Mes proches de 60 ans s’imaginent en sécurité lorsqu’ils reviennent de chez leur médecin avec une tension mesurée à 13/9.
Ils ont tort.
Non seulement ce chiffre est loin d’être « parfait », comme vous le verrez, mais il risque fort de continuer à grimper.
On sait que la tension augmente avec l’âge. Mais on ignore souvent que, après 50 ans, cette hausse est vertigineuse [1] :
- Entre 64 et 75 ans, vous avez deux chances sur trois d’être diagnostiqué en hypertension artérielle, c’est-à-dire avec une tension qui dépasse les 14/9.
- Et après 85 ans, vous avez 90 % de risques d’être hypertendu !
9 chances sur 10 !!
Voilà qui mérite de s’en préoccuper dès maintenant non ?
Vous me direz peut-être qu’il « faut bien mourir de quelque chose ». Mais vous devez savoir que le plus grand risque associé à l’hypertension, c’est l’accident vasculaire cérébral (AVC).
C’est votre cerveau qui est touché… Après un AVC, si vous survivez, vous pouvez vous retrouver à l’hôpital incapable de parler, d’écrire ou de mémoriser la moindre information nouvelle… ou même paralysé, condamné au fauteuil roulant pour le reste de vos jours.
Sans compter que l’hypertension multiplie par 6 votre risque d’être victime de la maladie d’Alzheimer !
Heureusement, l’hypertension n’a rien d’inévitable, et il suffit généralement d’adopter un mode de vie sain pour baisser sa tension et éloigner ces terribles maladies.
Mais pour se motiver à changer, encore faut-il être informé du danger !
Je cherche à vous inquiéter ? Non, à vous informer !
Le problème est que le discours ambiant sur l’hypertension est beaucoup trop rassurant.
D’un côté, des thérapeutes qui se méfient (à juste titre) des médicaments chimiques vous disent de ne pas vous inquiéter jusqu’à 14/9 ou même 15/10 de tension, surtout si vous dépassez 70 ans.
Certes, ils ont raison de vous déconseiller de prendre des médicaments jusqu’à 16/10 de tension. [2] Mais ils devraient aussi vous encourager à la faire baisser naturellement dès qu’elle dépasse les 12/8 !
Avec les médecins « classiques », c’est l’inverse : ils vous disent qu’avoir une tension légèrement élevée est grave (c’est vrai !) mais vous assurent que vous n’avez aucun souci à vous faire à partir du moment où vous prenez vos médicaments antihypertenseurs (c’est faux !).
Résultat : les patients nagent en pleine confusion. Le sujet a beau être crucial pour leur avenir, on ne leur explique jamais les choses clairement !
C’est pourquoi je vous ai préparé cette lettre : vous y trouverez tout ce que vous devez absolument savoir sur la tension artérielle… et qu’on ne dit jamais aux patients !
Il faut dire que de gigantesques intérêts financiers sont en jeu :
Un business florissant pour l’industrie pharmaceutique
Les médicaments anti-hypertension sont LA poule aux œufs d’or de l’industrie pharmaceutique !
Rien qu’en France, le nombre d’hypertendus dépasse les 14 millions : voilà un nombre inouï de « clients » potentiels pour les grands labos !
Ajoutez à cela le fait que ces traitements doivent se prendre tous les jours, toute la vie… et vous comprenez vite que les industriels n’ont pas intérêt à vous motiver pour essayer de baisser votre tension naturellement.
Et c’est ainsi que vous pouvez lire, sur un site d’information grand public comme Pourquoi Docteur, cette effroyable contre-vérité proférée par le Pr Jean-Jacques Mourad :
« Un changement de mode de vie ne peut que de façon exceptionnelle suffire à contrôler une hypertension artérielle (…). Il ne faut pas voir le traitement médicamenteux comme une sanction. » [3]
Eh bien je vais essayer de vous montrer au contraire qu’un changement de mode de vie est mille fois plus bénéfique pour votre santé que de prendre des médicaments.
La triple menace
Comme vous allez le voir, les médicaments sont bien une triple sanction :
- Ils ne vous protègent que très partiellement des graves accidents qui menacent votre santé en cas d’hypertension artérielle ;
- Ils s’accompagnent fréquemment d’effets secondaires très désagréables, qui nuisent à votre qualité de vie ;
- Et ils peuvent causer de graves maladies lorsqu’ils sont pris pendant de longues années !
Attention : je suis convaincu que la prise de médicaments est indispensable dans la plupart des cas si votre tension dépasse les 16/10.
Par ailleurs, si vous êtes déjà sous médicament, surtout ne les arrêtez pas sans l’accord de votre médecin, car tout arrêt brutal peut provoquer un « effet rebond » très dangereux.
Mais n’imaginez pas que vous serez en sécurité grâce à ces médicaments. Et si vous n’êtes pas (encore) touché par l’hypertension, n’attendez plus une seconde pour agir !
Car une tension élevée n’a rien de « naturelle », même à un âge avancé.
Non, l’élévation de votre tension avec l’âge n’est pas « normale »
Dans les années 1950, les médecins avaient coutume de dire qu’une tension « normale » était de 100 + votre âge. Donc 120 (ou 12, selon l’unité de mesure) si vous avez 20 ans. Et 150 (15) si vous dépassez les 50 ans.
Certes, il est clair que si vous avez 40 ans, une tension de 16/10 est beaucoup plus anormale (et plus inquiétante) que si vous en avez 80.
Mais l’augmentation de la tension avec l’âge n’est probablement pas « normale » pour autant.
Chez les peuples chasseurs cueilleurs, qui ont le mode de vie le plus « naturel » qui existe, il semble que la tension n’augmente pas d’un pouce avec l’âge !
Encore plus surprenant : leur tension est particulièrement basse, de 9/6 en moyenne ! [4]
Ce n’est pas dû à leurs gènes : on a observé que leur tension monte en flèche dès qu’ils se mettent au mode de vie occidental. [5]
Ce qui maintient leur tension à un niveau aussi bas, c’est leur mode de vie protecteur : alimentation riche en fruits et légumes, pauvre en sucre et en sel, activité physique quotidienne, exposition au soleil, pas de stress chronique, pas de poisons chimiques (cigarette, pollution, etc.).
Au-dessus de 12/8, vous pouvez commencer à vous inquiéter
Voilà pourquoi vous ne pouvez pas êtes pleinement serein avec une tension élevée, même si vous êtes sous le seuil « officiel » de l’hypertension (14/9)
Toutes les études pointent dans le même sens : plus votre tension dépasse les 12/8, plus vous risquez de mourir prématurément, d’avoir un AVC, une maladie cardiaque ou Alzheimer.
Selon une revue d’études très complète, dès que vous êtes entre 12/8 et 13/8,5 votre risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire augmente de 46 %. [6]
Entre 13/8,5 et 14/9, ce même risque est accru de 80 % !
Mais alors, si vous êtes en danger avec une tension à ce niveau, comment se fait-il que le seuil « officiel » de l’hypertension soit de 14/9 ?
Parce que notre médecine moderne est simpliste.
Elle n’envisage que deux situations : soit vous êtes malade, et vous devez prendre des médicaments… soit vous êtes en bonne santé, et vous n’avez pas besoin de changer quoi que ce soit.
Le seuil officiel de 14/9, c’est celui à partir duquel votre médecin va vous prescrire des médicaments. Mais cela ne veut pas dire que vous n’avez rien à craindre si vous êtes en dessous !
Car il y a bien un état intermédiaire entre la maladie et la parfaite santé. C’est l’état de fragilité qui vous prédispose à de lourdes maladies futures.
Mais cela, on ne vous en parle pas.
C’est exactement la même chose avec votre taux de sucre sanguin (la glycémie à jeun), qui augmente généralement en même temps que votre tension.
Quand vous dépassez les 1,26 gramme de sucre par litre de sang, votre médecin vous diagnostique officiellement « diabétique » – et il commence à vous prescrire des médicaments.
Mais n’imaginez pas être en sécurité avec un taux de sucre de 1,05 ! Pour éloigner fortement les risques de cancer, d’accident vasculaire et de vieillissement prématuré, il faudrait avoir un chiffre inférieur à 0,9 !
Car ce sont des habitudes de vie malsaines qui font augmenter votre taux de sucre dans le sang aussi bien que votre tension artérielle : trop de sucre ajouté, trop de produits industriels, trop de pain, pâtes, patates, pas assez de légume et pas assez d’activité physique.
Moralité : dès que votre tension dépasse les 12/8, prenez le temps de réfléchir à votre mode de vie et d’examiner ce que vous pouvez changer.
Vraiment, n’attendez surtout pas que votre médecin vous déclare « hypertendu » … et ne comptez pas sur les médicaments pour vous éviter des ennuis !
Si vous en doutez, regardez plutôt cette découverte réalisée à l’Université d’Alabama aux États-Unis.
La terrifiante « étude de Birmingham »
Des médecins ont suivi médicalement 27 000 Américains de plus de 45 ans. [7] Plus de la moitié d’entre eux (16 000) prenait des médicaments pour faire baisser leur tension.
Au bout de 6 ans, les médecins ont observé que ce sont ceux qui prenaient le plus de médicament contre la tension qui ont fait le plus d’AVC !
Ceux qui prenaient au moins 3 médicaments pour ramener leur tension à 12 avaient 248 % de risque en plus de faire un AVC par rapport à ceux qui avaient une tension à 12 sans médicament.
Attention : n’en concluez pas que ce sont les médicaments qui causent ces AVC (les risques sont encore plus grands si vous n’en prenez pas !).
C’est bien l’hypertension qui est en cause – et plus votre tension est élevée, plus vous avez besoin de prendre des médicaments pour la faire baisser.
Ce qu’il faut retenir de cette étude explosive, c’est que votre hypertension vous met gravement en danger, même si vous réussissez à la faire baisser correctement avec des médicaments. [8]
Et c’est parfaitement logique, puisque votre tension est d’abord le reflet de la qualité de votre mode de vie. Si elle augmente, c’est le signe que votre santé globale est en train de se dégrader !
Donc si vous l’abaissez artificiellement par des médicaments, vous limitez les dégâts, mais vous ne traitez pas le problème à la racine.
C’est un peu comme si vous faisiez du vélo sur un chemin parsemé de clous, et que vous mettiez une rustine à chaque fois que les pneus se dégonflent. C’est un peu mieux que de ne rien faire… mais il vaut bien mieux s’arrêter un instant et prendre le temps de balayer la voie !
Modifier votre mode de vie est d’autant plus indispensable… que forcer chimiquement votre organisme à baisser sa tension est une manœuvre beaucoup plus risquée qu’on ne vous le dit !
Baisser la tension : une manœuvre d’apprenti-sorcier ?
Comprenez-bien que votre corps ne vous veut pas de mal. S’il augmente votre tension artérielle, ce n’est donc pas pour vous embêter !
Parfois, il est simplement dépassé par les évènements. Vous le malmenez tellement que son système de régulation naturelle de la tension est détraqué.
Dans ce cas, les médicaments ont du sens, puisqu’ils aident votre corps à faire ce qu’il n’arrive plus à faire tout seul, à savoir baisser votre tension.
Mais il serait tout de même beaucoup plus intelligent d’arrêter de détraquer votre organisme et permettre à votre organisme de retrouver sa capacité à réguler votre tension naturellement ! Donc d’agir sur la cause et non pas sur l’effet !
Surtout qu’il existe une situation plus fréquente (et sans doute plus grave): dans beaucoup ce cas, votre corps n’a en réalité aucune difficulté à réguler votre tension, mais il choisit délibérément de l’augmenter, pour votre bien !
N’oubliez pas que la pression sanguine permet à votre sang de bien circuler et d’atteindre tous vos organes pour leur apporter l’oxygène et les nutriments dont ils ont besoin.
Si le sang circule facilement, sans obstacle, il n’a pas besoin d’une pression très élevée pour atteindre les organes les plus éloignés.
A l’inverse, si vos artères sont rigides et étroites, le cœur doit faire plus d’efforts pour irriguer l’organisme… ce qui se traduit par une tension plus élevée !
Voilà la raison principale pour laquelle la tension augmente avec l’âge dans les pays occidentaux : parce que l’état de nos artères a tendance à se dégrader, et qu’il faut une tension d’autant plus importante pour irriguer correctement nos organes !
Mais vous comprenez bien que, dans ce cas de figure, les médicaments sont doublement problématiques.
Non seulement ils n’agissent pas sur le problème de fond (les mauvaises habitudes de vie qui dégradent la qualité de vos artères), mais ils empêchent en plus vos organes d’être bien irrigués !
Résultat : plus on abaisse votre tension par des médicaments, plus le risque d’accident est élevé !
Trop baisser la tension peut vous être fatal !
Ces accidents touchent évidemment les organes les plus sensibles à une mauvaise irrigation sanguine : les reins, le cerveau… et le cœur !
Les reins, d’abord. Vos reins ont tellement besoin d’être bien irrigués qu’ils possèdent eux-mêmes plusieurs leviers pour augmenter votre tension, s’ils en ressentent le besoin.
Si vous baissez artificiellement votre tension, vous risquez donc de les endommager !
Et en effet : un examen de plus de 400 000 dossiers médicaux a montré que, parmi les patients sous médicament antihypertenseur, ceux qui avaient une tension entre 12 et 13 avaient 10 % de risques en plus de mourir ou d’avoir une défaillance rénale par rapport à ceux qui avaient une tension entre 13 et 14 ! [9]
Le cerveau, ensuite. Une étude publiée dans la prestigieuse revue JAMA en 2015 a montré que, parmi 171 italiens âgés qui prenaient des médicaments contre la tension, ceux qui avaient une tension inférieure à 13 avaient plus de problèmes cognitifs que ceux qui avaient une tension plus élevée (entre 13 et 14,5). [10]
Ce n’est pas étonnant, quand on sait à quel point le cerveau a besoin de sang chargé en oxygène pour bien fonctionner.
Le cœur, enfin, ce qui est tout de même un comble.
Une étude publiée dans le British Medical Journal en 2016 a montré que votre risque de mortalité cardiovasculaire augmente de façon significative si l’on abaisse artificiellement votre tension à moins de 13.
Les auteurs de l’étude le reconnaissent noir sur blanc : la baisse de pression empêche vraisemblablement le cœur d’être suffisamment irrigué en sang neuf et donc de disposer de suffisamment d’oxygène ! [11]
Au total, les études montrent que le « bénéfice / risque » des médicaments est le meilleur en moyenne lorsque la tension est abaissée entre 13 et 14,5, et surtout pas en dessous.
C’est bon à savoir, évidemment, mais cela ne règle pas votre problème si vous avez le malheur… de ne pas être dans la moyenne !
Attention au drame si vous n’êtes pas un être humain « moyen »
Imaginez que votre tension « innée » soit nettement plus élevée que la moyenne. Si c’est le cas, une tension artérielle à 16/10 ne sera pas forcément un drame pour vous… et si vous l’obligez à descendre sous la barre des 14, cela peut vous causer de graves problèmes.
Même problème si votre tension élevée est « uniquement » le reflet d’un état dégradé de vos artères. Baisser votre tension baissera probablement votre risque d’AVC, mais augmentera fortement les risques d’atteintes aux reins, au cerveau et au cœur. [12]
C’est sans doute la raison pour laquelle les médicaments contre la tension n’améliorent pas l’espérance de vie globale après 80 ans [13] : à cet âge, une tension plus élevée est le plus souvent le reflet d’artères rigides, et la faire baisser artificiellement cause de graves accidents.
Au total, au moment de prendre vos médicaments, vous pouvez prier pour être un être humain « moyen ».
N’est-ce pas une bonne raison de préférer modifier votre mode de vie pour la faire baisser naturellement ?
Si vous n’en n’êtes pas (encore) convaincu, continuez votre lecture. Car je n’ai fait qu’effleurer les dangers des médicaments contre la tension.
Quand les médicaments ne marchent pas pour vous
Ce qu’on ne dit pas assez aux patients, c’est qu’il y a beaucoup de cas où la tension reste dangereusement élevée, même sous médicament.
Votre médecin a beau vous en prescrire un deuxième, puis un troisième, voire parfois un quatrième médicament, rien n’y fait : dans 20 % des cas, la tension ne baisse pas suffisamment.
Si vous faites partie de ces 20 % et que vous ne changez rien à vos habitudes, vous avez donc de grandes chances d’avoir un AVC, et donc de mourir brutalement ou de finir paralysé.
Le problème sera le même si vous êtes obligé d’arrêter vos médicaments… parce que vous ne les supportez plus.
De fait, 10 % des patients environ développent une « intolérance sévère » à ces médicaments, ce qui oblige votre médecin à vous les faire arrêter.
Par exemple, les diurétiques (thiazides), pourtant les moins dangereux, provoquent des hyponatrémies, des hypokaliémies et des dommages rénaux sévères dans un peu moins de 10 % des cas. [14]
Votre médecin le sait et vous les fait arrêter dès qu’il constate ces effets. Vous n’êtes alors plus protégé… à moins de prendre d’autres médicaments, plus récents et plus risqués.
Quand les effets secondaires vous font lâcher l’affaire
Et encore, ces cas d’intolérance sévère ne sont que la partie émergée de l’iceberg.
Figurez-vous qu’environ 50 % des patients arrêtent de prendre leur médicament contre la tension dans les 12 mois qui suivent son instauration. [15]
Et parmi eux, l’immense majorité le fait contre l’avis de leur médecin.
Car votre médecin n’imagine pas à quel point ces médicaments peuvent vous gâcher la vie. Tout ce qu’il voit, c’est que vous vous exposez à de gros risques si vous ne les prenez pas.
Ecoutez plutôt le très éclairé Dr Melvin Lobo, qui dirige une clinique spécialisée dans l’hypertension à Londres :
« On a pris la mauvaise habitude de culpabiliser les patients en s’imaginant que ceux qui arrêtent leur traitement le font simplement parce qu’ils ne veulent pas les prendre, ou parce qu’ils « oublient » d’avaler leur pilule quotidienne.
Nous avons une approche différente. Nous comprenons que certains patients puissent se sentir forcés d’arrêter leur traitement lorsque cela les met dans un mauvais état. Pour vous faire comprendre à quel point cela peut être sérieux, sachez que certains de nos patients ont envisagé de se suicider plutôt que de continuer à prendre leur traitement ! [16]
De fait, la liste des effets indésirables est très longue. Selon le médicament que vous prenez, vous pouvez notamment subir : fatigue, maux de tête, hypotension brutale, nausées, troubles de la libido, troubles du sommeil, œdèmes, etc.
Et même si vous supportez parfaitement vos médicaments, vous devez savoir qu’ils peuvent dégrader votre santé à votre insu… et contribuer à vous fabriquer des maladies graves !
Certains médicaments vous donnent le cancer
Le Dr Michel de Lorgeril, spécialiste en cardiologie, a récemment tiré la sonnette d’alarme au sujet des liens entre ces médicaments anti-hypertension et le cancer [17] :
« Régulièrement, des auteurs très sérieux travaillant pour un département de Santé Publique d’un gouvernement d’un pays développé annoncent qu’ils observent plus de cancers chez des patients traités pour hypertension artérielle avec un médicament.
Une fois, ce sont les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), une autre fois les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA- II) ou sartans, une autre fois encore les bloqueurs calciques.
Ces rapports sont immédiatement suivis de commentaires « outrés » de la part de nos habituels défenseurs des intérêts de l’industrie pharmaceutique … et puis, et puis, faute de consensus (évidemment !), le débat s’épuise, et on oublie, et les patients continuent de prendre leurs médicaments et les médecins de les prescrire, imperturbables, répondant aux questions de leurs patients par le traditionnel « c’est pas clair, surtout ne changez rien ! »
Et pourtant… la dernière étude en date est particulièrement inquiétante.
Des chercheurs ont découvert que les femmes prenant des « bloqueurs calciques » (BC) pendant plus de 10 ans ont 2,5 fois plus de chances d’avoir un cancer du sein, par rapport à celles qui ne prenaient pas de médicament, ou qui prenaient d’autres médicaments contre l’hypertension (bêta-bloquants ou diurétiques). [18]
Dans une autre étude publiée dans le Lancet Oncology en 2010, c’est une autre classe de médicaments (les ARA – sartans) qui a été associée à une hausse de 25 % du risque de cancer du poumon. [19]
Comme par hasard, les trois types de médicaments impliqués dans cette hausse du cancer (IEC, ARA, BC) sont aussi les plus récents.
Ce sont ceux qui font gagner le plus d’argent à l’industrie pharmaceutique, mais aussi ceux pour lesquels on a le moins de recul sur leurs effets à long terme !
Chutes, DMLA, diabète, mort subite
Et comme si cela ne suffisait pas, le cancer n’est pas le seul effet grave que vous avez à craindre en prenant ces médicaments.
Un effet inévitable de tous les médicaments contre la tension (récents comme anciens) est d’augmenter votre risque de faire une mauvaise chute. [20]
C’est logique : si votre tension est trop basse, vous avez plus de risque d’avoir des vertiges, des pertes d’équilibre… et de tomber… et on sait qu’une chute peut être dramatique pour une personne âgée, lorsqu’elle se casse une hanche ou le col du fémur.
Autre effet de long terme : certains bêta-bloquants augmentent de 71 % votre risque de développer une forme grave de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), qui peut vous rendre aveugle. [21]
Plus inquiétant encore : les diurétiques [22] et les bêta-bloquants [23] pris au long cours sont associés à un risque plus élevé de diabète de type 2.
Et puis il y a les accidents mortels, très rares heureusement, mais que vous ne pouvez jamais exclure dès que vous interférez avec le fonctionnement naturel de l’organisme.
Par exemple, des statisticiens ont découvert un peu par hasard que si vous êtes sous ICE ou sous sartan (des médicaments contre l’hypertension) … et que vous avez le malheur de prendre en même temps un antibiotique aussi banal que l’amoxicilline, votre risque de mourir brutalement augmente de 54 % ! [24]
Et d’autres associations de médicaments sont sans doute aussi dangereuses, sans qu’on sache lesquelles !
Voilà des raisons qui devraient vous motiver à prendre le plus grand soin de votre tension, naturellement.
Ce que vous devez retenir… et comment vous pouvez m’aider
Excusez-moi d’avoir été un peu long, mais c’est un sujet tellement important !
Si vous m’avez suivi jusqu’ici, vous aurez retenu :
- qu’avoir une tension qui dépasse 12/8 doit être prise très au sérieux : c’est le signe que votre mode de vie est en train de dégrader l’état de votre organisme (vos artères, mais pas seulement) ;
- et qu’à partir d’un certain niveau (16/10 en moyenne), il peut être impératif de la faire baisser par des médicaments, surtout quand vous avez d’autres symptômes associés (maux de tête, problèmes aux yeux, aux reins ou au ventricule gauche).
Cela dit, éviter d’être obligé de prendre des médicaments doit être votre priorité numéro 1, car :
- Ils ne parviennent pas toujours à baisser votre tension – 20 % des patients continuent d’être hypertendus malgré leur traitement ;
- Il se pourrait que vous ne les tolériez pas du tout, auquel cas votre médecin vous les arrêtera immédiatement… et vous ne serez plus protégé (10 % des cas) ;
- Ils causent des effets secondaires si désagréables qu’ils conduisent près de la moitié des patients à les arrêter, contre l’avis de leur médecin, avec tous les risques que cela comporte ;
- Pris pendant des années, ils peuvent causer de graves problèmes de santé : cancer, chutes mortelles, diabète, maladies rénales, DMLA, etc.
- Même lorsqu’ils fonctionnent bien, ils ne vous protègent que très partiellement des risques graves que révèle une tension trop élevée, car ils ne règlent pas la cause du problème (votre mode de vie).
- Et ils risquent à tout moment de faire baisser trop fortement votre tension, avec de graves risques pour votre santé, sachant qu’il est impossible de savoir avec certitude quel niveau de tension obtenu par des médicaments sera bon pour
Voilà pourquoi il faut améliorer votre alimentation et faire davantage d’activité physique dès que votre tension commence à augmenter (sans parler de l’arrêt du tabac et de l’excès d’alcool, évidemment).
J’y reviendrai en détail dans une prochaine lettre, mais sachez que l’activité physique baisse au moins autant la tension qu’un médicament (sans compter ses effets favorables par ailleurs), et qu’un changement d’alimentation peut avoir le même effet que 2 médicaments cumulés.
Le seul problème, c’est que se lancer dans ces changements demande beaucoup de motivation.
Alors j’en appelle à vous pour m’aider à motiver notre belle communauté de lecteurs soucieux de leur santé : si vous avez réussi à abaisser votre tension sans médicament, pourriez-vous nous raconter votre histoire en détail, en commentaire, en bas de cet article.
Montrez-nous que cela n’a rien d’exceptionnel ! Et dites-nous comment vous avez trouvé la force de changer !
Votre témoignage est crucial pour aider ceux qui hésitent encore à franchir le pas.
Bonjour. un petit motpour vous dire quej’ètais hypertendu cause du stress tension 13/8 qui me semblait à moi bonne mais j’aides gros problèmes de reins en plus du diabète type 2. évidemment je suis sous candesartan mais ma tension prise encore ce matin est de 11.6/6.4. bonnes salutations
Selon Dr, Joel Wallach la haute pression sanguine n, est qu’une carence minérale corrigible avec la prise de minéraux colloïdaux en supplementation. après 35ans de prise de médicaments chimique 4 mois de minéraux ont réglé le problème, je ne fais plus d’hypertension depuis plus de deux ans maintenant.
les minéraux colloïdaux ou acide fulvic humus contiennent plus de 75 minéraux les mammifères en requiert 60 pour absorber les vitamines correctement
Bonjour,
Pour moi c’est simple, j’ai 55 ans et depuis des années (une dizaine) ma tension est stable et régulière à 13,5
Il faut savoir que je fais régulièrement des acitivités physiques à l’ordre de 4 heures de sport par semaine. Jusqu’ici tout va bien.
Par ailleurs, il suffit que je m’arrête d’aller à la piscine ou s’arrêter de faire de la marche à cause d’une blessure ou bien à cause d’un départ en vacance …ect…. et bien ma tension prends un coup au bout de deux semaines d’arrêt, et grimpe jusqu’à 14,5
Je vous laisse le soin d’apprécier ou de deviner ce qu’il me reste à faire dans ce cas.
Bien entendu… reprendre l’activité physique.
bonjour,
tt cela est un énorme business
attention aux médicaments pour ceux qui sont sans problemes sous jacent; testez le jeun.
les cardios sont à eviter, preferez l’acupuncture etc…
remede pire que le mal?? on peut vraiment se poser la question; moi je vais mieux depuis que j’ai reduit tt seul les b-bloquant a une dose tres faible il faut le faire tres progessivement…
et ma tension n’est pas plus elevée 14/9 15/10 et alors!!!! détendez vous
Bonjour,
pendant un contrôle de routine, en médecine préventive avec toute la famille, la mesure de ma tension artérielle fut jugée «à surveiller»; de même l’année suivante (un contrôle annuel), on était environ en 1990.
Je me décidai de consulter mon médecin de famille (chez lequel je ramenais régulièrement mes enfants) qui confirma le diagnostic de «hypertendu».
Je ne donne pas la valeur incriminée et je ne parle pas de «syndrome de la blouse blanche», que je ne connaissais pas à l’époque.
J’ai commencé à prendre une pilule…
En même temps j’ai éliminé complètement le sel dans ma cuisine, sans, pour autant, me soucier des autres repas / diners en dehors de mon contrôle, type restau ou chez des amis; niveau de sodium et de potassium tenu sous contrôle une fois par an.
Aussi les spiritueux ont fait la même fin.
Les deux sans regrets.
J’ai pourtant continué à fumer, ma dizaine de sans filtre par jour, sans commentaires… (je veux y arriver de façon douce, sans «trauma», en effet j’y suis depuis mon départ en retraite, en 2011).
Enfin, c’était l’automne 2008, ma mère me poussa à l’automesure de la tension artérielle.
J’ai commencé à mesurer et petit à petit aussi à enregistrer.
Depuis j’ai commencé à réfléchir avec mon propre chef et à penser que ma santé est avant tout à moi, je n’ai aucun intérêt à continuer à déléguer trop, aveuglement je veux dire.
J’ai vérifié, avec «mon» toubib, l’adéquation de mon instrument de mesure, en comparaison avec celui qu’il utilise en consultation.
J’ai choisi d’enregistrer les valeurs des relevés du matin avant petit déj.
Je n’ai pas pris en considération les mesures le soir, plus variables par causes non reliées à l’état de fond de l’organisme.
Depuis j’ai commencé à parler, en consultation annuelle chez «mon» cardiologue, des résultats des moyennes de mes automesures, avant son contrôle (annuel !; c’est à ce moment que j’ai bien compris ce que signifie «syndrome de la blouse blanche» et pourtant il me semble de lui causer au même niveau, ne pas être ébloui ou impressionné, au moins à niveau conscient; évidemment dans le fond c’est exactement l’inverse…).
Bref, année après année il a accepté de prendre en compte mes statistiques plutôt qu’un relevé seul par an, le sien.
C’est dans ce période de temps là que je suis arrivé à la conclusion que les pilules c’était le commencement, pas la fin de l’histoire et que c’était à moi de lister tous les facteurs de risque et de poursuivre tous ceux sur lesquels je pouvais agir.
Donc, à part le sexe et l’âge, sel éliminé de MA cuisine, alcool éliminé (les spiritueux complétement, vins et bières de MA cuisine), tabac éliminé, surpoids éliminé, régime alimentaire sans interdit, mais riche en fruits / légumes; reste, plus difficile, la sédentarité éliminée (mais c’est difficile ne pas y sombrer à nouveau); continuant la progression, un pas après l’autre, le plus dur fut de attaquer le stress, pas encore vaincu, le sera-t-il jamais?, j’ai commencé ce chapitre-là, fort d’une grand succès.
Il me faut alors raconter les résultats de mes dernières consultations chez le cardiologue.
Je passe sur le fait que, entre temps, j’ai été frappé par de l’arythmie, je ne peux pas affirmer qu’elle soit due à la quantité de pilules que j’ai stupidement avalée pour réduire mon niveau de tension artérielle (mesuré une fois par an…), mais rien ne m’empêche de le penser; sur le fait que pour contrer celle-là, une cardioversion ayant résolu mais engendrent une forte brachicardie, je me suis payé la pose d’un stimulateur cardiaque…
Bref, en revanche les résultats dont je suis fier sont que:
j’arrive à parler à mon cardio,
à lui faire comprendre (moi à lui, pas l’inverse !) que je module la posologie des pilules en fonction des résultats hebdomadaires des automesures journalières;
que, avec son accord, cette modulation est réglée pour atteindre une valeur objectif de tension systolique (la diastolique n’est pas un souci) de 14 cmHg;
à lui faire comprendre que le fait de montrer des moyennes annuelles de systolique toujours autour de 14 ne voulait rien dire, du fait que cela est réglée en modulant la posologie, donc le paramètre à mettre en compte n’était pas le résultat de tension mais plutôt les mg/jour de pilule avalés;
enfin je lui ai montré aussi les statistiques des mg/jour de pilule, toujours sur base annuelle, avec des moyennes significativement inférieures à 10 mg/jour, contre une prescription de posologie journalière de 20 mg;
vu les statistiques annuelles de mes automesures, mon cardio a accepté de réduire mon traitement de 20mg à 10mg de la pilule X (inessentiel de vous donner nom et surnom).
C’était exhilarant mon passage en pharmacie, lorsque le pharmacien a remarqué que ma prescription était passé de 20 à 10 mg/jour, son commentaire fut qu’on ne réduit jamais ça ! Qu’est-ce que c’était passé? 🙂
Ce sont des satisfactions qui ne me laissent pas m’assoir sur, mais qui m’incitent à aller encore plus loin.
C’est avec cette motivation que j’ai attaqué le chapitre stress.
Je dois reconnaitre que, ces six derniers mois, ma tension systolique ne me donne plus aucun souci: je tombe systématiquement dans des valeurs normales, pas autour du cible 14, mais plutôt 12-13; par conséquent ma posologie retro-actionnée tombe vers 0 (zéro) mg/jour !
J’en suis tellement motivé que je voudrais bien appliquer la même stratégie aussi pour mon autre pathologie, l’arythmie, pour laquelle la prescription est aussi d’une pilule Y par jour.
J’aimerais bien, une fois éliminé la pilule X, m’attaquer à la Y.
Le problème est que, dans ce domaine, la liste des facteurs de risque est moins claire pour moi, j’ai essayé de feuilleter en ligne, mais avec des résultats pas trop surs: ma santé à moi est une chose sérieuse et je n’accepte pas de m’aventurer dans des chemins trop fantaisistes.
Autant l’hypertension est bien racontée au peuple (merci aussi à vous, entre autres), autant je ne suis pas sûr pour l’arythmie (les fibrillations atriales).
Voilà, je vous ai raconté, en bref, mon expérience en tant que diagnostiqué hypertendu (systolique seulement) et, dans l’élan du succès acquis, mes espoirs pour attaquer mon autre pathologie.
J’ai 75 ans, j’avalais deux pilules par jour, trop, je devrais consolider le passage à une seule, encore trop pour mes gouts, mais j’avoue que le chemin me semble difficile; des tuyaux dans ce sens seraient donc très appréciés.
Je vous remercie de l’attention si vous avez réussi à me lire jusqu’à ici et, en plus, je vous remercie par avance si vous avez des suggestions à me proposer pour les fibrillations atriales.
Luciano Bernardini
Essayez d’arrêter complètement le café si vous en prenez !
Aussi incroyable que cela paraisse mon mari a fait baisser sa tension grâce à cela. Le cardiologue a qq mal à y croire mais les résultats sont là! et cela dure depuis 7 ans maintenant.
Bonjour
je fais partie de ceux qui n’arrivent pas à baisser leur tension artérielle.
Suis impatient de lire comment s’y sont pris ceux qui ont de bons résultats.
Belle journée
Bonjour,
Votre lettre m a beaucoup conforté dans ma pensée concernant les médicaments.
J’ ai 32 ans et on m a diagnostiqué hypertendus sévère il y a deux ans déjà… J’ ai déjà eu des traitements, mais il se trouve que je j’ ai dû mal à supporter, vu que je fais la plupart des effets secondaires de tous les médocs qu on m.a.prescrite.
Ayant été très active, je me retrouve aujourd’hui très limité dans mon quotidien.
J’ ai arrêté mes médicaments depuis des mois, sachant les effets que cela pouvait engendre. J’ en suis consciente et au quotidien je lutte, pour trouver des solutions autres que la solution médicamenteuse. Il serait bien de refaire un article avec les solutions naturelles, comment assainir son mode de vie, quels aliments favoriser…
En tous cas, cet article, pour moi qui suis hypertendus m a fait prendre conscience que la santé ne se résoud pas qu avec les médicaments qui au final vont nous créer d autre maladies… Bref…
Dans ma situation, j’ avoue que j’ ai fait le choix d arrêter mes médicaments en me.disant que je préfère mourir dans quelques années plutôt que de devoir me contraindre avec des médicaments qui m empêchent de vivre à l heure d aujourd’hui et qui vont me finir avec d autres maladies plus tard
bonjour et merci pour vos lettres très intéressantes.
mais dommage celle ci est à mon avis trop longue et trop stressante sans proposer de solution alternative
contre l’hypertension, mon père prenait des infusions de feuilles d’olivier.
je ne peux pas vous dire de combien cela améliorait sa tension car c’était dans les années 70 mais il parait que c’est efficace
d’ailleurs il existait un vieux médicament à base de ces feuilles
Bonjour,
pendant des années de malbouffe, et de sédentarité, j’avais accumulé beaucoup de surpoids avec pour conséquence une tension qui tournait à 14/9 sans aucune prise de médicament.
Après avoir perdu 15 kilos et augmenté mon activité physique, la tension est redescendue à 12/8 depuis plus d’un an