Cher(e) ami(e) de la santé,
Si un jour, vous prévoyez d’aller dans l’espace, il faut que vous connaissiez ce risque avant de partir.
Ce « détail » vient d’être révélé par une récente étude de la NASA[1].
L’espace réveille les virus endormis !
Vous vous en doutez, la santé des astronautes est scrutée de très près. Pas question qu’ils tombent malades là-haut !
Et pourtant… avant le départ, plusieurs virus étaient passés inaperçus !
Mais au retour, le taux de particules virales avait considérablement augmenté pour la moitié de l’équipage !
Certains sont même tombés malades à cause de ce soudain réveil de virus dormants, parmi lesquels
Varicelle, mononucléose… ces maladies ne vous oublieront jamais !
Comme ces astronautes, vous avez sûrement attrapé la varicelle vers 3-4 ans.
Puis peut-être une mononucléose vers 15-16 ans, la « maladie du baiser ».
Le plus souvent, ces maladies ne font pas trop de dégâts.
Parfois même la mononucléose passe pour une angine, voire complètement inaperçue.
Vous pensez sûrement que vous en avez fini avec ces histoires anciennes…
Pourtant, désolée de vous l’apprendre, mais vous hébergez encore (au moins) 2 passagers clandestins :
- le VZV, de la famille des herpès, qui cause la varicelle…
- le EBV, le virus d’Epstein-Barr, responsable de la maladie du baiser.
Eh oui, ces deux virus ont la particularité de rester en vous A VIE !
La preuve avec l’expérience des astronautes : on ne s’en débarrasse jamais – même dans l’espace !
Pour la simple et bonne raison que…
Ces virus hibernent en vous… jusqu’au jour où vous…
Prenez Epstein-Barr, un virus de 100 millions d’années : 95 % d’entre vous ont des anticorps contre lui.
Pourtant, on est d’accord : 95 % des gens n’ont pas la mononucléose en permanence !
Transmis par la salive, le virus se faufile dans les cellules des amygdales.
Quand il est actif, il donne lieu à la mononucléose, ou des angines récidivantes.
Par contre, une fois que vous êtes guéri, le virus est malin.
Il s’installe dans vos lymphocytes B, et entre dans une phase de sommeil.
Comme il s’est intégré à une cellule-hôte, il reste tout à fait capable de se reproduire pour donner naissance à des bébés virus.
Mais il ne le fait pas : il est dans la machine (il a besoin d’une cellule pour vivre) mais ne la fait pas fonctionner (elle est la matrice pour générer des virions).
Non, il reste passif, latent et discret.
À tel point qu’il échappe à la vigilance de votre système immunitaire. Et reste tranquillement au chaud, en cohabitation harmonieuse.
Pour le virus de la varicelle, c’est exactement le même principe.
Sauf que le VZV se cache, lui, dans les ganglions de votre système nerveux.
Ne réveillez pas vos virus dormants ! (Attention danger)
De deux choses, l’une :
> soit ces virus resteront inoffensifs jusqu’à la fin de votre vie ;
> soit ils se réactiveront et pourront déclencher des maladies parfois invalidantes.
Comme le virus d’Epstein-Barrréactivé qui est loin d’être anodin !
Car il est impliqué dans au moins 7 maladies auto-immunes, dont le lupus, la sclérose en plaques, le diabète de type 1 ou la thyroïdite d’Hashimoto[2].
Mais aussi dans le syndrome de fatigue chronique et la fibromyalgie, le reflux gastrique, les ulcères digestifs, la maladie de Crohn, sans oublier certains cancers (lymphome de Hodgkin, cancer nasopharyngé et de l’estomac)[3].
Quant au virus de la varicelle, si par malheur, vous le réveillez… c’est un douloureux zona qui vous tombera dessus !
Autant dire tout de suite que…
Vous avez intérêt à ne pas les chatouiller (voici comment)
Si l’espace est capable de réactiver les virus dormants chez les astronautes, c’est à peu près pour les mêmes raisons que sur Terre :
- un gros stress physique ou émotionnel (avec anxiété, perturbation du sommeil, activité physique trop intense…)
- des carences nutritionnelles (vitamine D notamment, zinc, sélénium, vitamines C et A) ;
- les polluants de l’environnement (tabac, métaux lourds…) ;
- des co-infections (une autre infection réactive un virus dormant) ;
- une immunodépression (baisse immunitaire, prise de médicaments,
- autres facteurs spécifiques dans l’espace : apesanteur, perturbation du sommeil, radiations et diminution de l’expression de certains gènes[4]…
Ce qui confirme une nouvelle fois la fameuse phrase de Béchamp : « le microbe n’est rien, le terrain est tout » !
Car tant que votre terrain est sain, pas de danger de réactivation.
En revanche, si sa qualité diminue, gare à l’embuscade car il devient alors plus réceptif aux infections !
Et pour ce faire, il n’y a qu’un seul maître-mot : la prévention !
Gardez ces virus en mode « silence » et devenez un porteur « sain »
Pour donner à votre organisme une solide immunité antivirale, comblez vos carences et misez sur les antiviraux naturels.
Parmi eux, on trouve notamment le sélénium (200 mg/jour), les vitamines E, C (1 g à 3 g maxi), D (minimum 4000 UI/jour) et A, la quercétine (500 mg/jour), la curcumine… ou encore les oméga-3 (250 mg/jour de DHA + 250 mg/jour d’EPA).
Intéressante aussi est la racine de réglisse dont la glycyrrhizine, un de ses principes actifs, inhibe la multiplication de l’EBV. (N’en prenez pas si vous faites de l’hypertension !)
La mycothérapie fait aussi des merveilles : le Ganoderma lucidum (ou reishi) cible de façon spécifique les herpès virus.
Ce pilier de la médecine traditionnelle chinoise contient des terpènes qui inhibent l’EBV et des bêta-glucanes qui modulent le système immunitaire.
Pensez aussi à la levure de bière, à la spiruline, au pollen ou encore aux algues.
Ensuite, essayez autant que possible de limiter votre stress car il augmente vos taux de cortisol et de catécholamines (adrénaline, noradrénaline, dopamine).
Conséquence : votre système immunitaire s’affaiblit.
Pensez donc à vous supplémenter régulièrement en magnésium (300 mg par jour minimum de bisglycinate de magnésium).
Côté aromathérapie, si vous ne deviez investir que dans un seul flacon, optez pour l’huile essentielle de ravintsara.
Elle est très puissante contre les infections virales, notamment les herpès virus.
Appliquez 1 ou 2 gouttes sur la face interne des poignets (frottez vos poignets l’un contre l’autre), à raison de 5 jours sur 7 en phase aiguë.
Enfin, un terrain sain est le plus allégé possible des toxines.
Veillez donc à une alimentation biologique et à pratiquer des drainages réguliers.
Vous l’aurez compris : la meilleure stratégie contre les virus n’est pas toujours de les tuer, mais bien de leur proposer une cohabitation pacifique (en gardant le contrôle !).
De toute façon, à l’heure actuelle, il n’existe AUCUN traitement contre l’Epstein-Barr…
Raison de plus pour apprendre à le maîtriser !
Bonne santé
Catherine Lesage