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Ces derniers mois, des militants végans (végétaliens) ont vandalisé des boucheries : des vitrines ont été fracassées, des façades taguées en lettres rouges. Tout récemment, c’est même une fromagerie qui a été attaquée, près de Lille[1].

Évidemment, ces imbéciles ne représentent pas du tout la majorité des végans !

Les végétaliens que je connais sont tolérants et pacifiques. Ils ne demandent qu’à vivre en harmonie avec la Nature… et avec leurs semblables !

Leur régime est souvent fondé sur des raisons éthiques ou spirituelles, qui méritent le respect.

Mais du strict point de vue de la santé, il faut savoir que le véganisme est très risqué !

Au départ, devenir végan peut faire du bien !

Être végan, c’est supprimer totalement les produits animaux : viandes et poissons, bien sûr, mais aussi les fruits de mer, les œufs et les produits laitiers.

Et comme n’importe quel « régime », cela a des avantages et des inconvénients !

Le gros avantage, c’est que vous arrêtez instantanément beaucoup d’aliments dangereux, comme :

  • La viande qui vient d’élevages intensifs, gavée d’antibiotiques ;
  • Le lait du supermarché, rempli de lactose, de pesticides et d’hormones bovines ;
  • Les gros poissons bourrés de mercure, comme le thon ou l’espadon ;
  • Les charcuteries industrielles « bien roses » car remplies d’additifs dangereux.

L’autre atout majeur du régime végan, c’est que vous êtes obligé de manger plus de végétaux !

Pour ne pas mourir de faim, vous allez forcément manger plus de légumes, de fruits, de noix, de graines et de légumineuses… et c’est une excellente chose !

Dans les premiers mois, votre santé va clairement s’améliorer :

  • Les végans perdent du poids beaucoup plus facilement que les autres[2] ;
  • Pour les diabétiques, passer au véganisme améliore la glycémie ;
  • Et comme les végans mangent plus de potassium et moins de sel, c’est bon pour leur cœur et leur tension artérielle !

Il n’est donc pas rare de voir des végans resplendir de santé, quelques semaines après avoir commencé ce régime.

Mais généralement, c’est après que ça se gâte :

Un régime incroyablement difficile à équilibrer !

Il faut savoir qu’aucune peuplade dans le monde n’a jamais été totalement végan.

Conséquence : il n’existe aucune tradition d’un régime végan parfaitement équilibré.

C’est un énorme problème, car il n’y a pas plus précieux qu’un régime traditionnel, qui a fait ses preuves au cours du temps.

Par exemple, des chercheurs viennent de comprendre l’intérêt de servir des crudités en entrée – une tradition bien de chez nous.

Si vous commencez votre repas par des végétaux, votre taux de sucre sanguin augmente beaucoup moins que si vous commencez par des féculents… même si vous mangez la même chose[3] !

Sans nos technologies modernes, les anciens l’avaient compris. Génération après génération, ils ont mis au point des régimes remarquablement équilibrés, comme le fameux régime méditerranéen.

Le plus beau, c’est que les bons régimes traditionnels ne demandent aucune « prise de tête » : il suffit de faire comme nos parents et grands-parents !

Le régime végan, au contraire, n’est pas du tout intuitif.

Certes, il est possible de bien l’équilibrer, et je connais des végans qui ne font pas d’erreur… mais cela demande un bac + 10 en nutrition !

Voyez plutôt à quel point il est difficile de ne pas se tromper :

  • Les végans ont tendance à ne pas manger assez de calories[4] – cela donne une perte de poids qui peut être bienvenue au début, mais cela peut causer de graves carences, surtout pour les femmes qui souhaitent avoir des enfants ;
  • De même, beaucoup de végans ne mangent pas assez de protéines : leurs muscles peuvent avoir tendance à fondre, et après 60 ans cela peut être dramatique ;
  • Et puis ils risquent de manger trop de glucides raffinés : pour se remplir l’estomac, les « débutants » tombent rapidement dans le piège du pain, des pommes de terre, du riz blanc et des pâtes… alors que ces aliments sont bourrés de sucres « rapides » !

Et même avec de « bons » glucides, à indice glycémique bas, vous risquez de dérégler votre organisme si vous faites partie des personnes génétiquement vulnérables à l’amidon[5].

Car le régime végan est forcément très riche en céréales et légumineuses… et cela ne convient pas à tout le monde !

Un régime qui coûte très cher pour éviter les carences !

L’autre énorme problème du régime végan, c’est que vous devez acheter énormément de compléments alimentaires.

Enfin, personne ne vous y oblige, bien sûr… mais c’est le seul moyen d’avoir une santé optimale !

Malheureusement, les végans en sont rarement conscients.

Ils réalisent rarement à quel point leur régime risque de les placer en carence grave de nutriments essentiels :

  • Carence en choline : on en parle moins que de la vitamine D ou des oméga-3, mais la choline est un nutriment vital pour la santé du foie et du cerveau[6].

Problème : on ne trouve de choline en quantité intéressante que dans le jaune d’œuf et des foies d’animaux. Donc si vous êtes végan, vous serez forcément carencé.

C’est particulièrement grave si vous êtes enceinte ou si vous allaitez… car ce sont des époques de la vie où vous faites une grosse consommation de choline !

  • Carence en oméga-3 à longues chaînes (EPA et DHA) : ce nutriment est bien connu pour protéger le cœur et le cerveau – si vous voulez vieillir sans maladies chroniques, vous avez vraiment intérêt à ne pas en manquer.

Problème : seuls les poissons gras sont vraiment riches en oméga-3 EPA et DHA (je conseille généralement les anchois, qui sont les poissons gras les moins pollués).

Certes, vous avez des oméga-3 dans l’huile de colza ou l’huile de noix, mais il s’agit d’un oméga-3 de plus petite taille l’ALA, qui doit être transformé en EPA puis DHA par votre corps.

Or vous ne convertissez que 0,5 % de ces oméga-3 « végétaux » en « DHA », et 5 % en EPA[7] !

Résultat : les végans sont obligés d’acheter du DHA extrait d’algues en complément alimentaire… vendu à prix d’or ! (pour la même dose de DHA, le tarif est jusqu’à dix fois supérieur qu’avec du DHA de poisson)

  • Carence en vitamine B12 : cette carence-là est mieux connue des végans et végétariens… mais cela ne l’empêche pas de causer des milliers de cas de dépression !

Car la vitamine B12 est essentielle pour le cerveau et la bonne humeur.

Et vous en trouvez dans des produits animaux, comme la viande, les volailles, les fruits de mer, les œufs et les produits laitiers. On en trouve aussi dans certaines algues mais peu de végans connaissent les variétés adéquates et ils n’en mangent pas tous les jours.

Une carence en vitamine B12 peut aussi causer de la fatigue et des problèmes de mémoire[8].

Et le pire, c’est que cette carence est souvent masquée : vous ne vous en rendez compte que lorsqu’elle est irréversible !

Les végans sont donc absolument OBLIGÉS de prendre un complément de vitamine B12 tous les jours.

  • Sans oublier les carences en fer, en zinc, et en vitamine A !

Beaucoup de végans ont une carence en fer, car le fer des végétaux est moins bien absorbé que celui des animaux[9].

Et ceux qui prennent un complément alimentaire de fer en pharmacie prennent de gros risques : ce sont des gélules trop dosées, avec un fer « de synthèse » qui comporte des risques. L’idéal et de prendre 30 mg par jour de bisglycinate de fer… mais combien de végans le savent ?

Même chose pour le zinc, crucial pour le système immunitaire. Non seulement les végétaux contiennent peu de zinc… mais les céréales et légumineuses contiennent souvent aussi des « anti-nutriments » qui empêchent son absorption !

Pour la vitamine A, c’est encore plus délicat. On trouve dans les végétaux des précurseurs de la vitamine A (rétinol), comme le bêta-carotène. Mais comme pour les oméga-3 EPA et DHA, tout le monde ne parvient pas à convertir correctement le bêta-carotène en rétinol (la forme active de la vitamine A).

Dans ce cas, vous pouvez vous gaver de carottes jusqu’à ce que votre visage devienne orange… et être quand même carencé en vitamine A !

Et contrairement aux autres nutriments évoqués, vous ne trouvez jamais de rétinol dans les multivitamines ! Il est donc très difficile de compenser cette carence !

Le pire, avec toutes ces carences, c’est qu’elles ne se ressentent pas du jour au lendemain.

Il faut parfois attendre de longs mois, voire des années pour que cela vous fasse vraiment souffrir.

Mais c’est bien là le problème : si vous ne faites rien pour les compenser, vous êtes en train de ruiner votre santé… et vous ne vous en rendez pas compte !

Voilà pourquoi je ne recommande vraiment pas ce régime pour être en bonne santé.

Et la planète, dans tout ça ?

Sincèrement, je ne suis même pas sûr que l’impact écologique du véganisme à 100 % soit intéressant.

Oui, bien sûr, nous consommons trop de viande et les conditions actuelles d’élevage sont souvent inacceptables.

Mais les poulets en batterie et les élevages intensifs sont une dérive récente. Quand j’étais enfant, il n’existait pas de « ferme des mille vaches » et on ne nourrissait pas les bêtes avec des « tourteaux de soja OGM ». On utilisait simplement l’herbe et le foin.

D’un point de vue écologique, il faut savoir que l’agriculture sans élevage a tendance à épuiser les sols.

Peu de citadins le savent, mais les déjections des animaux d’élevage sont le seul engrais efficace et naturel utilisable en agriculture biologique. Sans cela, les agriculteurs seraient obligés de recourir à des produits chimiques.

L’élevage participe aussi à la biodiversité : les paysages ouverts, prairies ou zones humides sont entretenues par les éleveurs et leurs animaux. Les vaches et les moutons qui broutent sont les meilleurs « tondeuses » qui existent !

Personnellement, je crois vraiment à la possibilité d’un élevage « humain », respectueux des bêtes et bienfaisant pour eux, pour nous et pour la planète.

A-t-on le droit de tuer des animaux ?

C’est pour une agriculture naturelle, humaine et raisonnée que je me bats, pas pour un monde sans élevage.

« Donc tu es d’accord pour tuer des animaux ? », me demandent mes amis végan.

Et je leur réponds calmement : oui.

Les faire souffrir, NON. Les tuer « sans raison », JAMAIS.

Mais les tuer pour se nourrir, et sans les faire souffrir, c’est différent.

Je rappelle que la culture intensive de végétaux tue énormément d’animaux, elle aussi.

Quantités de rongeurs sont détruits par les tracteurs. Des nids d’oiseaux au sol sont emportés par les moissonneuses-batteuses. Une étude récente évalue à 7,3 milliards le nombre d’animaux tués chaque année sur les terres cultivées[10] !

De plus, je voudrais dire à mes amis végans que les plantes sont des êtres vivants à part entière.

Pourquoi serait-il plus « acceptable » de tuer des végétaux que des animaux ?

Bien sûr, les animaux ont un système nerveux. Ils ressentent la douleur… et nous avons donc le devoir absolu de tout faire pour éviter qu’ils souffrent.

Mais les tuer pour se nourrir… eh bien il me semble que c’est le fonctionnement normal de la nature.

En Tanzanie, j’ai vu des lionnes attaquer des phacochères, j’ai vu un crocodile dévorer un zèbre, j’ai vu des hyènes et des vautours se partager la carcasse d’une gazelle.

Et pourtant, vous ne pouvez pas trouver un endroit plus « authentique » au monde. Dans ces réserves naturelles, ces animaux se comportent exactement comme il y a 10 000 ans, sans interférence humaine.

C’est tout simplement le cycle de la vie sur notre planète : les herbivores survivent en tuant les plantes, les carnivores en tuant les animaux. C’est ainsi.

Notre grosse différence avec les animaux sauvages, c’est que nous pouvons éviter de faire souffrir les bêtes que nous mangeons.

C’est cette vertu proprement humaine qu’il faut cultiver, plutôt que de s’interdire totalement les aliments issus d’animaux.

Enfin, c’est en tout cas ma philosophie personnelle, et elle n’engage que moi.

D’ailleurs, je suis toujours prêt à revoir ma position, car c’est un sujet très délicat.

Alors n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, ici en commentaire de cet article.

J’attends vos réflexions personnelles avec impatience.

Sources :

[1] Nord: Cette fois, c’est une fromagerie qui a été vandalisée au nom de l’anti-spécisme, G.D., Juillet 2018, 20 minutes

[2] 16 Studies on Vegan Diets — Do They Really Work?, Alina Petre, MS, RD (CA), August 2016, Healthline

[3] The impact of food order on postprandial glycemic excursions in prediabetes, Alpana P. Shukla, August 2018, Wiley Online Library

[4] Comparison of Nutritional Quality of the Vegan, Vegetarian, Semi-Vegetarian, Pesco-Vegetarian and Omnivorous Diet, Peter Clarys, Tom Deliens, Inge Huybrechts, Peter Deriemaeker, Barbara Vanaelst, Willem De Keyzer, Marcel Hebbelinck and Patrick Mullie, March 2014, US National Library of Medicine

[5] High Endogenous Salivary Amylase Activity Is Associated with Improved Glycemic Homeostasis following Starch Ingestion in Adults, Abigail L. Mandel and Paul A. S. Breslin, May 2012, US National Library of Medicine

[6] Choline: An Essential Nutrient for Public Health, Steven H. Zeisel, M.D. and Kerry-Ann da Costa, Novenber 2009, US National Library of Medicine

[7] Extremely limited synthesis of long chain polyunsaturates in adults: implications for their dietary essentiality and use as supplements, Plourde M, Cunnane SC., August 2007, US National Library of Medicine

[8] Megaloblastic anemia, Castle WB., Octobre 1978, US National Library of Medicine

[9] Dietary iron intake and iron status of German female vegans: results of the German vegan study, Waldmann A, Koschizke JW, Leitzmann C, Hahn A., February 2004, US National Library of Medicine

[10] Field Deaths in Plant Agriculture, Bob Fischer and Andy Lamey, May 2018, Journal of Agricultural and Environmental Ethics

681 commentaires

  • labarre dit :

    Bonjour à toutes et tous,

    Personnellement je serai moins tranché que certains. Je mange de la viande (plutôt viande blanche, très rarement viande rouge)…..les deux camps sont farouchement opposés d’après les commentaires que je viens de lire et c’est plutôt…..désolant !
    Pour contrecarrer les personnes qui se disent affligées par le fait que l’on tue des animaux (attention j’ai deux chiens et j’aime la création, toute la création……d’ailleurs manger des carottes, qui vous dit que ces pauvres carottes ne souffrent pas d’être arrachées du sol déjà ?) je rétorquerai que (et j’en suis presque certain) la plupart qui s’indignent des “meurtres” d’animaux ne s’offensent point des quelques 250000 mille avortements perpétrés en toute légalité en France (les fameux droits de la femme, bon le
    fœtus lui n’a pas son mot à dire…..comme les animaux alors ?)…..tout ça pour dire que végans, “viandards” végétariens ou autre…..tout vient du fait que l’homme depuis des décennies s’applique consciencieusement à saccager son environnement. Il tue ses enfants, massacre les terres au nom du profit, fait des expériences contre nature se prenant pour Dieu (oui il a fallu un créateur mine de rien)….donc pour conclure je pense qu’il faut savoir garder raison ! y compris dans le domaine de l’agroalimentaire.
    Je trouve cet article bien construit et pas du tout anti végan, ni anti “viande”…..on peut consommer de la viande, mais en quantité raisonnable c’est tout et ne pas faire souffrir les animaux, parce que ça c’est tout simplement indigne ! et de plus la qualité de la viande s’en ressentira obligatoirement !……
    D’ailleurs que pensez vous de la viande….hallal ?
    Bien à vous.

  • Heullant dit :

    Je partage votre avis. Nous sommes nés omnivores avec l’intestin qui va avec et tout est bon pour l’homme sans excès. Nous avons intérêt à avoir une nourriture variée pour apporter tous les nutriments nécessaire pour le corps.
    Végétarisme, veganisme… sont des “effets de mode”
    Et pour moi(cela n’engage que moi), les gens se laissent avoir par la presse et les “bruits de couloir” oú pour faire comme la copine.
    Ma famille etait quasi végétarienne mais sans excès. C’est à dire que, invités nous mangions ce que l’on préparait pour nous -c’est vraiment casse pied d’inviter des gens qui sont Vegas oú végétarien.
    Ha! Il ne faut pas faire cuire les légumes dans le four oú a cuit le poulet! Et puis quoi encore!

  • blanckaert isabelle dit :

    Bonjour,
    Très sage analyse et merci pour les informations. Chacun fait ce qu’il veut mais
    l’extrémisme dans n’importe quelle branche n’est jamais bon. Par respect pour les animaux, j’essaye de manger végétarien plusieurs X par semaine…C’est ma petite contribution.

  • JOUANCHICOT dit :

    J’ai constaté aujourd’hui que vous manquez tout à fait d’esprit de réflexion; vous voulez tout simplement que tout le monde mange comme vous et comme au temps des cavernes; j’aurais dû tout simplement me méfier de vos publications bien avant; et je me désinscris au plus vite car elles n’ont aucune valeur scientifique

  • Séverine dit :

    Abonnée depuis longtemps à votre newsletter et végétarienne depuis 10 ans, je n’ai jamais lu autant d’idioties et d’approximations sur le régime végan et ses prétendues “carences”;
    Libre à vous d’encourager vos lecteurs à devenir antibio-résistant et d’exploser leur proba de développer des cancers du système digestif en se goinfrant de viandes et charcuteries bourrées de substances cancérogènes…
    A ce niveau d’obscurantisme c’est presque criminel.
    Vous avez donc raté le train de l’évolution.
    A croire que les lobbyistes d’Interbev sont également infiltrés chez vous !
    Bon vent.

  • Adam dit :

    C’est carrément honteux d’écrire et diffuser de telles inepties! Votre analyse est une véritable caricature sans aucune riguer scientifique, bourrée des raccourcis dans le but de manipuler les lecteurs et lectrices. Il faudrait vérifier qui vous finance pour faire preuve d’autant de mauvaise foi… on a quand même le sentiment que le lobby de la viande n’est pas loin.

  • Thomas Jobin dit :

    Bonjour,

    Vous vous trompez lourdement sur l’impact écologique.

    Pour stabiliser le climat, nous ne devons pas dépasser 1500 kg/CO2/an/habitant. Le fait de supprimer les produits animaux de l’alimentation permet d’économiser en moyen 1300 kg/CO2/an/habitant. Le calcul est simple. La consommation de viande n’est pas soutenable.

    Préférer un risque minime de carence (les végétariens ont statistiquement moins de carence que les omnivores, de nombreux nutritionnistes pourront vous apporter des études dans ce sens) à un risque certains de mourir du réchauffement climatique et de ses conséquences dans les 20-30 prochaines années est de l’égoïsme, de l’aveuglement.

    C’est un acte criminel envers les générations actuelles et futur. Inutile de sortir des arguments fallacieux comme vous le faites avec les engrais…

    Il faut arrêter d’être con. L’élevage c’est 25 % des gaz a effet de serre.

  • Leblanc dit :

    tout cela n’est que de la propagande anti vegan et un dénigrement continuel de gens qui essaient de justifier leur façon de se nourrir !
    Je suis vegan et toujours interloquée par l’énergie que des gens qui mangent de la viande, et pour cela sont complices des élevages industriels sans cesse en augmentation et toujours plus cruels ainsi que des abattoirs où l’on torturent ces pauvres animaux qui après n’avoir été que des objets sont maltraités, dépensent à nous faire culpabiliser de manger des légumes et des plantes qui eux-mêmes souffriraient !
    Toutes ces réflexions sont totalement sans fondement, je vous rappelle que Einstein, Léonard de Vinci, Gandhi l’étaient et bien d’autres encore et même de grands sportifs et autres bouddhistes comme Mathieu Ricard (qui ne me semble pas en mauvaise santé mais bien heureux et bien dans sa peau !) . Les vegans ont une espérance de vie supérieure aux mangeurs de viande car sont beaucoup moins touchés par le cholestérol, les triglycérides et autres maladies …Le lait de vache n’est absolument pas une nourriture pour les humains…
    Aucun animal qu’il soit tué avec souffrance ou non (c’est rarement le cas !) n’a envie de mourrir ! Souhaitez vous servir de nourriture à un géant ?
    7 kg de céréales sont nécessaires pour produire un kilo de bœuf, 4 pour 1 kg de porc, 2 pour 1 kg de poulet. On considère qu’en 2050, la moitié des céréales produites sur Terre servira à nourrir les animaux et non les êtres humains. Les animaux d’élevage dévorent les céréales avec à la clé un coût environnemental bien supérieur à ce qu’on imagine. La viande est tout sauf écolo…
    Voilà, alors si maladroitement une vegan a attaquée une boucherie et une poissonnerie..la plupart des vegans ne sont pas agressifs et tentent de faire partager leurs convictions pour protéger les animaux, la planète et la santé…Il est tellement facile de dénigrer un groupe en prenant l’exemple de quelqu’un qui a fait une erreur…

  • Paula Cals Brugger Neves dit :

    Je n’ai jamais lu de telles bêtises dans toute ma vie. Je suis végétalien depuis 15 ans et je n’ai jamais eu de problème de santé. Pire encore, ma santé est tellement bonne que j’ai peur de vivre longtemps sur cette planète infernale.

  • jos dit :

    1) la raison la plus importante, c’est l’éthique. Pourquoi aimer certains animaux et en manger d’autres? Beaucoup n’y réfléchissent pas, ou n’ont même pas envie d’y réfléchir, mais si franchement on regarde les choses objectivement; il n’y a aucune logique la dedans. C’est vrai qu’un cochon, c’est moins mignon qu’un chat, mais et alors? Ce ne sont pas les valeurs prônées par les humains qui luttent contre le racisme ou le sexisme tout ça ! Car dans ce cas, c’est du spécisme.

    « Non mais ça n’a rien a voir, les humains ont toujours mangé de la viande, c’est normal hein » ; Voici bien un des arguments que je trouve le plus bête. Parce qu’on a toujours fait quelque chose il faut continuer à le faire? Dans ce cas, nous en serions encore à l’époque de l’esclavage, de la torture humaine, de brûler les sorcières sur des bûcher, … ! Les choses évoluent et heureusement. Et pour abolir ces quelques exemples que je viens de citer, il a fallu se battre, ça ne s’est pas fait tout seul évidement.

    Mais encore faut-il se rendre compte que les humains n’ont pas une place dominante sur cette planète. Car évidement si on pense que l’humain est supérieur aux animaux, impossible de comprendre la logique de mon raisonnement. Comme nous, ils vivent et respirent, pensent, éprouvent des sensations et ont des sentiments.
    Par dessus tout, ils ressentent la douleur, parfois même plus que les êtres humains. Nous avons tendance a penser que les humains sont supérieurs aux autres car nous parlons et avons probablement un cerveau plus développé que ceux des animaux dans certains domaines. Pour nous, ils ne parlent pas car ils n’émettent pas de phrases compréhensibles pour l’oreille humaine. Mais après tout, les animaux eux aussi « parlent », à leur façon et avec leurs codes, ils communiquent entre eux, ils ont une vie sociale et psychique, et ça, la science et l’éthologie nous le prouve. C’est là que les végétariens entrent en action…

    En ne les mangeant pas, nous réduisons le massacre. En criant sur tout les toits qu’il faut devenir végétarien; nous parlons pour eux.

    Aimeriez-vous vivre dans des cages surpeuplées, sans pouvoir bouger ou à peine, sans jamais voir la lumière du jour et sans même avoir le droit d’avoir un contact avec la nature qui pourtant est votre élément naturel? Je pense que la réponse est non pour tout le monde bien évidement. Eh bien ces conditions affreuses que je viens de décrire, sont celles de milliers d’animaux destinés à votre consommation …

    Vous trouvez que votre vie est pourrie? Alors regardez à quoi ressemble la vie d’un cochon:

    Sans oublier bien sur que leur triste vie se termine d’une façon bien cruelle; transport vers un abattoir, égorgement, décapitation, électrocution anale, ébouillantés, dépecés, etc … En fait, il y a l’embarras du choix quant a la manière de leur ôter la vie et si vous essayez d’avoir la conscience tranquille en vous disant qu’ils ne se rendent même pas compte qu’ils vont mourir, détrompez vous les amis.

    Et tout ça, toute une vie gâchée pourquoi? Pour qu’un humain puisse manger son petit bout de viande tranquillos. Mais surtout, les omnivores, ils faut pas les ennuyer avec ça hein! Ils ont déjà assez de problèmes comme ça dans leur vie, et il y a assez de problèmes dans le monde pour s’occuper des animaux. C’est vrai quoi, on s’en fou des animaux non?
    Transfert vers un abattoir : https://www.youtube.com/watch?v=EJhvypWZ6WU
    Si les abattoirs avaient des vitres : https://www.youtube.com/watch?v=I8dG7V8F4kQ&list=TLxAPXzaZbKnVAJVgFxPZ7p_X1edF1KpyR

    2) Pour la santé

    Tout d’abord, il faut savoir qu’être végétarien ne nuit absolument pas la santé. La preuve je suis toujours en vie et je vais très bien (à condition de bien manger). Nous sommes donc tous d’accord pour dire que manger de la viande n’est en aucun cas indispensable à la survie. Les protéines végétales, sont aussi efficace que les protéines animales.

    En fait, selon plusieurs études, il a été prouvé que les végétariens ont un système immunitaire meilleur que ceux des omnivores, ainsi qu’un taux de cholestérol inférieur. Le risque d’avoir un cancer ou une maladie cardiovasculaire est également moins élevé chez les végétariens.

    Sans oublier que la consommation de viande peut contribuer au développement du diabète, de l’arthrite, de l’ostéoporose, de l’athérosclérose, de l’obésité, de l’asthme et de l’impuissance sexuelle.

    Pourquoi? Car les végétariens mangent des beaucoup plus petites quantités de substances nocivés que les omnivores.
    Petite phrase intellectuelle de notre ami Einstein : « Rien ne peut être aussi bénéfique à la santé humaine et augmenter les chances de survie de la vie sur terre que d’opter pour une diète végétarienne. »
    « […] l’alimentation végétarienne, menée d’une façon appropriée, est bonne pour la santé, adéquate d’un point de vue nutritionnel et bénéfique pour la prévention et le traitement de certaines maladies. L’alimentation végétarienne est adaptée à toutes les périodes de la vie. » – American Dietetic Association (ADA), association franco-canadienne de diététique indépendante de tout lobby agroalimentaire

    Bon, je n’entre pas dans les détails non plus car je ne suis vraiment pas une spécialiste de tout ces termes médicaux, mais si vous ne me croyez pas, demandez à un diététicien ou regardez tout simplement cette vidéo d’un docteur végan: https://www.youtube.com/watch?v=NAposuXKY0I&list=TLDG6CXWPQnziHkjl1AcHaoZw_9dOIoLjq

    3) Car nous avons des liens avec le singe …

    « Mais l’homme est omnivore … »

    Le singe est un animal principalement herbivore… Et nous en sommes les cousins, pourquoi ne pourrions nous pas suivre son régime alimentaire?

    Pourtant nous mangeons de la viande. Oui, parce que nous pouvons le faire car nous dominons les autres animaux, parce que nous trouvons ça bon, et parce que notre système digestif nous le permet. Au moyen-âge, les hommes ne mangeaient presque pas de viande, c’est avec l’industrialisation que nous nous sommes mis à produire de plus de plus en plus de viande et à en faire une habitude. Mais il ne faut pas oublier d’ou on vient…

    Je vous renvoie à un document officiel qui compare les différents types d’alimentation : http://www.vegetarisme.fr/_pdfs/AnatomieComparee-RV.pdf
    Vous avez la flemme de lire ? Je comprend et j’ai pitié, voici donc un petit résumé;

    Dentition: La dentition humaine n’est pas adaptée pour découper de la viande car elles sont assez plates et peu tranchantes (canines et incisives). Les carnivores sont eux réputés pour avoir des grandes dents bien tranchantes.

    Muscles faciaux et mâchoire: Elles sont faites pour mastiquer longuement des aliments mous (fruits/légumes). Les carnivores ont peu de muscles faciaux car avalent des morceaux entiers de chair animale sans avoir besoin de mastiquer pendant des heures!

    Système digestif: Il est long et permet de digérer les végétaux pour en extraire un maximum de nutriments. Les carnivores/omnivores ont eux un système digestif plus court qui permet d’évacuer plus vite la viande qui peut alors putréfier et macérer.

    Salive: Nous possédons des enzymes dans la salive qui permettent de faciliter la digestion de sucres contenus dans les végétaux. Les carnivores, eux, n’en ont pas.

    Ongles: Vous avez vraiment l’impression que vos ongles sont fait pour découper des morceaux de chairs comme le font les carnivores en tuant leur proie à l’aide de leur griffe? Honnêtement, essayez d’aller tuer une vache juste avec vos ongles et vos dents … Niveau utilité, nos ongles se rapprochent plutôt des sabots des chevaux, que des griffes d’un lion.

    4) Pour l’environnement

    Manger de la viande, niveau environnement, c’est pas vraiment top. Je vous explique en bref pourquoi:

    La viande, c’est des animaux, et avant d’être dans votre assiette, ils vivaient et mangeaient. (Logique). La nourriture consommées par les bovins pourraient servir à nourrir 8,7 milliards de personnes. Alors ceux qui pensent qu’il faudrait mieux s’occuper des pauvres petits africains qui meurent de faim, je vous en prie vous savez désormais comment faire. Et sinon, plus ou moins 40% des céréales produites au monde sont destinés à alimenter le bétail, les volailles, ou les poissons.

    Niveau eau, il faut plus de 3000 litres d’eau pour produire un steak de 160 g (pour produire l’équivalent en blé, il ne faut que 72 litres). Un végétalien consomme donc indirectement 1000 litres d’eau par jour, contre 15 000 pour les consommateurs de viande.

    Ensuite, il faut savoir que manger de la viande, c’est polluer indirectement notre planète. Un élevage industriel de cochons standard, produit autant de déchets qu’une ville de 12 000 habitants et les animaux d’élevages produisent 130 fois plus d’excréments que les humains, c’est à dire environs 40 tonnes par seconde qui contaminent la nappe phréatique.

    Pour finir, manger de la viande c’est contribuer à la déforestation de la foret équatoriale car pour produire un petit hamburger, 5m carré sont nécessaires. Depuis 1960, plus de 38% de la foret amazonienne ont été rasés pour les pâturages. Au final, un végétarien épargne plus de 4000 m carré de forets chaque année.

    Rien ne saurait profiter à la santé humaine et favoriser la persistance de la vie sur terre autant que l’évolution vers le végétarisme – Einstein.

    https://www.youtube.com/watch?v=djLoWq32COU (vidéo montrant les bienfaits du végétarisme pour la planète).

    (Je précise que pour manger végétarien et polluer moins, il faut savoir quoi manger car effectivement, le soja n’est pas top non plus pour l’environnement.)

    5) Pour goûter des aliments variés

    Cuisiner végétarien permet de découvrir des nouveaux aliments! Bon, ce n’est pas vraiment un très bon argument pour le végétarisme mais c’est plutôt une conséquence je dirais. En devenant végétarienne, j’ai découvert pleins de choses dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Alors si en avez marre de manger tout les jours viande-légume-compote, je vous conseille de découvrir la cuisine végétarienne. Contrairement à ce qu’on pense, il y a du choix. Et puis, si vous avez peur que la viande vous manque, goûtez d’abord les nombreuses viandes végétariennes, et autres produits végétariens !

    Petite anecdote: Mon frère est anti-végétarisme et refuse de manger une viande végétarienne car « c’est vraiment dégueu et la viande animale c’est trop bon ». L’autre jour, il a mangé de la viande végétarienne sans le savoir et nous avions droit à des « mmmmh trop bon la vraie viande animale! » Comme quoi il ne faut pas non plus exagérer et se fermer à la nourriture végétarienne.

    6) Par dégoût

    Après, on peut être végétarien tout simplement par dégoût. Bin oui, vous mangez du cadavre après tout.

    Manger de la chair, avec des nerfs et du gras. Boire son sang dans le steak saignant … Tel un vampire ! Mmmmh, je dirais … « délicious » !

    Cet article n’est que mon point de vue, mes arguments à moi, et je ne prétend pas détenir la vérité absolue, libre à vous de penser comme moi ou non ?

    Voilà, je pense avoir réuni tous les arguments qui me sont venus à la tête, j’espère avoir réveillé la curiosité de quelques personnes, et si vous voulez avoir une meilleure idée du végétarisme et des conditions de vies des animaux en général, je vous conseille une très très bonne vidéo (assez connue).

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