Skip to main content

Avez-vous remarqué, comme moi, que ce sujet rendait… bête (et parfois méchant !).

Chez votre médecin, dans les médias, autour de vous : dès que le thème des intolérances alimentaires est abordé, des gens parfaitement raisonnables ne peuvent s’empêcher de dire n’importe quoi.

Le « sans gluten » ? Selon certains journalistes, ce serait… un « effet de mode ». Vous avez bien lu, un effet de mode… alors que c’est un régime extrêmement difficile à tenir !

Ne suffit-il pas d’un minimum de bon sens pour comprendre que ceux qui arrêtent le gluten n’ont pas décidé sur un coup de tête de se compliquer horriblement la vie… simplement parce qu’ils ont envie « d’être à la mode » ?

Ensuite, il y a des soi-disant « experts », qui vous disent que les régimes restrictifs sont « dangereux ». Attention, disent-ils, si vous supprimez des aliments comme le lait ou le gluten, vous pourriez avoir de graves carences alimentaires !

Là encore, c’est une idée bien étrange, quand on sait que beaucoup d’Asiatiques ne consomment ni l’un ni l’autre depuis des lustres et se portent plutôt mieux que les Occidentaux !

Êtes-vous touché vous aussi, sans le savoir ?

Certains médecins vont jusqu’à vous dire que l’intolérance alimentaire, « cela n’existe pas » ! Pour eux, soit on est allergique à un aliment, soit on peut le consommer sans problème.

L’allergie dont ils parlent, c’est l’allergie classique, de « type I », qui produit une réaction brutale et intense en quelques secondes (on connaît tous quelqu’un qui risque de se retrouver à l’hôpital s’il a le malheur d’avaler quelques grammes de crevettes).

Mais ils devraient relire leurs cours de médecine : il existe également une autre forme d’allergie, de « type III » !

C’est cela, l’intolérance alimentaire (appelé aussi hypersensibilité), et cela existe ! Le problème est qu’elle est moins connue et beaucoup plus difficile à détecter, car les symptômes peuvent apparaître longtemps après avoir avalé l’aliment non toléré (jusqu’à 3 jours plus tard !).

Résultat : les patients sont souvent laissés à eux-mêmes, seuls avec leurs souffrances physiques et psychologiques.  « Tout ça, c’est dans votre tête », leur dit-on.

Ce mépris est d’autant plus dramatique que le nombre de personnes intolérantes à certains aliments augmente de façon stupéfiante. Peut-être êtes-vous vous-même touché, sans le savoir !

Vos migraines, vos problèmes de peau, votre fatigue chronique, vos infections ORL à répétition vos troubles digestifs… Tout ceci pourrait être dû à des aliments qui ne vous conviennent pas… et qu’il suffirait de ne plus avaler pour aller mieux !

Pourquoi en suis-je autant persuadé, alors qu’on manque encore de recul sur le plan scientifique ?

Mais parce qu’il suffit d’avoir un minimum de jugeote pour comprendre que l’épidémie actuelle d’intolérances ne peut pas être une hallucination collective !

Regardez par exemple ce qui est arrivé à Gérard :

Intolérant aux œufs, à la tomate et au saumon…

Quand Gérard vient consulter le Dr Roger Mussi, spécialiste des intolérances alimentaires, il a déjà fait d’innombrables analyses médicales et consulté de nombreux médecins et nutritionnistes.

Mais rien n’y fait : il souffre toujours de grande fatigue, de ballonnements intestinaux, de flatulences, de diarrhées et de constipation et de douleurs abdominales. On lui a même diagnostiqué une « colopathie fonctionnelle », une maladie chronique du gros intestin.

Le Dr Mussi lui fait alors effectuer un test spécifique. Les résultats tombent, Gérard serait intolérant à de nombreux aliments, dont les œufs, le saumon, les tomates, le lapin et le citron.

Sans trop y croire, Gérard se décide alors à supprimer temporairement tous ces aliments de son alimentation… et l’extraordinaire se produit.

Le Dr Mussi raconte la suite : [1]

« Gérard m’annonce qu’il se sent en pleine forme, pratique de nouveau des activités physiques ; disparus, également, ses problèmes digestifs ! En outre, il a perdu 9 kg en deux mois et me signale une baisse de son cholestérol, qu’il vient de faire contrôler »

Évidemment, un seul exemple ne prouve rien. Mais on trouve partout des témoignages de guérison extraordinaire de ce type !

Un nombre stupéfiant de témoignages de patients et de thérapeutes

Dans son excellent livre sur les intolérances alimentaires, le Dr Mussi raconte l’histoire de nombreux patients qui souffraient de tous les maux (migraines, douleurs articulaires, fatigue, etc.) … jusqu’à ce qu’ils arrêtent de manger certains aliments.

Au total, la santé de plusieurs centaines de ses patients se serait nettement améliorée grâce à l’exclusion de certains aliments.

Faut-il le croire ? Oui, parce qu’il n’est pas le seul dans ce cas, loin de là !

Des médecins que je connais personnellement, comme l’excellent Dr Eric Ménat, qui collabore à la revue Santé Corps Esprit, témoignent des mêmes réussites.

Et si vous allez sur Internet, vous trouvez d’innombrables témoignages personnels de guérisons, tous plus étonnants les uns que les autres.

N’hésitez pas à visionner cette interview passionnante de Florence Arnaud, une mère de famille qui a bouleversé sa cuisine… lorsqu’elle s’est rendue compte que son mari et sa fille de 10 ans souffraient d’intolérances alimentaires.

Sa fille avait régulièrement des otites, bronchites, ainsi que de violentes migraines. Son mari, lui, était atteint de psoriasis, d’asthme et d’apnée du sommeil.

De simples changements alimentaires ont permis à son mari d’aller mieux… mais c’est l’état de sa fille qui a changé de façon spectaculaire : elle a immédiatement retrouvé une forme resplendissante !

Et pourtant, ce n’est vraiment pas par plaisir que cette petite fille s’est mise à arrêter le lait, le gluten et les œufs (entre autres). Et cela a été un véritable casse-tête pour sa maman au départ de cuisiner sans ces ingrédients ! Mais les résultats étaient tellement flagrants qu’elles ont tenu bon !

Vous me connaissez, j’ai un esprit scientifique, et je suis parfaitement conscient que chacune de ces histoires, prise isolément, ne signifie rien.

Mais lorsqu’elles sont aussi nombreuses et qu’elles vont toutes dans le même sens, elles doivent commencer à être prises au sérieux. La science n’exclut pas le bon sens !

Il y a simplement un « mystère » à élucider : si les intolérances ne sont pas un « effet de mode », comment se fait-il qu’elles soient aussi fréquentes aujourd’hui, alors qu’elles étaient rares il y a 50 ans ?

La raison est en réalité très simple à comprendre.

Une attaque sans précédent contre notre flore intestinale

Voici quelques éléments de notre mode de vie qui ont radicalement changé en 50 ans :

  • La consommation d’antibiotiques, notamment chez la femme enceinte ou chez l’enfant ;
  • Les accouchements par césarienne… et l’absence d’allaitement de l’enfant ;
  • La consommation d’anti-inflammatoires (ibuprofen, etc.) ou d’aspirine ;
  • L’explosion des toxiques et polluants du quotidien (pesticides, Bisphenol A, etc.) ;
  • La consommation de blé moderne, beaucoup plus riche en gluten que le blé ancien, dans le pain, les pâtes ou les biscuits ;
  • L’ingestion exponentielle de sucre et de fructose ajouté, ainsi que d’additifs alimentaires chimiques ;
  • Sans oublier l’épidémie de stress chronique.

En apparence, ces changements n’ont rien à voir les uns avec les autres. Et pourtant, ils ont un terrible point commun.

Ils ont tous la particularité de dégrader très sévèrement l’état de votre flore intestinale, d’agresser la paroi de votre intestin, voire de modifier votre réponse immunitaire… ce qui fait le lit des allergies classiques… et des intolérances alimentaires !

Par exemple, les chercheurs de l’INRA ont montré en 2014 qu’il suffisait d’être exposé au bisphénol A (BPA) pendant la grossesse et l’allaitement pour développer une intolérance alimentaire à l’âge adulte, en l’occurrence à l’ovalbumine (protéine du blanc d’œuf)! [2]

Inutile de vous dire qu’il n’y avait pas de bisphénol A dans les biberons des années 1950 !

Inflammation, perméabilité, dysbiose : la triade infernale

Au total, l’hypothèse la plus probable est que les intolérances alimentaires proviennent de l’interaction de trois phénomènes « irritants » pour votre intestin :

  • Un déséquilibre de la flore intestinale (dysbiose) – notamment provoqué par des antibiotiques à répétition, un excès de sucre ou… de stress ;
  • Un intestin « troué », perméable – notamment sous l’influence des protéines du gluten, qui agressent la paroi intestinale ;
  • Et une inflammation chronique de l’intestin, aggravée par l’ingestion d’irritants : toxines chimiques ou… aliments qu’on ne tolère plus.

Comme la poule et l’œuf, il est difficile de savoir « qui a commencé ». Mais ce qui est sûr, c’est que ces trois phénomènes s’aggravent mutuellement.

Résultat : votre intestin laisse passer dans sa muqueuse certaines protéines non digérées (qui n’ont rien à faire là !), ce qui provoque une réponse exagérée de votre système immunitaire,

Et voilà comment des aliments banals peuvent déclencher une intolérance (ou « hypersensibilité ») qui suscite de nombreux symptômes désagréables.

Certes, il faudra encore des années pour que les scientifiques fassent toute la lumière sur ces mécanismes.

Mais on en sait suffisamment pour aider ceux qui souffrent ! Car le premier « traitement » pour calmer ce cercle vicieux est simple et gratuit : exclure les aliments qui posent problème !

Et la meilleure preuve que cela fonctionne, ce sont les résultats très prometteurs obtenus par les patients lorsqu’ils modifient leur régime en fonction des résultats de tests de dépistage d’intolérance alimentaire.

Dépistage d’intolérance alimentaire : précieux indices ou « médecine magique » ?

Là encore, ces tests sont violemment contestés, voire ridiculisés.

Voici par quel dessin le magazine Que Choisir a illustré il y a quelques années son dossier intitulé « Intolérances alimentaires : des tests douteux » :

« Alors qu’une jeune femme, face à un écran d’ordinateur sur lequel « Tests intolérances alimentaires » est affiché, s’exclame, contente : « Yes ! Je vais enfin savoir ce qui me donne mal au ventre le matin ! », une autre, ricanante, regard en coin, plongée dans un livre, lui répond « ça m’a pas coûté 500 € pour savoir que c’est à cause de ta mère qui appelle de bonne heure ! »[3]

Et il est vrai qu’ils ont de nombreux défauts, à commencer par leur prix très élevé.

J’ai moi-même été longtemps sceptique sur leur utilité, à cause de leurs limitations sur le plan scientifique.

D’abord, ils n’ont fait l’objet d’aucune validation internationale – mais en même temps, personne ne se bouscule au portillon pour réaliser les études qui permettraient de le faire.

Ensuite, ils ne sont clairement pas fiables à 100 %, loin de là.

Par exemple, lorsqu’ils repèrent une intolérance à la tomate, cela signifie que votre système immunitaire réagit… au type de tomate qu’ils ont utilisé pour faire le test. Mais la tomate a beaucoup de variétés différentes ! Il se pourrait même que votre organisme réagisse différemment selon qu’elle est consommée crue ou cuite !

Au total, il est clair qu’il ne faut pas prendre le résultat de ces tests au pied de la lettre. Mieux vaut être accompagné par un thérapeute qui a l’habitude de les prescrire et de les décrypter.

Mais une chose est sûre : même s’ils ne sont pas totalement fiables, il est manifeste qu’ils ont aidé des milliers de patients à travers le monde !

Là encore, il me suffit d’observer le retour d’expérience très positif des thérapeutes de confiance qui les utilisent… ainsi que les témoignages dithyrambiques de certains patients sur Internet.

Et si cela ne parvient pas à vous convaincre (ce qui serait compréhensible), sachez que les études scientifiques qui ont été réalisées sont très encourageantes !

Oui, il existe des études scientifiques probantes !

On possède très peu d’études de bonne qualité, mais celles qui existent ont donné de bons résultats :

  • Contre l’intestin irritable : une étude contrôlée en double aveugle a montré une réduction des symptômes de 26 % après 12 semaines d’exclusion des aliments identifiés comme facteur d’intolérance par le test sanguin[4]; lorsque les aliments ont été réintroduits, les symptômes négatifs ont recommencé ;
  • Contre les migraines : une autre étude de même qualité méthodologique a montré une réduction significative du nombre de migraines grâce à l’exclusion des aliments non tolérés[5];
  • Et contre l’obésité : un groupe de 40 patients en surpoids qui a exclu des aliments pendant 6 mois sur la base de tests sanguins a perdu plus de poids que le groupe de contrôle. [6]

Ces résultats positifs, alliés aux témoignages de patients me suffisent à penser que ces tests peuvent réellement aider.

Mais ne cassez pas tout de suite votre tirelire si vous avez des problèmes de santé inexpliqués (douleurs digestives, migraines, eczéma, psoriasis, infections à répétition, fatigue, etc.).

Voici ce que je vous conseille d’abord de faire par vous-même :

Ce qu’il faut essayer avant de faire des tests !

À mon avis, tout le monde devrait essayer un régime « sans lait et sans gluten » pendant plusieurs semaines, et observer les réactions sur son organisme.

Non seulement parce que ce sont les aliments qui suscitent le plus d’intolérance… mais aussi parce qu’ils ont deux autres énormes défauts.

D’abord, ils sont globalement mauvais pour la santé en eux-mêmes, donc vous ne perdez absolument rien à les éliminer, à la différence des œufs et des amandes, qui sont aussi des sources fréquentes d’intolérance.

Surtout, le lait et le gluten augmentent fortement votre risque de développer des intolérances alimentaires à d’autres aliments : le gluten car il accroît la porosité de votre paroi intestinale (chez tout le monde), et le lait car il fragilise la flore intestinale de tous ceux n’ont pas l’enzyme qui permet de bien digérer le lactose (c’est le cas de 40 % des Français).

En supprimant le lait et le gluten, vous faites donc d’une pierre trois coups !

Mais ne vous arrêtez pas là. Réduisez également tous les autres aliments qui fragilisent votre flore intestinale : le sucre, le fructose ajouté, ainsi que les produits industriels riches en additifs chimiques. Et n’oubliez pas de stimuler les bonnes bactéries de votre microbiote en ingérant plus de légumes, ainsi que des aliments fermentés (probiotiques).

Si tout ceci ne suffit pas pour aller mieux, alors un test sanguin pourrait vous aider.

Comment pourriez-vous deviner, sans cela, que des aliments comme la vanille, l’agar-agar, la moutarde ou l’écrevisse (pour citer les plus courants) sont ceux qui vous empoisonnent l’existence ?

Les retirer de votre alimentation, au moins temporairement, sera alors le seul moyen de limiter l’inflammation de votre intestin, et lui permettre de se remettre peu à peu. Dans certains cas, vous pourrez les réintroduire à nouveau, sans problème, quelques mois plus tard !

Et vous, avez-vous vécu une amélioration spectaculaire ?

J’espère que tout ceci pourra vous aider, mais vous devez savoir que je n’ai fait qu’effleurer ce sujet passionnant mais complexe. Je ne vous ai même pas parlé des autres formes d’intolérances, comme celles aux aliments contenant de l’histamine, ou celles au FODMAPs (des sucres contenus dans beaucoup de fruits et légumes).

Si vous souhaitez en savoir plus, je vous recommande vivement la lecture du dossier complet du Dr Ménat sur les intolérances alimentaires. Pour avoir soigné des centaines de patients concernés, le Dr Ménat est un des médecins les mieux placés pour vous conseiller, notamment sur le type de test sanguin à réaliser (certains sont beaucoup plus fiables que d’autres !).

Mais je compte aussi sur vous pour faire progresser la connaissance sur ce sujet.

Si vous avez connu une amélioration de santé spectaculaire grâce à l’exclusion de certains aliments, j’aimerais vraiment que vous partagiez votre histoire sur cette page, en commentaire de cet article.

Et si vous avez fait des tests sanguins de dépistage de ces intolérances, je suis aussi particulièrement intéressé de savoir ce que cela a donné pour vous. N’hésitez pas à partager votre histoire ci-dessous !

Ensemble, nous pouvons aider énormément de personnes à aller mieux… des années avant que nos autorités de santé ne « valident » enfin ce que des thérapeutes et patients précurseurs ont découvert par eux-mêmes !

520 commentaires

  • Morisse dit :

    Bonjour j’ ai 66 ans depuis que j ai arrête les laitages et le gluten je n’ ai plus de rhinites chroniques, plus mal au dos au réveil, plus de maux de ventre inexpliqués. Et j ai perdu 8 kgs donc résultats positifs.

  • Michel dit :

    J’ai 65 ans et souffre de migraines avec ballonnements depuis l’âge de 25 ans (8-10/mois). J’ai fait un test sanguin il y a 2 ans portant sur 300 aliments. L’intolérance au gluten et au lait était clairement mise en avant. J’ai adopté pendant 100 jours un régime draconien sans gluten et sans produits laitiers. Mes migraines étaient toujours aussi fréquentes. Mon poids est passé de 56 kg à 51,5 kg pour 1,62 m ! J’ai tout arrêté, estimant être en danger. Je suis revenu à mon poids normal mais mon problème de migraine reste entier. Et pourtant, j’ai fortement réduit les sucres, adopté un régime sans produits industriels (ma femme cuisine avec des aliments de base). Je consomme aussi beaucoup de légumes.
    J’évite au maximum les antibiotiques et les médicaments anti-inflammatoires. Je suis à la retraite et pas stressé.
    Après de multiples essais infructueux (homéopathie, acupuncture, ostéopathie, naturopathie…), je considère qu’il n’existe pas de thérapeute compétent pour traiter ces questions. Mais peut-être que je me trompe ?

  • Valérie dit :

    Question, Docteur,
    Les probiotiques (dont vous faites allusion) déremboursés (biostim) puis retirés de la vente en pharmacie (immunostim) ; est ce encore un lobby, nous empêchant de nous soigner préventivement et efficacement ? Pour ma part, cela mevitait un certain nombre de virus hivernaux.

  • Patrick Cormier dit :

    Bonjour et merci pour vos précieux conseils.
    Pour ma part, je me suis libéré des allergies aux crustacés, par une cure de quelques semaines de lait d’argile. Cette allergie s’était déclenchée brutalement après un excès de consommation de gambas et a cessé après la cure détoxifiante de lait d’argile. Je consomme actuellement les crustacés sans avec modération et sans réactions.

  • Arzur jacques dit :

    Notre cas est très simple et parfaitement contrôlable
    Historique:
    Mon épouse a toujours eu des problèmes intestinaux: ballonnements, diarrhées, constipation, douleurs au ventre, fatigues quasi permanentes. Elle a consulté de nombreux médecins depuis notre mariage en 1966, ils mettaient ses problèmes sur le compte du stress et il y en a même un qui lui a dit : »vous marchez à l’ordinaire au lieu du super. Bref il y tout de même un médecin acupuncteur qui lui a fait faire une prise de sang. le seul problème c’est que le laboratoire n’a pas mis en observation son intolérance à une ou plusieurs protéines du gluten et que ce médecin, la suite l’a prouvé, était incapable de lire une analyse de sang dans son intégralité pas plus que le médecin traitant qui lui avait dit qu’elle marchait à l’ordinaire au lieu du super. dans ces années là, les analyses donnaient simplement les résultats de la prise de sang mais il n’y avait pas en parallèle, pour comparer, les dosages moyens dans le sang, ce qui aujourd’hui n’est plus le cas et cela permet à un néophyte de comprendre et de lire les prises de sang. Il a fallut plus de 20 ans pour savoir qu’elle était intolérante au gluten et au lactose et encore ce n’est pas le médecin qui a trouvé, c’est mon épouse qui a cherché sur internet. Nous étions au début des sites qui traitaient des problèmes de santé et de la médecine. Mon épouse avait bien fait le diagnostic et elle est allée consulter une gastro-entérologue qui lui a refait une recherche concernant ces fameuses protéines du gluten et à la suite une coloscopie et là, le pronostic est tombé: Stade 4 de la maladie de Cœliaque . Réponse du médecin traitant lorsqu’elle lui a montré les résultats des examens :  » c’est vrai, la maladie Cœliaque on n’y pense jamais. Vous savez en fac de médecine on survole cette maladie en quelques heures »…
    sans commentaire….mais beaucoup d’amertume, suite à ce que j’appellerais de l’incompétence et et bien plus encore ….
    Nous avons donc décidé de retirer intégralement le gluten de la maison afin qu’il n’y ait aucun risque de contamination des aliments.
    la santé de mon épouse s’est améliorée.
    A cette époque je souffrais de « rhumatismes, mal au dos et douleurs articulaires au niveau des doigts et certains gestes me donnaient des cris de douleur. le temps est passé et puis, environ 1 an et demi après la suppression du gluten, mon épouse me fait observer que je ne me plains pu de mes douleurs articulaires..c’était exact mais j’ai mis cela sur une coïncidence et du fait que mon épouse était persuadée qu’il y avait une relation entre l’arrêt de mes douleurs et le la suppression du gluten, j’ai décidé de manger de nouveau des aliments contenant du gluten. Après quelques semaines pas de changement j’ai continuer à manger du gluten et après quelques mois j’ai commencé à ressentir des gènes puis des douleur. j’ai pensé que mon épouse avait probablement raison. j’ai arrêté le gluten et progressivement les douleurs ont disparues . je n’étais toujours pas persuadé qu’il y avait un rapport entre mes douleurs et le gluten et j’ai renouvelé plusieurs l’expérience. La conclusion est sans appel il y avait une relation certaine entre mes douleurs et le gluten. je ne mange plus du tout de gluten et je n’ai plus aucune douleur malgré mes 74 ans.
    Quant à mon épouse elle a déclaré un cancer du côlon en 2010 puis un cancer de l’œsophage en 2013. Sa gastro-entérologue est convaincu de 2 choses : qu’il y a une relation directe entre ses cancers et le gluten. Elle est persuadée que si l’on avait diagnostiqué sa maladie lors de la, première prise de sang, il est probable qu’elle serait toujours en vie car elle n’est pas décédée directement de ses cancers mais d’une suite de fautes et d’erreurs lors d’une soit disant petite intervention qui a tournée au drame. je cite les paroles du professeur qui l’a opéré :  » nous avons merdé » …. sans commentaire encore une fois .
    Si je peux donner un conseil, ne prenez pas à la légère votre santé. N’arrêtez pas le gluten sans avis médical car si vous faites une prise de sang alors que vous avez arrêté le gluten, les résultats seront faussés.
    Par contre si vous avez un doute allez consulter un ou une gastro-entérologue.

  • Pauline Mattei dit :

    Je suis allergique à l’ail et … au lait !
    Pour l’ail, c’est certainement dû au fait que l’ail abaisse la pression sanguine d’une façon assez brutale . J’ai eu trois chocs anaphylactiques !
    Et pour le lait c’est certainement dû au fait que je suis née en Algérie et que là-bas le lait est enclin à aigrir !
    À part ça je ne supporte pas la jalousie et l’imbécillité! Et ici ça ne manque pas !!!
    Mais ça c’est sûrement une endémie permanente !
    Bonne Année !

  • QUEUGNIET marie-france dit :

    bonjour je vient de lire votre lettre, j’ai depuis 1989 du diabète type 2 ainsi que des problèmes intestinaux depuis 2001 on a découver que j’avais des diverticules, donc médicaments pour calmer tout ça mais toujours mal en 2016 le docteur Seignalet ma fait connaitre le sans gluten et sans lactose ainsi que les cuissons douce et l’alimentation crue très dure a changer ses habitudes mais j’ai réussie pendant 10 mois très nette amélioration de mes intestins, mon diabète et j’ai perdu 5kg, mais il y a 3 mois inflammations des intestins, passée 1 journée a l’hopital je devais suprimée les aliments crus pour avoir de nouveau ma flore intestinale je n’ose plus les réintroduire et mon diabète a fait un remonté pouvez-vous me conseiller je vous remercie a l’avance

  • Gina F dit :

    J’avais des douleurs insupportables au niveau du colon. J’ai consulté des médecins spécialisés sans résultat, alors j’ai pris l’initiative de faire par moi même un test d’intolérances alimentaires. J’ai supprimé tous les aliments auxquels j’étais sensible et tout est rentré dans l’ordre au niveau intestinal, durablement. Si par hasard je remange un aliment qui ne me convient pas, les symptômes réapparaissent immédiatement. Pour moi le lien entre les aliments auxquels je suis intolérante et mes douleurs intestinales ne fait aucun doute ! Malheureusement mon médecin généraliste m’a rit au nez du genre « si ça vous amuse de jeter l’argent par les fenêtres pour faire des tests bidon libre à vous… » Et il refuse d’admettre le lien de cause à effet, c’est bien dommage.

  • Monique L. dit :

    J’ai supprimé, sur le conseil d’un nutritionniste le lait et les fromages (surtout le fromage blanc) de vache. 15 jours plus tard, les douleurs invalidantes dans les jambes avaient disparus. Moins gonflées, je pouvais à nouveau marcher, porter des souliers normaux.
    Un médecin homéopathe m’a fait faire une prise de sang qui m’a coûté 310€ ! Mais cela a révélé des intestins poreux et pourtant aucune intolérance aux aliments !
    J’aimerais qu’on m’explique pourquoi les douleurs ont disparu lorsque j’ai supprimé les laitages alors que je n’y ai aucune intolérance…

  • Monique L. dit :

    Article très intéressant !
    Pendant près de 25 ans, j’ai souffert d’allergie respiratoire, asthme, obésité. Crises d’asthme après avoir mangé 10cm de « boudin blanc », à me retrouver aux urgences où il fallut 1 jour pour récupérer !
    Depuis 5 ans, tout va beaucoup mieux. Étant en surpoids, j’ai été suivie par une équipe dans un hôpital de ma région : « clinique du poids ». Niveau perte de poids, ce fut très peu efficace (seulement 5kg de perdu sur 125kg ). Mais le conseil du nutritionniste, sur base de ma prise de sang fut très utile : supprimer les fromages, (surtout le fromage blanc), le lait, le sel. Mes douleurs dans les jambes ont disparu ! Parfois, je n’arrivais plus à marcher tant la douleur était invalidante. La nuit, c’était une torture. C’était aussi une des raisons pour lesquelles j’avais demandé un départ prématuré à la pension ! Donc des pertes d’argent.
    Mes crises d’asthme se sont nettement calmées. Mais les fatigues restaient insurmontables.
    En juillet de cette année, j’ai été opérée de tumeurs malignes de bas grade dans le sein droit. Cela a eu un bel effet déclencheur de surveillance de mon corps. Mais la surveillance n’est pas venue de la médecine générale. Voyant les non-réponses des spécialistes à mes questions, je suis allée chez un docteur homéopathe. Grâce à une prise de sang approfondie, ce médecin a découvert des intestins poreux,des glandes surrénales et la thyroïde malades, une énorme inflammation généralisée, et une mononucléose jamais soignée, jamais guérie… , aucune autre prise de sang n’avait révélé ces problèmes auparavant !
    Par contre, (et cela me pose question), je ne suis pas allergique aux aliments (confirmé par la prise de sang) Alors, comment se fait il qu’ayant supprimé les produits laitiers, les douleurs, les gonflements aient disparus ?
    Il faut maintenant rééquilibrer la nourriture pour refaire les intestins. Je suis persuadée que le foie se portera mieux, enverra de meilleurs signaux à la thyroïde. Et le cancer dans tout ça ? Il devrait se calmer. Combien nous sommes ignorants des mécanismes de notre corps. Combien nous sommes ignorants quant à notre alimentation et aux vertus des plantes. Merci pour vos utiles informations.

Laisser un commentaire