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Il y a les médicaments toxiques – Mediator, statines, etc…

Il y a les aliments toxiques – frites, sodas, etc.

Et il y a les personnes toxiques.

Et croyez-moi, si vous voulez une bonne santé…

…il est tout aussi crucial d’éviter les gens toxiques que les médicaments et aliments dangereux !

Le stress, la rancœur et les ruminations qu’ils provoquent peuvent vous rendre malade !

Je ne parle pas seulement de « burn-out », de dépression ou de crises d’angoisse.

Je veux aussi parler de maladies très « physiques », comme des troubles digestifs sévères ou des déséquilibres hormonaux.

Sans oublier le cancer et ses causes en partie émotionnelles.

Voilà pourquoi je voudrais vous parler aujourd’hui du profil de la personne « toxique » par excellence :  le « pervers narcissique »

C’est très important : s’il y en a un dans votre entourage (famille, travail, ami), il est urgent de vous en rendre compte.

Car si vous ne vous méfiez pas, les dégâts peuvent être irréparables.

Voici comment démasquer le pervers narcissique

Alors voici les principales caractéristiques, répertoriées officiellement, du pervers narcissique[1] :

  • Il est profondément narcissique. Il parvient généralement à le dissimuler sous une fausse modestie, mais il a généralement une vision grandiose de sa propre importance – il se croit un individu à part, au-dessus des autres. Il estime donc que « tout lui est dû », puisqu’il est exceptionnel. Et en même temps, comme tous les narcissiques, il est hypersensible : il oscille entre l’extrême confiance en lui et l’extrême sentiment d’insécurité – ce que le psychiatre Christophe André appelle la « haute estime de soi fragile ».
  • Il est charismatique – à sa manière. Il n’a peut-être pas un physique d’Apollon, mais il a une certaine « aura ». C’est un beau parleur, et il parvient à exercer une emprise psychologique sur son entourage ;
  • Il n’a aucune empathie – il est incapable de se mettre à la place de quelqu’un d’autre, mais il s’efforce de se faire passer pour une personne sensible, avec un cœur « grand comme ça ».
  • C’est un manipulateur hors pair : il essaie souvent de vous culpabiliser, en évoquant des contraintes familiales ou professionnelles. Souvent aussi, il prend un ton « docte », comme celui qui est dépositaire d’un savoir absolu. Il change d’opinion facilement et adore tenir des propos ambigus : cela lui évite de se « mouiller » !
  • Il ment un peu sur tout, avec un aplomb invraisemblable. Il fait de grandes promesses, fait miroiter monts et merveilles à son entourage… mais ne concédera jamais rien.
  • Il gère parfaitement son image : il se comporte totalement différemment selon les gens à qui il a affaire – c’est Dr Jekyll et Mr Hyde. Il excelle à manipuler la vérité pour essayer de se donner une image très flatteuse, en permanence.
  • Il souffre d’une « labilité logique » : cela veut dire qu’il a un esprit d’analyse très sélectif, qui ne retient que ce qui l’arrange. Il commet des lapsus, interprète mal des situations… tout cela pour manipuler – et il dit après coup qu’il s’agit d’un « malentendu ».
  • Il a aussi un goût du risque, parce qu’il a tendance à s’ennuyer profondément. Voilà pourquoi il aime enfreindre la loi et adore les conflits, bien qu’il s’en défende : c’est comme cela qu’il se sent « en vie » !
  • Absence de remords : il n’a aucun remord et n’assume jamais la moindre responsabilité : c’est un grand spécialiste pour s’ériger en victime – c’est toujours la faute des autres, jamais la sienne !
  • Agressivité : la vie est selon lui une succession de combats, avec forcément un vainqueur et un vaincu – il passe donc son temps à dénigrer, critiquer, dévaloriser pour alimenter son soi grandiose. Tout ce qu’il fait est exceptionnel… ce que font les autres est banal.
  • Paranoïa : évidemment, il est persuadé que tout le monde est capable de la pire ignominie… puisque c’est comme cela qu’il se comporte lui-même ! Il adore se dire « persécuté » : si un cambriolage a lieu à côté de chez lui, il vous dira que c’est lui qui était visé !
  • Conséquence de sa paranoïa, il a un besoin pathologique de contrôle : il s’efforce de s’entourer de petits lieutenants aux ordres, et traque tous ceux qui font preuve d’indépendance d’esprit.
  • Les émotions qu’il exprime sonnent « faux » : les psychopathes apprennent toute leur vie à simuler des émotions qu’ils ne ressentent pas… ce qui les conduit souvent à « en faire trop », avec un style grandiloquent, ou parfois adolescent.

Maintenant, je vous invite à vous poser cette question :

Y a-t-il une personne comme celle que je viens de décrire dans votre entourage – famille, ami ou travail ?

Étant précisé que le pervers narcissique peut aussi bien être un homme qu’une femme.

Détecter le pervers narcissique : 14 questions qui peuvent changer votre vie

Si vous avez un doute, je vous propose de prendre une minute pour répondre au petit questionnaire ci-dessous, par « oui » ou par « non »[2] :

  • Êtes-vous mal à l’aise, sous pression, quand vous êtes en présence de cette personne ?
  • Est-ce que cette personne essaie régulièrement de vous culpabiliser – de vous faire penser que les problèmes qui se produisent sont de votre faute ?
  • Y a-t-il des gens qui étaient proches de vous qui vous ont tourné le dos (ou qui ont changé d’attitude avec vous) depuis que vous êtes en contact avec cette personne ?
  • Est-ce que cette personne ne se remet jamais en question (c’est toujours de la faute des autres, jamais la sienne) ?
  • Est-ce que cette personne présente du mépris pour les autres, et est souvent en train de rabaisser autrui ?
  • Est-ce que vous avez des symptômes depuis que vous côtoyez cette personne (anxiété, douleurs, fatigue anormale, troubles alimentaires, somatisations diverses) ?
  • Est-ce que les gens qui le connaissent parlent souvent de cette personne – comme s’ils étaient sous emprise et ne pouvaient pas s’empêcher d’en parler ?
  • Est-ce que c’est une personne instable dans ses envies, ses projets, ses relations… coupe-t-elle brutalement les ponts avec des personnes dont elle a été très proche ?
  • Avez-vous l’impression que cette personne n’a jamais de remords, ne se remet jamais en cause ?
  • Est-ce que cette personne vous paraît insensible aux tristesses des autres (deuils, etc.) ?
  • Est-ce que cette personne se fait souvent passer pour une victime, une « pauvre petite chose fragile », à qui il faudrait tout pardonner ?
  • Est-ce que c’est une personne qui a la rancune tenace, qui ne pardonne jamais ?
  • Est-ce que c’est quelqu’un qui a la critique facile (a tendance à critiquer tout, tout le temps) ?
  • Est-ce que cette personne s’attribue tous les mérites, et ne reconnaît jamais la réussite des autres (ou la capacité des autres à réussir sans elle) ?

Attention : comme l’explique le thérapeute Cyrille Novou, il ne suffit pas de répondre « oui » à quelques questions pour être en présence d’un pervers narcissique.

Personne n’est parfait, et avoir quelques défauts n’est évidemment pas une maladie !

Mais une chose est sûre : plus vous répondez de « oui », plus vous avez de risque d’être en présence d’un vrai pervers narcissique.

Le seul conseil que je peux vous donner si vous êtes en présence d’un pervers narcissique

Réfléchissez bien… et ne vous laissez pas abuser par ce que vous « croyez connaître » de cette personne.

Car il est très fréquent de se voiler la face, parfois pendant des années !

Voici par exemple ce que m’a dit une victime d’un pervers narcissique de « haut vol » :

J’ai toujours su qu’il y avait une dualité chez « mon » pervers – on perçoit assez vite qu’il est instable, cyclothymique.

Mais comme la plupart des victimes, j’ai fait l’erreur de croire qu’il avait un bon fond.

Du fait de ses talents de manipulateur, je pensais que c’était quelqu’un de torturé intérieurement… mais fondamentalement bienveillant.

Il a fallu qu’il finisse par m’attaquer frontalement pour que je réalise mon erreur épouvantable !

Si j’ai un conseil à donner, c’est celui-ci : ne faites pas comme moi, n’attendez pas qu’il « tombe le masque ».

Aujourd’hui, je suis sorti de son emprise et je revis, après des années de souffrance !

A présent, il peut continuer à essayer de me faire du mal, cela m’indiffère profondément. Ses attaques ne me touchent plus, car j’ai compris qui il est. Il ne peut plus rien contre moi.

Je sais que c’est sa nature, qu’il ne changera pas. Et si j’ai réussi à m’en sortir, tout le monde peut le faire.

Alors si vous êtes persuadé qu’un proche est bien un « pervers narcissique », il n’y a qu’une chose à faire : démasquez-le, et fuyez !

En effet, c’est le meilleur conseil qu’on puisse donner, même si ce n’est pas toujours facile à faire.

La priorité est de vous en libérer, et le plus tôt est toujours le mieux.

Ce n’est pas seulement votre bien-être qui est en jeu, mais votre santé mentale et physique !

Heureusement, ces personnes toxiques ne sont pas nombreuses, mais si vous avez le malheur de « mal tomber », il faut ouvrir grand les yeux, dès que possible, et agir en conséquence.

Témoignages : vous avez vécu une expérience avec un pervers narcissique ?

Si vous avez vous aussi été victime, n’hésitez pas à témoigner, en commentaire de ce message !

Libérons la parole et serrons-nous les coudes contre les manipulateurs !

PS2 : pour ceux que le sujet intéresse particulièrement, voici des extraits très intéressants d’un article de Marie-Jeanne Huguet, spécialiste en PNL :

« Nous sommes tous les auteurs de petits mensonges. La plupart sont nommés mensonges de confort car ils nous aident à rendre le quotidien et la vie moins cruels. Pourtant, il existe quelqu’un qui va beaucoup plus loin que quelques simples exagérations, afin de donner du poids à son existence : c’est le manipulateur.

Une première caractéristique : son instabilité. Le manipulateur ne tient pas en place. Il change fréquemment de lieu de résidence, de ville ou de pays selon le degré de sa pathologie. Il ne parvient pas à se fixer dans un emploi (sauf s’il a le pouvoir et impose sa volonté aux autres).

Il ne dissimule pas seulement ses actes mais aussi ses pensées profondes, car il sait bien en quoi elles peuvent choquer ceux qui l’entourent, ce qui fait qu’elles ne sont pas dicibles. Le manipulateur enfouit ses émotions (ou une partie de ses émotions, celles qui n’apitoient pas les autres) afin de ne pas se retrouver seul.

Ainsi, sa psyché est une véritable cocotte-minute, source de brusques sautes d’humeurs ressemblant à des élans de schizophrénie. On peut parfois lui découvrir plusieurs personnalités selon les situations dans lesquelles on le place.

Le manipulateur est une éternelle victime, non qu’il ne voie pas sa part de responsabilité dans les événements, mais qu’il la nie afin de préserver le regard des autres sur lui. De plus, ce statut de victime lui attire toutes les sympathies. On le prend en pitié avant de vouloir l’aimer.

Le manipulateur recherche avant tout des alliances, des personnes prêtent à le défendre en cas de besoin. Mais ces personnes ne pourront pas compter sur lui, il les lâchera dès que son intérêt sera ailleurs. Pire, il est capable de monter les autres personnes contre son ou ses anciens complices, il joue au jeu : « battez-vous, moi, je tire mon épingle du jeu ». D’autre part s’il a besoin d’alliance (besoin d’être aimé, d’être valorisé, d’être consolé car s’il est une victime, il se sent une victime grandiose), il a aussi toujours besoin d’une proie, de personnes dont il absorbe la vitalité, les valeurs, l’innocence.

Le manipulateur a un besoin vital de détruire, (il lui faut absorber la substance vitale de l’autre, ses capacités, son savoir, son innocence, car il se sent vide à l’intérieur).

Les manipulateurs ont un grand mal-être intérieur qu’ils cachent soigneusement par la manipulation, ils se mettent à l’abri derrière une carapace qu’ils se forgent mais lorsque cette carapace ne résiste plus, ils se trouvent confrontés au vide, à la souffrance qui est en eux, ils voient, avec horreur, leur réalité en face…

Les arguments d’un manipulateur semblent toujours, à première vue, logiques et moraux. Il ne tient pas compte d’autrui, tout en prétendant paradoxalement le contraire. Il peut mal supporter la critique. Certains manipulateurs à qui l’on tente de faire reconnaître un défaut ou une erreur, réussiront habilement à retourner les accusations contre leur accusateur.

Parfois menteur, souvent dominant, le manipulateur cherche souvent à mettre mal à l’aise son interlocuteur, par exemple en ne le regardant pas pendant une conversation, en faisant autre chose en même temps, en lui demandant des tâches impossibles… Souvent il fait passer ses désirs personnels pour quelque chose de bon pour tous ou de moralement acceptable.

Le livre « Les manipulateurs sont parmi nous » mentionne que tout le monde a la capacité de modifier, à son avantage, le comportement d’un autre. La légère capacité de manipuler ne fait pas nécessairement d’une personne une manipulatrice. De plus, les manipulateurs n’ont que très rarement toutes les caractéristiques des manipulateurs. Le vrai manipulateur est atteint d’un problème de personnalité constant : il veut obtenir à chaque fois qu’une occasion se présente le maximum des autres. »

217 Comments

  • EYRARD NICOLE dit :

    Bonjour, merci pour votre article sur le pervers narcissique (je rajoute “manipulateur” !! Je me remets à peine aprés pourtant avoir quitté (fui..) mon ex-mari depuis fin 2016 !
    C’est bien que vous ayez traité “ce phénomène”.
    Tout ce que vous décrivez est tout à fait juste..
    Moi, je me suis mariée le 25 octobre 2014 ; il devait venir s’installer avec moi…mais il partait le lendemain de la nuit de noces !! Vous imaginez le choc ! Bien entendu il disait que c’était normal, que je ne comprenais rien aux hommes, qu’il avait menti sur beaucoup de choses pour “m’avoir à lui” !! que je devrais être contente qu’il m’aie épousée !! et il est reparti chez lui à 100 kms en ne donnant que trés rarement des nouvelles, en débarquant quand lui le décidait.. et m’adit qu’il fallait que je comprenne qu’il avait des priorités dans sa vie !! qu’il trouvait déplorable que je ne comprenne pas cela et que peut-être je ne savais pas “m’occuper” !
    Bref, cela a duré 11 mois.(de souffrance, d’incompréhension…..et il m’a fait venir dans une maison dans une autre région, maison qu’il possédait en fait depuis un bon moment mais il vivait dans une autre ville car disait qu’il il y avait des priorités ! Je précise qu’il était au chômage et qu’il profitait de moi financièrement (j’ai su qu’il avait en fait un bon compte en banque et deux autres maisons)… Moi, j’étais au SMIC !
    Arrivée “chez lui”ça était l’horreur ! il m’a accueillie en me disant “voilà maintenant il faut que tu t’adaptes sinon il y a une balle pour toi et on te retrouve plus ! Et je te désaime et refais ma vie en un claquementd doigt’.
    Je me disais il ne va pas bien car il n’a pas de boulot sans doute; il ne faisait rien (jeux vidéos .. partait 1, 2, 3 jours sans explication.. “il se mettait sur son 31” et me disait parfois : je vais voir un chien !!!(en fait il partait voir des femmes bien sûr) – et moi, je croyais qu’il partait chercher du travail) c’était incroyable mais j’étais folle amoureuse de cet homme..Quand il voyait que je n’en pouvais plus (mensonges, agressivité, infidélité, violences psychologiques.. etc) il avait l’art de me faire craquer à nouveau (il pleurait, me disait qu’il avait besoin de moi, était tendre…que j’étais la femme de sa vie etc) Et alors je retrouvais l’homme que j’avais connu au tout début de notre relation (hélas, ce genre d’homme connait son pouvoir de séduction et l’emprise qu’il peut avoir sur vous) …… je finissais par croire que j’étais responsable et coupable de son changement d’attitude envers moi vu qu’il pouvait être tellement “gentil et sembler vraiment amoureux” !! Mais il est devenu de plus en plus irrespectueux, méchant, dévalorisant, sans scrupules, il invitait des femmes dans des restaurants à 150 €… avec mon argent ! J’étais sans cesse à l’attendre, à espérer, il rentrait à tout heure du jour et de la nuit…
    jusqu’au jour où j’ai eu la force et le courage de lui dire que je n’en pouvais vraiment plus, que j’allais le quitter car il était entrain de me détruire !! (j’ai fini par peser plus que 40 kgs !!) Il était diabolique… et quand il y a eu violence physique cette fois, je suis allée voir une association de femmes qui m’ont aidée (j’ai été faire une main courante d’ailleurs). Naturellement, quand je lui ai annoncé que je prenais du recul et retournais dans ma région : il est devenu encore plus monstrueux !! Il me disait (je venais d’être à la retraite) “de toute manière tu ne vas pas partir car avec ta retraite de merde de 840 euros tu ne peux pas vivre !! Mais avec l’association de femmes j’ai pu trouver un appartement en HLM et j’ai quitté mon mari. Etant seule et sans famille cela a été trés dur mais aujourd’hui je suis fière de moi, ; j’ai trouvé la force malgré tout de partir. Certes, j’y ai laissé la santé, il m’a anéantie à tous niveaux. Mais j’ai tenu bon et j’ai enfin obtenu le divorce en mars 2017 aprés beaucoup de difficultés bien entendu car ces hommes sont trés en colère de voir leur “proie” leur échapper !! Je me reconstruis peu à peu ; et comme il est bon de ne plus vivre dans la peur.. Pour moi, maintenant, cette histoire n’est pas un échec mais une expérience que j’ai eu à vivre pour mieux me connaître, pour ne plus être dans l’illusion.. J’en sors grandie . la lumière est toujours au fond du tunnel et c’est bon de se sentir vivante enfin, de retrouver la tranquillité, l’amour de soi, la joie de moments présents, de retrouver son essence.L’estime de soi c’est plus difficile…La reconstruction est longue mais elle se fait fort heureusement.
    J’ai voulu “le sauver” peut-être ! Mais en fait j’ai compris que l’important aussi c’est soi … ainsi on ne peut se perdre !
    MERCI POUR CETTE LETTRE ET POUR CES BONS CONSEILS … Dommage, à l’époque je n’avais pas toutes “ces informations” … Cette lettre trés explicative à tous niveaux, aidera je l’espére de tout coeur des personnes qui ont peut-être quelqu’un de toxique dans leur entourage !!
    Nicole

    • Irisbleu dit :

      C’est fou comment je comprend ce que tu as vécu. On se sent moins anormal quand on voit qu’on est pas la seule.

  • marie dit :

    les PN présentent aussi des problèmes sexuels et des problèmes d’argent, ils sont de pauvres petites choses cherchant à attirer la compassion sur eux pour bien sûr en tirer profit. “La, le pauvre” on se culpabilise souvent de ne pas l’aider davantage.

  • AROHA UNIVERSAL dit :

    Les mots…
    Avec de simples mots on peut tuer le bien portant.
    On peut aussi redonner goût à la Vie au désespéré, celui qui n’a plus foi en rien.
    Mais gare à celui qui parle trop et qui vous couvre d’éloges, surtout s’il a trop de talent.
    L’art du compliment se doit d’être délicat, discret et sans ostentation…
    Ni trop appuyé et surtout pas récité !
    La sincérité de l’orateur pourrait être mise à mal si une avalanche d’adjectifs plus grandiloquents les uns que les autres vous tombent du ciel soudainement sur la tête…
    Surtout si il y plusieurs années qu’on ne vous a pas complimenté.
    Ne le prenez pas mal, ça n’enlève rien à votre valeur, c’est simplement qu’il doit s’agir d’un beau parleur… Hélas…
    Beau par forcément, mais parleur c’est certain.
    Et comme « tout flatteur vit à vos dépends de celui qui l’écoute »… je ne vous fais pas de dessin !
    Bref, pour le résumer c’est un baratineur, qui se révélera sans aucun doute profiteur.
    Vous ne tombez pas dans son panneau, tout va bien vous êtes sauvée !
    Vous succombez aux sirènes de sa parlote et là… AÏE AÏE, la pagaille se profile à l’horizon !
    Ce pêcheur vous a ferré et son hameçon à votre cœur s’est accroché.
    Vous résistez, puis vous ne résistez plus… Une fois que vous avez ‘conclu’, adieu les mots sirupeux et bonjour les paroles au vitriol…
    Voilà, vous avez été eue dans les grandes largeurs !
    Vous êtes malheureuse, vous pleurez, mais surtout vous vous en voulez.
    Vous souffriez, vous souffrez encore davantage.
    Car de vos verbiages il a pris avantage, et plus vous vous êtes confiée, plus il a flairé la bonne affaire…
    Vous avez eu affaire à un pervers, celui qui manipule les foules avec le sourire et qui vous assassine à la première occasion.
    Pervers et manipulateur, cela va de soit !
    Ainsi va la vie, les loups mangent les brebis, surtout les plus fragiles…

  • Claire dit :

    Bonjour ,quel constat ! les 14 questions définissent bien et bel l’homme qui a partagé ma vie
    Je suis aujourd’hui délivrée mais à force de me culpabiliser , j’ai fait une introspection qui m’a fait été très profitable
    Aujourd’hui , je n’ai aucun regret de le quitter après les efforts et remise en question je restais responsable de tout les travers je ne veux plus investir ni subir je veux vivre pleinement
    Merci pour ce partage

  • habdes dit :

    J’ai compris très tardivement que ma mère faisait partie de cette catégorie de personnes. Jeune fille je l’idôlatrais. Aujourd’hui elle est très âgée et placée en maison et je ne peux m’empêcher d’aller la voir chaque semaine bien qu’après chaque visite je sois mal car malgré tout le travail que j’ai fait sur moi durant des années je sens toujours son emprise. Elle a détruit mon plus jeune frère qui est décédé à l’âge de 43 ans car il était sous son emprise totale et était devenu dépendant à l’alcool ce qui l’a tué. Difficile d’abandonner sa propre mère. Pour ma part cela me donnerait mauvaise conscience mais je sais maintenant avec certitude que j’ai face à moi une perverse narcissique (d’ailleurs j’ai répondu OUI à toutes vos questions) et que je dois être vigilante pour ne pas me laisser abuser.

  • Casanova dit :

    Oui. Je suis mariée à un pervers. Il est presque tout ce que vous décrivez.
    Non je ne peux le quitter car ma retraite est de 319€. (Enfant autiste à garder faute de structures).
    Je suis une aidante ignorée

    • Irisbleu dit :

      Je vous envoi plein d’amour chaleureux d’une étrangère compatissante et vous encourage à consulter une travailleuse sociale. Parfois on ne peut voir tout les chemins possibles quand on est seul car certains implique de revenir sur nos pas…

  • lumière dit :

    Que ca soulage de ne pas se sentir seule !
    Enfin des parents qui parlent de leurs enfants PN.
    Oui , fuir les PN, mais quand c’est son enfant , on l’aime, on n’aime ce qu’il fait mais i y a une partie de lui que l’on aime .C’est un vrai deuil mais impossible à faire puisqu’on le voit pour protéger ses propres enfants martyrisés dès leur naissance(dans mon cas)
    Mon mari est dcd, un fils est dcd et ma fille PN.
    iL NOUS FAUT DE L’AIDE, si on ne veut pas qu’ils aient notre peau comme m’a souhaité mon enfant PN
    Qu’est ce qui a fait qu’ils sont PN ?
    Avez vous des outils pour nous protéger ? nous reconstruire ?
    J’aimerai faire un groupe de parents d’enfant PN pour avancer
    je ne désire pas laisser mon nom ni mon adresse (peurs )
    Merci pour ce thème si difficile à vivre

  • marcelle chauviere dit :

    bonjour,

    ma fille est devenue P N par l’intermédiaire de son père qui est un gros P N , ma fille avait 3 ans et demi quand j’ai demandé le divorce et depuis cet age le père a parl’ mal de moi : sa mère , là j’en suis devenue malade de plus elle vient d’avoir un bébé et je crains pour cet enfant

  • ROSSIGNOL Georges dit :

    Le premier manipulateur qui correspond parfaitement à votre description s’appel MARCON, élu par 17% de cons du corps électorale, et le groupe parlementaire élu avec lui est du même acabit. Ceci correspond a la façon de marcher socialo communiste.
    Et je crois que la classe politique est à assimiler à ce type d’individu.

  • Patrice dit :

    Félicitations pour cet article. Il relate à 95% ce que m’a fait vivre ma chef de service durant de nombreuses années. Derrière des sourires et de grands éclats de rire se cache une personnalité plus complexe. Le PN arrive à vous faire douter de vos capacités professionnelles (doute, mise en situation d’échec, …). On espère pouvoir faire changer ou évoluer un PN, c’est TOTALEMENT illusoire.
    J’ai mis trop de temps à me rendre compte de ce que je subissais avec des conséquences sur ma santé, mon couple et la famille. Le jour ou j’ai relevé de la manipulation mentale par mail, j’ai tout compris. Votre article n’en parle pas, c’est le seul bémol. Ma situation était compliquée car Mme avait le total soutien de sa hiérarchie et de “mes collègues” (contexte administration), mais j’ai réussi à prouver en partie la réalité. Comme vous l’indiquez, une seule solution : FUIR ! Le mot est fort, mais il a tout son sens.
    Merci de cet article, bien à vous

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