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Avez-vous remarqué, comme moi, que ce sujet rendait… bête (et parfois méchant !).

Chez votre médecin, dans les médias, autour de vous : dès que le thème des intolérances alimentaires est abordé, des gens parfaitement raisonnables ne peuvent s’empêcher de dire n’importe quoi.

Le « sans gluten » ? Selon certains journalistes, ce serait… un « effet de mode ». Vous avez bien lu, un effet de mode… alors que c’est un régime extrêmement difficile à tenir !

Ne suffit-il pas d’un minimum de bon sens pour comprendre que ceux qui arrêtent le gluten n’ont pas décidé sur un coup de tête de se compliquer horriblement la vie… simplement parce qu’ils ont envie « d’être à la mode » ?

Ensuite, il y a des soi-disant « experts », qui vous disent que les régimes restrictifs sont « dangereux ». Attention, disent-ils, si vous supprimez des aliments comme le lait ou le gluten, vous pourriez avoir de graves carences alimentaires !

Là encore, c’est une idée bien étrange, quand on sait que beaucoup d’Asiatiques ne consomment ni l’un ni l’autre depuis des lustres et se portent plutôt mieux que les Occidentaux !

Êtes-vous touché vous aussi, sans le savoir ?

Certains médecins vont jusqu’à vous dire que l’intolérance alimentaire, « cela n’existe pas » ! Pour eux, soit on est allergique à un aliment, soit on peut le consommer sans problème.

L’allergie dont ils parlent, c’est l’allergie classique, de « type I », qui produit une réaction brutale et intense en quelques secondes (on connaît tous quelqu’un qui risque de se retrouver à l’hôpital s’il a le malheur d’avaler quelques grammes de crevettes).

Mais ils devraient relire leurs cours de médecine : il existe également une autre forme d’allergie, de « type III » !

C’est cela, l’intolérance alimentaire (appelé aussi hypersensibilité), et cela existe ! Le problème est qu’elle est moins connue et beaucoup plus difficile à détecter, car les symptômes peuvent apparaître longtemps après avoir avalé l’aliment non toléré (jusqu’à 3 jours plus tard !).

Résultat : les patients sont souvent laissés à eux-mêmes, seuls avec leurs souffrances physiques et psychologiques.  « Tout ça, c’est dans votre tête », leur dit-on.

Ce mépris est d’autant plus dramatique que le nombre de personnes intolérantes à certains aliments augmente de façon stupéfiante. Peut-être êtes-vous vous-même touché, sans le savoir !

Vos migraines, vos problèmes de peau, votre fatigue chronique, vos infections ORL à répétition vos troubles digestifs… Tout ceci pourrait être dû à des aliments qui ne vous conviennent pas… et qu’il suffirait de ne plus avaler pour aller mieux !

Pourquoi en suis-je autant persuadé, alors qu’on manque encore de recul sur le plan scientifique ?

Mais parce qu’il suffit d’avoir un minimum de jugeote pour comprendre que l’épidémie actuelle d’intolérances ne peut pas être une hallucination collective !

Regardez par exemple ce qui est arrivé à Gérard :

Intolérant aux œufs, à la tomate et au saumon…

Quand Gérard vient consulter le Dr Roger Mussi, spécialiste des intolérances alimentaires, il a déjà fait d’innombrables analyses médicales et consulté de nombreux médecins et nutritionnistes.

Mais rien n’y fait : il souffre toujours de grande fatigue, de ballonnements intestinaux, de flatulences, de diarrhées et de constipation et de douleurs abdominales. On lui a même diagnostiqué une « colopathie fonctionnelle », une maladie chronique du gros intestin.

Le Dr Mussi lui fait alors effectuer un test spécifique. Les résultats tombent, Gérard serait intolérant à de nombreux aliments, dont les œufs, le saumon, les tomates, le lapin et le citron.

Sans trop y croire, Gérard se décide alors à supprimer temporairement tous ces aliments de son alimentation… et l’extraordinaire se produit.

Le Dr Mussi raconte la suite : [1]

« Gérard m’annonce qu’il se sent en pleine forme, pratique de nouveau des activités physiques ; disparus, également, ses problèmes digestifs ! En outre, il a perdu 9 kg en deux mois et me signale une baisse de son cholestérol, qu’il vient de faire contrôler »

Évidemment, un seul exemple ne prouve rien. Mais on trouve partout des témoignages de guérison extraordinaire de ce type !

Un nombre stupéfiant de témoignages de patients et de thérapeutes

Dans son excellent livre sur les intolérances alimentaires, le Dr Mussi raconte l’histoire de nombreux patients qui souffraient de tous les maux (migraines, douleurs articulaires, fatigue, etc.) … jusqu’à ce qu’ils arrêtent de manger certains aliments.

Au total, la santé de plusieurs centaines de ses patients se serait nettement améliorée grâce à l’exclusion de certains aliments.

Faut-il le croire ? Oui, parce qu’il n’est pas le seul dans ce cas, loin de là !

Des médecins que je connais personnellement, comme l’excellent Dr Eric Ménat, qui collabore à la revue Santé Corps Esprit, témoignent des mêmes réussites.

Et si vous allez sur Internet, vous trouvez d’innombrables témoignages personnels de guérisons, tous plus étonnants les uns que les autres.

N’hésitez pas à visionner cette interview passionnante de Florence Arnaud, une mère de famille qui a bouleversé sa cuisine… lorsqu’elle s’est rendue compte que son mari et sa fille de 10 ans souffraient d’intolérances alimentaires.

Sa fille avait régulièrement des otites, bronchites, ainsi que de violentes migraines. Son mari, lui, était atteint de psoriasis, d’asthme et d’apnée du sommeil.

De simples changements alimentaires ont permis à son mari d’aller mieux… mais c’est l’état de sa fille qui a changé de façon spectaculaire : elle a immédiatement retrouvé une forme resplendissante !

Et pourtant, ce n’est vraiment pas par plaisir que cette petite fille s’est mise à arrêter le lait, le gluten et les œufs (entre autres). Et cela a été un véritable casse-tête pour sa maman au départ de cuisiner sans ces ingrédients ! Mais les résultats étaient tellement flagrants qu’elles ont tenu bon !

Vous me connaissez, j’ai un esprit scientifique, et je suis parfaitement conscient que chacune de ces histoires, prise isolément, ne signifie rien.

Mais lorsqu’elles sont aussi nombreuses et qu’elles vont toutes dans le même sens, elles doivent commencer à être prises au sérieux. La science n’exclut pas le bon sens !

Il y a simplement un « mystère » à élucider : si les intolérances ne sont pas un « effet de mode », comment se fait-il qu’elles soient aussi fréquentes aujourd’hui, alors qu’elles étaient rares il y a 50 ans ?

La raison est en réalité très simple à comprendre.

Une attaque sans précédent contre notre flore intestinale

Voici quelques éléments de notre mode de vie qui ont radicalement changé en 50 ans :

  • La consommation d’antibiotiques, notamment chez la femme enceinte ou chez l’enfant ;
  • Les accouchements par césarienne… et l’absence d’allaitement de l’enfant ;
  • La consommation d’anti-inflammatoires (ibuprofen, etc.) ou d’aspirine ;
  • L’explosion des toxiques et polluants du quotidien (pesticides, Bisphenol A, etc.) ;
  • La consommation de blé moderne, beaucoup plus riche en gluten que le blé ancien, dans le pain, les pâtes ou les biscuits ;
  • L’ingestion exponentielle de sucre et de fructose ajouté, ainsi que d’additifs alimentaires chimiques ;
  • Sans oublier l’épidémie de stress chronique.

En apparence, ces changements n’ont rien à voir les uns avec les autres. Et pourtant, ils ont un terrible point commun.

Ils ont tous la particularité de dégrader très sévèrement l’état de votre flore intestinale, d’agresser la paroi de votre intestin, voire de modifier votre réponse immunitaire… ce qui fait le lit des allergies classiques… et des intolérances alimentaires !

Par exemple, les chercheurs de l’INRA ont montré en 2014 qu’il suffisait d’être exposé au bisphénol A (BPA) pendant la grossesse et l’allaitement pour développer une intolérance alimentaire à l’âge adulte, en l’occurrence à l’ovalbumine (protéine du blanc d’œuf)! [2]

Inutile de vous dire qu’il n’y avait pas de bisphénol A dans les biberons des années 1950 !

Inflammation, perméabilité, dysbiose : la triade infernale

Au total, l’hypothèse la plus probable est que les intolérances alimentaires proviennent de l’interaction de trois phénomènes « irritants » pour votre intestin :

  • Un déséquilibre de la flore intestinale (dysbiose) – notamment provoqué par des antibiotiques à répétition, un excès de sucre ou… de stress ;
  • Un intestin « troué », perméable – notamment sous l’influence des protéines du gluten, qui agressent la paroi intestinale ;
  • Et une inflammation chronique de l’intestin, aggravée par l’ingestion d’irritants : toxines chimiques ou… aliments qu’on ne tolère plus.

Comme la poule et l’œuf, il est difficile de savoir « qui a commencé ». Mais ce qui est sûr, c’est que ces trois phénomènes s’aggravent mutuellement.

Résultat : votre intestin laisse passer dans sa muqueuse certaines protéines non digérées (qui n’ont rien à faire là !), ce qui provoque une réponse exagérée de votre système immunitaire,

Et voilà comment des aliments banals peuvent déclencher une intolérance (ou « hypersensibilité ») qui suscite de nombreux symptômes désagréables.

Certes, il faudra encore des années pour que les scientifiques fassent toute la lumière sur ces mécanismes.

Mais on en sait suffisamment pour aider ceux qui souffrent ! Car le premier « traitement » pour calmer ce cercle vicieux est simple et gratuit : exclure les aliments qui posent problème !

Et la meilleure preuve que cela fonctionne, ce sont les résultats très prometteurs obtenus par les patients lorsqu’ils modifient leur régime en fonction des résultats de tests de dépistage d’intolérance alimentaire.

Dépistage d’intolérance alimentaire : précieux indices ou « médecine magique » ?

Là encore, ces tests sont violemment contestés, voire ridiculisés.

Voici par quel dessin le magazine Que Choisir a illustré il y a quelques années son dossier intitulé « Intolérances alimentaires : des tests douteux » :

« Alors qu’une jeune femme, face à un écran d’ordinateur sur lequel « Tests intolérances alimentaires » est affiché, s’exclame, contente : « Yes ! Je vais enfin savoir ce qui me donne mal au ventre le matin ! », une autre, ricanante, regard en coin, plongée dans un livre, lui répond « ça m’a pas coûté 500 € pour savoir que c’est à cause de ta mère qui appelle de bonne heure ! »[3]

Et il est vrai qu’ils ont de nombreux défauts, à commencer par leur prix très élevé.

J’ai moi-même été longtemps sceptique sur leur utilité, à cause de leurs limitations sur le plan scientifique.

D’abord, ils n’ont fait l’objet d’aucune validation internationale – mais en même temps, personne ne se bouscule au portillon pour réaliser les études qui permettraient de le faire.

Ensuite, ils ne sont clairement pas fiables à 100 %, loin de là.

Par exemple, lorsqu’ils repèrent une intolérance à la tomate, cela signifie que votre système immunitaire réagit… au type de tomate qu’ils ont utilisé pour faire le test. Mais la tomate a beaucoup de variétés différentes ! Il se pourrait même que votre organisme réagisse différemment selon qu’elle est consommée crue ou cuite !

Au total, il est clair qu’il ne faut pas prendre le résultat de ces tests au pied de la lettre. Mieux vaut être accompagné par un thérapeute qui a l’habitude de les prescrire et de les décrypter.

Mais une chose est sûre : même s’ils ne sont pas totalement fiables, il est manifeste qu’ils ont aidé des milliers de patients à travers le monde !

Là encore, il me suffit d’observer le retour d’expérience très positif des thérapeutes de confiance qui les utilisent… ainsi que les témoignages dithyrambiques de certains patients sur Internet.

Et si cela ne parvient pas à vous convaincre (ce qui serait compréhensible), sachez que les études scientifiques qui ont été réalisées sont très encourageantes !

Oui, il existe des études scientifiques probantes !

On possède très peu d’études de bonne qualité, mais celles qui existent ont donné de bons résultats :

  • Contre l’intestin irritable : une étude contrôlée en double aveugle a montré une réduction des symptômes de 26 % après 12 semaines d’exclusion des aliments identifiés comme facteur d’intolérance par le test sanguin[4]; lorsque les aliments ont été réintroduits, les symptômes négatifs ont recommencé ;
  • Contre les migraines : une autre étude de même qualité méthodologique a montré une réduction significative du nombre de migraines grâce à l’exclusion des aliments non tolérés[5];
  • Et contre l’obésité : un groupe de 40 patients en surpoids qui a exclu des aliments pendant 6 mois sur la base de tests sanguins a perdu plus de poids que le groupe de contrôle. [6]

Ces résultats positifs, alliés aux témoignages de patients me suffisent à penser que ces tests peuvent réellement aider.

Mais ne cassez pas tout de suite votre tirelire si vous avez des problèmes de santé inexpliqués (douleurs digestives, migraines, eczéma, psoriasis, infections à répétition, fatigue, etc.).

Voici ce que je vous conseille d’abord de faire par vous-même :

Ce qu’il faut essayer avant de faire des tests !

À mon avis, tout le monde devrait essayer un régime « sans lait et sans gluten » pendant plusieurs semaines, et observer les réactions sur son organisme.

Non seulement parce que ce sont les aliments qui suscitent le plus d’intolérance… mais aussi parce qu’ils ont deux autres énormes défauts.

D’abord, ils sont globalement mauvais pour la santé en eux-mêmes, donc vous ne perdez absolument rien à les éliminer, à la différence des œufs et des amandes, qui sont aussi des sources fréquentes d’intolérance.

Surtout, le lait et le gluten augmentent fortement votre risque de développer des intolérances alimentaires à d’autres aliments : le gluten car il accroît la porosité de votre paroi intestinale (chez tout le monde), et le lait car il fragilise la flore intestinale de tous ceux n’ont pas l’enzyme qui permet de bien digérer le lactose (c’est le cas de 40 % des Français).

En supprimant le lait et le gluten, vous faites donc d’une pierre trois coups !

Mais ne vous arrêtez pas là. Réduisez également tous les autres aliments qui fragilisent votre flore intestinale : le sucre, le fructose ajouté, ainsi que les produits industriels riches en additifs chimiques. Et n’oubliez pas de stimuler les bonnes bactéries de votre microbiote en ingérant plus de légumes, ainsi que des aliments fermentés (probiotiques).

Si tout ceci ne suffit pas pour aller mieux, alors un test sanguin pourrait vous aider.

Comment pourriez-vous deviner, sans cela, que des aliments comme la vanille, l’agar-agar, la moutarde ou l’écrevisse (pour citer les plus courants) sont ceux qui vous empoisonnent l’existence ?

Les retirer de votre alimentation, au moins temporairement, sera alors le seul moyen de limiter l’inflammation de votre intestin, et lui permettre de se remettre peu à peu. Dans certains cas, vous pourrez les réintroduire à nouveau, sans problème, quelques mois plus tard !

Et vous, avez-vous vécu une amélioration spectaculaire ?

J’espère que tout ceci pourra vous aider, mais vous devez savoir que je n’ai fait qu’effleurer ce sujet passionnant mais complexe. Je ne vous ai même pas parlé des autres formes d’intolérances, comme celles aux aliments contenant de l’histamine, ou celles au FODMAPs (des sucres contenus dans beaucoup de fruits et légumes).

Si vous souhaitez en savoir plus, je vous recommande vivement la lecture du dossier complet du Dr Ménat sur les intolérances alimentaires. Pour avoir soigné des centaines de patients concernés, le Dr Ménat est un des médecins les mieux placés pour vous conseiller, notamment sur le type de test sanguin à réaliser (certains sont beaucoup plus fiables que d’autres !).

Mais je compte aussi sur vous pour faire progresser la connaissance sur ce sujet.

Si vous avez connu une amélioration de santé spectaculaire grâce à l’exclusion de certains aliments, j’aimerais vraiment que vous partagiez votre histoire sur cette page, en commentaire de cet article.

Et si vous avez fait des tests sanguins de dépistage de ces intolérances, je suis aussi particulièrement intéressé de savoir ce que cela a donné pour vous. N’hésitez pas à partager votre histoire ci-dessous !

Ensemble, nous pouvons aider énormément de personnes à aller mieux… des années avant que nos autorités de santé ne « valident » enfin ce que des thérapeutes et patients précurseurs ont découvert par eux-mêmes !

520 commentaires

  • vivie dit :

    Je fais un régime sans gluten et sans produit laitier depuis des années et bien avant que les intolérances alimentaires ne soient médiatisées.
    Après le diagnostic de X syndrômes (appelés ainsi quand la médecine ne sait pas vous soigner) j’ai voulu prendre en main ma santé. Je suis allée chercher à la source avec le livre du Dr Seignalet sur l’alimentation la deuxième ou troisième médecine (moi je dirais la première).
    J’ai supprimé le gluten et les produits laitiers d’un seul coup et toutes mes douleurs et syndrômes ont disparus…. Je confirme que les médecins ne sont pas à l’écoute. Le gastro entérologue est entré dans une colère noire en me disant que la maladie coeliaque est très grave et que je n’avais pas d’intolérance au gluten…. Il n’y en a qu’une que j’avais consulté pour des douleurs horribles dans les mains et que je suis retournée voir un an après pour une fracture du poignées qui a montré un semblant d’intérêt. Alors qu’elle consultait mon dossier et me questionnait sur mes douleurs dans les mains, je lui ai répondu que je n’avais plus de douleur et que j’avais arrêté le gluten et les produits laitiers…. elle m’a dit « ah oui ? c’est vrai qu’en principe ça s’aggrave ! on commence à s’y intéresser… » et cela fait au moins 5 à 6 ans de ça…

  • Lalie dit :

    Bonjour, je suis tout à fait d’accord avec vous !
    Évidemment, devant le nombre de personnes (dans les milieux plutôt favorisés…)faisant des régimes restrictifs, on peut croire à un effet de mode , mais les témoignages sont innombrables! Je souffrais moi même de migraines violentes tres jeune quotidiennement, jusqu’à ce que j’arrête de boire du lait, totalement par hasard. Plus rien du jour au lendemain! Je supporte un peu de fromage et les yaourts, à petite dose, mais plus une goutte de lait. J’ai réessayé plusieurs fois, en «craquant» devant un chocolat chaud, et les migraines reviennent immédiatement, aucun doute possible ! Merci pour vos infos, toujours très instructives, même si c’est quelquefois demoralisant de savoir dans quel monde on vit…

    • Martine . S dit :

      Essayez le lait Bernard Gaborit vendu chez « Bio C’Bon ».
      J’ai essayé plusieurs laits « bio » et c’est le seul qui ne m’ait pas redéclenché de migraines (j’ai totalement abandonné les produits laitiers il y a 6 ans)
      J’en bois de façon exceptionnelle bien sûr ou pour la pâtisserie!

      MARTINE

  • Vidali Benoite dit :

    Bonjour,
    Il y a quelques années je souffrais d’insomnie, de douleurs articulaires, de rush et de gratouilles sans compter les problèmes digestifs dont des diarrhées terribles. Heureusement un excellent médecin (de mes amis) m’a prescrit (sans examens aucun, sur simple description de mes symptômes) un régime pauvre en histamine mais riche en antioxydants, avec des ferments lactiques. Je suis littéralement renée. Quand je lui ai raconté mon expérience, par contre l’allergologue (qui m’a fait faire des tests pendant des mois!) m’a dit que tout était dans ma tête et a conseillé à mon médecin de famille de me traiter pour une dépression! Je trouve qu’il y a encore beaucoup de méconnaissance et en pensant que certaines personnes n’ont pas eu ma chance, je trouve que c’est désolant. Il y a je crois un moment où on peut se sentir réellement incompris et pris de haut. Je précise que je souffre aussi de maladies autoimmunes (hashimoto et audition faible) . Avec ce régime j’ai pu diminuer les doses d’hormone thyroïdienne. Donc il y a de l’espoir! Avec quelle autorité certains médecins veulent-ils nous l’enlever? Bonne chance à tous et bonne santé!
    Benoite Vidali

  • Anneke Cuperus dit :

    pendant 20 et quelques années j’ai eu des diarrhées et maux de ventre. Après coloscopies, IRM et autres, j’ai opté pour ‘sans gluten et sans produits laitiers’. Je vais beaucoup mieux, mais chaque écart est fatale. Donc je surveille et je ne tient pas compte des gens qui disent que c’est dans la tète ou autre. Et même si c’est le cas, ça marche , dans ce cas « mind over matter » est important aussi!!!

  • Berthier Maurice dit :

    Bonjour, depuis juillet 2015 je ne sais pas encore ce que j’ai!A cette époque-là, ma langue s’est mise à gonfler du côté gauche puis du côté droit, puis la lèvre supérieure puis la lèvre inférieure. J’ai vu mon dr homéo qui m’a déclaré une allergie, j’avais mangé un brugnon non bio que j’avais lavé mais sans plus. Donc je me mets à manger des fruits bio: melon, pêches, etc, rebelle c’est pareil, donc je n’en mange plus.Je vais voir une allergologue, nulle!,on m’apprend qu’une naturopathe à Lavaur soigne les allergies donc RV elle me fait faire un examen à Paris, effectivement je suis allergique au gluten et à toutes sortes de produits, elle me diagnostique des candida albicans. on élimine métaux lourds etc tout ce qui peut nourrir ces champignons dont il est difficile de se débarrasser. , j’exclus tout ce qui est gluten, lactose, sucre mais m’étant renseigné sur le gluten de l’épeautre non hybridé (St Hildegarde, je fais mon pain de grand épeautre) donc régime sévère mais supportable jusqu’au mois de juillet 2016 où ça va mieux et mon régime est plus élastique. Manque de chance voilà que ça recommence au mois d’août et on remet le régime en place: sans gluten, sans lactose, plus de fromage ni de vache ,ni de chèvre, ni de brebis, ni sucre, ni levures tout bio même le vin le dimanche sinon je n’en bois pas, plus de charcuterie dont je ne connais pas la provenance et depuis quelque jour ça a l’air d’être mieux ou s’il y a des gonflements, ils sont minimes et disparaissent rapidement.Il faut dire qu’aujourd’hui je prends en complément alimentaire du jus d’herbe de blé, et de l’électuaire de poires, à mon avis si j’en crois les résultats ce serait ce qui serait le plus efficace, il faut voir dans les prochaines semaines. J’ai perdu pratiquement 10 kgs tout en mangeant copieusement.

  • Hélène dit :

    J’étais atteinte de psoriasis aux coudes et aux genoux et depuis que j’ai supprimé le lait et les yaourts ( j’en consommais 2 à 3 par jour) , je n’ai plus aucune plaques de psoriasis. Je ne mange désormais que des laits fermentés bio au lait de chèvre ou de brebis riches en probiotiques.
    Merci pour vos bons conseils

  • nimali dit :

    Un grand merci à toute l’équipe qui veille sur la santé de l’être humain quelque soit ses origines et croyances. D’une manière générale, vous faites un travail formidable et en ce qui concerne le sujet des intolérances alimentaires, je peux vous apporter mon témoignage:
    Éliminer le sucre et le lait et réduire ma consommation de produits à gluten et faire une activité sportive est ce qui m’a réellement aider à me débarrasser d’une migraine à répétition et m’a permis de traiter petit à petit mon diabète de type II

  • Robin dit :

    Bonjour a vous tous
    Apres une trentaine d’années avec un cuir chevelu envahi par des pellicules grasses fortement accrochées (certes je vivais avec sans y penser en permanence) avec une coupe très courte pour traiter plus facilement .puis un jour! après avoir arrêté tous produits laitiers depuis 1 an a cause de la caséine, ma femme passant derrière moi me dit d’un air stupéfié : Claude! ton cuir chevelu est très propre; a la seconde même je venais de réaliser que c’était cette vacherie de lait qui me contaminé le cuir chevelu, alors que je n’avais jamais fais le rapprochement avant donc pas du tout psycho.(comme ils disent souvent)
    amitié a vous Claude

  • souchon nathalie dit :

    bonjour
    j’ai bientôt 50 ans et depuis que je suis toute petite j’ai des problèmes de fatigue chronique, d’irritabilité, d’angoisse, de baisse de performance sportive…pendant toutes ces années j’ai continué à ignorer le problème en dépit de mes longues et douloureuses crises intestinales ( des heures étant enfant à pleurer sur les toilettes le temps que ça passe), du fait que j’étais souvent malade, de mon nez qui coulait tout le temps…en me disant que ça venait de ce que j’étais et que je n’y pouvais rien jusqu’au jour où un thérapeute m’a parlé de porosité de la paroie intestinale et d’hypersensibilité…
    Alors là j’ai commencé à me poser des questions et à faire mes propres recherches et j’ai compris que j’ignorais les alertes lancées par mon organisme jusqu’à le dégrader ( aujourd’hui pour avoir trop attendu je ne supporte plus ni gluten, ni laitage , ni légumineuse, ni ponmme de terre ni sucre industriel)…
    J’ai pris le taureau par les cornes dès lors que je me suis mise à saigner en allant à la selle, j’ai expérimenté à plusieurs reprises sur de courtes phases la suppression ;à tour de rôle pour faire des recoupements; de ces aliments cités plus haut…la réaction était radicale ; dès que je cessais d’en absorber mon ventre dur et gonflé reprenait sa forme, mon irritabilité et mes angoissses, mes maux de tête cessaient et je ne saignais plus, je n’avais plus mal aux articulations et je retrouvais ma forme car je suis une grande sportive !
    parfois je craque encore sur le pain ou un gâteau et l’effet s’en fait ressentir dans les 24 h !!! je suis alors si mal en point que je craque de moins en moins en me remémorant dans quel état je suis ensuite !!!
    aujourd’hui je mange varié et j’ai supprimé le pain, les gâteaux, les sucres raffinés, les légumineuses et les pommes de terre, les laitages sous quelque forme que ce soit et j’ai rajeuni de 20 ans !!!
    pour les aficionados du sans gluten je tiens à alerter sur les rayons sans gluten des grandes surfaces, comme beaucoup je me suis jetté dessus et j’avais des symptômes…j’ai fait des recherches et me suis rendue compte de ce que ces aliments sont loin d’être bons pour notre santé, voir pire, c’est du commercial, une occasion de plus de faire de l’argent, du plomb dans l’organisme car beaucoup de composants sont issus de substances qu’un intolérant ne doit pas absorber alors regardez bien les ingrédients avant de consommer !!!
    mon alimentation m’a redonné la joie de vivre et il y a plein de solutions sans le gluten et les laitages, on doit faire preuve d’invention et du coup on découvre de nouveaux ingrédients. On peut jouer sur les épices, les différentes huiles et il y a tellement de fruits et de légumes variés aujourd’hui !!! alors bon courage à ceux qui ont envie de franchir le pas, franchement ça change la vie !!!

  • andrée DEBOURBE dit :

    Bonsoir,

    Je n’apporte pas de témoignages, mais je vous pose une question. Avez-vous une ou des idées sur l’urticaire géant ?
    Je suis atteinte depuis 4 mois et prendre des antihistaminiques me dérangent profondément.
    Merci pour votre éventuelle réponse.
    Andrée Debourbe

    • Carla dit :

      Bonjour, vous pourrez lire mon témoignage (posté aujourd’hui) mais je vous réponds personnellement.
      Faites un test d’intolérances alimentaire. Votre corps ne sait plus comment vous dire … stop !! Testez également le jeune intermittent.

      Cordialement,

      Carla

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