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Avez-vous remarqué, comme moi, que ce sujet rendait… bête (et parfois méchant !).

Chez votre médecin, dans les médias, autour de vous : dès que le thème des intolérances alimentaires est abordé, des gens parfaitement raisonnables ne peuvent s’empêcher de dire n’importe quoi.

Le « sans gluten » ? Selon certains journalistes, ce serait… un « effet de mode ». Vous avez bien lu, un effet de mode… alors que c’est un régime extrêmement difficile à tenir !

Ne suffit-il pas d’un minimum de bon sens pour comprendre que ceux qui arrêtent le gluten n’ont pas décidé sur un coup de tête de se compliquer horriblement la vie… simplement parce qu’ils ont envie « d’être à la mode » ?

Ensuite, il y a des soi-disant « experts », qui vous disent que les régimes restrictifs sont « dangereux ». Attention, disent-ils, si vous supprimez des aliments comme le lait ou le gluten, vous pourriez avoir de graves carences alimentaires !

Là encore, c’est une idée bien étrange, quand on sait que beaucoup d’Asiatiques ne consomment ni l’un ni l’autre depuis des lustres et se portent plutôt mieux que les Occidentaux !

Êtes-vous touché vous aussi, sans le savoir ?

Certains médecins vont jusqu’à vous dire que l’intolérance alimentaire, « cela n’existe pas » ! Pour eux, soit on est allergique à un aliment, soit on peut le consommer sans problème.

L’allergie dont ils parlent, c’est l’allergie classique, de « type I », qui produit une réaction brutale et intense en quelques secondes (on connaît tous quelqu’un qui risque de se retrouver à l’hôpital s’il a le malheur d’avaler quelques grammes de crevettes).

Mais ils devraient relire leurs cours de médecine : il existe également une autre forme d’allergie, de « type III » !

C’est cela, l’intolérance alimentaire (appelé aussi hypersensibilité), et cela existe ! Le problème est qu’elle est moins connue et beaucoup plus difficile à détecter, car les symptômes peuvent apparaître longtemps après avoir avalé l’aliment non toléré (jusqu’à 3 jours plus tard !).

Résultat : les patients sont souvent laissés à eux-mêmes, seuls avec leurs souffrances physiques et psychologiques.  « Tout ça, c’est dans votre tête », leur dit-on.

Ce mépris est d’autant plus dramatique que le nombre de personnes intolérantes à certains aliments augmente de façon stupéfiante. Peut-être êtes-vous vous-même touché, sans le savoir !

Vos migraines, vos problèmes de peau, votre fatigue chronique, vos infections ORL à répétition vos troubles digestifs… Tout ceci pourrait être dû à des aliments qui ne vous conviennent pas… et qu’il suffirait de ne plus avaler pour aller mieux !

Pourquoi en suis-je autant persuadé, alors qu’on manque encore de recul sur le plan scientifique ?

Mais parce qu’il suffit d’avoir un minimum de jugeote pour comprendre que l’épidémie actuelle d’intolérances ne peut pas être une hallucination collective !

Regardez par exemple ce qui est arrivé à Gérard :

Intolérant aux œufs, à la tomate et au saumon…

Quand Gérard vient consulter le Dr Roger Mussi, spécialiste des intolérances alimentaires, il a déjà fait d’innombrables analyses médicales et consulté de nombreux médecins et nutritionnistes.

Mais rien n’y fait : il souffre toujours de grande fatigue, de ballonnements intestinaux, de flatulences, de diarrhées et de constipation et de douleurs abdominales. On lui a même diagnostiqué une « colopathie fonctionnelle », une maladie chronique du gros intestin.

Le Dr Mussi lui fait alors effectuer un test spécifique. Les résultats tombent, Gérard serait intolérant à de nombreux aliments, dont les œufs, le saumon, les tomates, le lapin et le citron.

Sans trop y croire, Gérard se décide alors à supprimer temporairement tous ces aliments de son alimentation… et l’extraordinaire se produit.

Le Dr Mussi raconte la suite : [1]

« Gérard m’annonce qu’il se sent en pleine forme, pratique de nouveau des activités physiques ; disparus, également, ses problèmes digestifs ! En outre, il a perdu 9 kg en deux mois et me signale une baisse de son cholestérol, qu’il vient de faire contrôler »

Évidemment, un seul exemple ne prouve rien. Mais on trouve partout des témoignages de guérison extraordinaire de ce type !

Un nombre stupéfiant de témoignages de patients et de thérapeutes

Dans son excellent livre sur les intolérances alimentaires, le Dr Mussi raconte l’histoire de nombreux patients qui souffraient de tous les maux (migraines, douleurs articulaires, fatigue, etc.) … jusqu’à ce qu’ils arrêtent de manger certains aliments.

Au total, la santé de plusieurs centaines de ses patients se serait nettement améliorée grâce à l’exclusion de certains aliments.

Faut-il le croire ? Oui, parce qu’il n’est pas le seul dans ce cas, loin de là !

Des médecins que je connais personnellement, comme l’excellent Dr Eric Ménat, qui collabore à la revue Santé Corps Esprit, témoignent des mêmes réussites.

Et si vous allez sur Internet, vous trouvez d’innombrables témoignages personnels de guérisons, tous plus étonnants les uns que les autres.

N’hésitez pas à visionner cette interview passionnante de Florence Arnaud, une mère de famille qui a bouleversé sa cuisine… lorsqu’elle s’est rendue compte que son mari et sa fille de 10 ans souffraient d’intolérances alimentaires.

Sa fille avait régulièrement des otites, bronchites, ainsi que de violentes migraines. Son mari, lui, était atteint de psoriasis, d’asthme et d’apnée du sommeil.

De simples changements alimentaires ont permis à son mari d’aller mieux… mais c’est l’état de sa fille qui a changé de façon spectaculaire : elle a immédiatement retrouvé une forme resplendissante !

Et pourtant, ce n’est vraiment pas par plaisir que cette petite fille s’est mise à arrêter le lait, le gluten et les œufs (entre autres). Et cela a été un véritable casse-tête pour sa maman au départ de cuisiner sans ces ingrédients ! Mais les résultats étaient tellement flagrants qu’elles ont tenu bon !

Vous me connaissez, j’ai un esprit scientifique, et je suis parfaitement conscient que chacune de ces histoires, prise isolément, ne signifie rien.

Mais lorsqu’elles sont aussi nombreuses et qu’elles vont toutes dans le même sens, elles doivent commencer à être prises au sérieux. La science n’exclut pas le bon sens !

Il y a simplement un « mystère » à élucider : si les intolérances ne sont pas un « effet de mode », comment se fait-il qu’elles soient aussi fréquentes aujourd’hui, alors qu’elles étaient rares il y a 50 ans ?

La raison est en réalité très simple à comprendre.

Une attaque sans précédent contre notre flore intestinale

Voici quelques éléments de notre mode de vie qui ont radicalement changé en 50 ans :

  • La consommation d’antibiotiques, notamment chez la femme enceinte ou chez l’enfant ;
  • Les accouchements par césarienne… et l’absence d’allaitement de l’enfant ;
  • La consommation d’anti-inflammatoires (ibuprofen, etc.) ou d’aspirine ;
  • L’explosion des toxiques et polluants du quotidien (pesticides, Bisphenol A, etc.) ;
  • La consommation de blé moderne, beaucoup plus riche en gluten que le blé ancien, dans le pain, les pâtes ou les biscuits ;
  • L’ingestion exponentielle de sucre et de fructose ajouté, ainsi que d’additifs alimentaires chimiques ;
  • Sans oublier l’épidémie de stress chronique.

En apparence, ces changements n’ont rien à voir les uns avec les autres. Et pourtant, ils ont un terrible point commun.

Ils ont tous la particularité de dégrader très sévèrement l’état de votre flore intestinale, d’agresser la paroi de votre intestin, voire de modifier votre réponse immunitaire… ce qui fait le lit des allergies classiques… et des intolérances alimentaires !

Par exemple, les chercheurs de l’INRA ont montré en 2014 qu’il suffisait d’être exposé au bisphénol A (BPA) pendant la grossesse et l’allaitement pour développer une intolérance alimentaire à l’âge adulte, en l’occurrence à l’ovalbumine (protéine du blanc d’œuf)! [2]

Inutile de vous dire qu’il n’y avait pas de bisphénol A dans les biberons des années 1950 !

Inflammation, perméabilité, dysbiose : la triade infernale

Au total, l’hypothèse la plus probable est que les intolérances alimentaires proviennent de l’interaction de trois phénomènes « irritants » pour votre intestin :

  • Un déséquilibre de la flore intestinale (dysbiose) – notamment provoqué par des antibiotiques à répétition, un excès de sucre ou… de stress ;
  • Un intestin « troué », perméable – notamment sous l’influence des protéines du gluten, qui agressent la paroi intestinale ;
  • Et une inflammation chronique de l’intestin, aggravée par l’ingestion d’irritants : toxines chimiques ou… aliments qu’on ne tolère plus.

Comme la poule et l’œuf, il est difficile de savoir « qui a commencé ». Mais ce qui est sûr, c’est que ces trois phénomènes s’aggravent mutuellement.

Résultat : votre intestin laisse passer dans sa muqueuse certaines protéines non digérées (qui n’ont rien à faire là !), ce qui provoque une réponse exagérée de votre système immunitaire,

Et voilà comment des aliments banals peuvent déclencher une intolérance (ou « hypersensibilité ») qui suscite de nombreux symptômes désagréables.

Certes, il faudra encore des années pour que les scientifiques fassent toute la lumière sur ces mécanismes.

Mais on en sait suffisamment pour aider ceux qui souffrent ! Car le premier « traitement » pour calmer ce cercle vicieux est simple et gratuit : exclure les aliments qui posent problème !

Et la meilleure preuve que cela fonctionne, ce sont les résultats très prometteurs obtenus par les patients lorsqu’ils modifient leur régime en fonction des résultats de tests de dépistage d’intolérance alimentaire.

Dépistage d’intolérance alimentaire : précieux indices ou « médecine magique » ?

Là encore, ces tests sont violemment contestés, voire ridiculisés.

Voici par quel dessin le magazine Que Choisir a illustré il y a quelques années son dossier intitulé « Intolérances alimentaires : des tests douteux » :

« Alors qu’une jeune femme, face à un écran d’ordinateur sur lequel « Tests intolérances alimentaires » est affiché, s’exclame, contente : « Yes ! Je vais enfin savoir ce qui me donne mal au ventre le matin ! », une autre, ricanante, regard en coin, plongée dans un livre, lui répond « ça m’a pas coûté 500 € pour savoir que c’est à cause de ta mère qui appelle de bonne heure ! »[3]

Et il est vrai qu’ils ont de nombreux défauts, à commencer par leur prix très élevé.

J’ai moi-même été longtemps sceptique sur leur utilité, à cause de leurs limitations sur le plan scientifique.

D’abord, ils n’ont fait l’objet d’aucune validation internationale – mais en même temps, personne ne se bouscule au portillon pour réaliser les études qui permettraient de le faire.

Ensuite, ils ne sont clairement pas fiables à 100 %, loin de là.

Par exemple, lorsqu’ils repèrent une intolérance à la tomate, cela signifie que votre système immunitaire réagit… au type de tomate qu’ils ont utilisé pour faire le test. Mais la tomate a beaucoup de variétés différentes ! Il se pourrait même que votre organisme réagisse différemment selon qu’elle est consommée crue ou cuite !

Au total, il est clair qu’il ne faut pas prendre le résultat de ces tests au pied de la lettre. Mieux vaut être accompagné par un thérapeute qui a l’habitude de les prescrire et de les décrypter.

Mais une chose est sûre : même s’ils ne sont pas totalement fiables, il est manifeste qu’ils ont aidé des milliers de patients à travers le monde !

Là encore, il me suffit d’observer le retour d’expérience très positif des thérapeutes de confiance qui les utilisent… ainsi que les témoignages dithyrambiques de certains patients sur Internet.

Et si cela ne parvient pas à vous convaincre (ce qui serait compréhensible), sachez que les études scientifiques qui ont été réalisées sont très encourageantes !

Oui, il existe des études scientifiques probantes !

On possède très peu d’études de bonne qualité, mais celles qui existent ont donné de bons résultats :

  • Contre l’intestin irritable : une étude contrôlée en double aveugle a montré une réduction des symptômes de 26 % après 12 semaines d’exclusion des aliments identifiés comme facteur d’intolérance par le test sanguin[4]; lorsque les aliments ont été réintroduits, les symptômes négatifs ont recommencé ;
  • Contre les migraines : une autre étude de même qualité méthodologique a montré une réduction significative du nombre de migraines grâce à l’exclusion des aliments non tolérés[5];
  • Et contre l’obésité : un groupe de 40 patients en surpoids qui a exclu des aliments pendant 6 mois sur la base de tests sanguins a perdu plus de poids que le groupe de contrôle. [6]

Ces résultats positifs, alliés aux témoignages de patients me suffisent à penser que ces tests peuvent réellement aider.

Mais ne cassez pas tout de suite votre tirelire si vous avez des problèmes de santé inexpliqués (douleurs digestives, migraines, eczéma, psoriasis, infections à répétition, fatigue, etc.).

Voici ce que je vous conseille d’abord de faire par vous-même :

Ce qu’il faut essayer avant de faire des tests !

À mon avis, tout le monde devrait essayer un régime « sans lait et sans gluten » pendant plusieurs semaines, et observer les réactions sur son organisme.

Non seulement parce que ce sont les aliments qui suscitent le plus d’intolérance… mais aussi parce qu’ils ont deux autres énormes défauts.

D’abord, ils sont globalement mauvais pour la santé en eux-mêmes, donc vous ne perdez absolument rien à les éliminer, à la différence des œufs et des amandes, qui sont aussi des sources fréquentes d’intolérance.

Surtout, le lait et le gluten augmentent fortement votre risque de développer des intolérances alimentaires à d’autres aliments : le gluten car il accroît la porosité de votre paroi intestinale (chez tout le monde), et le lait car il fragilise la flore intestinale de tous ceux n’ont pas l’enzyme qui permet de bien digérer le lactose (c’est le cas de 40 % des Français).

En supprimant le lait et le gluten, vous faites donc d’une pierre trois coups !

Mais ne vous arrêtez pas là. Réduisez également tous les autres aliments qui fragilisent votre flore intestinale : le sucre, le fructose ajouté, ainsi que les produits industriels riches en additifs chimiques. Et n’oubliez pas de stimuler les bonnes bactéries de votre microbiote en ingérant plus de légumes, ainsi que des aliments fermentés (probiotiques).

Si tout ceci ne suffit pas pour aller mieux, alors un test sanguin pourrait vous aider.

Comment pourriez-vous deviner, sans cela, que des aliments comme la vanille, l’agar-agar, la moutarde ou l’écrevisse (pour citer les plus courants) sont ceux qui vous empoisonnent l’existence ?

Les retirer de votre alimentation, au moins temporairement, sera alors le seul moyen de limiter l’inflammation de votre intestin, et lui permettre de se remettre peu à peu. Dans certains cas, vous pourrez les réintroduire à nouveau, sans problème, quelques mois plus tard !

Et vous, avez-vous vécu une amélioration spectaculaire ?

J’espère que tout ceci pourra vous aider, mais vous devez savoir que je n’ai fait qu’effleurer ce sujet passionnant mais complexe. Je ne vous ai même pas parlé des autres formes d’intolérances, comme celles aux aliments contenant de l’histamine, ou celles au FODMAPs (des sucres contenus dans beaucoup de fruits et légumes).

Si vous souhaitez en savoir plus, je vous recommande vivement la lecture du dossier complet du Dr Ménat sur les intolérances alimentaires. Pour avoir soigné des centaines de patients concernés, le Dr Ménat est un des médecins les mieux placés pour vous conseiller, notamment sur le type de test sanguin à réaliser (certains sont beaucoup plus fiables que d’autres !).

Mais je compte aussi sur vous pour faire progresser la connaissance sur ce sujet.

Si vous avez connu une amélioration de santé spectaculaire grâce à l’exclusion de certains aliments, j’aimerais vraiment que vous partagiez votre histoire sur cette page, en commentaire de cet article.

Et si vous avez fait des tests sanguins de dépistage de ces intolérances, je suis aussi particulièrement intéressé de savoir ce que cela a donné pour vous. N’hésitez pas à partager votre histoire ci-dessous !

Ensemble, nous pouvons aider énormément de personnes à aller mieux… des années avant que nos autorités de santé ne « valident » enfin ce que des thérapeutes et patients précurseurs ont découvert par eux-mêmes !

520 commentaires

  • jacques monier dit :

    EN raison de douleurs abdominales insupportables (aussi douloureuses que des coliques néphrétiques !) j’ai progressivement éliminé certains aliments consommés régulièrement ! quelle ne fut pas ma stupéfaction de constater que c’est après avoir supprimé le pain blanc que mes douleurs ont disparu !(j’ai 68 ans, et j’ai toujours aimé manger du pain à volonté !) Pourquoi cette intolérance subite ?

  • jacques monier dit :

    En raison de violents maux abdominaux, j’ai éliminé progressivement certains aliments pour arriver à la conclusion qui m’a stupéfié : le pain blanc que j’ai toujours mangé à volonté (j’ai 68 ans !) semble être la cause de ces violentes douleurs qui m’empêchaient de dormir ou me réveillaient au point que je voulais être hospitalisé en plein nuit tant les douleurs étaient intolérables. Pourquoi subitement cette intolérance ? qui vais-je consulter ?

  • Morgane dit :

    Bonjour,
    Je suis infirmière . J’ai souffert de colopathie fonctionnelle depuis mon enfance et les symptômes ce sont carrément aggravés pendant mes études ! « Stress, c’est une petite fille anxieuse » disait-on et imagerie médicale et bilan sang normal : « c’est normal,80%des femmes ont une colopathie fonctionnelle « .
    Est ce normal d’avoir mal !!??? Évidemment non!! On apprends bien à l’école que la douleur est une alarme !
    Avant de tomber gravement malade mes douleurs abdominales 24hsur24h, nausée , transit déréglé , hyper activités, douleurs musculaires et articulaires, ballonnements intenses, flatulences de fou et je grossissais à vue d’œil!!J’en pouvais plus .
    Tombée malade en sept 2015 en errance Medical … J’ai carrément changé mon fonctionnement de vie et surtout alimentaire . J’ai fait un bilan d’intolérance alimentaire ! J’ai stoppé tous les aliments inscrit comme intolérant et banco plus aucun symptôme et perte de poids !! Dès que je reprends un des aliments … Douleurs abdominales mais aussi musculaires et articulaire donc j’emmerde carrément tous médecins qui me dirait que ça n’existe pas et que c’est de l’arnaque !! Je lui rappelle bien qu’à part me donner du spafon et doliprane , et me balancer c’est psychosomatique,
    ils ont jamais était foutu de me soigner correctement !
    Évidemment je refait ma flore intestinale progressivement je fait attention aux additifs . Le bilan est une aide diagnostic apres faut perseverer dans la recherche . Et ne croyais pas que vous mangerez plus rien c’est faux ! Vous ferez plus la cuisine c’est tout !

  • Jalaber dit :

    Suite à la lecture d’une étude sur la candidose (candida albican) j’ai suprimé le blé, le sucre et le lait de vache en particulier de mon alimentation il y a un peu plus de 2 ans. J’ai perdu 9 à 10 kl en quelques mois. Une mycose que j’avais au pied depuis 2 ans et qui revenait dés que j’arrêtais les crèmes (médicaments) a disparu rapidement et définitivement, les douleurs musculaires et articulaires se sont largement atténuées, les problèmes hémorroïdaires ont disparus, la fatigue s’est atténuée, les crises d’angoisses ont disparues ect.(pédicules… ) Malheureusement je suis greffé. J’avale donc tous les jours des immunosuppresseurs. Dernièrement j’ai fait une récidive de toxoplasmose qui a achevé mon oeil droit, je suis donc obligé d’avaler des antibiotiques 3 fois par semaines à vie. Je suis obligé de prendre d’autres médicaments (pour la tension, l’oedème, le manque de fer) dont je ne connais pas la composition en excipient. Je ne peux donc pas espérer me débarrasser de ces intolérances même après un long moment d’abstinence comme certains peuvent le faire. Or c’est dur de ne plus manger de gateaux, de ne plus boire de vin, d’éviter toute sucrerie, chocolat, de faire attention à tout. D’ailleurs depuis quelques semaines j’ai laissé filer et ai de nouveau vu certains symptômes réapparaîtrent. Cerise sur le gateau, c’est qu’effectivement lorsque vous expliqué ce que vous avez constaté aux médecins soit on a affaire à un mur de silence, soit un sourire condescendant ou même une totale dénégation.
    Cela faisait des années que je souffrait de cela. Ayant une enfance psychologiquement « violente » j’avais fini par pensée comme on se plaisait à me le laisser entendre que tout cela était dans la tête.

  • Capucine dit :

    Il faudrait pouvoir crier toutes ces expériences à la face du monde. Je suis passée par là aussi : plus de gluten, de laitages, de soja, de moutarde, de chocolat (hélas)… D’orange, de kiwi et je vais parfaitement bien. Mais pas un faux pas, sinon je le paie. La rigueur !
    Et lorsque j’entends des personnes qui osent dire que la suppression du gluten et des laitages est une question de mode, je deviens furieuse !!! Oui, ça existe ce genre de personnes..

  • GUENARD Brigitte dit :

    Bonjour,

    Depuis quelques années, je souffrais de flatulences qui m’incommodaient et m’occasionnaient des maux de ventre. A la lecture de vos conseils, et pour tenter quelque chose, j’ai arrêté les yaourts, en 48h le résultat était là. J’ai alors arrêté tout laitage au lait de vache et je n’ai plus aucun problème. Merci à vous d’être de si bon conseil.

  • LEFEVRE Danièle dit :

    Bonjour,
    En 2004, à la suite de la lecture du livre « tout vient du ventre » de Danièle Festy, j’ai fait le test d’arrêter le gluten.
    Je souffrais de ballonnements et de flatulences très inconfortables. Tout a disparu en 48h. Du coup j’ai supprimé aussi les laitages de vache. Mes maux de dos ont aussi disparu. Mon activité m’amène à porter des poids et faire beaucoup de voiture. Mes douleurs lombaires m’obligeaient à porter une ceinture de maintien. Fini les douleurs lombaires ! Fini aussi les angines et les mucosités permanentes qui me coulaient dans la gorge 12 mois sur 12. Mon gastro n’a jamais voulu admettre mon intolérance au gluten malgré la suppression de mes maux de ventre.
    Je n’ai jamais repris le gluten et les laitages de vache sauf quand je suis invitée.
    En 2013 mon Docteur m’a prescrit un test d’intolérance alimentaire (Technique Elisa_microarray) J’étais toujours intolérante à la farine de blé, au couscous et à la semoule de blé 9 ans après la suppression de ces aliments ! Par contre, je n’ai hélas jamais perdu 100 g !
    J’ai 66 ans et pèse 64 à 65 kg pour 1.63 m.

  • Eliane CHARABOT dit :

    Océlyane

    En 2001, une sinusite en plein mois d’août (j’étais sujette à ce problème depuis toujours, mais en hiver, et j’avais été soumise à de réguliers curetages des sinus) m’épuise et refuse de guérir malgré plusieurs traitements consécutifs chaque fois plus forts…. Mais totalement inefficaces ! Désespérée, en novembre, je consulte un ORL spécialisé en allergologie. Une tentative pour dégager les sinus s’avère impossible. Il me demande alors si j’ai des brûlures d’estomac ; j’en avais régulièrement ; il m’explique alors que ces remontées acides irritent les sinus en permanence. Puis il me demande si j’ai des allergies alimentaires ; je n’en connaissais qu’une depuis ma naissance : le lactose. Il me propose de faire des analyses très poussées qui seront faites en Allemagne. Peu avant le résultat , je tombe très malade et perds 7 kilos en 10 jours sans aucun autre symptôme que l’impossibilité de me nourrir ( vomissements, diarrhées , douleurs abdominales ) ; je suis hospitalisée en urgence et un nouveau curetage sous anesthésie totale est pratiqué ; les analyses mettront en évidence 62 allergies et/ou intolérances alimentaires ! Cette année-là j’avais été malade 6 semaines sur 11 mois. Le médecin m’impose un régime personnalisé très strict: je revis ! Plus aucun problème de santé pendant un an! Il me recommande d’essayer un traitement homéopathique de désensibilisation ; l’amélioration est notoire. Principale intolérance : le gluten. Depuis, j’ai réintroduit de nombreux aliments que je tolère bien si je ne dépasse pas un certain seuil de tolérance. J’ai banni le gluten et je suis en pleine forme : pas un rhume ni une gastro comme l’ensemble de la population ; absolument rien! J’ai 67 ans et j’en parais 10 de moins mais je reste fidèle a une alimentation BIO autant que faire se peut. Et je suis heureuse …
    J’espère de tout cœur que mon témoignage aidera d’autres personnes et redonnera l’espoir à beaucoup. Aujourd’hui il existe d’excellentes denrées alimentaires SANS GLUTEN qui sont délicieuses ; suivre un régime n’est plus aussi contraignant qu’autrefois.
    Bonne chance et bon courage.
    Océlyane

  • framboise dit :

    Excusez moi des erreurs d’orthographe ,mon courrier c’est affiché , avant même que je l’ai relu !
    Désolée

  • framboise dit :

    Je suis ravie d’avoir trouvé des gens compétents ,qui ont un autre abord de la médecine …. que la médecine traditionnelle !
    Après des souffrances articulaires et musculaires ,mon médecin m’a prescrit une analyses de sang et différents examens ,il c’est avéré qu’il s’agissait d’une polyarthrite évolutive ,j’ai donc consulté un ami rhumatologue qui lui m’a donné un traitement spécifique pour ce genre de maladie : anti inflammatoire ,Metotresat ,autrement dit (chimio ) etc ,tant qu’à la cortisone je m’y étais opposée .Malgré cela ,mes douleurs évoluaient et l’on me proposaient d’augmenter les doses de traitements .Etant suivi par des prises de sang régulières il s’avérait que ce traitement, paradoxalement me développait des cellules qui évoluaient vers des cellules cancéreuses.
    Prise de colère après ces traitements traditionnels, qui ne me soulageaient guère ,et m’envoyaient vers quelque chose d’irréversible ,j’ai stoppé immédiatement toutes prises de ces derniers .
    J’ai la chance d’avoir de nombreux amis dans le milieu médical ,l’un d’eux m’a conseillé un médecin qui pratique la médecine holistique, et dépend de l’hôpital du Pr Seignalet ……..un sauveur pour moi . J’ai contacté ce spécialiste qui m’as fait faire des analyses très spéciales ,et à la suite des résultats de celle ci , il a supprimé de mon alimentation tous les produits laitiers animaliers ainsi que les céréales tel que :blé ,mais ,avoine seigle….. etc.
    Un résultat spectaculaires, de moins en moins de problèmes avec mes intestins et les douleurs ont disparues très rapidement ,je retrouvais la mobilité ,et dextérité que j’avais perdu .
    Donc depuis 2003 à ce jour ,j’ai juste modifié mon alimentation ,que je suis strictement à la lettre ,je fais beaucoup de sport ,j’ai une vie très active et tout cela en supprimant de mon alimentation les produits intolérants …..quel bonheur de ne plus souffrir ….et surtout ne plus se détruire ou se faire détruire par tout se système médical (pourrit par la société et les laboratoires qui nous empoissonnent chaque jour un peu plus .
    Prenons conscience que l’on peut se nourrir de façon saine ,et se soigner avec des méthodes plus naturelles .
    Je remercie tous ces médecins, tous ces gens du milieu médical qui se battent pour notre survie .
    FRAMBOISE 5/11/2016

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