Skip to main content

Vous avez été nombreux à réagir à notre dernière lettre (Pourquoi les informations de santé sont biaisées).

Globalement, vous êtes d’accord : on ne peut pas croire sur parole les médias et autorités de santé.

Mais vous êtes plusieurs à poser la question : pourquoi notre médecin ne fait-il pas « contrepoids » à toute cette désinformation ?

Il y a de nombreuses raisons à cela, qu’il est important de bien comprendre.

D’abord, votre médecin est souvent le premier « désinformé » : il n’a pas le temps de vérifier par lui-même ce que disent les autorités de santé, et il se contente donc la plupart du temps de suivre docilement leurs recommandations.

Dans la plupart des cas, sa seule autre source d’information principale vient… des « visiteurs médicaux », ces représentants de l’industrie pharmaceutique qui viennent vanter auprès des médecins leurs dernières molécules chimiques.

Au total, avec ses 10 heures de consultation par jour, les tracas administratifs et les coups de téléphone, il est humainement impossible à votre médecin de lire les milliers d’études scientifiques qui sortent chaque mois.

Et le pire, c’est que même lorsque votre médecin est parfaitement bien informé, il lui est parfois difficile de tenir un discours de vérité absolue.

Votre médecin ne veut pas d’ennui avec les autorités

Chaque fois qu’il s’écarte de la vérité « officielle », édictée par les autorités, votre médecin prend un risque sérieux.

On l’a vu de façon spectaculaire avec le Professeur Joyeux, condamné par l’Ordre des Médecins pour avoir critiqué l’excès de vaccination (et non la vaccination elle-même).

Notez bien le « deux poids, deux mesures » :

Aucun médecin ne sera jamais poursuivi pour avoir recommandé à un patient de se vacciner contre l’hépatite B, même si cela lui déclenche une sclérose en plaque.

En revanche, si votre médecin a le malheur de refuser de vous vacciner, par exemple parce qu’il estime que votre système immunitaire est trop fragile, il s’expose aux pires des poursuites !

C’est le même problème avec les médicaments contre le cholestérol (les statines).

Même si votre médecin est convaincu que ces médicaments sont inutiles et dangereux… il réfléchira à deux fois avant de vous les faire arrêter, si votre cholestérol est élevé.

Car imaginez que vous soyez foudroyé par un infarctus, quelques semaines après avoir arrêté vos statines. Votre médecin pourrait être poursuivi pour ne pas avoir donné ces médicaments, recommandés par les autorités de santé !

À l’inverse, votre médecin ne risque absolument rien si vous attrapez le diabète ou Alzheimer à cause de ces médicaments, puisque leur prescription est recommandée par les autorités !

Le risque de poursuite est une forme de censure. Mais les médecins pratiquent également l’autocensure :

Votre médecin ne peut pas toujours tout vous dire

Imaginez un patient en surpoids, pré-diabétique et dont la tension est mesurée à 18/10.

Un médecin bien formé aux méthodes naturelles sait qu’il y a trois possibilités :

  • L’idéal : si le patient change radicalement son mode de vie (alimentation, activité physique), sa tension baissera et sa santé s’améliorera sur tous les plans ;
  • Le regrettable : le patient ne change rien à ses habitudes mais accepte de prendre ses médicaments contre la tension, ce qui a le mérite de limiter les dégâts ;
  • Le catastrophique : le patient ne change rien ET refuse de prendre ses médicaments qui abaissent la tension, car il ne se « sent » pas malade.

Dans un cas comme celui-là, le médecin est confronté à un terrible dilemme.

S’il dit la vérité sur les effets indésirables graves des médicaments antihypertenseurs… cela peut susciter chez son patient deux réactions très différents :

  • Soit cela l’encourage à changer son mode de vie, pour éviter d’être obligé de prendre ces médicaments risqués – c’est le scénario idéal ;
  • Soit cela peut le convaincre de refuser de prendre ces médicaments, sans pour autant changer quoi que ce soit à ses habitudes – c’est le scénario catastrophique.

Résultat, pour votre bien, votre médecin pourrait être tenté de vous cacher, ou minimiser la longue liste des effets catastrophiques des médicaments qu’il vous prescrit !

Votre médecin veut garder la conscience tranquille

Il existe un dernier « biais » inévitable quand vous êtes médecin.

Il est psychologiquement difficile d’admettre que l’on a donné pendant des années des substances dangereuses à ses patients, alors qu’on souhaitait uniquement les aider à aller mieux !

C’est pourquoi les médecins ont souvent du mal à reconnaître que les médicaments qu’ils ont prescrits pendant des années puissent être « dangereux », même lorsque de nouvelles études scientifiques le démontrent.

Et cela peut arriver même aux médecins les plus « compétents » et formés aux méthodes naturelles ! Par exemple, plusieurs médecins pour lesquels j’ai une immense estime sont moins sévères que moi sur la dangerosité des médicaments antiacides IPP, contre les brûlures d’estomac.

À mon avis, cela s’explique par une raison simple : ce sont des études très récentes (datant de 2014 et 2015) qui ont démontré que ces médicaments provoquaient Alzheimer, maladies rénales graves et infarctus. Jusqu’alors, ces médicaments étaient considérés comme « bien tolérés ».

Un autre exemple, encore plus criant, est celui des amalgames dentaires au mercure.

Pourquoi les dentistes ont-ils toujours farouchement nié leur dangerosité ? Pourquoi ne sont-ils toujours pas interdits en France, alors qu’ils ont été abandonnés depuis longtemps chez plusieurs de nos voisins européens ?

Parce qu’il est insupportable psychologiquement à nos dentistes d’admettre qu’ils ont implanté des poisons dans la bouche de leurs patients pendant des décennies !

C’est tout simplement humain !

Voilà pourquoi je ne peux que renouveler le conseil de notre dernière lettre :

INFORMEZ-VOUS, PAR VOUS-MÊME !

C’est la condition pour être libre, maître de sa santé… et créer un dialogue riche et constructif avec votre médecin !

324 commentaires

  • raveneau dit :

    merçi pour votre vérité continuez a la diffussée

  • Martine dit :

    merci pour vos informations; depuis j’ai diminué par 2 mon anti hypertenseur et je crois bien qu’il va falloir l’arrêter, mais je prendrai qd même l’avis de mon cardiologue.
    pour le diabète c’est beaucoup plus difficile, j’ai changé des mauvaises habitudes mais pendant mes fringales ou coup de calgon, je me jette encore sur la nourriture… mais toutes les infos font leur chemin et j’espère y arrivé.
    j’ai diminue l’ésoméprazole de façon progressive et j’en suis à 1 tous les 3 jours et quand arrive le 3 eme jour les brûlures arrivent , je vais essayer l’H E de gingembre.
    le mental y est pour beaucoup, mes douleurs articulaires ont bien diminuées suite à un de vos article, Comme quoi les chinois ont bien raison, nous sommes un tout

    • Bey dit :

      Martine bonjour arrêtez de suite l’ezomeprasole ou l’innexium etc etc … Bref tout les anti-acides. POISON!! je vous conseillerais des sticks d’aloe vera qui agit sur l’estomac encore mieux que les médicaments. Il y’a les gés gélules de curcuma. Le gingembre c’est plus pour les nausées. l’achillée, l’angélique, la coriandre ou le basilic vont plus loin encore en agissant en profondeur sur l’estomac. Et surtout penser à aller consulter un ostéopathe qui pourrait vous aider. Car il ya une vertèbre la D6 qui est associée à l’estomac elle est automatiquement enflammée.

    • sylvie dit :

      oui le curcuma c’est super mais la poudre n’est pas assimilée.
      Il faut prendre du phytosome de curcuma (curcumine)
      Le professeur Joyeux à donner le nom d’un labo solage
      il est très bien et un prix très raisonnable

  • ZUBER Nicole dit :

    Bonjour,
    Tout,à fait d’accord avec votre analyse. Depuis longtemps,je suis très sceptique sur les ordonnances de médicaments et du bien fondée de leur prescription depuis que j’ai entendu mon médecin traitant dire à un de ses patient au téléphone : que voulez-vous on soigne d’un côté, mais on créer un problème de l’autre ». Alors j’estime que cela ne s »appelle pas des soins.
    Cordialement

  • Studer dit :

    Merci. votre analyse amène à revenir au bon sens et à la prise de responsabilité de notre santé.
    Bien cordialement

  • Monique R dit :

    Mon médecin voulait me prescrire un inhibiteur de la pompe à protons parce que je me plaignais d’avoir souvent la langue blanche et des problèmes d’haleine. Devant mon refus il me dit « je t’assure c’est un médicament tout à fait anodin » Je lui ai suggéré de se renseigner parce que j’avais lu des études sur ce médicament qui n’abondaient pas dans son sens! j’ai maintenu ma position et ai fait une cure de desmodium. tous semble être rentré dans l’ordre! D’autre part le mari d’une de mes amies est sous traitement pour l’hypertension (spironolactone et hypérium). Il ne cesse d’avoir des irritations de la peau, du nez (sorte de rhume) et des yeux conjonctivite, en bref de réels signes d’allergies. Est-il possible que cela soit causé par ce genre de médicaments?
    Je pense que les médecins ne prennent plus le temps de nous écouter ou plutôt n’ont plus le temps! La partie administrative de leur travail est totalement chronophage et ils ne peuvent pas tous s’offrir un secrétariat!
    Merci pour vos articles

  • M.F.Bos dit :

    Vous avez tout à fait raison. Mais je ne comprends pas, pourquoi les universités ne changent pas leurs enseignements aux étudiants d’aujourd’hui. Cela n’a pas changé non plus…. Même avec tout ce qu’on sais maintenant….

  • rousseau Marilyn dit :

    Bonjour, votre analyse me semble la proche de la réalité aujourd’hui… J’adhère moi aussi à cette conclusion.
    Merci pour votre travail.
    Marilyn R

  • DA SILVA-VERNIN M-France dit :

    Nous sommes devant un dilemme, mon mari depuis peu fait de la tension,(contrôle sur 3 jours, irrégulière, et dépassant (systol.)140 et (diasto) 90 ; peu habitué aux médicaments traditionnels, il à commencé à prendre ce que le médecin lui avait prescrit, puisque c’était « nécessaire » cela le fait tousser, et cela s’est transformé en irritation de la gorge, etc…il a tout arrêté. Mais vers qui se tourner, habituellement nous ne sommes pas pris au dépourvu, nous savons que faire et trouvons toujours une autre solution. Pour la tension existe-t-il d’autres alternatives, lesquelles? Catherine (en date du 27 novembre) semblait être au fait de ce problème, d’autres personnes ont-elles essayés d’autres thérapies? je dirais bien au « secours » car nous voilà complètement perdus. Marie-France.

    • Jean Marie dit :

      Oui il est possible de retrouver une tension normale par des moyens naturels. Si besoin consulter un thérapeute.Il faut agir sur la cause et pas seulement vouloir faire taire les symptômes. La nutrithérapie donne d’excellents résultats.Trop de glucides(il y en a partout),de mauvais lipides et la tension monte inexorablement surtout si en plus il y a du stress…

  • lb dit :

    Espérons que de nombreux médecins lisent cette lettre et du coup se déculpabilisent. Ainsi ils pourrait eux aussi « rebondir » et bien informer leur patients, librement, et leurs patients de choisir leur propre thérapie (naturelle, chimique, comportementale, …).

  • Guyot dit :

    C est bien de parler du Professeur Joyeux …Ç est un Grand !!! Suis en accord avec l ensemble de votre article….BRAVO….Continuez…!!

    MERCI

Laisser un commentaire