Cher(e) ami(e),
L’histoire de mon ami Marc pourrait être la vôtre.
Malgré le repos, il est constamment fatigué.
Les médecins ont beau investiguer : ses bilans sanguins sont normaux…
Pourtant, il sait que quelque chose ne va pas.
Un jour, après des mois d’errance diagnostique, un médecin décide de lui faire un prélèvement nasal.
Bingo : il est porteur d’un staphylocoque doré dans le nez, certainement depuis des mois.
Commence alors une série d’antibiothérapies qui lui détraquent l’estomac sans améliorer son état.
Rien n’y fait : 10 mois d’antibiotiques et le staphylocoque devenu résistant continue de grignoter son moral !
Désespéré, Marc est prêt à tout… y compris à tester des huiles essentielles ! C’est dire !
Car Marc est un homme « rationnel » qui ne « croit » pas à autre chose que la médecine conventionnelle, « scientifique ».
En complément de son antibiothérapie, il ajoute une synergie aromatique à base d’huiles essentielles de thym et d’origan.
Contre toute attente, en 1 mois à peine, il n’en revient pas : le staphylocoque a disparu !
Son histoire se finit bien – heureusement pour lui, mais ce n’est pas le cas de tout le monde…
C’est pourquoi un chercheur marocain a eu une idée lumineuse :
Doper les antibiotiques aux huiles essentielles… peut vous sauver la vie !
Au Maroc, on se soignait avec les plantes avant l’arrivée des antibiotiques.
Pour Adnane Remmal, rien de plus naturel donc d’utiliser le thym, l’origan et le romarin !
Le chercheur a donc imaginé comment les huiles essentielles pouvaient aider à faire diversion vis-à-vis des bactéries résistantes :
« Les antibiotiques, c’est comme une clé qui va ouvrir une serrure. Si la bactérie subit une mutation qui fait que la clé n’entre plus dans la serrure, la bactérie devient résistante. Nous avons démontré que les huiles essentielles ne sont pas des clés qui ouvrent des serrures. Ce sont plutôt de gros marteaux qui cassent les portes[1]. »
Depuis, sa découverte a été brevetée. Il a même reçu le prix de l’inventeur européen en 2017.
Mais ce qui est intéressant, c’est que vous pouvez tout à fait recourir à ce même mécanisme pour vous soigner. (J’y reviens en détail dans un instant)
À condition de comprendre comment fonctionnent
Les biofilms, méfiez-vous de ces villes microbiennes cachées en vous
Depuis 1978, on sait que les biofilms sont des films biologiques qui permettent à une communauté de micro-organismes (virus, bactéries, champignons…) de survivre.
Un peu comme un bouclier qui les rend plus forts.
Son but ? Protéger ces micro-organismes pour qu’ils survivent en milieu hostile (antibiotiques, attaques du système immunitaire, aléas environnementaux…).
Car même dans l’infiniment petit, l’union fait la force !
Une bactérie solitaire peut très bien répondre à un traitement antibiotique, mais devenir résistante quand elle est dans un biofilm !
Concrètement, un biofilm ressemble un peu à un « cocon » de sucre visqueux (il est composé de polysaccharides, mais aussi d’ADN, de protéines, d’ARN…).
Cet échafaudage est très sophistiqué !
Les cellules communiquent même entre elles via des molécules du biofilm, le quorum sensing[2] ! (Ce qu’elles ne font pas en dehors du biofilm !)
Or, Adnane Remmal a parfaitement raison : certaines huiles essentielles sont de véritables « marteaux pour casser les portes » !
Elles interfèrent avec ce quorum sensing, réduisent le métabolisme énergétique des microbes et pour finir de bloquent leurs fonctions vitales ! Pratique, non ?
Alors, si vous avez des infections chroniques, comme des cystites récidivantes, ou une candidose qui dure plus de 2 semaines, vous devez clairement envisager la présence d’un biofilm.
C’est là que certains trésors naturels viennent pulvériser ces armures quand tout résiste !
E. coli, staphylocoques, Candida récidivantes… faites enfin un grand ménage anti-biofilm !
Si vous avez un E. Coli installé, pensez à l’HE de thym à thymol qui a montré son efficacité contre les biofilms[3].
Quant à l’HE de ravintsara, elle est antibactérienne mais inhibe en prime le quorum sensing[4]!
En cas de biofilms buccaux (responsables de la plaque dentaire, mais aussi des caries !), misez plutôt sur l’HE de sarriette commune[5] et même un dentifrice à la propolis[6].
La propolis est aussi un puissant antimicrobien capable de combattre les infections cutanées comme Staphylococcus epidermidis et même les mycoses vaginales à Candida albicans.
Vous faites souvent des toxi-infections alimentaires ? Pensez à la berbérine qui peut détruire les biofilms de Salmonella typhimurium, une salmonelle très courante en France[7] !
Par chance, elle agit aussi sur les biofilms de bactéries responsables d’infections cutanées, nasales ou urinaires.
Même si vous vous traitez avec des antimicrobiens, comme du miconazole (contre une candidose) ou de la ciprofloxacine contre les salmonelles, la berbérine augmente leur efficacité !
Enfin, ayez toujours un flacon d’extrait de pépins de pamplemousse (EPP) qui éradique même les biofilms bactériens multi-espèces !
En cas de biofilms d’E. coli ou de staphylocoques dorés, qui provoquent des intoxications alimentaires, il peut vous sauver la mise, surtout en combinaison avec un traitement classique[8].
Last but not least : il existe même des plantes qui, grâce à leurs principes actifs, sont capables de déstructurer un biofilm, en attaquant le quorum sensing.
Ce trio de choc est composé de l’orange (grâce aux flavanones), de l’oignon (avec la quercétine), et enfin le curcuma (la curcumine inhibe la virulence bactérienne).
En cas d’infection récalcitrante, je vous conseille cette infusion :
Dans 250 ml d’eau frémissante, à couvert pendant 15 min, mélangez
1 c. à soupe d’écorces d’oranges bio fraîchement mixée,
1 c. à soupe d’oignon blanc ou rouge fraîchement mixé,
1 c. à café de curcuma en poudre.
Filtrez et buvez 2 à 3 fois par jour pendant 10 jours. Renouvelez si besoin après 5 jours de pause.
Gardez en tête l’histoire de Marc : ne désespérez jamais d’une situation – même quand tout paraît perdu !
Il y a toujours des choses à faire…
Mais faut-il encore que votre médecin ne soit pas ignorant des solutions naturelles dont l’efficacité est remarquable (et aujourd’hui scientifiquement prouvée !)…
Pensez-y si vous êtes abonné(e) aux infections chroniques. Il est grand temps d’agir !
Prenez soin de vous,
Catherine Lesage