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Ces derniers mois, des militants végans (végétaliens) ont vandalisé des boucheries : des vitrines ont été fracassées, des façades taguées en lettres rouges. Tout récemment, c’est même une fromagerie qui a été attaquée, près de Lille[1].

Évidemment, ces imbéciles ne représentent pas du tout la majorité des végans !

Les végétaliens que je connais sont tolérants et pacifiques. Ils ne demandent qu’à vivre en harmonie avec la Nature… et avec leurs semblables !

Leur régime est souvent fondé sur des raisons éthiques ou spirituelles, qui méritent le respect.

Mais du strict point de vue de la santé, il faut savoir que le véganisme est très risqué !

Au départ, devenir végan peut faire du bien !

Être végan, c’est supprimer totalement les produits animaux : viandes et poissons, bien sûr, mais aussi les fruits de mer, les œufs et les produits laitiers.

Et comme n’importe quel « régime », cela a des avantages et des inconvénients !

Le gros avantage, c’est que vous arrêtez instantanément beaucoup d’aliments dangereux, comme :

  • La viande qui vient d’élevages intensifs, gavée d’antibiotiques ;
  • Le lait du supermarché, rempli de lactose, de pesticides et d’hormones bovines ;
  • Les gros poissons bourrés de mercure, comme le thon ou l’espadon ;
  • Les charcuteries industrielles « bien roses » car remplies d’additifs dangereux.

L’autre atout majeur du régime végan, c’est que vous êtes obligé de manger plus de végétaux !

Pour ne pas mourir de faim, vous allez forcément manger plus de légumes, de fruits, de noix, de graines et de légumineuses… et c’est une excellente chose !

Dans les premiers mois, votre santé va clairement s’améliorer :

  • Les végans perdent du poids beaucoup plus facilement que les autres[2] ;
  • Pour les diabétiques, passer au véganisme améliore la glycémie ;
  • Et comme les végans mangent plus de potassium et moins de sel, c’est bon pour leur cœur et leur tension artérielle !

Il n’est donc pas rare de voir des végans resplendir de santé, quelques semaines après avoir commencé ce régime.

Mais généralement, c’est après que ça se gâte :

Un régime incroyablement difficile à équilibrer !

Il faut savoir qu’aucune peuplade dans le monde n’a jamais été totalement végan.

Conséquence : il n’existe aucune tradition d’un régime végan parfaitement équilibré.

C’est un énorme problème, car il n’y a pas plus précieux qu’un régime traditionnel, qui a fait ses preuves au cours du temps.

Par exemple, des chercheurs viennent de comprendre l’intérêt de servir des crudités en entrée – une tradition bien de chez nous.

Si vous commencez votre repas par des végétaux, votre taux de sucre sanguin augmente beaucoup moins que si vous commencez par des féculents… même si vous mangez la même chose[3] !

Sans nos technologies modernes, les anciens l’avaient compris. Génération après génération, ils ont mis au point des régimes remarquablement équilibrés, comme le fameux régime méditerranéen.

Le plus beau, c’est que les bons régimes traditionnels ne demandent aucune « prise de tête » : il suffit de faire comme nos parents et grands-parents !

Le régime végan, au contraire, n’est pas du tout intuitif.

Certes, il est possible de bien l’équilibrer, et je connais des végans qui ne font pas d’erreur… mais cela demande un bac + 10 en nutrition !

Voyez plutôt à quel point il est difficile de ne pas se tromper :

  • Les végans ont tendance à ne pas manger assez de calories[4] – cela donne une perte de poids qui peut être bienvenue au début, mais cela peut causer de graves carences, surtout pour les femmes qui souhaitent avoir des enfants ;
  • De même, beaucoup de végans ne mangent pas assez de protéines : leurs muscles peuvent avoir tendance à fondre, et après 60 ans cela peut être dramatique ;
  • Et puis ils risquent de manger trop de glucides raffinés : pour se remplir l’estomac, les « débutants » tombent rapidement dans le piège du pain, des pommes de terre, du riz blanc et des pâtes… alors que ces aliments sont bourrés de sucres « rapides » !

Et même avec de « bons » glucides, à indice glycémique bas, vous risquez de dérégler votre organisme si vous faites partie des personnes génétiquement vulnérables à l’amidon[5].

Car le régime végan est forcément très riche en céréales et légumineuses… et cela ne convient pas à tout le monde !

Un régime qui coûte très cher pour éviter les carences !

L’autre énorme problème du régime végan, c’est que vous devez acheter énormément de compléments alimentaires.

Enfin, personne ne vous y oblige, bien sûr… mais c’est le seul moyen d’avoir une santé optimale !

Malheureusement, les végans en sont rarement conscients.

Ils réalisent rarement à quel point leur régime risque de les placer en carence grave de nutriments essentiels :

  • Carence en choline : on en parle moins que de la vitamine D ou des oméga-3, mais la choline est un nutriment vital pour la santé du foie et du cerveau[6].

Problème : on ne trouve de choline en quantité intéressante que dans le jaune d’œuf et des foies d’animaux. Donc si vous êtes végan, vous serez forcément carencé.

C’est particulièrement grave si vous êtes enceinte ou si vous allaitez… car ce sont des époques de la vie où vous faites une grosse consommation de choline !

  • Carence en oméga-3 à longues chaînes (EPA et DHA) : ce nutriment est bien connu pour protéger le cœur et le cerveau – si vous voulez vieillir sans maladies chroniques, vous avez vraiment intérêt à ne pas en manquer.

Problème : seuls les poissons gras sont vraiment riches en oméga-3 EPA et DHA (je conseille généralement les anchois, qui sont les poissons gras les moins pollués).

Certes, vous avez des oméga-3 dans l’huile de colza ou l’huile de noix, mais il s’agit d’un oméga-3 de plus petite taille l’ALA, qui doit être transformé en EPA puis DHA par votre corps.

Or vous ne convertissez que 0,5 % de ces oméga-3 « végétaux » en « DHA », et 5 % en EPA[7] !

Résultat : les végans sont obligés d’acheter du DHA extrait d’algues en complément alimentaire… vendu à prix d’or ! (pour la même dose de DHA, le tarif est jusqu’à dix fois supérieur qu’avec du DHA de poisson)

  • Carence en vitamine B12 : cette carence-là est mieux connue des végans et végétariens… mais cela ne l’empêche pas de causer des milliers de cas de dépression !

Car la vitamine B12 est essentielle pour le cerveau et la bonne humeur.

Et vous en trouvez dans des produits animaux, comme la viande, les volailles, les fruits de mer, les œufs et les produits laitiers. On en trouve aussi dans certaines algues mais peu de végans connaissent les variétés adéquates et ils n’en mangent pas tous les jours.

Une carence en vitamine B12 peut aussi causer de la fatigue et des problèmes de mémoire[8].

Et le pire, c’est que cette carence est souvent masquée : vous ne vous en rendez compte que lorsqu’elle est irréversible !

Les végans sont donc absolument OBLIGÉS de prendre un complément de vitamine B12 tous les jours.

  • Sans oublier les carences en fer, en zinc, et en vitamine A !

Beaucoup de végans ont une carence en fer, car le fer des végétaux est moins bien absorbé que celui des animaux[9].

Et ceux qui prennent un complément alimentaire de fer en pharmacie prennent de gros risques : ce sont des gélules trop dosées, avec un fer « de synthèse » qui comporte des risques. L’idéal et de prendre 30 mg par jour de bisglycinate de fer… mais combien de végans le savent ?

Même chose pour le zinc, crucial pour le système immunitaire. Non seulement les végétaux contiennent peu de zinc… mais les céréales et légumineuses contiennent souvent aussi des « anti-nutriments » qui empêchent son absorption !

Pour la vitamine A, c’est encore plus délicat. On trouve dans les végétaux des précurseurs de la vitamine A (rétinol), comme le bêta-carotène. Mais comme pour les oméga-3 EPA et DHA, tout le monde ne parvient pas à convertir correctement le bêta-carotène en rétinol (la forme active de la vitamine A).

Dans ce cas, vous pouvez vous gaver de carottes jusqu’à ce que votre visage devienne orange… et être quand même carencé en vitamine A !

Et contrairement aux autres nutriments évoqués, vous ne trouvez jamais de rétinol dans les multivitamines ! Il est donc très difficile de compenser cette carence !

Le pire, avec toutes ces carences, c’est qu’elles ne se ressentent pas du jour au lendemain.

Il faut parfois attendre de longs mois, voire des années pour que cela vous fasse vraiment souffrir.

Mais c’est bien là le problème : si vous ne faites rien pour les compenser, vous êtes en train de ruiner votre santé… et vous ne vous en rendez pas compte !

Voilà pourquoi je ne recommande vraiment pas ce régime pour être en bonne santé.

Et la planète, dans tout ça ?

Sincèrement, je ne suis même pas sûr que l’impact écologique du véganisme à 100 % soit intéressant.

Oui, bien sûr, nous consommons trop de viande et les conditions actuelles d’élevage sont souvent inacceptables.

Mais les poulets en batterie et les élevages intensifs sont une dérive récente. Quand j’étais enfant, il n’existait pas de « ferme des mille vaches » et on ne nourrissait pas les bêtes avec des « tourteaux de soja OGM ». On utilisait simplement l’herbe et le foin.

D’un point de vue écologique, il faut savoir que l’agriculture sans élevage a tendance à épuiser les sols.

Peu de citadins le savent, mais les déjections des animaux d’élevage sont le seul engrais efficace et naturel utilisable en agriculture biologique. Sans cela, les agriculteurs seraient obligés de recourir à des produits chimiques.

L’élevage participe aussi à la biodiversité : les paysages ouverts, prairies ou zones humides sont entretenues par les éleveurs et leurs animaux. Les vaches et les moutons qui broutent sont les meilleurs « tondeuses » qui existent !

Personnellement, je crois vraiment à la possibilité d’un élevage « humain », respectueux des bêtes et bienfaisant pour eux, pour nous et pour la planète.

A-t-on le droit de tuer des animaux ?

C’est pour une agriculture naturelle, humaine et raisonnée que je me bats, pas pour un monde sans élevage.

« Donc tu es d’accord pour tuer des animaux ? », me demandent mes amis végan.

Et je leur réponds calmement : oui.

Les faire souffrir, NON. Les tuer « sans raison », JAMAIS.

Mais les tuer pour se nourrir, et sans les faire souffrir, c’est différent.

Je rappelle que la culture intensive de végétaux tue énormément d’animaux, elle aussi.

Quantités de rongeurs sont détruits par les tracteurs. Des nids d’oiseaux au sol sont emportés par les moissonneuses-batteuses. Une étude récente évalue à 7,3 milliards le nombre d’animaux tués chaque année sur les terres cultivées[10] !

De plus, je voudrais dire à mes amis végans que les plantes sont des êtres vivants à part entière.

Pourquoi serait-il plus « acceptable » de tuer des végétaux que des animaux ?

Bien sûr, les animaux ont un système nerveux. Ils ressentent la douleur… et nous avons donc le devoir absolu de tout faire pour éviter qu’ils souffrent.

Mais les tuer pour se nourrir… eh bien il me semble que c’est le fonctionnement normal de la nature.

En Tanzanie, j’ai vu des lionnes attaquer des phacochères, j’ai vu un crocodile dévorer un zèbre, j’ai vu des hyènes et des vautours se partager la carcasse d’une gazelle.

Et pourtant, vous ne pouvez pas trouver un endroit plus « authentique » au monde. Dans ces réserves naturelles, ces animaux se comportent exactement comme il y a 10 000 ans, sans interférence humaine.

C’est tout simplement le cycle de la vie sur notre planète : les herbivores survivent en tuant les plantes, les carnivores en tuant les animaux. C’est ainsi.

Notre grosse différence avec les animaux sauvages, c’est que nous pouvons éviter de faire souffrir les bêtes que nous mangeons.

C’est cette vertu proprement humaine qu’il faut cultiver, plutôt que de s’interdire totalement les aliments issus d’animaux.

Enfin, c’est en tout cas ma philosophie personnelle, et elle n’engage que moi.

D’ailleurs, je suis toujours prêt à revoir ma position, car c’est un sujet très délicat.

Alors n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, ici en commentaire de cet article.

J’attends vos réflexions personnelles avec impatience.

Sources :

[1] Nord: Cette fois, c’est une fromagerie qui a été vandalisée au nom de l’anti-spécisme, G.D., Juillet 2018, 20 minutes

[2] 16 Studies on Vegan Diets — Do They Really Work?, Alina Petre, MS, RD (CA), August 2016, Healthline

[3] The impact of food order on postprandial glycemic excursions in prediabetes, Alpana P. Shukla, August 2018, Wiley Online Library

[4] Comparison of Nutritional Quality of the Vegan, Vegetarian, Semi-Vegetarian, Pesco-Vegetarian and Omnivorous Diet, Peter Clarys, Tom Deliens, Inge Huybrechts, Peter Deriemaeker, Barbara Vanaelst, Willem De Keyzer, Marcel Hebbelinck and Patrick Mullie, March 2014, US National Library of Medicine

[5] High Endogenous Salivary Amylase Activity Is Associated with Improved Glycemic Homeostasis following Starch Ingestion in Adults, Abigail L. Mandel and Paul A. S. Breslin, May 2012, US National Library of Medicine

[6] Choline: An Essential Nutrient for Public Health, Steven H. Zeisel, M.D. and Kerry-Ann da Costa, Novenber 2009, US National Library of Medicine

[7] Extremely limited synthesis of long chain polyunsaturates in adults: implications for their dietary essentiality and use as supplements, Plourde M, Cunnane SC., August 2007, US National Library of Medicine

[8] Megaloblastic anemia, Castle WB., Octobre 1978, US National Library of Medicine

[9] Dietary iron intake and iron status of German female vegans: results of the German vegan study, Waldmann A, Koschizke JW, Leitzmann C, Hahn A., February 2004, US National Library of Medicine

[10] Field Deaths in Plant Agriculture, Bob Fischer and Andy Lamey, May 2018, Journal of Agricultural and Environmental Ethics

681 commentaires

  • BOUCAU dit :

    Bonjour,
    Je ne mets jamais de commentaires à vos chroniques, mais là, j’ai envie de vous dire à quel point je suis d’accord avec vous.
    Merci pour cette démonstration. Elle me parait vraiment nécessaire à une époque où l’on croit n’importe quoi du moment que cela passe par les réseaux sociaux. Il est bon d’argumenter sans animosité.
    Merci encore. Cordialement.
    Michèle

  • Colette DEBENATH dit :

    Bonjour,
    Je viens d’avoir soixante printemps, je suis végétarienne depuis l’âge de 22 ans et végane depuis au moins vingt ans maintenant sans problème de santé. Mon compagnon est végan depuis cinquante ans et se porte à merveille. Nous faisons tous deux un métier très physique et avons des activités artistiques qui nécessitent habileté et réflexion.
    Bien sûr, j’ai dû m’adapter progressivement et j’ai appris à mieux connaître mon fonctionnement, mais il ne faut pas perdre de vue que rien n’est jamais acquis définitivement, que nous sommes en perpétuel devenir, donc en transformation indéfinie, et qu’il nous faut tenir compte de notre bagage héréditaire de départ (qui s’améliore immanquablement), de notre âge, de nos activités, des saisons et autres facteurs plus personnels. Les aspirations morales et spirituelles des êtres nécessitent que le corps physique, véhicule de l’âme, soit nourri sainement et harmonieusement, afin d’être docile et fort pour pouvoir réaliser celles-ci.
    Finalement, après un temps qui dépend de chaque individu, de sa compréhension et de son investissement dans cette démarche, le corps et la pensée fonctionnent de plus aisément et avec l’apport d’une respiration consciente contrôlée, le corps nécessite de moins en moins de matière ; ses fonctions et son métabolisme se modifient et il synthétise par lui-même de nouveaux éléments en puisant dans l’atmosphère les éléments qui lui sont nécessaires. Jadis, il est connu que des saints ou des saintes ont pu se passer de nourriture sans avoir de carences. Sans parler des êtres qui ne s’alimentent plus actuellement et qui sont de plus en plus nombreux et connus aujourd’hui, je veux parler des praniques ou respiriens, nous pouvons essayer de nous débarrasser de cette peur ancestrale de mourir de faim dans notre société actuelle.
    Quelle que soit la manière de s’alimenter, à quelque niveau que l’on soit arrivé, il y a toujours une progression à observer si l’on veut évoluer, et l’alimentation de l’Homme doit devenir de plus en plus subtile sans quoi une souffrance le mettra en demeure de réfléchir à un nouveau comportement.
    Pour conclure :
    – en devenant végan(e), on se porte de mieux en mieux et on peut maintenir cet état de bien-être en s’observant,
    – pas besoin d’avoir fait de grandes études intellectuelles pour réussir, bon sens et observation sont les meilleurs conseillers,
    – être végan(e) ne revient pas plus cher, contrairement à ce que disent certains ; on trouve de plus en plus facilement des produits naturels (ou biologiques) à des prix très abordables. Il faut rester simple et se servir des produits frais, locaux et de saison le plus possible,
    – avoir confiance dans ses convictions, ses connaissances et ses expériences ou rechercher des conseils auprès de ceux et celles qui sont plus expérimenté(e)s si l’on est débutant.

  • cabirol dit :

    bonjour
    je suis végan depuis 57 ans et tout va tres bien j’ai 73ans et je travaille comme a 40 ans mais il faut réflechir comment on le fait
    si vous voulez plus de renseignement on peu échanger

  • Benjjamin G dit :

    La cacahuette contient 26% de protéine. Le blanc de poulet: pas 1% de plus.
    La levure de bierre contient de la vitamine B12.
    Ce n’est pas sous cette forme bien-sûr qu’on l’injecte aux animaux d’élevages avec tous les autres produits de synthèse.
    Le germe de blé est plein de zinc et vitamines E et autres.
    3 noix du brézil contiennent la dose journalière recommandée en célenium.
    L’electronarcose est le terme utilisé pour décrire la technique d’abattage des poulet. Si vous avez déjà pris un choc électrique vous comprenez très bien que ce terme abject est un oxymore.
    Il n’y à pas pire sourd que celui qui ne veux pas entendre.
    La mort n’est pas un problème en soit mais que l’espèce qui pose des robots sur mars ne soit pas foutue de tuer proprement, en une fraction de seconde et sans jamais rater son coup, à la ferme, par la main de l’éleveur lui même, comme ça se faisait il y à un siecle sur les bovins notamment, ça montre bien que cette espèce n’est pas vraiment le bon berger pour la planête.
    Personnellement je voudrais que l’école publique fasse au minimum faire à toute les classes une visite d’un abattoire, d’un Hopital et d’une maison de retraite.
    La petite démonstration de philosophie qui montre que le consommateur est le 1er responsable même s’il crois au pouvoir de la politique à mons qu’il n’attende sa bonne dictature, est faisable aussi dès la 4ème au collège avec l’esprit critique; ce dernier dont les scientifiques ne sont pas mieux pourvus que les autres.
    Rassurez vous je ne mange plus d’autruches non plus.
    La transformation de la société est une révolution permanente qui se passe effectivement et toujours à la marge.
    Allez allez on se renseigne!
    Google est entre toutes les mains des consommateurs. C’est un beau progrès de la providence..
    Ne pas nuire, s’épanouir.
    Bonne santé à tous,
    Benjamin

  • Jean dit :

    Article très complet, bien argumenté, sans agressivité. Bravo!

  • Zz dit :

    Bonjour cher Mr Xavier.
    Je partage à 100 votre position sur le véganisme et vous avoir lu partager les mêmes points d’importance fut un plaisir pour moi.
    Cordialement.

  • Anatole dit :

    Votre article est orienté avec de grosses ficelles, je cite : “Pourquoi serait-il plus acceptable de tuer des végétaux que des animaux ?”, vous nous ressortez aussi les boucheries vandalisées …
    Vous confortez la schizophrénie de ceux qui continuent à caresser leurs gentils toutous d’un côté mais qui n’hésitent pas pas à manger un petit veau du moment qu’il est abattu par de gentils éleveurs dans de bonnes conditions.
    Souvenez-vous qu’il n’y a pas d’abattoirs éthiques où les animaux ne souffrent pas, il n’y a que des lieux sordides où la mort est donnée à des êtres sensibles qui souffrent comme votre animale de compagnie….
    Je suis vegan depuis et 30 ans et je n’ai aucune carence, et suis en pleine forme.
    Bien entendu je fais attention à ce que je mange mais c’est exactement la même chose pour les non vegans.
    Enfin vous pourriez parler de l’alimentation végétarienne en continuant à manger des oeufs par exemple…
    Certaines marques d’oeufs aujourd’hui détectent le poussin avant sa naissance et lui évitent ainsi d’être mis au monde pour être envoyé directement à la broyeuse…
    On peut très bien arrêter la viande, autrement dit de manger des cadavres d’animaux gavés d’antibiotiques, cela vous évitera de gros problèmes de santé… Bonne journée à tous!

  • hamant dit :

    il me semble qu’une analyse de sang régulière une ou deux fois par an peut détecter toutes les carences effrayantes dont vous nous parlez ? me trompè-je ?

  • MONIQUE MICHEL dit :

    Très bonne philosophie que je partage entièrement.
    L’homme fait partie de la chaîne alimentaire naturelle. Ce qui ne l’empêche pas de respecter et d’apprécier toute vie. Le tout est de consommer en quantité raisonnable et raisonnée.
    Bien à vous

    • hamant dit :

      monsieur Raisonnable, ce que vous appelez la “chaine alimentaire naturelle” évolue selon les époques : depuis ses origines carnassières sorte de cycle de la mort, elle va de plus en plus vers un cycle de la vie autant que faire se peut en effet.

  • roederer dit :

    Et la planète dans tout ça ?…
    En ce qui concerne les Gaz à Effet de Serre, j’observe qu’on reproche aux éleveurs bovins (laitiers en particuliers) les émissions de leurs bêtes. Mais en faisant cela on compare sans vergogne les émissions de Carbone fossile avec les émissions de Carbone d’origine atmosphérique (opération blanche pour l’atmosphère…) puisque les aliments consommés par les bovins sont issus de végétaux et donc de la photosynthèse. D’ailleurs, on peut dire que les ruminants étaient déjà là sur terre avant que nous y soyons… et on ne parlait pas de réchauffement climatique ! Autre sujet prêtant à sourire: substituer au méthane de nos vaches, le méthane des flatulences du régime végan généralisé à tous, mériterait un calcul scientifique plutôt marrant et qui ne déboucherait pas forcément sur un bénéfice pour la planète… (:-D)

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