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Avez-vous remarqué, comme moi, que ce sujet rendait… bête (et parfois méchant !).

Chez votre médecin, dans les médias, autour de vous : dès que le thème des intolérances alimentaires est abordé, des gens parfaitement raisonnables ne peuvent s’empêcher de dire n’importe quoi.

Le « sans gluten » ? Selon certains journalistes, ce serait… un « effet de mode ». Vous avez bien lu, un effet de mode… alors que c’est un régime extrêmement difficile à tenir !

Ne suffit-il pas d’un minimum de bon sens pour comprendre que ceux qui arrêtent le gluten n’ont pas décidé sur un coup de tête de se compliquer horriblement la vie… simplement parce qu’ils ont envie « d’être à la mode » ?

Ensuite, il y a des soi-disant « experts », qui vous disent que les régimes restrictifs sont « dangereux ». Attention, disent-ils, si vous supprimez des aliments comme le lait ou le gluten, vous pourriez avoir de graves carences alimentaires !

Là encore, c’est une idée bien étrange, quand on sait que beaucoup d’Asiatiques ne consomment ni l’un ni l’autre depuis des lustres et se portent plutôt mieux que les Occidentaux !

Êtes-vous touché vous aussi, sans le savoir ?

Certains médecins vont jusqu’à vous dire que l’intolérance alimentaire, « cela n’existe pas » ! Pour eux, soit on est allergique à un aliment, soit on peut le consommer sans problème.

L’allergie dont ils parlent, c’est l’allergie classique, de « type I », qui produit une réaction brutale et intense en quelques secondes (on connaît tous quelqu’un qui risque de se retrouver à l’hôpital s’il a le malheur d’avaler quelques grammes de crevettes).

Mais ils devraient relire leurs cours de médecine : il existe également une autre forme d’allergie, de « type III » !

C’est cela, l’intolérance alimentaire (appelé aussi hypersensibilité), et cela existe ! Le problème est qu’elle est moins connue et beaucoup plus difficile à détecter, car les symptômes peuvent apparaître longtemps après avoir avalé l’aliment non toléré (jusqu’à 3 jours plus tard !).

Résultat : les patients sont souvent laissés à eux-mêmes, seuls avec leurs souffrances physiques et psychologiques.  « Tout ça, c’est dans votre tête », leur dit-on.

Ce mépris est d’autant plus dramatique que le nombre de personnes intolérantes à certains aliments augmente de façon stupéfiante. Peut-être êtes-vous vous-même touché, sans le savoir !

Vos migraines, vos problèmes de peau, votre fatigue chronique, vos infections ORL à répétition vos troubles digestifs… Tout ceci pourrait être dû à des aliments qui ne vous conviennent pas… et qu’il suffirait de ne plus avaler pour aller mieux !

Pourquoi en suis-je autant persuadé, alors qu’on manque encore de recul sur le plan scientifique ?

Mais parce qu’il suffit d’avoir un minimum de jugeote pour comprendre que l’épidémie actuelle d’intolérances ne peut pas être une hallucination collective !

Regardez par exemple ce qui est arrivé à Gérard :

Intolérant aux œufs, à la tomate et au saumon…

Quand Gérard vient consulter le Dr Roger Mussi, spécialiste des intolérances alimentaires, il a déjà fait d’innombrables analyses médicales et consulté de nombreux médecins et nutritionnistes.

Mais rien n’y fait : il souffre toujours de grande fatigue, de ballonnements intestinaux, de flatulences, de diarrhées et de constipation et de douleurs abdominales. On lui a même diagnostiqué une « colopathie fonctionnelle », une maladie chronique du gros intestin.

Le Dr Mussi lui fait alors effectuer un test spécifique. Les résultats tombent, Gérard serait intolérant à de nombreux aliments, dont les œufs, le saumon, les tomates, le lapin et le citron.

Sans trop y croire, Gérard se décide alors à supprimer temporairement tous ces aliments de son alimentation… et l’extraordinaire se produit.

Le Dr Mussi raconte la suite : [1]

« Gérard m’annonce qu’il se sent en pleine forme, pratique de nouveau des activités physiques ; disparus, également, ses problèmes digestifs ! En outre, il a perdu 9 kg en deux mois et me signale une baisse de son cholestérol, qu’il vient de faire contrôler »

Évidemment, un seul exemple ne prouve rien. Mais on trouve partout des témoignages de guérison extraordinaire de ce type !

Un nombre stupéfiant de témoignages de patients et de thérapeutes

Dans son excellent livre sur les intolérances alimentaires, le Dr Mussi raconte l’histoire de nombreux patients qui souffraient de tous les maux (migraines, douleurs articulaires, fatigue, etc.) … jusqu’à ce qu’ils arrêtent de manger certains aliments.

Au total, la santé de plusieurs centaines de ses patients se serait nettement améliorée grâce à l’exclusion de certains aliments.

Faut-il le croire ? Oui, parce qu’il n’est pas le seul dans ce cas, loin de là !

Des médecins que je connais personnellement, comme l’excellent Dr Eric Ménat, qui collabore à la revue Santé Corps Esprit, témoignent des mêmes réussites.

Et si vous allez sur Internet, vous trouvez d’innombrables témoignages personnels de guérisons, tous plus étonnants les uns que les autres.

N’hésitez pas à visionner cette interview passionnante de Florence Arnaud, une mère de famille qui a bouleversé sa cuisine… lorsqu’elle s’est rendue compte que son mari et sa fille de 10 ans souffraient d’intolérances alimentaires.

Sa fille avait régulièrement des otites, bronchites, ainsi que de violentes migraines. Son mari, lui, était atteint de psoriasis, d’asthme et d’apnée du sommeil.

De simples changements alimentaires ont permis à son mari d’aller mieux… mais c’est l’état de sa fille qui a changé de façon spectaculaire : elle a immédiatement retrouvé une forme resplendissante !

Et pourtant, ce n’est vraiment pas par plaisir que cette petite fille s’est mise à arrêter le lait, le gluten et les œufs (entre autres). Et cela a été un véritable casse-tête pour sa maman au départ de cuisiner sans ces ingrédients ! Mais les résultats étaient tellement flagrants qu’elles ont tenu bon !

Vous me connaissez, j’ai un esprit scientifique, et je suis parfaitement conscient que chacune de ces histoires, prise isolément, ne signifie rien.

Mais lorsqu’elles sont aussi nombreuses et qu’elles vont toutes dans le même sens, elles doivent commencer à être prises au sérieux. La science n’exclut pas le bon sens !

Il y a simplement un « mystère » à élucider : si les intolérances ne sont pas un « effet de mode », comment se fait-il qu’elles soient aussi fréquentes aujourd’hui, alors qu’elles étaient rares il y a 50 ans ?

La raison est en réalité très simple à comprendre.

Une attaque sans précédent contre notre flore intestinale

Voici quelques éléments de notre mode de vie qui ont radicalement changé en 50 ans :

  • La consommation d’antibiotiques, notamment chez la femme enceinte ou chez l’enfant ;
  • Les accouchements par césarienne… et l’absence d’allaitement de l’enfant ;
  • La consommation d’anti-inflammatoires (ibuprofen, etc.) ou d’aspirine ;
  • L’explosion des toxiques et polluants du quotidien (pesticides, Bisphenol A, etc.) ;
  • La consommation de blé moderne, beaucoup plus riche en gluten que le blé ancien, dans le pain, les pâtes ou les biscuits ;
  • L’ingestion exponentielle de sucre et de fructose ajouté, ainsi que d’additifs alimentaires chimiques ;
  • Sans oublier l’épidémie de stress chronique.

En apparence, ces changements n’ont rien à voir les uns avec les autres. Et pourtant, ils ont un terrible point commun.

Ils ont tous la particularité de dégrader très sévèrement l’état de votre flore intestinale, d’agresser la paroi de votre intestin, voire de modifier votre réponse immunitaire… ce qui fait le lit des allergies classiques… et des intolérances alimentaires !

Par exemple, les chercheurs de l’INRA ont montré en 2014 qu’il suffisait d’être exposé au bisphénol A (BPA) pendant la grossesse et l’allaitement pour développer une intolérance alimentaire à l’âge adulte, en l’occurrence à l’ovalbumine (protéine du blanc d’œuf)! [2]

Inutile de vous dire qu’il n’y avait pas de bisphénol A dans les biberons des années 1950 !

Inflammation, perméabilité, dysbiose : la triade infernale

Au total, l’hypothèse la plus probable est que les intolérances alimentaires proviennent de l’interaction de trois phénomènes « irritants » pour votre intestin :

  • Un déséquilibre de la flore intestinale (dysbiose) – notamment provoqué par des antibiotiques à répétition, un excès de sucre ou… de stress ;
  • Un intestin « troué », perméable – notamment sous l’influence des protéines du gluten, qui agressent la paroi intestinale ;
  • Et une inflammation chronique de l’intestin, aggravée par l’ingestion d’irritants : toxines chimiques ou… aliments qu’on ne tolère plus.

Comme la poule et l’œuf, il est difficile de savoir « qui a commencé ». Mais ce qui est sûr, c’est que ces trois phénomènes s’aggravent mutuellement.

Résultat : votre intestin laisse passer dans sa muqueuse certaines protéines non digérées (qui n’ont rien à faire là !), ce qui provoque une réponse exagérée de votre système immunitaire,

Et voilà comment des aliments banals peuvent déclencher une intolérance (ou « hypersensibilité ») qui suscite de nombreux symptômes désagréables.

Certes, il faudra encore des années pour que les scientifiques fassent toute la lumière sur ces mécanismes.

Mais on en sait suffisamment pour aider ceux qui souffrent ! Car le premier « traitement » pour calmer ce cercle vicieux est simple et gratuit : exclure les aliments qui posent problème !

Et la meilleure preuve que cela fonctionne, ce sont les résultats très prometteurs obtenus par les patients lorsqu’ils modifient leur régime en fonction des résultats de tests de dépistage d’intolérance alimentaire.

Dépistage d’intolérance alimentaire : précieux indices ou « médecine magique » ?

Là encore, ces tests sont violemment contestés, voire ridiculisés.

Voici par quel dessin le magazine Que Choisir a illustré il y a quelques années son dossier intitulé « Intolérances alimentaires : des tests douteux » :

« Alors qu’une jeune femme, face à un écran d’ordinateur sur lequel « Tests intolérances alimentaires » est affiché, s’exclame, contente : « Yes ! Je vais enfin savoir ce qui me donne mal au ventre le matin ! », une autre, ricanante, regard en coin, plongée dans un livre, lui répond « ça m’a pas coûté 500 € pour savoir que c’est à cause de ta mère qui appelle de bonne heure ! »[3]

Et il est vrai qu’ils ont de nombreux défauts, à commencer par leur prix très élevé.

J’ai moi-même été longtemps sceptique sur leur utilité, à cause de leurs limitations sur le plan scientifique.

D’abord, ils n’ont fait l’objet d’aucune validation internationale – mais en même temps, personne ne se bouscule au portillon pour réaliser les études qui permettraient de le faire.

Ensuite, ils ne sont clairement pas fiables à 100 %, loin de là.

Par exemple, lorsqu’ils repèrent une intolérance à la tomate, cela signifie que votre système immunitaire réagit… au type de tomate qu’ils ont utilisé pour faire le test. Mais la tomate a beaucoup de variétés différentes ! Il se pourrait même que votre organisme réagisse différemment selon qu’elle est consommée crue ou cuite !

Au total, il est clair qu’il ne faut pas prendre le résultat de ces tests au pied de la lettre. Mieux vaut être accompagné par un thérapeute qui a l’habitude de les prescrire et de les décrypter.

Mais une chose est sûre : même s’ils ne sont pas totalement fiables, il est manifeste qu’ils ont aidé des milliers de patients à travers le monde !

Là encore, il me suffit d’observer le retour d’expérience très positif des thérapeutes de confiance qui les utilisent… ainsi que les témoignages dithyrambiques de certains patients sur Internet.

Et si cela ne parvient pas à vous convaincre (ce qui serait compréhensible), sachez que les études scientifiques qui ont été réalisées sont très encourageantes !

Oui, il existe des études scientifiques probantes !

On possède très peu d’études de bonne qualité, mais celles qui existent ont donné de bons résultats :

  • Contre l’intestin irritable : une étude contrôlée en double aveugle a montré une réduction des symptômes de 26 % après 12 semaines d’exclusion des aliments identifiés comme facteur d’intolérance par le test sanguin[4]; lorsque les aliments ont été réintroduits, les symptômes négatifs ont recommencé ;
  • Contre les migraines : une autre étude de même qualité méthodologique a montré une réduction significative du nombre de migraines grâce à l’exclusion des aliments non tolérés[5];
  • Et contre l’obésité : un groupe de 40 patients en surpoids qui a exclu des aliments pendant 6 mois sur la base de tests sanguins a perdu plus de poids que le groupe de contrôle. [6]

Ces résultats positifs, alliés aux témoignages de patients me suffisent à penser que ces tests peuvent réellement aider.

Mais ne cassez pas tout de suite votre tirelire si vous avez des problèmes de santé inexpliqués (douleurs digestives, migraines, eczéma, psoriasis, infections à répétition, fatigue, etc.).

Voici ce que je vous conseille d’abord de faire par vous-même :

Ce qu’il faut essayer avant de faire des tests !

À mon avis, tout le monde devrait essayer un régime « sans lait et sans gluten » pendant plusieurs semaines, et observer les réactions sur son organisme.

Non seulement parce que ce sont les aliments qui suscitent le plus d’intolérance… mais aussi parce qu’ils ont deux autres énormes défauts.

D’abord, ils sont globalement mauvais pour la santé en eux-mêmes, donc vous ne perdez absolument rien à les éliminer, à la différence des œufs et des amandes, qui sont aussi des sources fréquentes d’intolérance.

Surtout, le lait et le gluten augmentent fortement votre risque de développer des intolérances alimentaires à d’autres aliments : le gluten car il accroît la porosité de votre paroi intestinale (chez tout le monde), et le lait car il fragilise la flore intestinale de tous ceux n’ont pas l’enzyme qui permet de bien digérer le lactose (c’est le cas de 40 % des Français).

En supprimant le lait et le gluten, vous faites donc d’une pierre trois coups !

Mais ne vous arrêtez pas là. Réduisez également tous les autres aliments qui fragilisent votre flore intestinale : le sucre, le fructose ajouté, ainsi que les produits industriels riches en additifs chimiques. Et n’oubliez pas de stimuler les bonnes bactéries de votre microbiote en ingérant plus de légumes, ainsi que des aliments fermentés (probiotiques).

Si tout ceci ne suffit pas pour aller mieux, alors un test sanguin pourrait vous aider.

Comment pourriez-vous deviner, sans cela, que des aliments comme la vanille, l’agar-agar, la moutarde ou l’écrevisse (pour citer les plus courants) sont ceux qui vous empoisonnent l’existence ?

Les retirer de votre alimentation, au moins temporairement, sera alors le seul moyen de limiter l’inflammation de votre intestin, et lui permettre de se remettre peu à peu. Dans certains cas, vous pourrez les réintroduire à nouveau, sans problème, quelques mois plus tard !

Et vous, avez-vous vécu une amélioration spectaculaire ?

J’espère que tout ceci pourra vous aider, mais vous devez savoir que je n’ai fait qu’effleurer ce sujet passionnant mais complexe. Je ne vous ai même pas parlé des autres formes d’intolérances, comme celles aux aliments contenant de l’histamine, ou celles au FODMAPs (des sucres contenus dans beaucoup de fruits et légumes).

Si vous souhaitez en savoir plus, je vous recommande vivement la lecture du dossier complet du Dr Ménat sur les intolérances alimentaires. Pour avoir soigné des centaines de patients concernés, le Dr Ménat est un des médecins les mieux placés pour vous conseiller, notamment sur le type de test sanguin à réaliser (certains sont beaucoup plus fiables que d’autres !).

Mais je compte aussi sur vous pour faire progresser la connaissance sur ce sujet.

Si vous avez connu une amélioration de santé spectaculaire grâce à l’exclusion de certains aliments, j’aimerais vraiment que vous partagiez votre histoire sur cette page, en commentaire de cet article.

Et si vous avez fait des tests sanguins de dépistage de ces intolérances, je suis aussi particulièrement intéressé de savoir ce que cela a donné pour vous. N’hésitez pas à partager votre histoire ci-dessous !

Ensemble, nous pouvons aider énormément de personnes à aller mieux… des années avant que nos autorités de santé ne « valident » enfin ce que des thérapeutes et patients précurseurs ont découvert par eux-mêmes !

520 commentaires

  • Hélène le Nost dit :

    Encore une fois, merci Xavier. Votre Lettre est très précieuse et votre revue également.
    J’avais pris énormément de poids et j’étais sujette au psoriasis ainsi qu’à des problèmes ORL de différents types ainsi qu’à l’hypertension.
    Je n’ai pas fait de tests mais j’ai spontanément cessé le gluten, le sucre, le sel ajouté et le lactose. Pas facile quand on est gourmand !
    J’y ai trouvé un confort digestif extraordinaire. Mes démangeaisons ont diminué et mes problèmes ORL ont complètement disparu.
    J’ai perdu du poids et pour aller encore mieux, j’ai décidé de pratiquer chaque semaine des jours de jeûne partiel (1 seul repas par jour). J’ai aujourd’hui beaucoup plus d’énergie, ma tension est redevenue normale et je perds du poids régulièrement.
    Voilà ! Tout ça pour dire que vous avez entièrement raison. Mais le stress y est aussi pour beaucoup.
    Continuez à nous passionner Xavier et à nous aider à gérer notre santé !

  • Palou dit :

    Bonjour,
    J’ai 57 ans. Avant 2000 j’étais une grande carnivore, consommatrice de produits laitiers et de pain blanc , très sportive. . En 2005 , on me diagnostique un surpoids de 15 kg lié à un grand stress accompagnée d’une hyperplaquettose ( j’ai été dosée à 1 million de plaquettes ( au lieu de 300 000 ) . Cela m’a fait réagir et chercher comment guérir sans chimio… Aujourd’hui en 2016 mon dosage est redescendu à 600000 plaquettes, mes ongles poussent, mes cheveux sont beaux , la peau de mes pieds est de plus en plus belle, je n’ai plus de stress, je dors bien. D’où vient le miracle : la nourriture essentiellement. J’ai réduit la viande à une fois par mois, le poisson à une fois par semaine, supprimé les laitages et le pain blanc et les aliments transformés ou ultra transformés. Je ne prends plus que du sucre stevia ou du miel aucun sucre blanc et je mange chaque matin une salade de fruits parsemée de noix , amandes ou noisettes broyées et graines diverses ( avoine) . Internet et les informations qui nous y sont données y sont pour beaucoup , merci pour votre travail , vous sauvez de nombreuses vies sans le savoir.

  • Art Mariclotilde dit :

    environs toute les trois semaines une douleur a l’estomac commence ma journée,je suis épuisée ensuite vomissements après cet épisode je reprends la forme

  • SELLOS Isabelle dit :

    bonjour. il y a 2 ans j’avais un genou qui me faisait très mal et qui était très enflé. mon médecin m’a proposé de faire le test relatif aux IgG . j’ai donc pour 170 € fait le test au laboratoire ZAMARIA de Paris: je suis intolérante au blé au poivre et aux moules !!! j’ai tout arrêté et mon genou est redevenu normal et sans douleur ! il y a un an j’ai repris de temps en temps la consommation de pain et progressivement j’ai constaté des douleurs dans le bas du ventre. J’ai arrêté à nouveau le blé et mes douleurs ont disparu. La sécurité sociale devrait promouvoir ces tests. cela économiserait d’autres couts de la santé publique.

  • Roy Dominique dit :

    Bonjour,

    Merci pour cette lettre passionnante sur un « sujet sensible »: intolérance au gluten & Co ….
    Même si a priori je ne suis pas directement « touchée » par ce problème, il est réconfortant d’avoir accès grâce à vous à d’autres discours …. et de savoir qu’il existe des solutions « alternatives »

    Merci pour vos publications de qualité
    Bien cordialement
    Domie

  • Martine L dit :

    Où je commence à tout comprendre :
    La chance, un beau jour de février 2009 d’une rencontre inespérée à l’origine d’une révélation capitale.
    De plus en plus migraineuse depuis 1975, j’ai tout connu et subi des traitements médicamenteux et autres conventionnels pendant près de 35 ans. On m’essayait tout, -j’avais déjà le sentiment de servir de cobaye- jusqu’aux puissants triptans venus d’Amérique, mais jamais rien d’efficace ni durable.
    Le stress intense de ma vie personnelle maritale aidant, j’en étais arrivée à faire jusqu’à deux crises migraineuses par semaine, de 48 heures chacune, plongée alitée dans le noir, seule avec mes cuvettes, et une folle envie, unique, de me frapper la tête dans le mur. La douleur n’aurait pas été pire que ce couteau me vrillant une tempe et irradiant tout un côté de la tête d’une violence inouïe.
    Et tout cela montait crescendo, à tel point que le cerveau ne parvenant plus à gérer la douleur incommensurable, çà disjonctait là -haut et lors je me trouvais mal n’importe où quand la crise survenait. Chaque fois les pompiers me ramassaient pour me conduire à l’hôpital le plus proche du lieu du malaise. Et là chaque fois, je recevais d’office piqure et perfusion pour la douleur et l’angoisse énorme que ces crises provoquent car chaque fois on a le sentiment que c’est la dernière et que l’on va en mourir. Oui c’était à ce point. Croyez bien que je n’exagère en rien. Puis ce jour de février 2009 est arrivé. Miraculeux.
    Je m’explique. Ma vie n’étant plus que cauchemar et enfer, ma carrière stoppée, vie familiale compromise, vie sociale impossible, plus aucune activité régulière possible, plus aucun projet ni engagement, défections récurrentes, peu à peu tout vous échappe, et tout le monde vous fuit et abandonne pendant que les violences conjugales elles se déchaînent sur vous en plus, déclenchant elles-mêmes de nouvelles crises, terrible cercle vicieux sans issue.
    C’est ainsi que ce fameux jour, je me surprends à exprimer tant bien que mal entre deux vomissements à l’infirmière qui me prenait en charge :
    Ne me faites pas comme d’habitude une piqure et perf pour la douleur et l’angoisse, l’enfer recommencera dans 48 heures, faites moi une piqure pour abréger réellement
    ma souffrance et que je ne me réveille plus, c’est l’ultime façon de m’aider et la seule. Je n’en vois plus d’autre.
    Et là, le ciel m’a entendue en cette personne qui sans savoir si je plaisantais ou à quel point de désespoir j’étais réellement arrivée, a soulevé une chape de plomb ! Et la
    lumière venait enfin. Par cette seule et unique question surprenante :
    , » Avez-vous déjà essayé le régime sans gluten ? »
    Et là plein de questions se bousculent
    Quoi, qu’est-ce ? Je ne vois pas le rapport ni en quoi ça consiste mais je n’ai plus rien à perdre, je vais essayer.
    De retour chez moi, j’ai sauté sur l’info comme sur une bouée de sauvetage . Je me suis mise à étudier à potasser et à mettre en pratique, scrupuleusement. Je commençais à saisir l’intérêt de cette entreprise et les mécanismes du problème puis le rapport entre les intestins et la tête.
    Je maîtrisais de plus en plus et redécouvrais le plaisir de cuisiner.
    Ô certes cela n’a pas été facile ni probant dans l’immédiat, mais continuer sans se décourager devenait irrésistible.
    Car une lueur d’espoir se faisait jour et grandissait. Les crises commençaient à diminuer en fréquences , à diminuer aussi en intensité. C’était forcément convaincant et motivant.
    Il aura fallu un peu plus de 6 mois et demi, près de 7 donc pour parvenir à me désintoxiquer totalement du gluten.
    Je n’ai pas refait de migraine depuis octobre 2009.
    Autant vous dire que depuis ce miracle, j’ai recouvré la Vie
    qui est complètement transformée.
    J’en fais énormément de choses très positives, constructives,heureuses, tant à titre personnel qu’en domaines associatifs.
    Et depuis je ne cesse plus non plus d’étudier, apprendre, tester, en alimentation, nutrition, micronutrition qui sont devenues pour moi et selon moi, la première médecine pour toute maladie, fort bien accompagnée de toutes ces thérapies naturelles formant la médecine intégrative et holistique qui j’en suis certaine gagnera demain toutes les marques de noblesse qu’elle méritera de plus en plus par ses résultats incontestables.
    Je suis un exemple vivant, (et tellement bien désormais !)
    de l’espoir que représentent ces immenses avancées pour la sauvegarde de l’être humain.
    Avec tous mes encouragements pour votre immense et passionnant travail.
    Martine L

  • Dominique S dit :

    Souffrant de terribles migraines depuis 10 ans j’ai d’abord épuisé la pharmacopée, de médecin en médecin, sans aucun résultat et jusqu’à l’intoxication médicamenteuse. Quand j’ai su que la cause pouvait être alimentaire, j’ai fait faire des tests sanguins auprès du laboratoire Barbier. C’est très cher mais j’ai appris que j’avais une intolérance modérée aux céréales à gluten et aux produits laitiers de la vache, et plus marquée à la banane. J’ai tout supprimé, et mes migraines ont bien diminué de fréquence et d’intensité, mais j’en avais toujours. Par tâtonnements (à mes dépens) j’ai fini par découvrir que j’avais aussi une intolérance sévère à la tyramine. J’ai supprimé les aliments et boissons qui en contiennent et depuis je revis littéralement. Il reste plein de bonnes choses à manger et à boire, on apprend à cuisiner autrement, et on mange de bon cœur sans avoir peur de le payer très cher ! Il est regrettable qu’aucun de ces médecins si prompts à me prescrire des traitements lourds, dangereux et inutiles n’ait été au courant qu’une simple prise de sang pouvait me redonner le goût de vivre…

  • Sylvie M dit :

    Je vous remercie pour vos lettres passionnantes ! J’ai 51 ans et j’ai toujours eu des problèmes alimentaires (probablement dû à l’instabilité affective que je vivais depuis ma naissance…). Je ne comprenais pas pourquoi ce manque d’énergie constant, alors que les autres enfants puis adolescents étaient toujours plein d’entrain, pourquoi ce ventre constamment gonflé, ces douleurs diffusent, ces constipation invalidantes, acné persistant …puis double scoliose et hyper lordose, douleurs articulaires… Les problèmes de la vie, 2 accouchements, le stress, hypothyroidie et l’incompréhension de mon entourage n’ont fait qu’aggraver mon état de santé. En 2014, alors engagée dans une campagne électorale municipale compliquée, Je découvrais tellement de gens en difficulté, tellement de magouilles (et le mot est faible..)…que j’ai développé un psoriasis faciale surinfecté non diagnostiqué comme tel et les traitements généralistes et dermatologues n’ont fait qu’aggraver encore les choses. Je me suis prise en main, j’ai lu vos lettres, j’ai fait des recherches, j’ai arrêté gluten et laitages depuis plus d’1 an 1/2 et depuis j’ai une forme, un poid, une peau..et un moral que je n’avais pas à 20 ans ! Mon seul regret est de ne pas l’avoir su avant, pour pouvoir jouer avec mes enfants et leur donner une maman en forme et avec le moral… Huiles essentielles, probiotiques, compléments alimentaires, vitamines et oligoéléments sont nécessaires pour beaucoup de symptômes et ne sont pas forcément les mêmes pour tous… courage, ca marche !

  • blanco dit :

    Je connais plusieurs personnes pour qui la combinaison café/lait est désastreuse et dès la suppression du lait dans le café , tout va bien.
    pour moi j’ai abandonné le pain « ordinaire » par du pain d’épeautre (SPELTA, non hybridé) et les ballonnements ont disparu.
    et quand je propose de supprimer certains aliments pendant trois semaines à des personnes pour vérifier celles qui sont en cause , elles lèvent les bras au ciel parce que c’est trop compliqué!

  • Dominique dit :

    Bonjour,

    Je me suis rendue compte que j’étais allergique à certains aliments en faisant un régime d’éviction totale et en introduisant chaque semaine un nouvel aliment. J’ai ainsi pu détecter une très forte intolérance au gluten, aux levures, à l’amidon et à certains produits laitiers. Je peux consommer des yaourts et des fromages à pâtes pressée cuite, mais ni lait, ni fromage de type
    camembert. Si je fais un écart, je ressens très rapidement des crises de ballonnement et des noeuds dans les intestins avec alternance de diarhées et de constipation. Je m’en tiens donc au régime qui me convient et me porte bien ainsi.

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