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J’ai toujours été un peu dérouté par les thérapeutes convaincus que toutes les maladies ont un « sens » caché.

« Dis-moi où tu as mal : je te dirai pourquoi » [1], claironne par exemple Michel Odoul.

Selon lui, si vous avez mal à la gorge, c’est que vous avez du mal à exprimer un problème psychologique :

« Les maux de la gorge sont ceux de l’expression “qu’est-ce que j’ai en travers de la gorge” ou de l’acceptation “qu’est-ce que je n’arrive pas à avaler”. Extinction de voix, angine, avaler de travers, aérophagie sont les signes de notre difficulté à exprimer ce que nous pensons ou ressentons, souvent par peur des conséquences de cette expression »

De même, si vous avez mal au genou, c’est que vous auriez du mal à « plier », à accepter un vécu particulier. Si vous vous faites une entorse à la cheville, c’est parce que vous manqueriez de « souplesse » et de « stabilité » dans vos relations avec les autres.

Ce genre de « théorie » peut aller loin, très loin.

Certains médecins sont allés jusqu’à théoriser que tous les cancers sont causés par un stress psychologique violent ou un conflit intérieur non résolu.

Leur théorie est étonnamment précise : le cancer du sein serait lié à un stress puissant dans la relation mère-enfant. Le cancer du pancréas serait causé par une colère vis-à-vis des membres de la famille, celui des os à un manque d’estime de soi, etc.

Vous comprenez pourquoi c’est un sujet plus que délicat : inflammable.

Prise au pied de la lettre, ce type de théorie peut vous pousser à abandonner tous les traitements médicaux (conventionnels ET naturels) pour ne prendre soin que de votre mental – ce qui serait une catastrophe.

Attention danger

Voilà pourquoi, avant d’aller plus loin, je me dois donc de vous donner un avertissement clair.

Même si la cause principale de nos maladies venait effectivement de notre vie intérieure, cela ne signifierait absolument pas qu’on puisse les guérir uniquement par le pouvoir de l’esprit.

Pour une raison simple : les dégâts biologiques sont parfois trop avancés pour pouvoir être guéris sans intervention médicale.

Le grand médecin et philosophe Thierry Janssen en donne un exemple très parlant, dans son livre remarquable La maladie a-t-elle un sens ? :

« Je me souviens de Nadia, une infirmière qui m’appela un jour au téléphone pour me demander mon avis à propos d’un problème de calcul urinaire qui obstruait son uretère gauche.

J’ai compris l’origine (psychologique) de mon mal, me dit-elle avec enthousiasme. Je vais donc attendre que cette pierre se dissolve. Vous êtes d’accord avec moi, n’est-ce pas docteur ?

Je lui répondis que l’obstruction de son uretère mettait son rein en danger. L’obstacle était mécanique ; il me paraissait donc logique d’utiliser des moyens mécaniques pour en venir à bout.

Elle se fâcha : Vous ne comprenez rien au mystère de la vie, cher Monsieur. La médecine que vous me proposez est grossière, obsolète, dépassée.

Deux semaines plus tard, j’appris que Nadia avait développé une infection urinaire. Son rein avait fini par s’infecter. La patiente avait dû être hospitalisée ».

Voilà ce qui peut arriver si vous prenez trop au pied de la lettre les théories des origines « psy » des maladies.

Mais une fois que je vous ai dit ça, je tiens aussi à vous dire que l’excès inverse est au moins aussi désastreux.

« Cancer : j’ai changé d’avis ! »

Tous les scientifiques sérieux reconnaissent aujourd’hui que le stress affaiblit le système immunitaire, bouleverse l’équilibre de vos hormones, accélère le vieillissement… et peut provoquer de lourds problèmes digestifs.

Le Pr. David Khayat, cancérologue et chef du plus grand service de cancérologie de France, a même reconnu la responsabilité des émotions négatives dans le cancer :

« Pendant de nombreuses années, je dois le reconnaître, j’ai été assez réfractaire à l’idée que le stress, le malheur, la tristesse puissent être à l’origine du cancer. Mais aujourd’hui, j’ai changé d’avis ».

Désormais, même les scientifiques les plus matérialistes reconnaissent que les pensées négatives peuvent nous rendre malade.

Des chercheurs ont par exemple montré que le lendemain de la perte d’un être cher, vous avez 21 fois plus de risques d’avoir une crise cardiaque. [2]

À l’inverse, on observe que les émotions positives renforcent les mécanismes réparateurs de notre organisme (souvenez-vous de ma toute première lettre, qui montrait les bienfaits du sentiment de gratitude contre l’hypertension, le stress ou la dépression !).

Ce qui reste toujours très polémique, en revanche c’est la question du sens des maladies.

Pourquoi moi ? Pourquoi cette maladie ?

Qu’on le veuille ou non, c’est un problème qui tenaille énormément de patients.

Lorsqu’il arrive un grand malheur, notre premier réflexe est de refuser d’y croire (« pas moi », « non », « c’est impossible »).

Puis, notre second mouvement, éminemment humain, est de ressentir de la colère et de l’incompréhension : « Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu ? », disait-on autrefois. « Pourquoi ? » « Pourquoi moi ? », dit-on plutôt aujourd’hui.

Tous ceux qui ont eu le terrible malheur de perdre un enfant se sont posés la question du « pourquoi » – même si leur enfant est mort dans un « banal » accident de la route.

Cette question du sens est aussi très fréquente à l’annonce d’une terrible maladie. Un patient ordinaire, Bruno, explique bien ce qu’il a ressenti :

« Quand l’annonce du cancer de la gorge est tombée, ma première réaction a été : “Pourquoi moi, pourquoi ça ?” Ce qui m’arrivait n’avait pas de sens. Or j’ai besoin de mettre du sens pour m’approprier les choses. L’hôpital ne m’apportait aucune explication cohérente, on me proposait seulement de m’immobiliser dans une machine pour subir une radiothérapie » [3]

Personnellement, je suis convaincu que cette quête de sens ne doit surtout pas être méprisée ou balayée d’un revers de main.

Car ce peut être au contraire un atout merveilleux pour guérir et mieux vivre.

Trouver le sens, d’Auschwitz au Laos

Toutes les civilisations humaines ont donné un sens « symbolique » aux évènements frappants – les intempéries, les calamités, les décès, les conflits…

C’est sans doute un besoin « impérieux » pour l’être humain – pour chacun d’entre nous.

Victor Frankl, un neuropsychiatre rescapé du camp d’Auschwitz, a montré à quel point le « sens » pouvait être précieux.

Parmi ses compagnons d’infortune, ceux qui avaient le mieux survécu étaient ceux qui avaient une vie intérieure riche, une forme de spiritualité qui leur avait permis d’échapper à l’horreur du quotidien.

« L’important n’était pas ce que nous attendions de la vie mais ce que nous apportions à la vie. Au lieu de se demander si la vie avait un sens, il fallait s’imaginer que c’était à nous de donner un sens à la vie chaque jour et chaque heure. »

La maladie, elle aussi, est une épreuve que la plupart des civilisations humaines accompagnent d’un sens symbolique.

Prenez cet exemple raconté également par Thierry Janssen :

« Je me souviens de l’histoire du jeune Taï Neua, au Laos, chez qui un médecin avait diagnostiqué une tuberculose pulmonaire. Peu convaincu par cette explication médicale, le jeune homme avait interrogé le guérisseur du village.

Ce dernier assura que le mal n’était pas dû à un microbe mais au fait que le grand-père du patient, décédé quelques mois auparavant, avait capturé son âme afin de pouvoir travailler dans les rizières célestes et s’acquitter d’une dette qu’il n’avait pas pu rembourser de son vivant.

Apaisé par les paroles du guérisseur, le jeune homme retourna auprès du médecin pour lui expliquer la « vraie raison » de son malheur. A défaut de soigner ses symptômes physiques, on peut imaginer que le fait de savoir comment, à cause de qui et pourquoi il crachait du sang fut pour ce jeune Taï Neua un grand soulagement psychologique.

Le sens de sa maladie dépassait l’intérêt pour sa propre personne ; il s’inscrivait dans la volonté de réparer le passé, de rétablir l’ordre dans la communauté et d’assurer le bon déroulement du futur. »

La croyance de Taï Neua vous paraît probablement un peu absurde.

Mais pourquoi essayer de la « démystifier », si cela peut lui apporter un apaisement de l’âme, précieux pour mieux guérir ?

Pourquoi priver les malades des formidables pouvoirs des pensées positives sur le corps, et de ses impacts bénéfiques sur sa santé ?

À partir du moment où vous ne rejetez pas la science et suivez vos traitements, pourquoi ne pas mettre « toutes les chances de votre côté » en s’ouvrant aux éventuelles « causes psychologiques » ou la symbolique de votre maladie ?

Ce peut être d’autant plus bénéfique que la maladie est le moment où jamais pour faire le point sur votre existence – et de voir ce que vous pouvez changer pour mieux vivre !

Ils remercient le ciel d’être tombés malade

Les maladies sont une occasion de changer en profondeur car elles nous donnent le temps propice à la réflexion, à la définition de vos priorités.

Là encore, des témoignages valent mieux que de longs discours. Prenez le cas de René, cadre à la retraite [4] :

« Avec le recul, je considère mon infarctus comme un cadeau de la vie. J’ai passé ma vie à me battre contre la vie. Il fallait agir, produire, créer, réaliser ; toujours plus, toujours plus vite. Deux fois par an, épuisé, je prenais des vacances. Puis je reprenais le cours infernal de mon existence, en déclarant que c’était de la folie, que j’allais y laisser ma peau, mais qu’il n’était pas possible de faire autrement. Lorsque la pression était difficile à supporter, je disais assurer ma retraite, je prétendais préparer un futur plus doux, je me promettais un repos bien mérité ; toujours plus tard. Jusqu’au jour où j’ai ressenti une horrible douleur dans la poitrine. J’ai cru mourir. Il s’en est fallu de peu. Aujourd’hui, je réalise que ma peur et mes croyances dirigeaient mon existence. Si ma santé ne m’y avait pas obligé, je n’aurais sans doute jamais adopté un autre mode de vie. Mon cœur m’a rappelé à l’ordre ».

La maladie de Sophie, par exemple, lui fait toucher du doigt un décalage entre la vie qu’elle menait et ses aspirations profondes :

« Depuis que j’ai la sclérose en plaques, j’éprouve le besoin de me ressourcer dans la nature. J’avais oublié à quel point la nature est importante pour moi. Enfant, je vivais à la campagne. J’étais heureuse. Puis je suis allé vivre à Paris. Je croyais y être heureuse. Je réalise que j’y étais simplement contente. Ce n’est pas si mal me direz-vous. Je vous répondrai que ce n’est pas assez. J’ai besoin de la nature, de sa simplicité, de sa paix, de sa violence aussi, de son équilibre, de sa beauté. J’ignore si ma maladie provient d’un « manque de nature », mais je sais que ma guérison ne sera possible que grâce à un « apport de nature ». Et même si cet apport ne me permet pas de me débarrasser définitivement de ma sclérose en plaques, au moins je me serai reconnectée à ce qui est essentiel pour moi ».

Alors n’hésitez pas à faire le point sur votre vie, à chercher le sens (sans attendre la maladie, d’ailleurs !).

Écoutez la maladie

Mon conseil, toutefois, est de ne pas forcément chercher à tout prix le sens de votre maladie dans un « manuel » ou dans une théorie « toute faite ».

Ce qui compte, c’est que le sens vous corresponde vraiment.

Guy Corneau, récemment décédé, quelques années après avoir surmonté victorieusement son cancer, l’a exprimé avec sagesse :

« Il importe de se mettre à l’écoute du sens de ce qui nous arrive, car ce sens aide à vivre. Toutefois, si vous êtes malade et cherchez le sens de ce qui vous arrive, ne vous acharnez pas pour savoir si c’est « exactement » ce que la maladie a voulu vous signifier, comme j’ai vu plusieurs personnes le faire, demeurant ainsi prisonnières d’une opération mentale. Je dirais qu’il n’est pas nécessaire que ce sens soit absolument juste ou relativement juste. L’important est d’en trouver un qui réponde à nos tripes, d’en découvrir un que nous sentons pertinent au plus profond de nous-même ».

L’avantage est de ressentir que vous êtes bien aux commandes de votre vie – et non pas malmené par des événements sur lesquels vous n’avez aucun contrôle.

C’est aussi l’occasion d’essayer de retrouver l’équilibre que votre santé réclame.

Au total, la maladie n’est pas seulement un « adversaire à abattre ». C’est aussi un messager à écouter.

Si vous aussi vous avez un témoignage en ce sens, surtout ne le gardez pas pour vous, partagez-le en commentaire de cet article.

J’attends impatiemment vos réactions, vos expériences et votre sagesse.

En attendant, je voudrais laisser les derniers mots à Thierry Janssen :

« Si nous considérons la maladie comme l’ennemi de la bonne santé, inévitablement nous nous sentons impuissants face au danger, nous nous positionnons en victimes, et nous dépensons tous nos efforts à trouver des moyens de nous défendre ou de nous battre.

En revanche, si nous acceptons l’idée que la maladie est une manifestation de la santé, automatiquement nous comprenons qu’elle n’est pas inévitable, nous sommes obligés d’assumer notre responsabilité dans les processus qui l’ont créée, et nous pouvons tenter de prévenir son apparition.

De la « maladie ennemie » à la « maladie amie ». De la « maladie à soigner » à la « maladie à écouter ». De la « maladie à subir » à la « maladie à prévenir ».»

Sources :

[1] Michel Odoul, Dis-moi où tu as mal : Je te dirai pourquoi, Albin Michel, 2002.

[2] Risk of acute myocardial infarction after the death of a significant person in one’s life : the Determinants of Myocardial Infraction Onset Study. Mostofsky E. et all. Circulation 2012 Jan

[3] Thierry Janssen, La maladie a-t-elle un sens ? Pocket, 2010

[4] Thierry Janssen, La maladie a-t-elle un sens ? Pocket, 2010

148 commentaires

  • Rabaud dit :

    Bonjour, je viens de lire attentivement votre dossier sur la maladie. J’ai 59 ans, ça fait 32 ans que j’ai une polyarthrite psoriasique avec atteintes très déformantes des pieds et des mains. En 2003 j’ai fait un AVC ischémique avec des fourmillements sur tout l’hemicorps droit. Il est vrai que pour moi très protégée dans mon enfance par des parents aimants et des frères et sœurs proches , ça ete compliqué cette rupture du cocon familial pour partir vivre ma vie de femme. Une vie pourtant très heureuse avec mon mari et mes enfants. Et aujourd’hui mes enfants sont partis eux aussi vivre leur vie, et j’ai encore du mal avec ces séparations . Je pense que ça joue sur ma maladie. Qu’en pensez vous et que puis-je y faire. Merci de m’avoir lu.

    • HELENE HARDOIN dit :

      Bonjour, trouvez un bon kinésiologue dans votre région, et voyez comment vous pouvez améliorer votre vie.
      bien à vous

  • Francis ANGRAND dit :

    Depuis + de 20 ans je souffre de Fibromyalgie,de problème Cardiaque, de Diabète entre autre, ce qui m’aide à tenir c’est les pensés encourageante contenue dans la Parole de Dieu la Bible, en parler entre amis allège mon fardeau. Car chaque jours qui passe me donne des douleurs que je subit au quotidien, la spiritualité est une grande aide pour affronter chaque jours, essayé vous verrez par vous même

  • Rousset dit :

    En lisant votre mot je ne peux m’empêcher de penser à ma mère et à la manière dont elle a quitté notre monde. 25 ans avant son décès, mes parents avaient divorcés; mon père partait vers une autre vie tandis que ma mère, à 41 ans était retournée chez ses parents en prenant position dans un fauteuil confortable au coin du feu. Elle disait elle même que sa vie s’était arrêtée lorsque son »Dieu » ce sont ses mots, était parti.Durant toutes les années qu’elle a passé chez mes grands parents, elle n’a pas cessé de se plaindre et de nourrir la haine qu’elle ressentait envers mon père et sa nouvelle compagne. 25 ans après donc, et après de terribles souffrances, elle est decedee de ce que j’ai appelé le cancer du divorce. Ma pauvre mère était porteuse d’une tumeur de 1,7 kg dans le ventre, son cancer de l’utérus lui a fait vivre un enfer, elle n’était que douleur, c’était affreux de voir que l’ablation d’une tumeur de presque le poids d’un enfant pouvait à ce point et malgré les drogues la tourmenter ainsi. Durant toutes ces années elle avait eu la force de la haine et de des tourments.

  • ROUVIERE dit :

    J’apprécie votre travail, vos recherches pourtant la formulation que vous utilisez me parait contraire à ce propose:
    « À l’inverse, on observe que les émotions positives renforcent les mécanismes réparateurs de notre organisme »
    Il m’arrive, malgré l’intérêt pour le sujet, de ne pas terminer vos lettres. Les faits sont ce qu’il sont mais le ton négatif et ‘théorie du complot’ me semble aussi toxique que le PCB dans les poissons gras ou le Doliprane (dont je m’abstiens aussi). Pourriez-vous sortir de la polémique afin de rester scientifiquement informatif?

  • PENNERA dit :

    Le 15/12/88 j’ai eu un accident de voiture : coup du lapin, opération des cervicales, arrêt de travail d’une année ! Pendant cette année j’ai suivi des cours d’enseignement de Naturopathie par correspondance (par Vie et Action organisme que je venais de découvrir ! qq mois avant). Cette année fut juste exceptionnelle, par les cours j’ai modifié mon hygiène de vie tant pratique que mentale… Ma famille en a aussi profité… par chance je n’avais jamais de douleur, il n’y avait que la fatigue qu’il me fallait gérer… Vraiment ma vie a changé, j’ai appris à me positionner dans mes choix, à respecter des plages de repos….. Merci pour votre courrier !

  • socrate dit :

    Ha!! La maladie ! On peut en guérir , mais pas de toutes ! mais par compte ! On peut aussi apaiser ! la souffrance et amélioré des handicapes ou les soignées ! car cela dépend de quoi ont souffre ! Par compte ! j’ai connue une maladie qui fait beaucoup de dégât , le stresse lié a la déprime ! et je suis pas près de l’oublié ! car la première fois que l’ont m’a prescrit des Antilles dépresseurs ! sa été mon plus pire cauchemarde ! due a des effets secondaire ! comme a me mètre en vrac et ne plus pouvoir bougé , complètement épuisé de toute mon énergie , comme si vous voulez empêcher une voiture de démarré ! quoi faire dans ce cas ! He bien rien de plus simple que de lever le capot ,et de prendre une clé a molette ,et de la lâchée sur la barrie , en la mettant en masse avec les deux bornes ,le plus et le moins ! Une perte d’énergie brutale ! c’es comme se retrouver comme un légume ! et quand je prenais la route avec mon véhicule je par fois il m’arrivais de me rendre chez ma mère par trois façons de prendre soi par la route ou une petite toute de campagne ; et voila ce qui m’aie arrivée en deux heurs de Target ! ma mère me dit ! salut ! tu et passée par qu’elle coté haut jour duit ! et j’en n’aie eu du mal a m’en souvenir , et franchement ! j’ai pas sue le lui répondre , et sa m’a inquiété ! se n’aie pas tout ! Manque de concentration presque a me mètre en danger et aussi la vie d’autrui , griller des feux , toucher des trottoirs avec des tendances de somnolence ,et virer de droite a gauche , voir des males de ventre a ne plus pouvoir mangé normalement male de tête , jusqu’à me trouvé du sang dans les urines , ne plus prendre gout a mes loisirs durant trois mois et perte d’équilibre par fois même tomber , et même perdre 7 k durant se temps , c’est alors que j’ai fini par me rendre compte, que j’avais vraiment besoin d’autre choses ! De l’aide par des spécialistes des effets secondaire ! D’abord voir un psy Catre , puis lui raconter mon calvaire en lui précisant que c’étais la première fois en 20 ans que je me mettais en arrêt maladie , et la il me demande si j’avais déjà essayer la nutrition , et c’est alors qu’il ma orienté vert ces traitements , et que j’ai put retrouvé ma vie normale ; et en plus avec mes chats et mon chien qui me distrais beaucoup , mais sur tout la nature , a la quelle j’ y consacre plus de temps le yoga en plaine nature la balade en écoutent son fond et la cueillette des fruits sauvage et les champignons , voir même la pêche qui me vide par fois l’esprit , lors ce que je suis très concentré sur mes cannes ! Je revivais mon vrais bonheur ! ET JE DIT MERCI A LA NUTRITION ET LA NATURE ! Car c’est vraiment sa mon meilleur remède ! encore une chose a vous dire , demander voir a votre médecin si il se traiterais de la même façon que nous qui somme que des cob ailles , ils s’ont vraiment du male a répondre ! Je vous le dit ! car les effets de se traitement vous détruis le cerveau les reins le fois et la flore intestinale ! A vous de voir, car votre conscience vous appartiens toujours , mais pas aux médecins …… SOCRATE

  • Vévila dit :

    La maladie est une occasion de nous aimer plus et mieux. La plupart du temps la personne qu on oublie d ‘ aimer, c’est soi….et sans amour, le bon, le meilleur, la guérison est impossible. les pieds sur terre, la tête dans le ciel et le coeur avec les hommes et les animaux ; voila ce que votre article m ‘ évoque. Merci.

  • Espoir dit :

    j’ai eu une tuberculose pulmonaire (avec thoracothomie) reinale et génitale j’avais 5 ans avec 3 mois de coma et sortie de l’hôpital à 10 ans et ensuite 6 mois de sanatorium dans la Drôme. Ma mère m’avait abandonnée à 3 ans (ainsi que me frères et soeurs) et j’ai vu 2 fois mon père (qui nous a récupérés) derrière une vitre en 5 ans d’hospitalisation. L’hôpital n’avait pas le rémifon (médicament contre la tuberculose pour les enfants) il n’existait pas encore. A 10,5 ans j’étais au CP car je ne savais pas écrire papa maman (pas d’école à l’hôpital et isolée car trop malade).
    2 mois de cp/ce1/ce2/cm1/cm2 bref à 16 ans j’étais en seconde et réussissais le concours d’auxiliaire-puéricultrice. J’ai travaillée de suite à 17 ans 11 mois à l’hôpital Edouard Herriot en réanimation néo-natal ( les prématurés souvent dûs à des avortements ratés, la pillule n’existait pas). Les médecins m’ont élevée, mon métier était à l’hôpital en tenue blanche, car je ne pouvais pas vivre en dehors de l’hôpital qui était mon cocon, c’était chez moi, j’étais à l’aise. après réalisation de cet état de fait, que je n’arrivais pas à vivre à l’extérieur aussi bien qu’à l’hôpital (que je prenais pour ma famille), j’ai fait le plongeon dans la vie des gens qui vivaient sans blouse blanche, ça a été plus que dure. Je travaillais en mairie après réussite d’un concours, j’ai beaucoup appris, ça m’a ouvert d’autres horizons, ça m’a fait connaître le monde que je n’aurai pas connu à l’hôpital (qui est un cercle bien spécifique et fermé), mais indispensable qui m’a sauvé la vie. Les médecins et le chirurgien m’ont sauvés la vie.
    Pourquoi je vous fait part de ce vécu, pour vous dire d’arrêter de connaître de quoi vous souffrez, si j’avais su que j’allais mourir, je n’aurai pas pu pensé en permanence tous les jours à jouer au ballon avec mes frères et soeurs à manger des bonbons, à jouer à la dinette à cache-cache, je le ressentais, je me voyais au milieu de mes frères et soeurs et je me remémorai des souvenirs et je riais toute seule, ça m’a sauvé (ça ne sonnait pas faux puisque je ne savais pas que j’étais entre la vie et la mort, sinon j’aurai attendu d’aller au ciel) c’était vivant, sans le savoir j’ai fait de la visualisation qui s’est concrétisée, parce que pour moi tout était normal on me soignait j’allais sortir après pour m’amuser avec mes frères et soeurs. Avant les médecins ne disaient rien, leur silence sauvait des vies. Aujourd’hui lorsque vous êtes malade on vous révèle que vous êtes sur l’échaffaut et d’attendre qu’on vous coupe la tête comment pouvez-vous vous en sortir, vous ne pouvez pas on vous enterre vivant. J’ai prévenu mon médecin si j’avais un jour quelque chose de grave, je ne veux absolument rien savoir qui me laisse en paix et qu’il me soigne. Pourquoi savoir ce que vous avez, faites confiance aux médecins, ça change quoi que vous sachiez, vous êtes triste et vous n’avez plus cette force de vous voir guéri. Il est vrai de traverser les ténèbres vous muscle l’âme, mais restez positif, vive la vie confiance en la vie. Gardez cet âme d’enfant, étonnez-vous de tout, d’un rayon de soleil, d’un vol d’oiseau, le bruit des vagues de la mer laissé vous allez bercer par des bouffées d’air frais, par des chants, par des odeurs etc.. soyez heureux. Se faire du souci n’arrange rien, autant ne pas connaître de quoi vous souffrez à quoi ça sert à vous éteindre à vous faire perdre cette soupape de sécurité qui se réveille en vous très puissante et qui vous sauve. Ne pas savoir toutes les forces de vie en vous se réveillent en complément des traitements médicaux uniquement car l’amour des parents je n’en n’avais pas, ce n’est pas ce qui m’a sauvée. Vous avez des ressources puissantes en vous laissées les vivre et pour cela ne pas connaître le diagnostic, laissez faire la médecine. Par contre il vaut mieux prévenir que guérir et je lis les lettres du Professeur Joyeux et le laboratoire Cellinov grâce à toutes ces précieuses informations je prends une gélule le matin d’une probiotique (Lactobacillus Gasseri 100 mg) et l’hiver de la vitamine D en goutte Zyma D tois euros en pharmacie. Soyez heureux de ce que vous avez accepter d’être soigné mais ne pas connaître le diagnostic, laissons faire la médecine et aidons la en étant positif et non critique, pour rester empli d’espoir.

  • socrate dit :

    Je confirme que les animaux cherche a se faire comprendre ,mais aussi ils save ce qu’il veule , car j’ai moi même cinq chats et ils sons sur tout différant de caractère , car quand il sente le danger ils me le fon comprendre très vite du a un comportement par miaulement et excitation ,tout en voulant me faire comprendre de le suivre ,et c’est comme ça que je découvrais plusieurs choses de leurs façon de se faire comprendre.

  • Ecken dit :

    L’être humain est sans cesse en quête de sens. Certains animaux aussi, d’ailleurs : les personnes possédant des animaux de compagnie savent bien que leur chien ou leur chat cherche souvent à comprendre ce qui se passe.
    En tant que psychologue, je n’affirmerai pas que toutes les maladies ont un sens. Néanmoins, j’ai souvent rencontré des personnes malades dont la maladie faisait directement écho à leur vécu.
    Telle personne qui déclenche une maladie du système nerveux central et périphérique et dont la mère a un comportement qui la paralyse depuis des années. Telle autre qui réactive un cancer de l’estomac en se retrouvant au RSA, situation qu’elle a du mal à digérer. Une autre qui déclenche un cancer à l’œil après avoir vu son fils mourir.
    Je pourrai allonger la liste sur plusieurs pages.
    Il n’en demeure pas moins que d’autres maladies ne trouvent pas de sens dans le vécu. En tous les cas, dont le sens n’est pas directement accessible.
    Sans parler des maladies directement liées à une exposition à des produits toxiques.
    Quant aux capacités du corps à s’auto guérir, elles sont indiscutables, mais quand la maladie est déclarée, l’autoguérison ne suffit souvent pas. Un peu d’aide chimique est la bienvenue! Et en se demandant pourquoi on tombe malade (sans se torturer : si la réponse n’est pas directement accessible, on peut laisser tomber!), et surtout pourquoi on veut guérir, nos chances d’aller mieux sont augmentées.
    Alors, soyons vigilants à nos pensées et à notre ressenti, à nos actions, aux avertissements que notre corps nous donne. La prévention de la maladie est dans cette vigilance.

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