C’est bien d’aller toujours plus loin dans la maîtrise de la nutrition.
Mais c’est bien aussi de réviser les fondamentaux de temps en temps !
Aujourd’hui, je voudrais faire un point très rapide sur la notion LA PLUS IMPORTANTE de l’alimentation pro-santé et anti-vieillissement.
Cette notion capitale, c’est l’index glycémique des aliments.
Je vous en ai parlé des dizaines de fois… mais sauriez-vous la définir parfaitement ?
Si vous voulez jouer le jeu de ma petite « interro surprise » :
essayez de définir cette notion aussi précisément que possible…
(une définition complète devrait contenir les mots « pancréas » et « insuline »)
…Puis faites la liste des principaux aliments à indice glycémique élevé, modérés et bas.
Ca y est ?
Alors posez-vos stylos !
Comme « corrigé », je vous propose cette courte vidéo, lumineuse, de l’excellente nutritionniste Angélique Houlbert.
Et pour une liste complète des IG des aliments, je vous propose celle de Lanutrition.fr [1]:
J’en profite pour saluer ce site, Lanutrition.fr, ainsi que son fondateur Thierry Souccar, qui a été un grand pionnier sur cette notion d’index glycémique.
Aujourd’hui encore, les nutritionnistes du monde entier s’écharpent pour savoir s’il vaut mieux manger « beaucoup de graisses » (high fat – low carb) ou « beaucoup de glucides » (high carb – low fat).
Mais en réalité, ce débat d’experts n’est pas très pertinent.
Le plus important, c’est de savoir que le régime idéal tient sur 3 notions fondamentales :
- Il faut manger des aliments aussi peu transformés industriellement que possible (ce sont les procédés de fabrication, modes de cuisson, additifs et produits chimiques ajoutés qui sont les plus néfastes pour la santé) ;
- Pour votre cerveau et votre cœur, il faut impérativement consommer une dose importante de bonnes graisses (huiles d’olive, colza, petits poissons gras, avocat, noix, noisettes, etc.) ;
- Et quelle que soit la proportion de glucides que vous avalez (petite ou grosse), il faut choisir des glucides à indice glycémique aussi modéré que possible !
Voilà… vous le saviez peut-être déjà…
…mais ça fait du bien de réviser les bases de temps en temps, non ?
Si vous êtes d’accord, dites-le moi en commentaire de ce message.
Et si vous n’êtes pas d’accord, dites-le moi aussi !
Merci Xavier pour cette nécessaire piqûre de rappel, tant il est vrai que les bonnes habitudes se perdent plus vite que ne se prennent les bonnes !
Très intéressant mais pas facile à faire quand on a des années pris l’habitude de manger des aliments que l’on aime
Bonjour,
Lettres très intéressantes méritent une haute considération
Bien cordialement
C.S.
Un tout grand merci, je suis attentive et suis vos conseils précieux., nous vivons une époque avec beaucoup de controverses sur la manière de s’alimenter.
Continuez car vos messages sont bénéfiques pour la santé.
B.jour je suis contente de lire vos lettres quelles sont interessantes .j au l Age de 71 an je n ai pas de diabete mais je voudrais savoir x quelle raison j arrive pas a maigrir je ne mange pas ni pates ni pain que seulement 2 fois x semaine toujours je mange des salades cela viande du poisson quel conseil vous pouvez me donne le vous remercie
Très intéressant et surtout très clair et bien expliqué. Merci
Je trouve dommage que dans une lettre de qualité qu’est la vôtre, vous parliez encore d’index glycémique. En effet c’est une notion assez relative et il faut lui préférer la notion de charge glycémique qui est beaucoup plus juste.
Rappelons que l’index glycémique est calculé à partir de la consommation de 50 grammes de glucides d’un aliment donné.
La charge glycémique elle, est le produit de l’index glycémique par le pourcentage de glucides. Prenons par exemple la pastèque qui a un index glycémique élevé, mais un pourcentage de glucide faible, le produit des 2 donnera une charge glycémique faible (Dur d’avoir 50 g de glucide avec la pastèque !). Pareil pour la carotte qui a un pourcentage de glucide de 7%.
C’est vraiment la charge qui va traduire une réponse de l’organisme , quant à l’index il ne représente pas d’intérêt car il est incomplet.
Je suis meunier-boulanger et me bats depuis 30 ans contre la bouffe industrielle et en particulier contre le pain moderne. Moderne veut dire surpétrissage des pâtes, mauvais équilibre farine/eau, surdosage de levure, absence ou blocage par le froid de la première fermentation…. Tous ces compromis techniques ont conduit à des pains qui ne sont pas finis et dont le métabolisme de la fermentation n’a pas pu aboutir par manque de temps, d’eau et finalement d’équilibre. Surtout, ces pains modernes ont un IG entre 65 et 85, qu’ils soient bio ou conventionnels, industriels ou artisanal. Un pain à l’ancienne fabriqué selon les règles traditionnelles de la boulangerie ressort avec un IG entre 35 et 45!!! Du coup, ces pains redeviennent des sucres lents et redeviennent un aliment sain et surtout de goût.
Voilà le vrai débat du pain et non pas les rêveries romantiques des moulins à meule de pierre ou des pains paysans au levain plus proches des briques indigestes que du pain plaisir.
Bonjour,
Merci à Olivia pour cette vidéo, simple, très efficace. un rappel fait du bien, et est toujours nécessaire de temps en temps.
Bien à vous,
Valérie Morin
Complètement en accord avec vous
J’ai fait une priorité de limiter voire supprimer les produits transformés
Je réduis les quantités de sucre lorsque je prépare un gâteau il n’en demeure pas moins goûteux