension psychique extrêmement importante dans la douleur. Une nouvelle étude (à paraitre dans les prochains mois) montre que la simple prise d’un placebo peut réduire la douleur à 80% chez certains patients atteint de douleur chroniques. Ceci révolutionnera sûrement notre approche des essais cliniques et notre évaluation de l’efficacité des traitements anti-douleurs

    Enfin, pour ce qui est de la maladie d’Alzheimer, l’étude utilisée ici est faites chez des gens de plus de 65 ans et montre que seulement l’usage de doses journalières très élevées (> 1065 dose total journalière cumulées) étaient associées à un risque 1.5 fois plus grand de développer la maladie. Inutile de dire que cela est RIDICULE comparé au risque génétique majeur de développer la maladie d’Alzheimer (4 à 16 fois plus de risque que quelqu’un ne portant pas le gène). Donc non seulement il faut se bourrer de médicaments mais en plus ceci augment votre risque de manière nettement inférieur à d’autres facteurs de risques.

    Pour faire simple, il ne sert à rien de balancer des études scientifiques en appuyant le sérieux de la revue dans laquelle elles ont été publié.
    Aussi, toute molécule présente une certaine toxicité à haute dose ou lors d’un usage chronique. Prenez régulièrement des bains d’huiles essentielles et voyiez les résultats. Le paracétamol est la seule chose qui soulagent certaines personnes. Isoler l’étude qui vous arrange et ignorer le contexte de celle-ci pour faire passer un message alarmiste et apeurant est tout à fait irresponsable. Oui il faut se documenter, oui il faut être prudent lorsque l’on prends des médicaments. Oui, l’industrie pharmaceutique abuse de nous, consommateurs, dans de nombreux cas. Mais déformer la science pour embobiner les gens, c’est répugnant.

  • antonia alcala dit :

    merci et d’accord avec vous

  • Marie dit :

    Je trouve que vous prenez largement parti dans votre lettre. Et vous n’avez pas lu les études que vous citez ou alors vous ne savez pas distinguer une étude à forte présomption scientifique d’une à faible présomption.
    Le fait que le paracétamol soit toxique à forte dose est un fait, c’est écrit sur toutes les notices de doliprane. J’en profite pour dire que « ce n’est pas le produit qui fait le poison c’est la dose ». On peut mourir de potomanie comme on peut prendre une très faible dose d’arsenic sans avoir aucun effet (cf l’homéopathie).

    L’étude « Paracetamol: not as safe as we thought? A systematic literature review of observational studies » que vous citez pour justifier le faite que le paracétamol tue même à faible dose prise régulièrement est une méta analyse sur 8 autre études de cohorte (faible niveau de preuve car pas de randomisation). Et il suffit de lire la discussion des auteurs pour se rendre compte que cette étude est pleine de biais en tous genre notamment un biais de confusion car aucun ajustement (ni randomisation, ni stratification) n’a été fait sur les facteurs de confusions potentiels (si il n’y a que des coronarien dans le groupe paracetamol et aucun dans le groupe placebo c’est normal que les gens meurent plus du coeur dans le groupe paracetamol…..).

    Vous citez l’étude « Randomized controlled trial of the effect of regular paracetamol on influenza infection » pour justifier le fait que le paracetamol ne sert a rien en cas de grippe. Cette étude a été faite sur 80 personnes, donc un TRES FAIBLE échantillon, elle a donc une très faible puissance et un faible niveau de preuve scientifique, d’autres études sont nécessaires pour se permettre d’affirmer que le paracetamol ne sert a rien en cas de grippe.

    Enfin je voulais parler de la derniere étude cités que j’ai pris le temps de lire : « Efficacy and safety of paracetamol for spinal pain and osteoarthritis: systematic review and meta-analysis of randomised placebo controlled trials ».
    Cette étude ne trouve pas différence statistiquement significative entre le paracétamol et le placebo pour les lombalgie (et seulement une faible différence pour les douleurs d’arthroses). C’est une meta analyse d’essaies clinique donc c’est une étude à haut niveau de preuve. Sauf que pour l’analyse de l’efficacité du paracetamol sur les lombalgie seulement 2 études ont été inclus dans l’analyse (donc une petite meta analyse). De plus quand vous lisez la discussion des auteurs, ces derniers disent : « Previous meta-analyses have concluded that paracetamol significantly reduces pain in people with hip or knee osteoarthritis ». Ce qui sinifie que d’autreS meta analyseS trouvent des résultats different à celle la… Donc ce n’est pas si simple.
    De plus dans cette étude vous avez homis de lire ce passage : « There was no difference in the number of patients reporting adverse events between the paracetamol and placebo groups »… Donc cette étude elle ne trouve pas d’effets indésirables du paracetamol.

    Ce n’est pas parce que vous citez des études que votre approche est scientifique. Vous ne vous êtes pas dis « tiens, quel est l’effet du paracetamol? je vais aller chercher dans la literature pour me faire un idée », vous vous etes dit « tiens, je n’aime pas le paracatamol, si j’allais dans la literature à la recherche d’arguments pour démonter ce médicament? ». Et en voyant les commentaires, je me dis que tous simplement, vous manipulez des gens en présentant comme ça vous arrange certaines études, sans aucun regard critique.

    Pour finir, je ne suis pas une adepte du paracetamol, ni d’aucun médicament d’ailleurs, au contraire. Mais le fait de vous voir manipuler l’opinion avec des tires sensationnels comme ça m’insupporte.

  • Kiki 29200 dit :

    Merci Mr Bazin de nous faire peur … mon enfant a 40° de Fievre que dois je lui donner pour prévenir des convulsions ????? de l’ aspégic , de l’ ibuprofene ou de la poudre De Perlin pinpin ???

  • Pharmacien dit :

    le médicament n’est pas un produit comme les autres. Il y a des effets secondaires pour absolument tous. Mais les bénéfices sont plus grand que les inconvénients. Le risque zéro n’existe pas. Ces articles font de la désinformation. Si vous ne savez pas ce que fait votre médicament comment il agit demander à votre médecin ou pharmacien. Ce sont les plus amène de répondre à vos craintes !!! Dans mon officine on ne laisse personne sans explication ! il devrait être pareil dans toute les officine. Mais je le répète soit actif posez les questions !!! Ne restez pas dans l’ignorance ou passif. Les patients deviennent acteurs de leurs santé !

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