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Ces derniers mois, des militants végans (végétaliens) ont vandalisé des boucheries : des vitrines ont été fracassées, des façades taguées en lettres rouges. Tout récemment, c’est même une fromagerie qui a été attaquée, près de Lille[1].

Évidemment, ces imbéciles ne représentent pas du tout la majorité des végans !

Les végétaliens que je connais sont tolérants et pacifiques. Ils ne demandent qu’à vivre en harmonie avec la Nature… et avec leurs semblables !

Leur régime est souvent fondé sur des raisons éthiques ou spirituelles, qui méritent le respect.

Mais du strict point de vue de la santé, il faut savoir que le véganisme est très risqué !

Au départ, devenir végan peut faire du bien !

Être végan, c’est supprimer totalement les produits animaux : viandes et poissons, bien sûr, mais aussi les fruits de mer, les œufs et les produits laitiers.

Et comme n’importe quel « régime », cela a des avantages et des inconvénients !

Le gros avantage, c’est que vous arrêtez instantanément beaucoup d’aliments dangereux, comme :

  • La viande qui vient d’élevages intensifs, gavée d’antibiotiques ;
  • Le lait du supermarché, rempli de lactose, de pesticides et d’hormones bovines ;
  • Les gros poissons bourrés de mercure, comme le thon ou l’espadon ;
  • Les charcuteries industrielles « bien roses » car remplies d’additifs dangereux.

L’autre atout majeur du régime végan, c’est que vous êtes obligé de manger plus de végétaux !

Pour ne pas mourir de faim, vous allez forcément manger plus de légumes, de fruits, de noix, de graines et de légumineuses… et c’est une excellente chose !

Dans les premiers mois, votre santé va clairement s’améliorer :

  • Les végans perdent du poids beaucoup plus facilement que les autres[2] ;
  • Pour les diabétiques, passer au véganisme améliore la glycémie ;
  • Et comme les végans mangent plus de potassium et moins de sel, c’est bon pour leur cœur et leur tension artérielle !

Il n’est donc pas rare de voir des végans resplendir de santé, quelques semaines après avoir commencé ce régime.

Mais généralement, c’est après que ça se gâte :

Un régime incroyablement difficile à équilibrer !

Il faut savoir qu’aucune peuplade dans le monde n’a jamais été totalement végan.

Conséquence : il n’existe aucune tradition d’un régime végan parfaitement équilibré.

C’est un énorme problème, car il n’y a pas plus précieux qu’un régime traditionnel, qui a fait ses preuves au cours du temps.

Par exemple, des chercheurs viennent de comprendre l’intérêt de servir des crudités en entrée – une tradition bien de chez nous.

Si vous commencez votre repas par des végétaux, votre taux de sucre sanguin augmente beaucoup moins que si vous commencez par des féculents… même si vous mangez la même chose[3] !

Sans nos technologies modernes, les anciens l’avaient compris. Génération après génération, ils ont mis au point des régimes remarquablement équilibrés, comme le fameux régime méditerranéen.

Le plus beau, c’est que les bons régimes traditionnels ne demandent aucune « prise de tête » : il suffit de faire comme nos parents et grands-parents !

Le régime végan, au contraire, n’est pas du tout intuitif.

Certes, il est possible de bien l’équilibrer, et je connais des végans qui ne font pas d’erreur… mais cela demande un bac + 10 en nutrition !

Voyez plutôt à quel point il est difficile de ne pas se tromper :

  • Les végans ont tendance à ne pas manger assez de calories[4] – cela donne une perte de poids qui peut être bienvenue au début, mais cela peut causer de graves carences, surtout pour les femmes qui souhaitent avoir des enfants ;
  • De même, beaucoup de végans ne mangent pas assez de protéines : leurs muscles peuvent avoir tendance à fondre, et après 60 ans cela peut être dramatique ;
  • Et puis ils risquent de manger trop de glucides raffinés : pour se remplir l’estomac, les « débutants » tombent rapidement dans le piège du pain, des pommes de terre, du riz blanc et des pâtes… alors que ces aliments sont bourrés de sucres « rapides » !

Et même avec de « bons » glucides, à indice glycémique bas, vous risquez de dérégler votre organisme si vous faites partie des personnes génétiquement vulnérables à l’amidon[5].

Car le régime végan est forcément très riche en céréales et légumineuses… et cela ne convient pas à tout le monde !

Un régime qui coûte très cher pour éviter les carences !

L’autre énorme problème du régime végan, c’est que vous devez acheter énormément de compléments alimentaires.

Enfin, personne ne vous y oblige, bien sûr… mais c’est le seul moyen d’avoir une santé optimale !

Malheureusement, les végans en sont rarement conscients.

Ils réalisent rarement à quel point leur régime risque de les placer en carence grave de nutriments essentiels :

  • Carence en choline : on en parle moins que de la vitamine D ou des oméga-3, mais la choline est un nutriment vital pour la santé du foie et du cerveau[6].

Problème : on ne trouve de choline en quantité intéressante que dans le jaune d’œuf et des foies d’animaux. Donc si vous êtes végan, vous serez forcément carencé.

C’est particulièrement grave si vous êtes enceinte ou si vous allaitez… car ce sont des époques de la vie où vous faites une grosse consommation de choline !

  • Carence en oméga-3 à longues chaînes (EPA et DHA) : ce nutriment est bien connu pour protéger le cœur et le cerveau – si vous voulez vieillir sans maladies chroniques, vous avez vraiment intérêt à ne pas en manquer.

Problème : seuls les poissons gras sont vraiment riches en oméga-3 EPA et DHA (je conseille généralement les anchois, qui sont les poissons gras les moins pollués).

Certes, vous avez des oméga-3 dans l’huile de colza ou l’huile de noix, mais il s’agit d’un oméga-3 de plus petite taille l’ALA, qui doit être transformé en EPA puis DHA par votre corps.

Or vous ne convertissez que 0,5 % de ces oméga-3 « végétaux » en « DHA », et 5 % en EPA[7] !

Résultat : les végans sont obligés d’acheter du DHA extrait d’algues en complément alimentaire… vendu à prix d’or ! (pour la même dose de DHA, le tarif est jusqu’à dix fois supérieur qu’avec du DHA de poisson)

  • Carence en vitamine B12 : cette carence-là est mieux connue des végans et végétariens… mais cela ne l’empêche pas de causer des milliers de cas de dépression !

Car la vitamine B12 est essentielle pour le cerveau et la bonne humeur.

Et vous en trouvez dans des produits animaux, comme la viande, les volailles, les fruits de mer, les œufs et les produits laitiers. On en trouve aussi dans certaines algues mais peu de végans connaissent les variétés adéquates et ils n’en mangent pas tous les jours.

Une carence en vitamine B12 peut aussi causer de la fatigue et des problèmes de mémoire[8].

Et le pire, c’est que cette carence est souvent masquée : vous ne vous en rendez compte que lorsqu’elle est irréversible !

Les végans sont donc absolument OBLIGÉS de prendre un complément de vitamine B12 tous les jours.

  • Sans oublier les carences en fer, en zinc, et en vitamine A !

Beaucoup de végans ont une carence en fer, car le fer des végétaux est moins bien absorbé que celui des animaux[9].

Et ceux qui prennent un complément alimentaire de fer en pharmacie prennent de gros risques : ce sont des gélules trop dosées, avec un fer « de synthèse » qui comporte des risques. L’idéal et de prendre 30 mg par jour de bisglycinate de fer… mais combien de végans le savent ?

Même chose pour le zinc, crucial pour le système immunitaire. Non seulement les végétaux contiennent peu de zinc… mais les céréales et légumineuses contiennent souvent aussi des « anti-nutriments » qui empêchent son absorption !

Pour la vitamine A, c’est encore plus délicat. On trouve dans les végétaux des précurseurs de la vitamine A (rétinol), comme le bêta-carotène. Mais comme pour les oméga-3 EPA et DHA, tout le monde ne parvient pas à convertir correctement le bêta-carotène en rétinol (la forme active de la vitamine A).

Dans ce cas, vous pouvez vous gaver de carottes jusqu’à ce que votre visage devienne orange… et être quand même carencé en vitamine A !

Et contrairement aux autres nutriments évoqués, vous ne trouvez jamais de rétinol dans les multivitamines ! Il est donc très difficile de compenser cette carence !

Le pire, avec toutes ces carences, c’est qu’elles ne se ressentent pas du jour au lendemain.

Il faut parfois attendre de longs mois, voire des années pour que cela vous fasse vraiment souffrir.

Mais c’est bien là le problème : si vous ne faites rien pour les compenser, vous êtes en train de ruiner votre santé… et vous ne vous en rendez pas compte !

Voilà pourquoi je ne recommande vraiment pas ce régime pour être en bonne santé.

Et la planète, dans tout ça ?

Sincèrement, je ne suis même pas sûr que l’impact écologique du véganisme à 100 % soit intéressant.

Oui, bien sûr, nous consommons trop de viande et les conditions actuelles d’élevage sont souvent inacceptables.

Mais les poulets en batterie et les élevages intensifs sont une dérive récente. Quand j’étais enfant, il n’existait pas de « ferme des mille vaches » et on ne nourrissait pas les bêtes avec des « tourteaux de soja OGM ». On utilisait simplement l’herbe et le foin.

D’un point de vue écologique, il faut savoir que l’agriculture sans élevage a tendance à épuiser les sols.

Peu de citadins le savent, mais les déjections des animaux d’élevage sont le seul engrais efficace et naturel utilisable en agriculture biologique. Sans cela, les agriculteurs seraient obligés de recourir à des produits chimiques.

L’élevage participe aussi à la biodiversité : les paysages ouverts, prairies ou zones humides sont entretenues par les éleveurs et leurs animaux. Les vaches et les moutons qui broutent sont les meilleurs « tondeuses » qui existent !

Personnellement, je crois vraiment à la possibilité d’un élevage « humain », respectueux des bêtes et bienfaisant pour eux, pour nous et pour la planète.

A-t-on le droit de tuer des animaux ?

C’est pour une agriculture naturelle, humaine et raisonnée que je me bats, pas pour un monde sans élevage.

« Donc tu es d’accord pour tuer des animaux ? », me demandent mes amis végan.

Et je leur réponds calmement : oui.

Les faire souffrir, NON. Les tuer « sans raison », JAMAIS.

Mais les tuer pour se nourrir, et sans les faire souffrir, c’est différent.

Je rappelle que la culture intensive de végétaux tue énormément d’animaux, elle aussi.

Quantités de rongeurs sont détruits par les tracteurs. Des nids d’oiseaux au sol sont emportés par les moissonneuses-batteuses. Une étude récente évalue à 7,3 milliards le nombre d’animaux tués chaque année sur les terres cultivées[10] !

De plus, je voudrais dire à mes amis végans que les plantes sont des êtres vivants à part entière.

Pourquoi serait-il plus « acceptable » de tuer des végétaux que des animaux ?

Bien sûr, les animaux ont un système nerveux. Ils ressentent la douleur… et nous avons donc le devoir absolu de tout faire pour éviter qu’ils souffrent.

Mais les tuer pour se nourrir… eh bien il me semble que c’est le fonctionnement normal de la nature.

En Tanzanie, j’ai vu des lionnes attaquer des phacochères, j’ai vu un crocodile dévorer un zèbre, j’ai vu des hyènes et des vautours se partager la carcasse d’une gazelle.

Et pourtant, vous ne pouvez pas trouver un endroit plus « authentique » au monde. Dans ces réserves naturelles, ces animaux se comportent exactement comme il y a 10 000 ans, sans interférence humaine.

C’est tout simplement le cycle de la vie sur notre planète : les herbivores survivent en tuant les plantes, les carnivores en tuant les animaux. C’est ainsi.

Notre grosse différence avec les animaux sauvages, c’est que nous pouvons éviter de faire souffrir les bêtes que nous mangeons.

C’est cette vertu proprement humaine qu’il faut cultiver, plutôt que de s’interdire totalement les aliments issus d’animaux.

Enfin, c’est en tout cas ma philosophie personnelle, et elle n’engage que moi.

D’ailleurs, je suis toujours prêt à revoir ma position, car c’est un sujet très délicat.

Alors n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, ici en commentaire de cet article.

J’attends vos réflexions personnelles avec impatience.

Sources :

[1] Nord: Cette fois, c’est une fromagerie qui a été vandalisée au nom de l’anti-spécisme, G.D., Juillet 2018, 20 minutes

[2] 16 Studies on Vegan Diets — Do They Really Work?, Alina Petre, MS, RD (CA), August 2016, Healthline

[3] The impact of food order on postprandial glycemic excursions in prediabetes, Alpana P. Shukla, August 2018, Wiley Online Library

[4] Comparison of Nutritional Quality of the Vegan, Vegetarian, Semi-Vegetarian, Pesco-Vegetarian and Omnivorous Diet, Peter Clarys, Tom Deliens, Inge Huybrechts, Peter Deriemaeker, Barbara Vanaelst, Willem De Keyzer, Marcel Hebbelinck and Patrick Mullie, March 2014, US National Library of Medicine

[5] High Endogenous Salivary Amylase Activity Is Associated with Improved Glycemic Homeostasis following Starch Ingestion in Adults, Abigail L. Mandel and Paul A. S. Breslin, May 2012, US National Library of Medicine

[6] Choline: An Essential Nutrient for Public Health, Steven H. Zeisel, M.D. and Kerry-Ann da Costa, Novenber 2009, US National Library of Medicine

[7] Extremely limited synthesis of long chain polyunsaturates in adults: implications for their dietary essentiality and use as supplements, Plourde M, Cunnane SC., August 2007, US National Library of Medicine

[8] Megaloblastic anemia, Castle WB., Octobre 1978, US National Library of Medicine

[9] Dietary iron intake and iron status of German female vegans: results of the German vegan study, Waldmann A, Koschizke JW, Leitzmann C, Hahn A., February 2004, US National Library of Medicine

[10] Field Deaths in Plant Agriculture, Bob Fischer and Andy Lamey, May 2018, Journal of Agricultural and Environmental Ethics

681 commentaires

  • Marika Marcuzzi dit :

    Bonjour,
    Votre article contient de nombreuses informations qui ne sont pas à la page et ne tiennent pas compte des défis que notre humanité doit relever au jour d’aujourd’hui.
    Le monde d’hier ne devait pas nourrir bientôt 9 milliards d’êtres humains, ne devait pas faire pousser au Brésil le soja nourrissant le bétail d’Amérique du Nord et d’Europe parce que nous élevons davantage de bétail que nous avons de surfaces de pâturage, et n’avait p.ex. pas l’absurde idée de donner du soja à manger aux vaches, elles qui sont faites, avec leurs deux estomacs, pour manger de l’herbe…
    L’habituel argument du petit éleveur dont les vaches et les cochons vivent en plein air et se nourrissent d’herbe et de glands est sympathique mais ne tient pas la route. Nous n’avons pas assez de place sur notre planète pour nourrir l’humanité en viande avec des animaux vivant tous dehors sur les pâturages. Nous n’avons tout simplement pas la place ! Renseignez-vous. Le petit éleveur bio qui traite bien ses animaux n’est donc plus une option. Il y a bien une raison, hélas, si on est passé de la ferme multi-bêtes où l’oie cotoie le cochon, la vache le coq et le chien les brebis aux fermes-usines…
    Mais je trouve formidable que vous soyez ouvert à la discussion et prêt à recevoir des commentaires.
    Le fait est que le régime végan est, au jour d’aujourd’hui, compte tenu des pesticides, antibiotiques, soja OGM dans les produits d’origine animale dont la viande et le lait, de loin le meilleur pour la santé (comme l’attestent les organismes de nutrition américain, anglais, portugais), pour la planète et bien entendu, pour les animaux, cela va de soi.
    Ce serait trop long de répondre à tous vos arguments, il faudrait écrire un commentaire aussi long que votre article. Aussi je ne peux que vous prier de vous informer davantage sur l’impact de notre alimentation :
    – tant sur les sols (l’agriculture bio-végane existe), que sur les suppléments (uniquement la B12 est indispensable dans un régime végétalien. Au fait, saviez-vous qu’on supplémente en B12 l’alimentation du bétail puisque la très large majorité ne s’alimente plus lui-même ? Et que les omnivores eux aussi ont de nombreuses carences ? Pourquoi croyez-vous que tant de personnes se nourrissant de manière omnivore achètent de nombreux suppléments alimentaires, si cette alimentation est si parfaite ? ),
    – que sur les plantes qui souffrent (on consomme moins de plantes quand on est végétalien car il faut p.ex. 30 kgs de végétaux pour obtenir un kg de viande de boeuf etc…) ,
    – que sur l’eau (15.000 litres d’eau pour 1 kg de viande de boeuf, soit une douche qui coule sans arrêt pendant 1 an),
    – sur l’air (l’élevage intensif est la cause d’émissions de méthane et d’azote, dont l’effet de serre est bien supérieur à celui du CO2),
    – sur la faim dans le monde (91% de la récolte mondiale de soja est donnée au bétail au lieu de nourrir le monde, environ 40% de la pêche mondiale est aussi utilisée pour nourrir d’autres animaux et autres impacts…)

    Toutes les informations sont disponibles sur, par exemple :
    https://www.provegan.info/fr

    Voir aussi p.ex. “Hope for all” :
    http://www.hope-theproject.com/

    Pour ma part, mon mari et moi nous nourrissons de manière totalement végane depuis presque 7 ans et nous n’avons que des effets positifs. Nous sommes déjà à l’âge où il faut faire des bilans de santé réguliers et nos analyses de sang prouvent que nous allons bien – mon médecin me dit que je dois continuer comme ca. Étant donné que nous nous nourrissons bien en faisant le moins de mal possible aux animaux, à notre terre, à notre sol, à notre eau, à notre air, pourquoi donc devrions-nous nous nourrir autrement ?

    Et pourquoi défendre une alimentation omnivore qui rend tant de personnes malades et détruit notre planète ?

    Pour ce qui concerne le respect de l’autre et la tolérance, nous regarderons un jour notre alimentation comme nous regardons le fait de fumer. Ce qui impacte les autres et notre environnement ne peut plus être un choix uniquement personnel. Si l’alimentation de mon voisin détruit mon environnement, ce n’est plus une question privée, même si j’aime bien mon voisin. C’est une question qui concerne la collectivité.

    Pourquoi pensez-vous que des visionnaires comme Bill Gates – qui est persuadé que nous ne mangerons plus de viande (du moins faite à partir d’animaux élevés et tués) d’ici 50 ans – investissent dans des start-ups qui développent des alternatives à la viande, comme la viande faite à partir de cellules et ne nécessitant donc plus l’exploitation des animaux ?

    À lire aussi (entre autres…) :
    https://www.livescience.com/53542-more-climate-negotiations-addressing-meat-consumption.html

    https://www.independent.co.uk/environment/climate-change/study-claims-meat-creates-half-of-all-greenhouse-gases-1812909.html

    Je ne peux que vous encourager à essayer par vous-même et à vous renseigner davantage. Le véganisme n’est pas une simple mode, c’est une révolution culturelle. Nous ne sommes qu’au début de ce virage absolument nécessaire pour notre survie à tous.

    Bien à vous,

    Marika Marcuzzi

  • JackG dit :

    Tous les points que vous soulevez peuvent être facilement contre-argumentés, mais ce qui est dangereux dans votre article, ce sont les références scientifiques que vous ajoutez à la fin, qui donnent une impression de sérieux. Les avez-vous seulement lus?
    Un exemple: la conclusion de la ref [4]: “The use of indexing systems, estimating the overall diet quality based on different aspects of healthful dietary models indicated consistently the vegan diet as the most healthy one”

    No comment…

  • Maria dit :

    J’adore la nature et je respecte tous les être vivants et c’est pour cela que j’ai choisi de devenir végane il y a 7 ans. je me sens en pleine forme, je suis plutôt sportive d’ailleurs. L’alimentation végétale est d’une richesse incroyable, il faut juste un peu de temps et de connaissances pour la découvrir. C’est dommage de donner une fausse idée de cette alimentation qui bien menée ne conduit en aucun cas à des carences.

    Pour la question de l’impact écologique :
    Pour 1kg de protéines animales il faut 5 à 10kg de végétaux , et par conséquent on aura eu besoin de beaucoup plus d’eau que pour produire par exemple un kilo de lentilles ou de soja directement mangé par les humains.

    Autrement dit, on contribue davantage à la “souffrance” des végétaux en mangeant de la viande.

    Et je n’ai pas parlé des pesticides, antibiotiques, de la pollutions des sols et de l’eau, des déjections des animaux…

  • Frédérique Dorsay dit :

    Bravo cher Monsieur Bazin, je partage totalement votre avis sur tous les points évoqués. je vous souhaite une très belle fin de journée pour vous car ici au Québec il est 9H25 et encore bravo pour votre sagesse.

  • Denis Jacques dit :

    Le règne végétal est la seule base alimentaire que la nature met à la disposition des toutes les autres espèces.

    Quand nous mangeons de la viande nous consommons de la nourriture de seconde main, c’est à dire de la nourriture digérée par une autre espèce animale. Laissons cette nourriture aux carnassiers, ils sont bien adaptés à la capture et leur appareil digestif est fait pour. En consommant de la viande (crue ou cuite) l’homme ingère un aliment excitant qui agit sur l’organisme comme l’alcool. Ce qui l’incite à la violence et altère gravement son appareil digestif. Durant la guerre 14-18, les poilus recevaient pour seule nourriture journalière 500g de viande et 2 litres de vins !

    L’homme livré à lui même dans la nature, sans arme, ne disposant que des ses mains, ses jambes et sa mâchoire, ne pourra jamais capturer, égorger, dépecer, et manger sa proie vive. Tout au plus il pourrait attraper quelques batraciens, insectes, et devoir les dévorer crus. Par contre il lui sera plus aisé de trouver des œufs, éventuellement un poison ou un crustacé, qu’il devra aussi consommer cru. Car de toutes les espèces animales seul l’homme cuit la plupart de ses aliments. Seul le lait animal reste à sa portée. Il faut aussi remarquer que les carnassiers consomment leurs proies vivantes, or l’homme consomme de la viande morte, du poisson mort… !

    Le régime végétarien s’impose donc à ceux qui cherchent une qualité, une santé et une meilleure espérance de vie.

    Le régime végan excluant tout aliment d’origine animale ne se justifie pas pleinement, car le miel et le lait sont de véritables trésors pour la santé de l’homme. Le lait et ses produits transformés n’ont que peut d’impact négatif sur la santé. Quant au miel, il est loin d’être d’origine animale, c’est une concentration de nectar des fleurs, origine végétale garantie.

    Voilà brièvement ce que je peux apporter comme message sur le sujet proposé. Merci au Dr Bazin pour ses précieux conseils en matière de santé.

  • BETOU dit :

    Je suis entièrement d’accord avec vous:
    * je condamne les actions violentes des vegans
    * les vegetaux aussi souffrent quand on les cueille
    * on peut aimer les animaux mais neanmoins les tuer pour nous nourrir sans les faire souffrir

    L’extrêmisme des vegans me derange et dessert leur cause

  • Meryl Pinque dit :

    Si les végétaux sont “des êtres vivants dignes de respect”, raison de plus pour ne pas manger les animaux, dont on est pour le coup tout à fait sûr qu’ils souffrent !

    Si par ailleurs l’on se préoccupe des végétaux, alors on est nécessairement végan. Voici pourquoi : il est en effet possible que les végétaux souffrent, mais puisque nous devons manger pour vivre, il vaut mieux manger les végétaux directement, plutôt que manger de la chair animale (ou des sécrétions animales). Ainsi nous tuerons moins de végétaux, car il faut de 7 à 16 kg de céréales ou de produits végétaux pour produire 1 kg de viande.

    Par ailleurs, la moindre des choses à faire avant d’écrire comme vous le faites un article à charge contre le véganisme (et donc contre les animaux nonhumains que vous condamnez ainsi à souffrir et mourir pour l’éternité alors que les humains n’ont aucunement besoin de produits d’origine animale pour vivre : j’en suis la preuve vivante après plus de 20 ans de végétalisme) est de vous renseigner auprès de médecins végétaliens qui font autorité en France, tels que le Dr Jérôme Bernard-Pellet que vous ne pouvez, je pense, méconnaître si vous êtes de bonne foi – ce que vous n’êtes manifestement pas.

  • Gastineau Catherine dit :

    Bon, les idioties habituelles de celui qui a peur de perdre son sacro-saint boudin. C’est même honteux quand on sait qu’il faut au moins 7 kilos de végétaux pour produire 1 kilo de viande: alors les carnistes si vous voulez sauver les végétaux devenez végan. A part la B12 tout est faux! Propagande welfariste . Honteux !!

  • GUILOTEAUX dit :

    Tout à fait d’accord avec votre article, je dis souvent en plaisantant qui n’a jamais entendu le cri d’une carotte qu’on arrache mais sérieusement je sais que les plantes souffrent aussi ainsi que les arbres. De plus si chaque entité n’avait pas la vie enracinée en elle, il y a longtemps que la terre serait désertique

  • bouillaguet viviane dit :

    http://www.veganbio.com/lalimentation-vegetalienne-est-dangereuse/

    J ai été vraiment déçue par vos arguments sur l écologie,car l élevage est un gros probléme environnemental(déforestation, pollution des nappes phréatiques)
    Je vous souhaite une très bonne Evolution et vous remercie pour vos autres articles souvent très intéressants.

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