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Si, comme moi, vous avez l’esprit scientifique, la méthode du Professeur Sarno contre les douleurs risque de vous secouer.

Mal de dos, douleur au cou, aux bras, aux jambes et même fibromyalgie : aussi ancrées soient-elles, le Pr Sarno prétend guérir toutes ces douleurs définitivement, en quelques heures, quelques mois au plus.

Le plus incroyable est que vous n’avez pas besoin de le consulter : sa « thérapie » fonctionne à distance, vous pouvez la pratiquer chez vous, gratuitement, sans effort ni matériel.

J’ai conscience que cela paraît peu vraisemblable. Et comme vous, j’étais sceptique quand j’ai entendu parler de cette méthode.

Mais voici pourquoi j’ai changé d’avis :

88 % de patients totalement guéris

Le Pr John Sarno n’est pas un médecin isolé, quasi-clandestin ou en marge du système de santé conventionnel. Non : John Sarno est professeur de médecine orthopédique et de rééducation à la prestigieuse Université de New York.

En plus de 40 ans de carrière, il a obtenu des résultats objectivement époustouflants auprès de ses patients, tout particulièrement dans le traitement du mal de dos.

Il y a déjà presque trente ans, en 1987, il a réalisé une étude en sélectionnant les cas les plus lourds parmi ses patients, ceux qui avaient une hernie discale avérée par un scanner. Dans beaucoup de cas, ces patients avaient déjà consulté de nombreux médecins, sans résultat. Le verdict est éloquent :

« Nous avons ainsi interrogé 109 de ces patients choisis au hasard. Un à trois ans après le traitement, 96 (soit 88 %) n’avaient plus mal et menaient une vie normale, onze allaient mieux et seuls deux n’avaient pas été soulagés » [1]

Cela signifie que 107 sur 109 de ses patients allaient mieux ou n’avaient plus mal du tout, un taux de succès inimaginable de 98 % !

Et ses patients le confirment :

« Le meilleur médecin des États-Unis » (Forbes)

Il suffit de passer quelques minutes sur Internet pour se rendre compte de l’ampleur du « phénomène Sarno ».

On y trouve d’innombrables témoignages de personnes qui disent avoir été totalement guéries par le Pr Sarno, après des années de souffrance et d’errance médicale.

Un site Internet entier, ThankYourDrSarno.org, regorge de lettres touchantes de patients rendant hommage au Pr Sarno. « Merci de nous avoir rendu notre vie » est placé en exergue de ce site.

Sur Amazon.com, son premier livre, Guérir le mal de dos, compte pas moins de 1 226 critiques, avec une note moyenne de 4,5/5 ! Je vous encourage à aller les parcourir si vous lisez l’anglais. Quelques titres vous donneront une idée de l’ambiance générale :

– « Ce livre a changé ma vie »
– « Plus de douleurs depuis 12 ans »
– « Sarno est notre Galilée »
– « Cette approche a marché là où toutes les autres ont échoué »
– « Mon héros »
– « S’il vous plaît, s’il vous plaît, lisez ce livre »
– « 5 ans avec des douleurs de dos, plus de douleur depuis 6 ans »
– « Guéri par un miracle »

Je pourrais continuer sur des pages et des pages : toutes les histoires sont longues, détaillées, crédibles. Et je vous rassure, il n’y a aucun phénomène sectaire dans cette histoire. Le Pr Sarno est un médecin discret, l’opposé d’un gourou.

Plusieurs personnalités du spectacle (acteurs hollywoodiens, scénaristes, présentateurs TV) ont témoigné qu’ils devaient leur guérison au Pr Sarno.

Howard Stern, qui est sans doute le présentateur radio le plus connu en Amérique, a dédié son premier livre au Pr Sarno, tant il lui était reconnaissant d’avoir mis fin à ses douleurs.

En 2012, le magazine Forbes a déclaré que le Pr Sarno était « le meilleur médecin des États-Unis ». L’article qui lui est dédié vaut le détour, mais voici l’extrait qui m’a le plus frappé :

« Il relève du mystère qu’un médecin qui obtienne des résultats si bénéfiques pour ses patients, à un coût nul ou quasi-nul, puisse être considéré comme « controversé » alors que ceux qui pratiquent la médecine soi-disant conventionnelle, coûteuse et inefficace, sont, d’une certaine manière, considérés comme plus légitimes. »

Pas de méthode d’évaluation scientifique, mais…

L’idéal, dans un cas comme celui-là, serait de réaliser une étude dite « randomisée, contre placebo ».

Le principe est simple : vous prenez un groupe de patient, vous les divisez en deux groupes aléatoires (au hasard), et vous donnez à l’un de ces deux groupes le « vrai » traitement, tandis que l’autre ne reçoit qu’un placebo (un faux médicament).

Puis vous observez les résultats. Si le groupe réellement traité va mieux que le groupe sous placebo, on peut être certain que c’est grâce au traitement.

Cette méthode est le Graal de la rigueur scientifique. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut rester les bras croisés, sans rien faire, lorsqu’ aucune étude de ce niveau n’a pu être conduite.

Car le traitement du Pr a beau ne pas avoir été validé avec ce niveau d’exigence, il présente l’immense avantage :

– De ne pas avoir le moindre effet secondaire ou indésirable ;

– D’être gratuit ou quasiment gratuit, pour le patient comme pour la société ;

– Et de traiter des douleurs chroniques face auxquelles la médecine conventionnelle reste souvent impuissante (la plupart des médecins se contentent de donner des anti-douleurs, dont les effets secondaires à long terme sont problématiques).

En fait, la méthode du Dr Sarno est tellement simple que ceux qui souffrent depuis longtemps ont tout à gagner à l’essayer. Au pire, c’est un peu de temps perdu.

Et vous pouvez vous-même essayer maintenant ! Prêt ? Alors allons-y :

Un seul accessoire, un seul médicament : votre cerveau

Le Dr Sarno explique : dans de très nombreux cas, les douleurs chroniques ne sont pas causées par un problème corporel, elles sont produites par notre cerveau.

Attention : il ne dit pas que les douleurs ne sont pas réelles. Elles s’incarnent bien dans notre corps, dans notre chair.

Mais selon lui, elles sont produites non pas par un dysfonctionnement physique (anomalies structurelle de la colonne vertébrale, disque déformé, musculature déficiente etc.) mais par un souci psychologique que le cerveau « répercute » sur le corps via une douleur physique.

Voici comment il formule sa thèse :

« Vers 1975, j’ai abouti à la conclusion que la majorité des syndromes douloureux au cou, à l’épaule et au dos, tout comme la douleur associée fréquente dans les jambes et les bras, étaient d’ordre psychologique. Concrètement, des facteurs émotionnels déclenchaient une réaction dans certains tissus du corps qui se manifestaient sous la forme de douleur ou d’autres symptômes neurologiques. » [2]

Et cette thèse serait valide même si vous avez une anomalie structurelle avérée. Car de nombreuses études ont en effet montré que certains patients ayant des déformations graves ne souffrent d’aucune douleur.

L’une d’entre elles, parue dans le New England Journal of Medicine, est particulièrement troublante : les chercheurs ont fait passer des IRM lombaires à 98 personnes n’ayant jamais eu mal au bas du dos ou à la jambe.
Et ils ont découvert que 74 d’entre eux présentaient une déformation ou une saillie de disques lombaires. [3]

Conclusion logique : ce n’est pas parce que l’on a mal qu’on a forcément une déformation, et ce n’est pas parce qu’on a déformation qu’on a forcément mal.

Pour guérir : abandonner la croyance en une cause « physique » de la douleur

La première étape du « traitement » du Pr Sarno consiste à se persuader que votre douleur chronique a une origine psychologique :

« La douleur ne cessera pas tant que vous ne serez pas capable de vous dire : ‘mon dos est normal, je sais désormais que la douleur est due à un problème somme toute anodin initié par mon cerveau (…) et que les anomalies structurelles trouvées sur une radio, un scanner ou une IRM sont des modifications normales liées à mes activités ou au vieillissement ».

Il est vrai que ce n’est pas évident, surtout lorsqu’on découvre effectivement une anomalie, révélée par un scanner ou une IRM. Difficile, dans ce cas, de se dire qu’il ne s’agit que d’une coïncidence…

Mais le jeu en vaut la chandelle.

Pour ceux qui y parviennent, la guérison est souvent à portée de main. Chez certains patients, l’effet est même immédiat : « Souvent, il suffit de reconnaître qu’un symptôme est d’origine émotionnelle pour qu’il disparaisse », nous dit le Pr Sarno.

Et il le prouve, en publiant le témoignage de nombreuses personnes ayant vu leur douleur s’arrêter, à peine avaient-ils achevé l’un de ses livres.

Mais dans la plupart des cas, cela prend un peu plus de temps, avec un travail d’introspection.

Trouver la rage refoulée

Le Dr Sarno recommande ainsi à ses patients de réfléchir aux « rages refoulées » qui pourraient causer leurs douleurs. Celles-ci peuvent être de plusieurs sortes :

– Colère, blessure émotionnelle ou traumatisme pouvant remonter à l’enfance ;
– Colère provenant de la pression qu’on s’impose à soi-même pour être « parfait » (le perfectionnisme exacerbé est un trait de personnalité qui revient souvent chez ses patients) ;
– Colère engendré par les pressions de la vie ;
– Culpabilité, honte, peur, insécurité, vulnérabilité.

En pratique, il recommande de faire une liste, très longue s’il le faut, de toutes les pressions ou contraintes que l’on a subies au cours de notre vie et qui pourraient susciter une forme de rage au fond de nous-mêmes.

Plus étonnant, le Dr Sarno conseille également de « parler à son cerveau » : « Des patients soignés avec succès disent que lorsqu’ils sentaient le signe annonciateur d’une crise, un élancement de douleur, ils se parlaient ou même se criaient dessus et la douleur disparaissait ».

Le cœur de sa stratégie est simple : penser « émotionnel » et pas « physique » ; ne plus se focaliser sur la douleur mais sur son origine potentiellement psychologique.

Et en accompagnement de ce « traitement », le Dr Sarno conseille de se préserver, chaque jour, une période de méditation. Il insiste enfin pour maintenir un bon niveau d’activité physique, en essayant d’oublier la douleur et de ne pas craindre de malmener un « dos fragile ».

Je crois avoir résumé l’essentiel de la méthode du Dr Sarno, mais si vous voulez l’essayer sérieusement, il est à mon avis indispensable de se procurer son livre, Le Meilleur anti-douleur, c’est votre cerveau.

Seul son récit complet, les cas cliniques qu’il décrit ou les détails qu’il offre vous donneront toutes les chances de guérir – et vous permettront de surmonter des doutes bien naturels.

PS : J’ai beau recommander chaudement la méthode Sarno à tous ceux qui souffrent de douleurs chroniques, je précise que je ne le suis pas dans toutes ses affirmations pour autant.

Il est indiscutable que son « traitement » marche pour certains, là où tous les autres ont échoué.

Mais les raisons pour lesquelles il fonctionne nous sont largement inconnues. Le Pr Sarno reconnaît d’ailleurs que sa méthode lui a été dictée par son expérience uniquement.

Toutefois, après avoir vu que son approche fonctionnait, le Pr Sarno a essayé de l’expliquer.

Il pense, avec Freud, que le refoulement, par notre inconscient, de certaines émotions, conduit le cerveau à créer des douleurs, comme une forme de diversion pour éviter que notre moi conscient ne puisse accéder à ces émotions refoulées.

Mais ne vous sentez surtout pas obligé d’adhérer à cette thèse.

Certes, l’importance de l’interaction corps-esprit pour notre santé est considérable. Chaque semaine, de nouvelles études scientifiques montrent l’efficacité étonnante des techniques faisant appel à l’équilibre émotionnel comme la méditation, la cohérence cardiaque ou l’hypnose.

La méditation en pleine conscience, par exemple, aide à se débarrasser de douleurs de nature très diverses : douleurs abdominales , douleurs de l’arthrose , etc. [4] [5]

Mais nous sommes encore loin de comprendre le mécanisme par lequel cela fonctionne. La tentative d’explication du Pr Sarno est une hypothèse intéressante, mais seulement une hypothèse.

Plus ennuyeux, le Pr Sarno est affecté d’une forme d’intransigeance. Plutôt que de proposer sa méthode comme un complément utile des autres traitements naturels de gestion de la douleur, il les balaie tous d’un revers de la main.

Or l’apparition de douleurs chroniques justifient toujours une approche globale comportant notamment :

– une alimentation saine et anti-inflammatoire (moins de sucre et de produits industriels, plus de végétaux),
– des compléments alimentaires ciblés (omégas 3 et vitamine D),
– des plantes (curcuma et boswellia),
– des exercices physiques (yoga, pilates) et émotionnels (EFT, méditation, etc.).

Le Pr Sarno refuse même de reconnaître que notre mode de vie peut être une cause directe du mal de dos. Dans le cas de la position assise, c’est pourtant difficilement contestable. Il est clair que notre corps d’homo sapiens n’est pas bâti pour rester assis pendant 10 heures par jour.

Autrement dit, ce n’est pas parce que l’on reconnaît le rôle décisif de notre esprit qu’il faudrait s’empêcher de prendre soin de notre corps.

Un bienfaiteur de l’humanité

Malgré tout, le Dr Sarno reste un bienfaiteur de l’humanité, ne serait-ce que pour tous les patients qu’il a guéris.

La médecine conventionnelle est d’ailleurs en train de lui donner raison sur un point qu’il n’a pas cessé de marteler au fil des ans : l’inutilité de l’imagerie médicale, et plus encore de la chirurgie, dans la majorité des cas de douleurs lombaires.

Il est donc inutile de vous précipiter chez le radiologue, sauf dans deux cas : 1) un traumatisme avéré de la colonne et 2) des douleurs associées à d’autres symptômes inquiétants (qui peuvent signaler un cancer).

Gardez bien en tête que le vieillissement ou le tassement des vertèbres ne causent pas en eux-mêmes de douleurs lombaires. C’est pourquoi la chirurgie du dos est inutile et dangereuse dans la plupart des cas. Malheureusement, chaque année, des centaines de milliers de patients dans le monde subissent une opération de « soudure de leurs vertèbres » (arthrodèse) pour leurs douleurs lombaires, avec un taux d’échec de plus de 75 %. [6]

Quoi que l’on pense du Pr Sarno, il est donc essentiel, en cas de douleur chronique, de se tourner en priorité vers les approches naturelles.

Sources :

[1] Le meilleur anti-douleur, c’est votre cerveau, Pr John Sarno, Thierry Souccar Editions, 2015, page 25.

[2] Le meilleur anti-douleur, c’est votre cerveau, Pr John Sarno, Thierry Souccar Editions, 2015, page 19.

[3]  « Magnetic resonance imaging of the lumbar spine in people without back pain », Jensen M.C. et al., New England Journal of Medicine, 331, 1994, p. 69-73

[4]  Genomic and clinical effects associated with a relaxation response mind-body intervention in patients with irritable bowel syndrome and inflammatory bowel disease Kuo B, Bhasin M, Jacquart J, Scult MA, Slipp L, Riklin EI, Lepoutre V, Comosa N, Norton BA, Dassatti A, Rosenblum J, Thurler AH, Surjanhata BC, Hasheminejad NN, Kagan L, Slawsby E, Rao SR, Macklin EA, Fricchione GL, Benson H, Libermann TA, Korzenik J, Denninger JW. PLoS One. 2015 Apr 30;10(4):e0123861. doi: 10.1371/journal.pone.0123861.

[5] A comparison of mindfulness-based stress reduction and an active control in modulation of neurogenic inflammation, Melissa A. Rosenkranz, Richard J. Davidson, Donal G. MacCoon, John F. Sheridan, Ned H. Kalin, Antoine Lutz, Brain, Behavior, and Immunity, Volume 27, January 2013, Pages 174-184, ISSN 0889-1591, 10.1016/j.bbi.2012.10.013.

[6] Back Pain Treatments — What Works and What Doesn’t, Dr Mercola, in Peak Fitness

402 commentaires

  • Lorraine Gardiol dit :

    effectivement rien ne vaut l’expérience personnelle pour confirmer ce que le DR Sarno avance. La mienne est surprenante: atteinte de 2 hernies discales que j’ai essayé de guérir par des soins d’acupuncture, de physiothérapie 2x /semaine pendant 2 ans, rien n’y faisait et une petite voix me disait:  »il n’y a personne qui peut me guérir ». Croyance presque inconsciente qui annulait l’efficacité de toutes interventions, on s’entend… ; Je marchais avec une canne à 40 ans, pensant que ma vie allait se réduire à ça! et pour finalement accepter, en dépit de mon aversion, pour une intervention chirurgicale délicate par un éminent chirurgien de Montréal. ( on dit que 75% des interventions dans la colonne n’améliorent en rien ! …) L’opération a été un succès d’après lui, mais je ressentais toujours même après un an de l’opération, une douleur du sciatique dans toute la jambe. Sa réponse était que la douleur était une douleur fantôme …ce qui ne me satisfaisait pas. Ayant peu après un nouveau conjoint dans ma vie et suite à mes plaintes, il m’a dit :  »tu n’as plus besoin d’avoir mal, je suis là!  » eh bien, je me suis sentie spécialement rassurée( tellement que je me rappelle exactement quand et à quel moment ça s’est passé), la douleur a disparut d’un coup . Cela s’est passé il y a maintenant 22 ans et je suis totalement guérie et pratique le yoga depuis tout ce temps et je suis, ha,ha toujours avec le même conjoint! Je sais aussi que la déclaration des hernies s’est déclarée alors que je manquais de support dans mes études et vivais beaucoup de stress et d’insécurité. L’abandon a été un sujet souvent abordé dans ma dépendance affective.
    Merci pour cet article qui fait tellement de sens ! on en connaît seulement la pointe de l’iceberg…

  • Dom dit :

    J’ai pu constater à plusieurs reprises que lorsque mon état d’esprit changeait, mon corps, la substance physique, changeait elle aussi. Les seules limites à ces changements sont les limites qui sont encrées​ dans notre esprit et plus l’esprit se libere moins il y a de limites…

    • Lorraine Gardiol dit :

      bonne constatation ! moins on reste victime et plus on peut se prendre en mains pour voir la source profonde de la douleur et ainsi la résorber.

  • Christine Naef-Vincent dit :

    MAGNIFIQUE!!!! Je crois à cette approche de la « mal
    a dit »! Merci

  • PAPARIN dit :

    Moi, c’est de l’allergie aux cyprès et au pollen dont j’ai guéri sans aucun médicament. Je n’en reviens d’ailleurs toujours pas ! C’est mon homéopathe qui m’a dit de me souvenir de la première fois où j’ai été allergique et de revenir la voir, pour en parler ensemble. Très étonnée, je la questionnais et appris que je pourrais me passer complètement d’antihistaminiques, moi qui en ai besoin chaque année de mi-février à fin avril ! Moi qui avait suivi, jeune, un traitement à base de piqures, qui n’avait fonctionné que tant que je suivais ce traitement… Bref, la 1ère fois où j’ai été allergique, c’était l’année de mon BAC, après avoir caressé tout un après-midi le chat de mon petit copain de l’époque, tout en révisant pour le Bac.
    Et je me suis dit :  » Alors, ces substances volatiles qui entrent en moi par mon nez, ne sont pas un poison pour moi ?!  » Et depuis, je les ai acceptées et lorsque je sens mon nez pris, je me concentre sur ma respiration et je chasse tout ça de mon nez sur les expirations. C’est un immense soulagement et j’espère que cela continuera de marcher, car je ne fais ça que depuis cette année, depuis mars 2017.
    Cela me fais plaisir de pouvoir partager mon expérience, mêle si cela paraît fou, car je suis à tout le monde de pouvoir se débarrasser de ses allergies.
    Très cordialement,
    Nadine

  • Girard dit :

    J’ai souffert dans les années 80 de douleur lombaire sciatique cruralgie et autre blocage et une thérapie comportementale à réussi à réussi à mieux reguler mes émotions ajouter à cela la pratique de l’eutonie la piscine la gymnastique. A 74 je ne souffre plus de tous ces mots. Et j adhère aux propos du professeur Sarno. Ré écoutez la tête au carré sur France inter du mercredi 17 mai c’est du même ordre…….

  • NIEDERST Luc dit :

    Le Pr Sarno a totalement raison et comme vous dites beaucoup de mal de dos et de nuque peuvent y trouver remède.
    Pour moi, un autre conseil a été très efficace. Psychologiquement j’allais très bien et pourtant vers 40 ans j’avais très mal au dos. Les radios on révélées des déformations de toute sorte de la colonne. On m’a conseiller d’entretenir fortement les muscles du dos et du ventre car plus tard j’aurai très mal au dos !
    je faisais effectivement moins de sport à cette époque.
    Un ami ostéopathe m’a dit de faire tous les jours 3 exercices comme le chien ou le chat : se mettre à genou parterre et sur les coudes. Bomber le dos au maximum en contractant très fort les abdos et maintenir une 20taine de secondes. Puis courber dans l’autre sens sans trop creuser le bas des reins. le mieux est d’étendre les bras et de chercher à creuser le haut du dos. Et répéter cela 3 fois tous les jours.
    Je l’ai fait au début sans conviction puis qu’après quelques semaines je ne constatais aucune amélioration. Mais j’ai continué car cela ne me coûtais qu’un peu de volonté. Quitte à avoir mal au dos autant poursuivre ! A force de persévérer je constatais que je contractais de mieux en mieux les abdos et la détente du haut du dos était plus efficace. Donc je contrôlais mieux mes mouvements.
    Et Oh surprise : au bout d’un an je n’avais plus mal au dos ! 1 AN ! L’espoir revenais !
    Je me suis inscrit au Karaté, j’ai passé ma ceinture noire à 58 ans et que je pratique toujours à 72 ans. Je fais mes exercices tous les matins (moins de 2 mn) car si je ne les fais pas plusieurs semaines les douleurs ont tendance à revenir.
    Aujourd’hui encore, j’aide mes enfants à déménager, je porte des charges et tout va bien.

  • jbdv45 dit :

    bonjour Xavier : kiné ostéopathe pratiquant la LSE (libération somato émotionnelle depuis 20 ans ) je ne puis qu’abonder dans ton sens sachant que JOHN UPLEGER avait déjà écrit beaucoup de choses là dessus dans (LIBERATION SOMATO EMOTIONNELLE ET AU DELA ) depuis plus de 30 ans …j’abonde aussi dans ton sens lorsque tu dis que ce n’est pas obligatoirement l’unique solution , en effet ,nombre de nos patients décrivent une simple acceptation des douleurs ou un soulagement comme une guérison (ce qui n’est pas le cas…) ce qu’on peut en retirer c’est depuis 5000 ans il existe des guérisons spectaculaires ….elles sont à mon avis plus souvent dues à la relation patient/thérapeute ( cf l’ARCHE D’ALLIANCE DE DOLTO) et pas à la thérapie elle même , voire à la persuasion apportée par la rhétorique du thérapeute ( cf DISCOURS DE PLATON SUR LA MEDECINE) ….Tout ceci pour être complètement d’accord avec toi sur le pouvoir du (NON CONSCIENT) sur la guérison … merci de te faire la voix écrite de ce grand mouvement pour que notre médecine évolue vers l’écoute et le soin global …
    je suis persuadé que dans un avenir proche toutes les thérapies se rejoindront dès lors que les intérêts et le profit ne sera plus directeur de l’évolution médicale …

  • Marjorie dit :

    J’y crois atteinte d’une polyarthrite rhumatoide je sais aujourd’hui que toutes mes douleurs sont psychologiques. Malgre une situation confortable, ça fais des annees que je ne suis pas bien moralement. A chaque coup dur une poussee de douleurs. Très nerveux je ne parking pas a controler mes emotions je prefere les refouler que les affronter. Je prefere la souffrance presque a la souffrance psychologique.

  • marie-hélène Mahieu dit :

    Une expérience quand j’avais 30 ans : je me suis trouvée paralysée complètement après blocage au niveau des lombaires. Transportée à l’hôpital, aucun traitement anti-inflammatoire n’a pu améliorer mon état, j’étais toujours incapable de bouger. Au bout de 15 jours, un matin, je me dis que ça ne pouvait plus durer et devant le médecin ébahi, je me suis levée comme si je n’avais jamais été bloquée !! C’est là qu’ensuite j’ai entamé une psychothérapie pour comprendre les raisons autres que physiques qui avaient déclenché ce phénomène. En effet, j’ai libéré beaucoup de colère et de rage, source de cette paralysie. Et depuis (j’ai maintenant 65 ans), plus de problème de dos. Je tiens à dire enfin qu’on peut agir mentalement sur toutes sortes de pathologies (j’ai ainsi résolu des ennuis intestinaux sérieux sans l’opération que la médecine voulait me faire). Merci pour vos articles et votre lutte contre une médecine, certes nécessaire, mais pas toujours indispensable…

  • milou dit :

    Merci aussi de parler des livres du docteur Philippe Dransart:
    7 questions sur le chemin de la guérison, La maladie cherche à me guérir tome 1 & 2.
    C’est la même démarche, et ses livres m’ont aidée à guérir seule.

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