Aujourd’hui je suis très en colère.
Comme vous le savez, Alzheimer est une des maladies les plus terribles qui existent.
Lorsque vous êtes frappé, c’est l’intimité de votre propre vie qui commence à vous échapper, ce sont vos relations humaines les plus précieuses qui s’évaporent peu à peu.
Pour votre entourage, c’est souvent pire encore. Bien s’occuper d’un malade d’Alzheimer est un travail de titan, heure par heure. Ce sont des efforts inouïs pour un résultat cruel : voir la personne que l’on aime s’éloigner de plus en plus, sans espoir de retour.
Alors ce n’est vraiment pas le moment de profiter de la vulnérabilité des malades pour leur faire avaler des médicaments inefficaces et dangereux.
Et encore moins de leur cacher qu’il existe des alternatives naturelles plus intéressantes !
C’est pourtant ce que fait l’industrie pharmaceutique… simplement pour gagner un peu plus d’argent. Et c’est tout simplement révoltant.
Médicament contre Alzheimer : de graves effets secondaires passés sous silence
Tout le monde est d’accord pour le dire : les médicaments contre Alzheimer ont une efficacité très faible.
La grande majorité des patients ne ressent pas la moindre amélioration. Pour les autres, l’effet bénéfique est mineur et de courte durée.
Même la Haute Autorité de Santé l’a rappelé : les médicaments existants ont des effets « au mieux modestes », dont l’intérêt est « cliniquement discutable ». [1]
Bien sûr, serait toujours « ça de pris » s’ils étaient sans danger. Avec une maladie comme Alzheimer, autant essayer quelque chose plutôt que rien du tout.
Mais le problème est que les effets indésirables de ces médicaments sont effarants !
D’abord, comme la notice le précise, ils causent de sérieux troubles digestifs.
Et quand on a 80 ans, les nausées, diarrhées et vomissements ne sont pas seulement « un mauvais moment à passer » : ils peuvent tuer à petit feu.
De fait, ils conduisent près d’un tiers des malades à subir une perte de poids sévère, selon les conclusions de chercheurs de l’Université de Californie ! [2]
Mais ce n’est pas tout :
Des médicaments contre Alzheimer qui tuent !
Dès 2009, une étude fracassante a établi que les médicaments contre Alzheimer pouvaient causer de graves problèmes cardiaques. [3]
Après avoir épluché les données de plus d’un million de patients, les chercheurs de l’hôpital de l’Ontario, au Canada ont découvert que ceux qui prenaient ces médicaments avaient deux fois plus de risque d’être hospitalisés pour bradycardie (rythme cardiaque trop bas).
Pire : en avril 2015, une société de recherche privée, AdverseEvents a rendu public un rapport explosif sur les effets secondaires des deux principaux médicaments prescrits contre Alzheimer, Aricept et Exelon. [4]
Les statisticiens d’AdverseEvent ont réalisé un travail minitieux à partir des bases de données de la FDA (l’équivalent américain de l’Agence européenne du médicament). Grâce à des outils d’analyse perfectionnés, ils ont décelé des phénomènes particulièrement inquiétants.
Pour le médicament Exelon, AdverseEvent a relevé 1 200 décès « inattendus », ainsi qu’un nombre de fractures supérieur à la normale (75 fractures du col du fémur, notamment).
L’autre médicament majeur, Aricept, a été associé à des cas de mort subite, de crises cardiaques et d’insuffisance respiratoire.
Et comme si cela ne suffisait pas, le troisième médicament anti-Alzheimer de la même catégorie, le Reminyl, vient lui aussi d’être gravement mis en cause.
Cette fois, l’alerte est venue de l’Agence Française du médicament (l’ANSM). En octobre 2015, elle a signalé de (rares) cas de réactions cutanées mortelles chez des patients traités par ce médicament. [5]
La simple prise de ce Reminyl peut provoquer une réaction allergique extrêmement grave qui conduit votre peau… à se décoller (c’est le « syndrome de Stevens-Johnson »). Sans traitement, la mort s’ensuit rapidement, avec les douleurs que vous imaginez.
Est-ce vraiment un risque à faire subir aux patients, quand on sait que les effets de ces médicaments sont proches de zéro ??
Ne serait-il pas URGENT de les retirer immédiatement du marché ?
Ces médicaments dangereux contre Alzheimer que l’on continue à prescrire aux malades !
Bizarrement, ce n’est pas l’avis de certains médecins. Et comme vous allez le voir, leur raisonnement est proprement stupéfiant :
Interrogé par des journalistes suite à l’alerte sur le Reminyl, un certain Dr Christophe Trivalle a déclaré :
« Pour l’instant, ce sont les seuls traitements qui ont une efficacité sur la maladie d’Alzheimer. On est un peu coincé, on est un peu obligé de les utiliser et même si l’effet est modeste, c’est mieux que de ne pas les utiliser du tout. » [6]
Non, non et non cher docteur, vous n’êtes obligé à RIEN DU TOUT. Non, ce n’est PAS MIEUX que de ne pas les utiliser, c’est bien pire !
C’est dégrader la santé de vos patients, et parfois les tuer, pour un effet minime dans le meilleur des cas !!
Si bien que la revue Prescrire inclue dans sa liste des médicaments dangereux, TOUS les médicaments contre Alzheimer.
Un autre professionnel de santé, le Dr Madjid Fodil, a osé un argument encore plus hallucinant
« Même si l’efficacité est discutée et que les effets indésirables peuvent être graves, il y a un meilleur suivi du patient quand on instaure un traitement. »
Instaurer un « traitement » est très bien, en effet… Mais un traitement, ce n’est pas forcément des pilules chimiques !!
Les trésors de la nutrition (nutrithérapie), des plantes (phyto-aromathérapie) ou de l’émotionnel (corps-esprit), ce sont aussi des traitements !
Et dans le cas d’Alzheimer, ils sont largement préférables aux médicaments toxiques.
Des traitements naturels contre Alzheimer largement préférables
Attention, je préfère vous prévenir tout de suite que les alternatives naturelles n’ont rien de miraculeux. Leurs effets sont modestes.
Mais il est clair néanmoins qu’elles sont préférables aux médicaments que l’on prescrit aujourd’hui aux malades !
Prenez le cas de cette plante chinoise, l’huperzine A (Huperzia serrata), qui fait l’objet depuis quelques années de recherches scientifiques intensives en Chine.
Aujourd’hui, la conclusion des scientifiques chinois est formelle : l’Huperzine A permet une meilleure autonomie des malades d’Alzheimer et améliore leur mémoire [7], avec moins d’effets secondaires que les médicaments actuels
Une autre alternative intéressante est le ginkgo biloba. On sait depuis des années que cet arbre extraordinaire a la capacité de booster la mémoire (c’est d’ailleurs l’un des traitements naturels contre Alzheimer le plus utilisé en Allemagne).
Aujourd’hui, il est prouvé scientifiquement que le ginkgo est au moins aussi efficace contre Alzheimer que le médicament le plus prescrit, Aricept. [8]
Avec cette grosse différence que le gingko n’a pas le moindre effet toxique connu (il faut simplement faire attention en cas de problème de coagulation, car le ginkgo a pour effet de fluidifier le sang).
Ne serait-il donc pas préférable de prescrire cette plante inoffensive plutôt que le médicament dangereux ?
Et que dire de la vitamine E, qui fait mieux que le médicament « Mémantine » ?
La vitamine E : ce traitement naturel contre Alzheimer qui ralentit (un peu) la maladie
La « Mémantine » est le quatrième et dernier médicament anti-Alzheimer actuellement sur le marché.
Malheureusement, on connaît mal ses effets indésirables et de mauvaises surprises sont à prévoir.
Surtout, il est avéré qu’il est beaucoup plus intéressant, dans la majorité des cas, de prescrire… de la vitamine E naturelle.
Dans une étude de 561 patients atteints d’une forme modérée d’Alzheimer [9], le groupe qui a reçu la Mémantine n’a connu aucune amélioration.
Alors que le groupe qui a reçu 2 000 unités par jour de vitamine E (alpha-tocopherol), lui, a bénéficié d’un ralentissement de la maladie de 20 %.
C’est un gain modeste mais pas négligeable pour les malades : cela représente environ 6 mois supplémentaire d’autonomie, sur une période de deux ans et demi.
La vitamine E est d’autant plus recommandable que ses (légers) bienfaits contre Alzheimer ont été prouvés par de nombreuses études. [10]
Mais beaucoup de médecins préfèrent prescrire la Mémantine, même dans les cas où son inefficacité est flagrante.
Pourquoi ? Parce qu’ils sont influencés par l’industrie pharmaceutique, qui ne gagne pas le moindre euro sur les remèdes que l’on trouve dans la nature, sans chimie.
C’est le cas des vitamines… mais aussi des épices comme le safran, dont les effets étonnants contre Alzheimer sont encore ignorés de la plupart des neurologues !
Le safran : L’épice multi-usage comme traitement naturel de la maladie
d’Alzheimer
Pourtant, les recherches sur cette épice traditionnelle sont en pleine ébullition.
Dès 2010, un essai clinique a prouvé que le safran améliorait les capacités cognitives et l’autonomie de malades touchés par Alzheimer, avec très peu d’effets secondaires. [11]
Plus intéressant encore : un autre essai clinique a prouvé que le safran fait au moins aussi bien que le médicament Mémantine sur les formes avancées d’Alzheimer. [12]
Pourquoi préférer prescrire aux malades le médicament chimique plutôt que l’épice naturelle ?
Surtout que le safran a un autre bénéfice inattendu : il vous redonne le moral ! Dans des essais cliniques contrôlés, le safran a fait mieux que l’Imipramine [13]et le Prozac [14], deux anti-dépresseurs de référence.
Or il n’est pas rare que les malades d’Alzheimer souffrent également de dépression.
Dans ce cas, on leur prescrit généralement des anti-dépresseurs, des médicaments qui viennent s’ajouter aux autres (Aricept, Mémantine, etc.), avec tous les risques d’interactions dangereuses que vous pouvez imaginer…
Le safran paraît donc être un remède de premier choix : naturel, légèrement efficace contre Alzheimer ET les dépressions associées !
Mais comme il ne rapporte rien aux labos pharmaceutiques, il risque de continuer à être totalement ignoré du grand public !
Et ce n’est pas le seul, malheureusement.
Et tant d’autres traitements naturels contre Alzheimer à explorer !
Car il existe encore beaucoup d’autres méthodes naturelles porteuses d’espoir pour les malades d’Alzheimer.
Dans cette lettre, je n’ai parlé que de celles dont l’efficacité avait été testée scientifiquement, contre les médicaments existants, pour vous montrer à quel point il est scandaleux de continuer à autoriser la prescription de ces ces médicaments dangereux contre Alzheimer.
Mais si vous avez Alzheimer, il y a bien d’autres stratégies à essayer.
Je ne peux pas entrer ici dans le détail (j’y reviendrai), mais voici déjà quelques conseils de base qui ont fait leurs preuves [15]:
Pour ralentir la progression de la maladie, soignez votre alimentation : réduisez les sucres au maximum, évitez totalement les produits industriels, privilégiez l’huile d’olive et les aliments riches en omégas-3 ;
- Essayez de supprimer le gluten et la caséine, ce sont des aliments pro-inflammatoires qui peuvent accélérer la maladie ;
- Si vous aimez le café ou le thé vert, ne vous en privez surtout pas ; même chose pour le vin rouge, riche en resvératrol (un verre à chaque repas) ;
- Gorgez-vous de myrtilles (bio), ces puissants antioxydants dont les effets positifs sur les démences séniles viennent d’être prouvés scientifiquement ;
- Essayez deux épices, une anti-inflammatoire (curcumine) et l’autre anti-diabète (cannelle de Ceylan) dont les effets sur Alzheimer sont plus que prometteurs ;
- Assurez-vous que vous n’avez pas la moindre carence en vitamines B, D, E, en zinc et en magnésium ;
- Faites au moins 30 minutes d’activité physique par jour ;
- Évitez à tout prix les médicaments qui causent Alzheimer type anti-acides, anticholinergiques, statines et benzodiazépines ; [16]
Soignez votre stress et votre sommeil (c’est le moment où jamais de vous mettre au yoga !) ;
Au total, retenez que l’industrie pharmaceutique n’a malheureusement rien de bon à vous apporter si vous avez Alzheimer.
Et ne laissez jamais votre médecin vous dire qu’il est « obligé » de vous donner des pilules inefficaces et toxiques !
Merci!!!
Ces conseils sont-ils utiles pour les démences fronto-temporales ?
En vous remerciant.
Christian
Explcation très claire
Très intéressante cette étude sur Alzheimer.
Dommage que les commentaires (renvois 1-2-3-…) ne figurent pas en bas du texte…
Bonjour
Avant toute choses je vous remercie pour ces conseils que je trouve très important et aussi efficace. Dommage que notre société (Medecin) ne fait pas la même chose c’est vrai y’a pas mieux que le naturel pour se soigner. Merci pour ces lettres que vous nous adressez. Continue ainsi
Ma maman atteint d alzeihmer vient de subir une overdose dans son epad mieux que tout au valium pour calmer ces agitations qui en fait été lié à des interactions médicamenteuse.c été juste horrible et bien sûr je ne parle pas de l inexistante de soutien dans ces cas là.la France est pitoyable
Bonjour Xavier,
On me fait une piqûre mensuel d’un neuroleptiques :le” xeplion” à la lecture de ta lettre cela me fait peur le médecin généraliste me dit que cela ne donne pas Alzheimer et toi qu’en penses-tu ?on me prescrit le xeplion pour soigner la schizophrénie y aurait il une plante ou épice qui serait mieux je ne sens rien de particulier avec le xeplion . je voudrais arrêter cette piqûre je ne me sens pas malade . merci pour ta réponse bien à vous ,Gerlanda ZAFFUTO
Complètement d’accord avec vous.France Auber-Hallard,étant donne les souffrances que subies ma meilleure Amie, en tant au'”aidant “
Merci infiniment sûrement, cette lettre va faire sa contribution au quotidiens de lecteurs.
Bonjour,
J’apprécie votre coup de gueule mais pour ma part, ma colère est bien plus grande.
Je vous résume mon expérience : mon père est décédé des suites de la maladie d’Alzheimer à 73 ans en 2003, cette dernière ayant été confirmée en 1995. Six mois après le décès de mon père, ma mère a manifesté les premiers symptômes de la maladie par des troubles de la mémoire tout à fait spécifiques (des oublis notables bien différents d’un manque d’attention et quand on a côtoyé cette pathologie, la différence et notable). Elle avait alors 71 ans. La confirmation de cette maladie a été établie en 2008. Son évolution est beaucoup moins rapide que pour le cas de mon père mais si ma mère reste encore consciente, elle peut aujourd’hui décompenser à la moindre perturbation. Lorsque le médecin a annoncé à ma mère sa maladie, sa réponse a été immédiate : « mais nous ne sommes pas issus mon mari et moi de la même famille, alors pourquoi nous deux ? ».
Eh oui, pourquoi eux deux, pourquoi des personnes de plus en plus jeunes (mon père n’avait pas 60 ans quand les premiers symptômes se sont manifestés), pourquoi tant de malades aujourd’hui, et encore plus demain ?
Voilà ma colère : silence radio sur les causes responsables de ces dégénérescences cérébrales !
On peut s’offusquer que les médicaments mis sur le marché, ne soient qu’une manne financière supplémentaire pour les lobbys pharmaceutiques mais y remédier est très simple : on refuse ces médocs. Telle a été ma réponse au gériatre qui tenait absolument à ce que ma mère continue son traitement par Exelon, traitement coûteux et inefficace.
En revanche, qui s’interroge et surtout interroge les instances sanitaires pour que les causes soient connues et que soient mis en place des moyens pour éradiquer ces dégénérescences ?
L’argent n’est pas à investir dans des structures spécialisées privées ou dans de nouvelles molécules mais dans la recherche et la compréhension de ce qui atteint et détruit nos cerveaux.
Cependant, on risquerait fort de constater encore une fois que nous sommes responsables de nos dégénérescences, de nos débilités, de nos sénilités par le système que nous soutenons et alimentons au quotidien : un système basé sur l’argent et uniquement sur l’argent. Un système dans lequel les lobbys se font la part belle et sont si puissants que les instances dirigeantes n’osent pas dénoncer les atteintes graves que ce système fait peser sur nos vies.
Nous pouvons ingérer nombre de compléments alimentaires pour se protéger, rien n’y fera si nous laissons cet état de fait proliférer. Je tiens d’ailleurs à vous faire remarquer que si certains peuvent s’acheter Oméga 3, vitamine E, ginkgo biloba, j’en passe et des meilleurs, plus nombreux sont ceux qui n’en ont pas les moyens. Ceux-là n’ont pas plus de moyens pour payer des structures d’accueil humaines et agréables à leurs malades et c’est toute la famille, même les enfants et petits-enfants, qui paieront la note.
Là ma colère est énorme et la solution, politique comme toujours. Voilà un angle d’analyse qui mériterait d’être partagé pour que nous nous orientions vraiment vers un monde plus sain où l’humanité mais aussi la nature, seraient préservées car considérées comme des ‘biens’ plus précieux que le fric !