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Avez-vous remarqué, comme moi, que ce sujet rendait… bête (et parfois méchant !).

Chez votre médecin, dans les médias, autour de vous : dès que le thème des intolérances alimentaires est abordé, des gens parfaitement raisonnables ne peuvent s’empêcher de dire n’importe quoi.

Le « sans gluten » ? Selon certains journalistes, ce serait… un « effet de mode ». Vous avez bien lu, un effet de mode… alors que c’est un régime extrêmement difficile à tenir !

Ne suffit-il pas d’un minimum de bon sens pour comprendre que ceux qui arrêtent le gluten n’ont pas décidé sur un coup de tête de se compliquer horriblement la vie… simplement parce qu’ils ont envie « d’être à la mode » ?

Ensuite, il y a des soi-disant « experts », qui vous disent que les régimes restrictifs sont « dangereux ». Attention, disent-ils, si vous supprimez des aliments comme le lait ou le gluten, vous pourriez avoir de graves carences alimentaires !

Là encore, c’est une idée bien étrange, quand on sait que beaucoup d’Asiatiques ne consomment ni l’un ni l’autre depuis des lustres et se portent plutôt mieux que les Occidentaux !

Êtes-vous touché vous aussi, sans le savoir ?

Certains médecins vont jusqu’à vous dire que l’intolérance alimentaire, « cela n’existe pas » ! Pour eux, soit on est allergique à un aliment, soit on peut le consommer sans problème.

L’allergie dont ils parlent, c’est l’allergie classique, de « type I », qui produit une réaction brutale et intense en quelques secondes (on connaît tous quelqu’un qui risque de se retrouver à l’hôpital s’il a le malheur d’avaler quelques grammes de crevettes).

Mais ils devraient relire leurs cours de médecine : il existe également une autre forme d’allergie, de « type III » !

C’est cela, l’intolérance alimentaire (appelé aussi hypersensibilité), et cela existe ! Le problème est qu’elle est moins connue et beaucoup plus difficile à détecter, car les symptômes peuvent apparaître longtemps après avoir avalé l’aliment non toléré (jusqu’à 3 jours plus tard !).

Résultat : les patients sont souvent laissés à eux-mêmes, seuls avec leurs souffrances physiques et psychologiques.  « Tout ça, c’est dans votre tête », leur dit-on.

Ce mépris est d’autant plus dramatique que le nombre de personnes intolérantes à certains aliments augmente de façon stupéfiante. Peut-être êtes-vous vous-même touché, sans le savoir !

Vos migraines, vos problèmes de peau, votre fatigue chronique, vos infections ORL à répétition vos troubles digestifs… Tout ceci pourrait être dû à des aliments qui ne vous conviennent pas… et qu’il suffirait de ne plus avaler pour aller mieux !

Pourquoi en suis-je autant persuadé, alors qu’on manque encore de recul sur le plan scientifique ?

Mais parce qu’il suffit d’avoir un minimum de jugeote pour comprendre que l’épidémie actuelle d’intolérances ne peut pas être une hallucination collective !

Regardez par exemple ce qui est arrivé à Gérard :

Intolérant aux œufs, à la tomate et au saumon…

Quand Gérard vient consulter le Dr Roger Mussi, spécialiste des intolérances alimentaires, il a déjà fait d’innombrables analyses médicales et consulté de nombreux médecins et nutritionnistes.

Mais rien n’y fait : il souffre toujours de grande fatigue, de ballonnements intestinaux, de flatulences, de diarrhées et de constipation et de douleurs abdominales. On lui a même diagnostiqué une « colopathie fonctionnelle », une maladie chronique du gros intestin.

Le Dr Mussi lui fait alors effectuer un test spécifique. Les résultats tombent, Gérard serait intolérant à de nombreux aliments, dont les œufs, le saumon, les tomates, le lapin et le citron.

Sans trop y croire, Gérard se décide alors à supprimer temporairement tous ces aliments de son alimentation… et l’extraordinaire se produit.

Le Dr Mussi raconte la suite : [1]

« Gérard m’annonce qu’il se sent en pleine forme, pratique de nouveau des activités physiques ; disparus, également, ses problèmes digestifs ! En outre, il a perdu 9 kg en deux mois et me signale une baisse de son cholestérol, qu’il vient de faire contrôler »

Évidemment, un seul exemple ne prouve rien. Mais on trouve partout des témoignages de guérison extraordinaire de ce type !

Un nombre stupéfiant de témoignages de patients et de thérapeutes

Dans son excellent livre sur les intolérances alimentaires, le Dr Mussi raconte l’histoire de nombreux patients qui souffraient de tous les maux (migraines, douleurs articulaires, fatigue, etc.) … jusqu’à ce qu’ils arrêtent de manger certains aliments.

Au total, la santé de plusieurs centaines de ses patients se serait nettement améliorée grâce à l’exclusion de certains aliments.

Faut-il le croire ? Oui, parce qu’il n’est pas le seul dans ce cas, loin de là !

Des médecins que je connais personnellement, comme l’excellent Dr Eric Ménat, qui collabore à la revue Santé Corps Esprit, témoignent des mêmes réussites.

Et si vous allez sur Internet, vous trouvez d’innombrables témoignages personnels de guérisons, tous plus étonnants les uns que les autres.

N’hésitez pas à visionner cette interview passionnante de Florence Arnaud, une mère de famille qui a bouleversé sa cuisine… lorsqu’elle s’est rendue compte que son mari et sa fille de 10 ans souffraient d’intolérances alimentaires.

Sa fille avait régulièrement des otites, bronchites, ainsi que de violentes migraines. Son mari, lui, était atteint de psoriasis, d’asthme et d’apnée du sommeil.

De simples changements alimentaires ont permis à son mari d’aller mieux… mais c’est l’état de sa fille qui a changé de façon spectaculaire : elle a immédiatement retrouvé une forme resplendissante !

Et pourtant, ce n’est vraiment pas par plaisir que cette petite fille s’est mise à arrêter le lait, le gluten et les œufs (entre autres). Et cela a été un véritable casse-tête pour sa maman au départ de cuisiner sans ces ingrédients ! Mais les résultats étaient tellement flagrants qu’elles ont tenu bon !

Vous me connaissez, j’ai un esprit scientifique, et je suis parfaitement conscient que chacune de ces histoires, prise isolément, ne signifie rien.

Mais lorsqu’elles sont aussi nombreuses et qu’elles vont toutes dans le même sens, elles doivent commencer à être prises au sérieux. La science n’exclut pas le bon sens !

Il y a simplement un « mystère » à élucider : si les intolérances ne sont pas un « effet de mode », comment se fait-il qu’elles soient aussi fréquentes aujourd’hui, alors qu’elles étaient rares il y a 50 ans ?

La raison est en réalité très simple à comprendre.

Une attaque sans précédent contre notre flore intestinale

Voici quelques éléments de notre mode de vie qui ont radicalement changé en 50 ans :

  • La consommation d’antibiotiques, notamment chez la femme enceinte ou chez l’enfant ;
  • Les accouchements par césarienne… et l’absence d’allaitement de l’enfant ;
  • La consommation d’anti-inflammatoires (ibuprofen, etc.) ou d’aspirine ;
  • L’explosion des toxiques et polluants du quotidien (pesticides, Bisphenol A, etc.) ;
  • La consommation de blé moderne, beaucoup plus riche en gluten que le blé ancien, dans le pain, les pâtes ou les biscuits ;
  • L’ingestion exponentielle de sucre et de fructose ajouté, ainsi que d’additifs alimentaires chimiques ;
  • Sans oublier l’épidémie de stress chronique.

En apparence, ces changements n’ont rien à voir les uns avec les autres. Et pourtant, ils ont un terrible point commun.

Ils ont tous la particularité de dégrader très sévèrement l’état de votre flore intestinale, d’agresser la paroi de votre intestin, voire de modifier votre réponse immunitaire… ce qui fait le lit des allergies classiques… et des intolérances alimentaires !

Par exemple, les chercheurs de l’INRA ont montré en 2014 qu’il suffisait d’être exposé au bisphénol A (BPA) pendant la grossesse et l’allaitement pour développer une intolérance alimentaire à l’âge adulte, en l’occurrence à l’ovalbumine (protéine du blanc d’œuf)! [2]

Inutile de vous dire qu’il n’y avait pas de bisphénol A dans les biberons des années 1950 !

Inflammation, perméabilité, dysbiose : la triade infernale

Au total, l’hypothèse la plus probable est que les intolérances alimentaires proviennent de l’interaction de trois phénomènes « irritants » pour votre intestin :

  • Un déséquilibre de la flore intestinale (dysbiose) – notamment provoqué par des antibiotiques à répétition, un excès de sucre ou… de stress ;
  • Un intestin « troué », perméable – notamment sous l’influence des protéines du gluten, qui agressent la paroi intestinale ;
  • Et une inflammation chronique de l’intestin, aggravée par l’ingestion d’irritants : toxines chimiques ou… aliments qu’on ne tolère plus.

Comme la poule et l’œuf, il est difficile de savoir « qui a commencé ». Mais ce qui est sûr, c’est que ces trois phénomènes s’aggravent mutuellement.

Résultat : votre intestin laisse passer dans sa muqueuse certaines protéines non digérées (qui n’ont rien à faire là !), ce qui provoque une réponse exagérée de votre système immunitaire,

Et voilà comment des aliments banals peuvent déclencher une intolérance (ou « hypersensibilité ») qui suscite de nombreux symptômes désagréables.

Certes, il faudra encore des années pour que les scientifiques fassent toute la lumière sur ces mécanismes.

Mais on en sait suffisamment pour aider ceux qui souffrent ! Car le premier « traitement » pour calmer ce cercle vicieux est simple et gratuit : exclure les aliments qui posent problème !

Et la meilleure preuve que cela fonctionne, ce sont les résultats très prometteurs obtenus par les patients lorsqu’ils modifient leur régime en fonction des résultats de tests de dépistage d’intolérance alimentaire.

Dépistage d’intolérance alimentaire : précieux indices ou « médecine magique » ?

Là encore, ces tests sont violemment contestés, voire ridiculisés.

Voici par quel dessin le magazine Que Choisir a illustré il y a quelques années son dossier intitulé « Intolérances alimentaires : des tests douteux » :

« Alors qu’une jeune femme, face à un écran d’ordinateur sur lequel « Tests intolérances alimentaires » est affiché, s’exclame, contente : « Yes ! Je vais enfin savoir ce qui me donne mal au ventre le matin ! », une autre, ricanante, regard en coin, plongée dans un livre, lui répond « ça m’a pas coûté 500 € pour savoir que c’est à cause de ta mère qui appelle de bonne heure ! »[3]

Et il est vrai qu’ils ont de nombreux défauts, à commencer par leur prix très élevé.

J’ai moi-même été longtemps sceptique sur leur utilité, à cause de leurs limitations sur le plan scientifique.

D’abord, ils n’ont fait l’objet d’aucune validation internationale – mais en même temps, personne ne se bouscule au portillon pour réaliser les études qui permettraient de le faire.

Ensuite, ils ne sont clairement pas fiables à 100 %, loin de là.

Par exemple, lorsqu’ils repèrent une intolérance à la tomate, cela signifie que votre système immunitaire réagit… au type de tomate qu’ils ont utilisé pour faire le test. Mais la tomate a beaucoup de variétés différentes ! Il se pourrait même que votre organisme réagisse différemment selon qu’elle est consommée crue ou cuite !

Au total, il est clair qu’il ne faut pas prendre le résultat de ces tests au pied de la lettre. Mieux vaut être accompagné par un thérapeute qui a l’habitude de les prescrire et de les décrypter.

Mais une chose est sûre : même s’ils ne sont pas totalement fiables, il est manifeste qu’ils ont aidé des milliers de patients à travers le monde !

Là encore, il me suffit d’observer le retour d’expérience très positif des thérapeutes de confiance qui les utilisent… ainsi que les témoignages dithyrambiques de certains patients sur Internet.

Et si cela ne parvient pas à vous convaincre (ce qui serait compréhensible), sachez que les études scientifiques qui ont été réalisées sont très encourageantes !

Oui, il existe des études scientifiques probantes !

On possède très peu d’études de bonne qualité, mais celles qui existent ont donné de bons résultats :

  • Contre l’intestin irritable : une étude contrôlée en double aveugle a montré une réduction des symptômes de 26 % après 12 semaines d’exclusion des aliments identifiés comme facteur d’intolérance par le test sanguin[4]; lorsque les aliments ont été réintroduits, les symptômes négatifs ont recommencé ;
  • Contre les migraines : une autre étude de même qualité méthodologique a montré une réduction significative du nombre de migraines grâce à l’exclusion des aliments non tolérés[5];
  • Et contre l’obésité : un groupe de 40 patients en surpoids qui a exclu des aliments pendant 6 mois sur la base de tests sanguins a perdu plus de poids que le groupe de contrôle. [6]

Ces résultats positifs, alliés aux témoignages de patients me suffisent à penser que ces tests peuvent réellement aider.

Mais ne cassez pas tout de suite votre tirelire si vous avez des problèmes de santé inexpliqués (douleurs digestives, migraines, eczéma, psoriasis, infections à répétition, fatigue, etc.).

Voici ce que je vous conseille d’abord de faire par vous-même :

Ce qu’il faut essayer avant de faire des tests !

À mon avis, tout le monde devrait essayer un régime « sans lait et sans gluten » pendant plusieurs semaines, et observer les réactions sur son organisme.

Non seulement parce que ce sont les aliments qui suscitent le plus d’intolérance… mais aussi parce qu’ils ont deux autres énormes défauts.

D’abord, ils sont globalement mauvais pour la santé en eux-mêmes, donc vous ne perdez absolument rien à les éliminer, à la différence des œufs et des amandes, qui sont aussi des sources fréquentes d’intolérance.

Surtout, le lait et le gluten augmentent fortement votre risque de développer des intolérances alimentaires à d’autres aliments : le gluten car il accroît la porosité de votre paroi intestinale (chez tout le monde), et le lait car il fragilise la flore intestinale de tous ceux n’ont pas l’enzyme qui permet de bien digérer le lactose (c’est le cas de 40 % des Français).

En supprimant le lait et le gluten, vous faites donc d’une pierre trois coups !

Mais ne vous arrêtez pas là. Réduisez également tous les autres aliments qui fragilisent votre flore intestinale : le sucre, le fructose ajouté, ainsi que les produits industriels riches en additifs chimiques. Et n’oubliez pas de stimuler les bonnes bactéries de votre microbiote en ingérant plus de légumes, ainsi que des aliments fermentés (probiotiques).

Si tout ceci ne suffit pas pour aller mieux, alors un test sanguin pourrait vous aider.

Comment pourriez-vous deviner, sans cela, que des aliments comme la vanille, l’agar-agar, la moutarde ou l’écrevisse (pour citer les plus courants) sont ceux qui vous empoisonnent l’existence ?

Les retirer de votre alimentation, au moins temporairement, sera alors le seul moyen de limiter l’inflammation de votre intestin, et lui permettre de se remettre peu à peu. Dans certains cas, vous pourrez les réintroduire à nouveau, sans problème, quelques mois plus tard !

Et vous, avez-vous vécu une amélioration spectaculaire ?

J’espère que tout ceci pourra vous aider, mais vous devez savoir que je n’ai fait qu’effleurer ce sujet passionnant mais complexe. Je ne vous ai même pas parlé des autres formes d’intolérances, comme celles aux aliments contenant de l’histamine, ou celles au FODMAPs (des sucres contenus dans beaucoup de fruits et légumes).

Si vous souhaitez en savoir plus, je vous recommande vivement la lecture du dossier complet du Dr Ménat sur les intolérances alimentaires. Pour avoir soigné des centaines de patients concernés, le Dr Ménat est un des médecins les mieux placés pour vous conseiller, notamment sur le type de test sanguin à réaliser (certains sont beaucoup plus fiables que d’autres !).

Mais je compte aussi sur vous pour faire progresser la connaissance sur ce sujet.

Si vous avez connu une amélioration de santé spectaculaire grâce à l’exclusion de certains aliments, j’aimerais vraiment que vous partagiez votre histoire sur cette page, en commentaire de cet article.

Et si vous avez fait des tests sanguins de dépistage de ces intolérances, je suis aussi particulièrement intéressé de savoir ce que cela a donné pour vous. N’hésitez pas à partager votre histoire ci-dessous !

Ensemble, nous pouvons aider énormément de personnes à aller mieux… des années avant que nos autorités de santé ne « valident » enfin ce que des thérapeutes et patients précurseurs ont découvert par eux-mêmes !

520 commentaires

  • Uta dit :

    Je sais maintenant que j’ai des intolérances depuis mon enfance . Je suis parfois restée 3 à 4 jours de mon propre gré au lit tellement j’avais des maux de tête . Et autres souvenirs de ce genre. Il y a 30 ans que j’ai eu des paralysies intermittentes des jambes sans que personne ne comprenne. Trois mois à l’hôpital ou on me tourne presque à l’envers pour trouver et finalement me congédie (je résume ironiquement) « désolé vous êtes en pleine santé vous pouvez seulement pas bien marcher ». J’avais tellement de douleurs partout que j’ai abandonné mon jardin (pourtant mon passe-temps) et presque impossible d’effectuer ma toilette notamment intime. Laisser avec moi même, j’ai cherché dans internet pour finir par trouver le fameux test par intermédiaire de la présence des IgG. Mais d’abord j’ai trouvé une alimentation par rapport au groupe sanguin. En supprimant blé et lait, conseil par rapport à mon groupe sanguin . J’allais mieux au bout de 10 jours. Parallèlement j’avais découvert que mes douleurs disparaissent aussi subitement si je ne prenais pas d’anti-inflammatoire( par ce que il n’y avait pas) . C’est cet incident qui m’a vraiment déclenché la compréhension. J’ai compris que j’étais en permanence dans un état inflammatoire qui affectais aussi mon cerveau. Entre temps j’ai développé la capacité de d sélectionner les aliments provoquant des intolérances au moment de l’achat. Je ne touche plus à presque aucun produit transformé( d’ailleurs il sont rare à ne pas provoquer une réaction au moment de l’achat). Il faut aussi noter que la sensibilité peut changer. Je ne pouvais pas manger des aliments contenant de l’histamine, or maintenant même des crevettes passent mais je me méfie celles d’élevage.

  • Carpentier Emmanuel dit :

    Bonjour à tous.
    Grand merci à tous ceux qui livrent, en toute confiance, leur expérience face à des « pathologies » de civilisation qui gagnent du terrain à une vitesse vertigineuse…
    Grand merci à tous ces thérapeutes de terrain, expérimentateurs du quotidien, des collègues, desquels j’apprends en permanence…
    Grand merci à tous les découvreurs laissés pour compte mais qui ont tracé des sillons extraordinaires sur des terres en friche…
    Un TRÈS GRAND MERCI à mr Bazin pour son travail passionnée et passionnant…

    L’expérience d’une patiente, atteinte d’une maladie de Crohn depuis son adolescence, qu’une ablation d’une partie de l’intestin et un traitement à l’Enbrel ont laissé dans une détresse importante.
    Nos chemins se croisent. Nous passons quelques heures à envisager son parcours de vie à la loupe, à la recherche de « noeuds » émotionnels. Nous trouvons ce qu’elle n’a pas « digéré » et le décodons ensemble. Une légère réforme alimentaire, appliquée à la lettre….
    Aujourd’hui, trois ans après, cette jeune femme vie normalement, en maintenant exclus quelques aliments problématiques…

    Ma propre petite expérience de vie. Trois intolérances alimentaires (moutarde, gingembre, ail) identifiées au fil des années et au conséquences « handicapantes ». Un vrai « bazar » de manifestations somatiques: visage gonflé, céphalées, fatigue régulière, selles liquides, douleurs articulaires… Je me suis découvert, en parallèle, une electro-sensibilité. Chacune des intolérances était associée à un épisode émotionnellement difficile. Un travail de « dissolution » de ces « mauvais souvenirs » (thérapies brèves type EFT) + un régime sans gluten pendant quelques mois + une alimentation végétarienne ET de qualité biologique/locale, davantage tournée vers le crudivorisme + la mise en place d’un contexte de vie « stress – » + un travail énergétique sur l’habitat (géobiologie) ont éradiqué les effets nocifs que généraient la consommation de ces aliments sur ma santé globale. Je les consomme aujourd’hui avec modération et délice, y compris un peu de gluten !!

    Le long et patient parcours de thérapeute engagé depuis quelques années m’a humblement permis d’appréhender l’aspect évidemment multi-factoriel des pathologies. Nous « créons » nos maladies par la mise en place de conjonction les déclenchant; facteurs héréditaires latents (épigénétique, psychogénéalogie,…), contextes matériels de vie (pollutions, alimentations,…) et émotionnels (blessures non résolues, formatages sociaux,…), nos habitats (ondes électro-magnétiques, matériaux, lieux de construction,…) et une méprise de la notion de spiritualité.
    Il me semble nécessaire de croiser, de considérer tous ces facteurs avec une attention bienveillante et grande modestie afin de re-trouver le chemin de l’auto-guérison dont nous disposons tous…
    Bien et Lumière à tous

    Emmanuel Carpentier
    Eco-praticien

  • CABANES dit :

    QUESL PROBIOTIQUES EFFICACES CONSEILLEZ VOUS ,?

  • maria dit :

    J’ai supprimé le gluten visible pendant trois ans et adieu névralgies, douleurs abdominales et fatigue. Je l’ai réintroduit il y a quelques mois et les symptômes étant revenus, j’ai fait des tests sanguins et une coloscopie qui a révélé des polypes et diverticulite… suite à une grande fatigue j’ai pris la décision d’arrêter à nouveau le gluten;

  • BOURNIT dit :

    Je suis une des patientes concernées et qui traite actuellement ma porosité intestinale.
    Cela faisait 15 ans que je souffrais de migraines, cystites et lombalgies chroniques avec des crises plus ou moins violentes jusqu’à une hospitalisation avec injection de morphine et prise d’anti-inflammatoires régulière qui d’ailleurs m’ont détruit ma paroi intestinale et l’ont rendue perméable. Un jour un médecin m’a éclairé et j’ai suivi ses recommandations. J’ai passé le test des intolérances alimentaires auprès du laboratoire BARBIER à Metz très couteux d’ailleurs (600€ à mes frais). Il a été identifié que j’étais intolérante au Gluten, Lactose, blanc d’oeuf, amande et noisette. Cela fait maintenant 8 mois que j’ai exclu ces aliments de mon alimentation. Et je n’ai plus de douleurs à l’exception parfois de petits maux au niveau des lombaires. Je les explique par le stress car quand je voyage, ou quand je suis en vacances je n’ai plus du tout de douleurs.
    Un vrai bonheur de ne plus souffrir !!
    Aussi je suis ce régime de façon stricte.
    Et à la question des gens « ce n’est pas trop dur, c’est un sacrifice » je leur réponds : « quand on a souffert autant jusqu’à être complètement dépendante des besoins primaires et être réduite à une poupée de chiffon, on apprécie de pouvoir marcher, de nouveau voyager, enfin REVIVRE !! car je passais mon temps sur un canapé allongée et tout était réfléchit. A titre d’illustration nous étions invités le soir avec mon mari, avant de partir je m’allongeais au moins 1 heure pour pouvoir profiter de la soirée ! Quelle vie pour soi et ses proches !! C’était un sacrifie pour toute la famille. Combien de voyages j’ai dû annuler au dernier moment ! »

  • Bulan dit :

    J. Avais tous les symptômes énoncés depuis l arrêt du gluten et lactose les choses s améliorent et je pense que cela va être de mieux en mieux
    Merci du soutien

  • Pom dit :

    Il serait efficace de dire par quoi remplacer les bons éléments du lait ! Inquiéter les gens sans leur proposer une solution pour les rassurer me paraît peu honnête, à part de faire vendre quelque chose !

  • Regine dit :

    je suis concernée . Mon médecin ne prends pas ce problème au sérieux. j ai une hypothyroidie depuis très longtemps. Cette nouvelle formule me pose des problèmes.

  • Regine dit :

    Merci pour vos lettres très enrichissantes. Que pensez-vous du problème du nouveau Levothyrox ?

  • BRUCHEZ dit :

    Enfin je vais être entendue ! Je peux dire que j’étais malade depuis environ 30 ans avec des crises de colites fréquentes, une fatigue chronique, divers malaises, et promue donc par les médecins « dépressive ». J’ai pris des anti-dépresseurs pendant tout ce temps, pour rien. Je me suis mise à ne plus pouvoir rien avaler ni digérer et je maigrissais à vue d’oeil (1 kg par mois pour 54 kgs c’est beaucoup). Examens chez une gastro-antérologue qui n’a rien trouvé et m’a laissée avec mes douleurs et malaises… Vers l’âge de 56 ans, j’ai trouvé un médecin qui connaissait la dysbiose intestinale, ce qu’il a diagnostiqué chez moi. Enfin ! Pourtant tests lactose et gluten négatifs… Régime drastique. Or il est parti à la retraite, j’ai trouvé depuis un médecin « ordinaire » qui ne m’a pas crue et m’a conseillé de voir + souvent ma psy…. Je suis donc livrée à moi-même avec cette maladie, et avoue faire des écarts alimentaires, mais je vais mieux malgré tout. Je me sens quand même seule pour gérer cela. C’est compliqué pour moi de me nourrir. Merci d’en parler.

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