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Il y a les médicaments toxiques – Mediator, statines, etc…

Il y a les aliments toxiques – frites, sodas, etc.

Et il y a les personnes toxiques.

Et croyez-moi, si vous voulez une bonne santé…

…il est tout aussi crucial d’éviter les gens toxiques que les médicaments et aliments dangereux !

Le stress, la rancœur et les ruminations qu’ils provoquent peuvent vous rendre malade !

Je ne parle pas seulement de « burn-out », de dépression ou de crises d’angoisse.

Je veux aussi parler de maladies très « physiques », comme des troubles digestifs sévères ou des déséquilibres hormonaux.

Sans oublier le cancer et ses causes en partie émotionnelles.

Voilà pourquoi je voudrais vous parler aujourd’hui du profil de la personne « toxique » par excellence :  le « pervers narcissique »

C’est très important : s’il y en a un dans votre entourage (famille, travail, ami), il est urgent de vous en rendre compte.

Car si vous ne vous méfiez pas, les dégâts peuvent être irréparables.

Voici comment démasquer le pervers narcissique

Alors voici les principales caractéristiques, répertoriées officiellement, du pervers narcissique[1] :

  • Il est profondément narcissique. Il parvient généralement à le dissimuler sous une fausse modestie, mais il a généralement une vision grandiose de sa propre importance – il se croit un individu à part, au-dessus des autres. Il estime donc que « tout lui est dû », puisqu’il est exceptionnel. Et en même temps, comme tous les narcissiques, il est hypersensible : il oscille entre l’extrême confiance en lui et l’extrême sentiment d’insécurité – ce que le psychiatre Christophe André appelle la « haute estime de soi fragile ».
  • Il est charismatique – à sa manière. Il n’a peut-être pas un physique d’Apollon, mais il a une certaine « aura ». C’est un beau parleur, et il parvient à exercer une emprise psychologique sur son entourage ;
  • Il n’a aucune empathie – il est incapable de se mettre à la place de quelqu’un d’autre, mais il s’efforce de se faire passer pour une personne sensible, avec un cœur « grand comme ça ».
  • C’est un manipulateur hors pair : il essaie souvent de vous culpabiliser, en évoquant des contraintes familiales ou professionnelles. Souvent aussi, il prend un ton « docte », comme celui qui est dépositaire d’un savoir absolu. Il change d’opinion facilement et adore tenir des propos ambigus : cela lui évite de se « mouiller » !
  • Il ment un peu sur tout, avec un aplomb invraisemblable. Il fait de grandes promesses, fait miroiter monts et merveilles à son entourage… mais ne concédera jamais rien.
  • Il gère parfaitement son image : il se comporte totalement différemment selon les gens à qui il a affaire – c’est Dr Jekyll et Mr Hyde. Il excelle à manipuler la vérité pour essayer de se donner une image très flatteuse, en permanence.
  • Il souffre d’une « labilité logique » : cela veut dire qu’il a un esprit d’analyse très sélectif, qui ne retient que ce qui l’arrange. Il commet des lapsus, interprète mal des situations… tout cela pour manipuler – et il dit après coup qu’il s’agit d’un « malentendu ».
  • Il a aussi un goût du risque, parce qu’il a tendance à s’ennuyer profondément. Voilà pourquoi il aime enfreindre la loi et adore les conflits, bien qu’il s’en défende : c’est comme cela qu’il se sent « en vie » !
  • Absence de remords : il n’a aucun remord et n’assume jamais la moindre responsabilité : c’est un grand spécialiste pour s’ériger en victime – c’est toujours la faute des autres, jamais la sienne !
  • Agressivité : la vie est selon lui une succession de combats, avec forcément un vainqueur et un vaincu – il passe donc son temps à dénigrer, critiquer, dévaloriser pour alimenter son soi grandiose. Tout ce qu’il fait est exceptionnel… ce que font les autres est banal.
  • Paranoïa : évidemment, il est persuadé que tout le monde est capable de la pire ignominie… puisque c’est comme cela qu’il se comporte lui-même ! Il adore se dire « persécuté » : si un cambriolage a lieu à côté de chez lui, il vous dira que c’est lui qui était visé !
  • Conséquence de sa paranoïa, il a un besoin pathologique de contrôle : il s’efforce de s’entourer de petits lieutenants aux ordres, et traque tous ceux qui font preuve d’indépendance d’esprit.
  • Les émotions qu’il exprime sonnent « faux » : les psychopathes apprennent toute leur vie à simuler des émotions qu’ils ne ressentent pas… ce qui les conduit souvent à « en faire trop », avec un style grandiloquent, ou parfois adolescent.

Maintenant, je vous invite à vous poser cette question :

Y a-t-il une personne comme celle que je viens de décrire dans votre entourage – famille, ami ou travail ?

Étant précisé que le pervers narcissique peut aussi bien être un homme qu’une femme.

Détecter le pervers narcissique : 14 questions qui peuvent changer votre vie

Si vous avez un doute, je vous propose de prendre une minute pour répondre au petit questionnaire ci-dessous, par « oui » ou par « non »[2] :

  • Êtes-vous mal à l’aise, sous pression, quand vous êtes en présence de cette personne ?
  • Est-ce que cette personne essaie régulièrement de vous culpabiliser – de vous faire penser que les problèmes qui se produisent sont de votre faute ?
  • Y a-t-il des gens qui étaient proches de vous qui vous ont tourné le dos (ou qui ont changé d’attitude avec vous) depuis que vous êtes en contact avec cette personne ?
  • Est-ce que cette personne ne se remet jamais en question (c’est toujours de la faute des autres, jamais la sienne) ?
  • Est-ce que cette personne présente du mépris pour les autres, et est souvent en train de rabaisser autrui ?
  • Est-ce que vous avez des symptômes depuis que vous côtoyez cette personne (anxiété, douleurs, fatigue anormale, troubles alimentaires, somatisations diverses) ?
  • Est-ce que les gens qui le connaissent parlent souvent de cette personne – comme s’ils étaient sous emprise et ne pouvaient pas s’empêcher d’en parler ?
  • Est-ce que c’est une personne instable dans ses envies, ses projets, ses relations… coupe-t-elle brutalement les ponts avec des personnes dont elle a été très proche ?
  • Avez-vous l’impression que cette personne n’a jamais de remords, ne se remet jamais en cause ?
  • Est-ce que cette personne vous paraît insensible aux tristesses des autres (deuils, etc.) ?
  • Est-ce que cette personne se fait souvent passer pour une victime, une « pauvre petite chose fragile », à qui il faudrait tout pardonner ?
  • Est-ce que c’est une personne qui a la rancune tenace, qui ne pardonne jamais ?
  • Est-ce que c’est quelqu’un qui a la critique facile (a tendance à critiquer tout, tout le temps) ?
  • Est-ce que cette personne s’attribue tous les mérites, et ne reconnaît jamais la réussite des autres (ou la capacité des autres à réussir sans elle) ?

Attention : comme l’explique le thérapeute Cyrille Novou, il ne suffit pas de répondre « oui » à quelques questions pour être en présence d’un pervers narcissique.

Personne n’est parfait, et avoir quelques défauts n’est évidemment pas une maladie !

Mais une chose est sûre : plus vous répondez de « oui », plus vous avez de risque d’être en présence d’un vrai pervers narcissique.

Le seul conseil que je peux vous donner si vous êtes en présence d’un pervers narcissique

Réfléchissez bien… et ne vous laissez pas abuser par ce que vous « croyez connaître » de cette personne.

Car il est très fréquent de se voiler la face, parfois pendant des années !

Voici par exemple ce que m’a dit une victime d’un pervers narcissique de « haut vol » :

J’ai toujours su qu’il y avait une dualité chez « mon » pervers – on perçoit assez vite qu’il est instable, cyclothymique.

Mais comme la plupart des victimes, j’ai fait l’erreur de croire qu’il avait un bon fond.

Du fait de ses talents de manipulateur, je pensais que c’était quelqu’un de torturé intérieurement… mais fondamentalement bienveillant.

Il a fallu qu’il finisse par m’attaquer frontalement pour que je réalise mon erreur épouvantable !

Si j’ai un conseil à donner, c’est celui-ci : ne faites pas comme moi, n’attendez pas qu’il « tombe le masque ».

Aujourd’hui, je suis sorti de son emprise et je revis, après des années de souffrance !

A présent, il peut continuer à essayer de me faire du mal, cela m’indiffère profondément. Ses attaques ne me touchent plus, car j’ai compris qui il est. Il ne peut plus rien contre moi.

Je sais que c’est sa nature, qu’il ne changera pas. Et si j’ai réussi à m’en sortir, tout le monde peut le faire.

Alors si vous êtes persuadé qu’un proche est bien un « pervers narcissique », il n’y a qu’une chose à faire : démasquez-le, et fuyez !

En effet, c’est le meilleur conseil qu’on puisse donner, même si ce n’est pas toujours facile à faire.

La priorité est de vous en libérer, et le plus tôt est toujours le mieux.

Ce n’est pas seulement votre bien-être qui est en jeu, mais votre santé mentale et physique !

Heureusement, ces personnes toxiques ne sont pas nombreuses, mais si vous avez le malheur de « mal tomber », il faut ouvrir grand les yeux, dès que possible, et agir en conséquence.

Témoignages : vous avez vécu une expérience avec un pervers narcissique ?

Si vous avez vous aussi été victime, n’hésitez pas à témoigner, en commentaire de ce message !

Libérons la parole et serrons-nous les coudes contre les manipulateurs !

PS2 : pour ceux que le sujet intéresse particulièrement, voici des extraits très intéressants d’un article de Marie-Jeanne Huguet, spécialiste en PNL :

« Nous sommes tous les auteurs de petits mensonges. La plupart sont nommés mensonges de confort car ils nous aident à rendre le quotidien et la vie moins cruels. Pourtant, il existe quelqu’un qui va beaucoup plus loin que quelques simples exagérations, afin de donner du poids à son existence : c’est le manipulateur.

Une première caractéristique : son instabilité. Le manipulateur ne tient pas en place. Il change fréquemment de lieu de résidence, de ville ou de pays selon le degré de sa pathologie. Il ne parvient pas à se fixer dans un emploi (sauf s’il a le pouvoir et impose sa volonté aux autres).

Il ne dissimule pas seulement ses actes mais aussi ses pensées profondes, car il sait bien en quoi elles peuvent choquer ceux qui l’entourent, ce qui fait qu’elles ne sont pas dicibles. Le manipulateur enfouit ses émotions (ou une partie de ses émotions, celles qui n’apitoient pas les autres) afin de ne pas se retrouver seul.

Ainsi, sa psyché est une véritable cocotte-minute, source de brusques sautes d’humeurs ressemblant à des élans de schizophrénie. On peut parfois lui découvrir plusieurs personnalités selon les situations dans lesquelles on le place.

Le manipulateur est une éternelle victime, non qu’il ne voie pas sa part de responsabilité dans les événements, mais qu’il la nie afin de préserver le regard des autres sur lui. De plus, ce statut de victime lui attire toutes les sympathies. On le prend en pitié avant de vouloir l’aimer.

Le manipulateur recherche avant tout des alliances, des personnes prêtent à le défendre en cas de besoin. Mais ces personnes ne pourront pas compter sur lui, il les lâchera dès que son intérêt sera ailleurs. Pire, il est capable de monter les autres personnes contre son ou ses anciens complices, il joue au jeu : « battez-vous, moi, je tire mon épingle du jeu ». D’autre part s’il a besoin d’alliance (besoin d’être aimé, d’être valorisé, d’être consolé car s’il est une victime, il se sent une victime grandiose), il a aussi toujours besoin d’une proie, de personnes dont il absorbe la vitalité, les valeurs, l’innocence.

Le manipulateur a un besoin vital de détruire, (il lui faut absorber la substance vitale de l’autre, ses capacités, son savoir, son innocence, car il se sent vide à l’intérieur).

Les manipulateurs ont un grand mal-être intérieur qu’ils cachent soigneusement par la manipulation, ils se mettent à l’abri derrière une carapace qu’ils se forgent mais lorsque cette carapace ne résiste plus, ils se trouvent confrontés au vide, à la souffrance qui est en eux, ils voient, avec horreur, leur réalité en face…

Les arguments d’un manipulateur semblent toujours, à première vue, logiques et moraux. Il ne tient pas compte d’autrui, tout en prétendant paradoxalement le contraire. Il peut mal supporter la critique. Certains manipulateurs à qui l’on tente de faire reconnaître un défaut ou une erreur, réussiront habilement à retourner les accusations contre leur accusateur.

Parfois menteur, souvent dominant, le manipulateur cherche souvent à mettre mal à l’aise son interlocuteur, par exemple en ne le regardant pas pendant une conversation, en faisant autre chose en même temps, en lui demandant des tâches impossibles… Souvent il fait passer ses désirs personnels pour quelque chose de bon pour tous ou de moralement acceptable.

Le livre « Les manipulateurs sont parmi nous » mentionne que tout le monde a la capacité de modifier, à son avantage, le comportement d’un autre. La légère capacité de manipuler ne fait pas nécessairement d’une personne une manipulatrice. De plus, les manipulateurs n’ont que très rarement toutes les caractéristiques des manipulateurs. Le vrai manipulateur est atteint d’un problème de personnalité constant : il veut obtenir à chaque fois qu’une occasion se présente le maximum des autres. »

217 Comments

  • BOUCARD Roberte dit :

    Effectivement , ça fait 25 ans que je vis avec une PN …..Ç est ma fille ……..la petite dernière …….je faisais l impossible pour l aider dans sa vie …….je ne comprenais pas , elle soufflait le chaud et le froid dans ma vie , jusqu’à nous séparer son père et moi …….je me confiais à elle , lui parlais de mes peines , de mes bonheurs , mais , elle ne me félicitait jamais , pour les petites victoires que j acomplissais ……elle était froide et toujours dans les reproches
    À présent , j’ai compris …..je me suis éloignée d elle depuis 6 semaines….J en souffre , car c’est mon enfant …..mais je pense que je me suis sauvée la vie ……

  • BOTTELLI dit :

    BONJOUR,
    Après avoir lu avec attention votre “lettre” j’ai pensé que vous connaissiez parfaitement ma fille.
    Maintenant j’ai pu mettre un nom sur la “maladie” dont elle est atteinte et je viens, douloureusement, de mettre un terme à notre relation. Reste un problème majeur pour moi : Comment cesser de ruminer nuit et jour sur cet énorme gâchis et ne plus penser à tout ce que j’ai subi. Après deux cancers et autres pathologies j’aimerais apprécier la vie et cela ne sera possible que lorsqu’elle sera aussi sortie de mon cerveau… mais là c’est une autre affaire… Elle a 55 ans et moi 75. Imaginez le nombre de décennies à supporter cette PN.
    Donnez vous des conseils aux personnes qui laissent un commentaire ?
    En tous cas merci, si cela ne change rien il est un peu réconfortant de savoir que je ne suis pas la seule dans cette détresse.

  • Bénédicte Plomion dit :

    Bonsoir,

    En lisant votre lettre je viens de croire que vous parliez de mon mari…..quelle horreur….moi je dis qu’il est fou, je n’avais pas mis le nom de pervers narcissique. Le pire est que je suis infirmière et que des pervers j’en vois tous les jours dans ma clientèle. Je n’arrivais pas à mettre une pathologie sur sa folie mais oui, maintenant c’est ça, c’est un pervers narcissique et je ne sais pas comment faire pour le quitter sans dégâts , je culpabilise et j’ai peur de lui alors que je pense que je n’y suis pour rien même s’il passe son temps à dire que c’est de ma faute s’il est comme ça.
    Je voulais juste témoigner, merci pour vos lettres.

  • Cat dit :

    Petit says

    N’hésitez plus! Fuyez! Il n’y a pas de meilleure solution. Vous aurez peur de ne jamais vous en sortir (sans lui). Et pourtant vous ressentirez rapidement une délivrance énorme. Le chemin sera long pour renaître complètement… Il faut se reconstruire… mais c’est impossible tant que vous restez près d’eux! Croyez-moi, vous vous sentirez libre et plus forte dès que vous aurez cassé le lien! Restera celui des enfants (vous serez obligée de composer avec celà)… Mais en vous sauvant vous serez également plus forte pour vos enfants.

  • Isabelle dit :

    Je vous remercie pour votre lettre car elle résume tout ce que je sais déjà pour avoir vécu plus de 10 ans avec un pervers narcissique.
    Je le savais dès le départ (j’avais l’impression de vivre avec Dr Jekyll et Mr Hyde), mais j’étais convaincue qu’il pourrait se transformer avec le temps et avec toutes les pratiques psycho-corporelles que nous pratiquions ensemble (yoga, thérapies, travail énergétique en tout genre).
    J’étais très éprise de lui, folle amoureuse. Je l’admirais et ne manquais pas une occasion de le valoriser en public sachant combien c’était important pour lui.
    Mon pervers, comme tous les autres sont très solaires et au centre de l’attention.
    C’est un homme que j’aime encore, mais que je me suis résolue à quitter pour sauver ma peau: après avoir développé au fil des ans des maladies ou des douleurs en tous genres (hernie discale, lombalgie chronique, infections en tous genres, épuisement, mal être général…) pour finir en burnout et dépression sévère.
    C’est un psychiatre qui m’a conseillé de lire “les manipulateurs sont parmi nous”” et j’ai alors compris qu’il ne fallait espérer aucun changement.
    J’ai quitté mon travail pour cause de burnout mais je n’allais pas mieux, sinon pire.
    Il faut savoir que le pervers narcissique ne vous “aime” que lorsque vous allez bien, pour faire ce qu’il décide, selon son programme.
    Lorsqu’il a pris sa retraite en septembre 2016, nous avons 10 ans d’écart) nous nous sommes retrouvés en face à face. Plus rien pour occuper nos journées que ses désirs. Je devais développer une nouvelle vie professionnelle, mais cela n’était pas sa priorité.
    J’ai compris que je n’aurais plus d’espace de vie que le sien. Absorption totale, telle qu’elle est décrite : les pervers se nourrissent de l’énergie de l’autre. Je suis partie au final dans un élan de survie, j’étais incapable de remonter la pente à ses côtés.
    J’ai pris ma décision il y a 2 ans et depuis, je vais mieux, un peu chaque jour, grâce au soutien indéfectible et à distance de mes sœurs sans lesquelles le pire serait peut-être arrivé.

    Les pervers sont des êtres brillants et très attachants, mais aucun partage d’amour n’est possible. Il m’arrive encore de penser qu’il était sincère lorsqu’il disait m’aimer… ce que nous avons vécu si intensément ensemble était magnifique… Mais le prix à payer est trop fort !

    La seule solution : la fuite avant qu’il ne soit trop tard
    Il m’est arrivé de penser à reprendre ma vie à ses côté, j’ai vécu des périodes de manque incommensurables… mais avec le temps, j’arrive désormais à vivre sans penser à lui à chaque décision que je prends….
    Il faut faire un véritable deuil lorsque l’on quitte un être qui a occupé tout notre espace vital. Il est nécessaire d’accepter que cela prend du temps et qu’UNE VIE APRES est possible.
    Mon psy m’avait recommandé de lire un autre livre sur la confiance en soi. Car il s’agit pour l’un comme pour l’autre de combler une faille narcissique : Moins on a de confiance en soi, mieux l’autre peut s’engouffrer dans notre faille…
    Allez courage à vous Mesdames… et messieurs : il y a aussi des Mères, et des épouses perverses…
    Merci encore Xavier pour votre article !

  • GASSER MARIA dit :

    Bonjour, c’est avec plaisir que je lis votre sujet d’aujourd’hui. Je ne peux m’empêcher de sourire, et pourtant c’est terrible, la souffrance que j’ai endurée. J’ai été mariée 22 ans avec un pervers narcissique.
    Le nombre de oui à votre questionnaire et aussi une amie magnétiseuse, entre autre, l’a enfin nommé.
    J’ai divorcé et j’ai 70 ans….. courage à ceux qui me liront . La vie reprend de la couleur!

  • PETIT dit :

    bonjour je vis ou devrai dire survie a coter d un pervers narcissique je l ai rencontré a 13 ans et me suis mise en ménage a 16 ans a l epoque c etait mon sauveur qui me permetait de partir cher moi lui et sa famille avait “l air tellement équilibre ” j en ai 40 et je suis toujours avec et hesite toujours a faire le grand pas de partir ;;sa mére et comme lui je me demande si c etait pas genetique elle etait horible avec son mari qui lui donnais tout et son fils a reproduis sa sur moi et le pire c est que c est un couple a eu deux et moi une pice rapporte c est elle et lui qui dirige!!! tout se que je lis dans votre article je le retrouve je m etais meme poser la question de bipolariter tellement le caractere peut etre changeant .tout se que je peu dire c est qu il n arrive plus a me faire culpabiliser je sais que le probleme vien pas de moi mon travail ,mes enfants ,ma famille ma mon ouverts les yeux meme si ce qui me rend un peu mieux il essaye de le detruire .prendre les clef de la voiture pour pas que j aille travailler,il est tellement horible que famille et amis ne vienne pratiquement plus a la maison ils cherche a eloigner etc en plus de 25 ans je pourrais ecrire un livre de tout qu il ma fait subir et mes enfant aussi . la premiere chose ne pas se laisser devaloriser et c est une petite partie de gagner….

  • Pascale LUNEAU dit :

    Elevée par une mère narcissique et parfois perverse à mon égard, j’ai été amenée à répéter cette relation destructrice avec deux hommes qui ont été mes patrons.
    Après m’être aveuglée sur ces personnalités, avoir énormément souffert de culpabilité jusqu’à avoir la maladie du sang appelée Thrombocytémie Essentielle (à force de me faire du mauvais sang). Mon frère est mort d’alccolisme à 51 ans, prisonnier de culpabilité et de dépression. Mon sursaut je le dois à mon mari et mes enfants bienveillants. Pour eux j’ai entrepris une psychanalyse, fait de la sophrologie, méditation et je continue une psychothérapie dont j’ai besoin pour vivre.
    Bien entendu, je me fais du souci pour mes enfants, quel héritage leur ai-je donc transmis ?

  • fagon dit :

    oui la compagne de mon fils unique psy,elle étais distante,indifférente, affichais des préceptes de vie sur ses murs,n’appliquait aucun d’eux,reportais des fautes sur nous,demander ce qui ne va pas avec elle,si on le dit on la juge,elle tout le monde l’aime…. etc.. aujourd hui je n ai plus de contact avec lui, il est totalement sous sa coupe,je demande tous les jours à l univers de faire en sorte qu’il s’en rende compte il est comme anesthésié,nous étions une famille unie,aujourd’hui mon mari et malade par cet état de fait,je ne souhaite cela à personne

  • Edy F. dit :

    J’en ai connu un dont j’ai été la victime. Je le croyais mon meilleur ami alors qu’il ne faisait que m’abuser et profiter de moi. Il m’a volé beaucoup d’argent et a été un élément toxique dans ma vie. J’ai mis plusieurs années à réaliser. Il faut dire que je refusais d’écouter la petite sonnette d’alarme qui tintait souvent dans ma tête. Quand je l’ai finalement démasqué, il a disparu corps et biens. Cette histoire m’a poursuivi longtemps et, depuis, j’ai beaucoup de mal à faire confiance à quelqu’un..

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