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Vous êtes assis ? bien accroché ?

Alors voici ce qui est arrivé à une patiente, venue à l’hôpital pour une consultation de gastro-entérologie :

« Quand elle s’est présentée à la consultation, on l’a fait attendre dans le box à deux portes, en lui demandant de se déshabiller entièrement et d’enfiler une simple chemise, fendue à l’arrière.

On l’a fait entrer dans une salle où se trouvait, sans qu’on l’ait prévenue, un groupe d’internes postés autour de leur patron. L’un d’eux l’a guidée jusqu’à une table d’examen installée au milieu de la pièce. Là il l’a fait monter sur la table et lui a demandé de s’agenouiller et de se prosterner, le visage contre le cuir.

Pendant qu’elle se cachait le visage, honteuse, elle a entendu quelqu’un enfiler un doigtier en caoutchouc et l’a senti, sous le regard de tous, lui glisser sans ménagement l’index, puis un objet rigide, dans l’anus.

Cinq minutes plus tard, elle ressortait en larmes. L’examinateur n’avait pas prononcé un mot. Avant qu’elle ait fini de se rhabiller, elle a entendu la porte du box s’ouvrir et un jeune homme lui déclarer : « On va écrire à votre médecin traitant. Au revoir, madame ».

C’est un médecin retraité, Martin Winckler, qui a raconté cette histoire sidérante dans un livre au titre provocateur, Les Brutes en Blanc.

Il faut savoir que ces pratiques d’un autre âge sont plus fréquentes qu’on ne l’imagine.

En février 2015, la presse révélait que les étudiants en médecine s’exerçaient au toucher vaginal ou rectal… sur des patientes endormies au bloc opératoire [1] – sans leur demander leur avis !

La Ministre de la Santé, pour une fois réactive, avait alors immédiatement demandé un rapport officiel… [2] qui a confirmé en octobre 2015 que ce n’était pas un cas exceptionnel. Ce serait même une pratique répandue à l’hôpital !

Mais ce qui se passe parfois en cancérologie est à mon avis encore plus grave.

La boule au ventre chez son cancérologue

J’ai encore en mémoire l’émotion de mon ami le Dr V., lorsque nous avons parlé tout récemment de ses patients frappés par le cancer.

Le Dr V. n’est pas cancérologue : ce n’est pas lui qui prescrit la chimiothérapie. Mais il propose à ses patients des traitements d’accompagnement pour traverser l’épreuve dans de meilleures conditions.

Il leur prescrit notamment des plantes et compléments alimentaires validés scientifiquement et qui peuvent faire une belle différence en cas de cancer. [3]

Le drame se produit lorsque ces patients doivent « avouer » à leur cancérologue qu’ils prennent ces traitements naturels.

« Dans la plupart des cas, leur cancérologue leur tombe dessus, les engueule violemment. Dans le meilleur des cas, il dit au patient qu’il peut faire « ce qu’il veut », affichant un souverain mépris pour ces traitements complémentaires.

Tu te rends compte, Xavier, me dit le Dr V., suffoqué par l’indignation, ces patients arrivent la boule au ventre chez leur cancérologue. Ils ont le cancer et ils subissent en plus la maltraitance de celui qui est censé les aider à guérir ! »

Et ce n’est pas seulement un problème de réticence vis à vis des médecines naturelles.

Malheur à vous si vous n’acceptez pas immédiatement le traitement que votre cancérologue vous propose !

 « Puisque vous ne voulez pas de mon traitement, pas la peine de revenir me voir »

Sur son blog De la médecine générale [4], un médecin généraliste relate son entretien avec la femme d’un de ses patients :

« On a dit à mon mari, j’étais là, qu’il allait mourir à 99 % »

« Ils vous ont dit ça ?

– Je vous jure, docteur, mon fils était là… »

Donc, je résume (écrit le médecin blogueur) : on a dit au patient et à sa famille qu’il allait mourir à 99 % et on lui a posé une chambre implantable (un cathéter avec boîtier pour administrer la chimiothérapie). Sans lui demander son avis. On lui a d’abord posé une chambre sous la peau avant de savoir s’il allait faire la chimiothérapie.

La femme du patient ajoute : « Le docteur a dit qu’avec le nouveau traitement mon mari pouvait vivre entre trois et neuf mois de plus et que s’il le refusait il pouvait mourir dans une semaine ou dans un mois. »

Et le coup de grâce : « Le docteur a dit que puisqu’il refusait le traitement il n’avait pas besoin de le revoir. »

Commentaire du médecin blogueur : « Je suis effondré. Comment peut-on prononcer une phrase pareille ? Comment peut-on se comporter aussi mal à partir du moment où le patient (qui va mourir) décide de ne pas se traiter ? »

Est-ce un cas exceptionnel ? Probablement pas, hélas.

« Vous avez une tumeur inopérable. Au revoir »

Il est vrai qu’annoncer à quelqu’un une maladie grave est horriblement difficile.

Mais combien de médecins annoncent encore leur diagnostic sans aucune précaution, de manière glaciale et inhumaine ?

Difficile de donner chiffre, mais cela arrive encore trop fréquemment :

« Un étudiant m’a raconté son stage en neurologie en 2011 dans un hôpital parisien, raconte Martin Winckler. Le chef de service annonçait les diagnostics de tumeurs ou de maladies dégénératives à haute voix en entrant dans les chambres, en présence d’étrangers ou de membres de la famille qui ne s’étaient pas présentés.

Et quand on demandait quel était le traitement, il répondait : « Il n’y en a pas. Mais moi j’ai fait mon travail, vous savez ce que vous avez. A présent, je vous demanderai de quitter mon service. D’autres patients attendent. »

C’est peut-être cette obsession française pour le « diagnostic », plutôt que le soin, qui explique un autre genre de maltraitance :

Malheur à vous si vos symptômes ne « correspondent pas »

Combien de médecins ont prononcé cette terrible phrase à leur patient qui se plaignait de douleurs ou de symptômes étranges ?

« C’est dans votre tête. »

Vous venez confier votre souffrance à un médecin, vous vous êtes mis à nu psychologiquement…. et il vous traite d’hypocondriaque !

Parfois, il va jusqu’à vous prendre pour un fou ou un simulateur.

Si vos douleurs ou vos symptômes ne correspondent pas à ce qu’il a appris à la Faculté, c’est forcément qu’ils sont imaginaires !

C’est une double violence : il vous laisse entendre que vous vous trompez sur vos propres perceptions (!). Et en plus, il refuse de chercher la moindre solution !

Combien de gynécologues ont balayé d’un revers de main les plaintes de leurs patientes sous pilule : « perte de libido, prise de poids ? C’est dans votre tête ! »

Mais le pire, c’est lorsque vous souffrez de ces maladies très mal comprises : sclérose en plaque, fibromyalgie, syndrome de fatigue chronique… et la maladie de Lyme.

« Les autres médecins se sont moqués de moi »

Là encore, une histoire vraie, racontée par un médecin humain et empathique (il y en a aussi énormément, cela va sans dire !), vaut mieux que mille discours :

« Madame D. – c’est la première fois qu’elle fait appel à moi – me décrit les symptômes qu’elle ressent. Ils ne ressemblent à rien que je ne connaisse ou aie déjà vu, mais je note consciencieusement ce qu’elle me dit et je m’interroge tout haut sur les explorations à faire pour identifier ce qui la fait souffrir.

Je la vois glisser la main dans son sac et en ressortir une feuille pliée en quatre qu’elle me tend en tremblant. C’est un article découpé dans une revue de santé grand public. On y décrit la maladie qu’elle redoute d’avoir.

J’ouvre l’article et je le lis devant elle. Il ne s’agit pas d’une maladie exotique, mais de la maladie de Lyme, une infection dont on parle peu en France à l’époque. J’en ai entendu parler pendant mes études et ce que dit l’article semble tout à fait solide.

Je lui déclare : « Vous avez raison, ça pourrait être ça ; je vais ajouter la sérologie de la maladie de Lyme à la prise de sang ». Elle se met à pleurer. Je lui demande pourquoi.

Elle me répond : « vous êtes le premier qui me dit ça. Les autres médecins se sont moqués de moi ».

Le premier avait grommelé ‘ne venez pas m’emmerder avec ces conneries’. Le deuxième avait à peine regardé l’article et le lui avait rendu sans un mot. Le troisième avait souri de manière assez méprisante et dit : ‘vous ne devriez pas lire des choses que vous ne comprenez pas’ » [5].

Comment comprendre que des professionnels dont la mission est de soigner puissent se comporter ainsi ?

Probablement parce que certains « Docteurs » n’ont rien compris à leur mission de « soignant ».

Votre médecin est-il un « docteur » ou un « soignant » ?

Dans un roman publié en 1998, le médecin Martin Winckler (encore lui !) fait cette distinction lumineuse :

« Le Docteur « sait » et son savoir prévaut sur tout le reste.

Le soignant cherche avant tout à apaiser les souffrances.

Le Docteur attend des patients et des symptômes qu’ils se conforment aux grilles d’analyse que la faculté lui a inculquées.

Le soignant fait de son mieux (en questionnant ses maigres certitudes) pour comprendre un tant soit peu ce qui arrive aux gens.

Le Docteur prescrit.

Le soignant panse.

Le Docteur cultive le verbe et le pouvoir. »

Malheureusement, pour beaucoup de médecins, les « soins », c’est bon pour les infirmières, les kinés, les psys.

Les « Docteurs », eux, ce sont des gens qui savent, et qui le montrent.

J’ai expliqué dans une autre lettre pourquoi un médecin « froid et hautain » ne peut pas être un bon médecin, même s’il est bardé de diplômes universitaires.

Mais vous n’avez pas toujours le choix de votre médecin… surtout quand vous vous retrouvez à l’hôpital ou chez un spécialiste.

Alors je vous ai préparé une petite liste de droits fondamentaux que vous devez connaître par cœur.

Attention : cette liste vous sera inutile chez la majorité des médecins, humains et professionnels.

Mais il est toujours possible de « mal tomber ». Et si c’est le cas, mieux vaut s’y être préparé.

Vos 8 droits fondamentaux

Voici donc huit conseils à avoir en tête en cas de consultation avec un médecin que vous ne connaissez pas [6] :

  1. N’acceptez jamais de vous déshabiller avant qu’il ne vous ait écouté(e). Vous avez le droit que l’on vous explique à quoi l’examen va servir et vous pouvez le refuser si vous n’en voyez pas l’utilité. Dans tous les cas, il n’est quasiment jamais utile de se déshabiller totalement (même en cas de consultation gynéco, vous pouvez garder le haut).
  2. N’acceptez aucun geste médical dont on ne vous a pas expliqué la nature et l’objectif, et pour lequel vous n’avez pas donné votre consentement. Lorsqu’on vous fait mal, dites-le.
  3. Demandez toujours une explication détaillée de ce que le médecin a constaté, de ce qu’il pense ou croit avoir diagnostiqué. Et s’il ne sait pas, qu’il vous le dise !
  4. N’hésitez pas à préparer vos questions par écrit si vous consultez pour un problème difficile. Si vous craignez de ne pas tout comprendre, faites-vous accompagner par une personne de confiance (le médecin n’a pas le droit de vous le refuser, vous avez le droit de lever le secret médical pour qui vous souhaitez).
  5. Ne prenez pas de décision sans prendre le temps de réfléchir. En dehors d’une hospitalisation en urgence, rien n’est pressé à la minute, pas même un cancer invasif. Vous avez le droit de prendre quelques jours pour réfléchir au traitement.
  6. N’acceptez jamais les comportements déplacés : reproches (« vous n’avez aucune volonté »), commentaires désobligeants (« oh, comme vous êtes douillette »), ou menace (« vous êtes inconscient de ne pas vouloir vous faire opérer ! Pensez à votre famille ! »). Demandez que cela cesse, et si ce n’est pas le cas, levez-vous et sortez immédiatement, sans régler.
  7. Vous avez le droit d’être écouté(e) sans être interrompu. En revanche, vous avez le droit d’interrompre votre médecin pour lui demander d’où il tient une information que vous pensez erronée.
  8. Ne prenez jamais de médicament sans vous être fait expliquer en détail les avantages et les risques qu’il comporte – et la liste de ses effets indésirables.

Et si votre médecin rechigne, rappelez-lui l’article 35 de son propre Code de déontologie :

« Le médecin doit à la personne qu’il examine, qu’il soigne ou qu’il conseille une information loyale, claire et appropriée sur son état, les investigations et les soins qu’il propose. Tout au long de la maladie, il tient compte de la personnalité du patient dans ses explications et veille à leur compréhension. »

Mon ami le Dr de Lorgeril appelle ça la médecine « bienveillante ». [7]

Si seulement elle pouvait être plus répandue !

Sources :

[1] Toucher vaginal sur patientes endormies : des médecins alertent le gouvernement, Libération, février 2015

[2] Rapport sur la formation clinique des étudiants en médecine, Conférence des Doyens de Faculté de Médecine, 2015

[3] Voir le livre très complet du Dr Eric Ménat, Cancer : être acteur de son traitement, Leduc Editions, 2016.

[4] L’oncologue est un nouveau barbare. Histoire de consultation, Docteur du 16, blog, juin 2016

[5] Martin Winckler, Les brutes en blanc, Flammarion, 2016, page 78.

[6] Largement inspirés, encore une fois, du livre de Martin Winckler, Les brutes en blanc.

[7] Un terme qu’il a mis au cœur du nom de son association : association pour une médecine scientifique, indépendante et bienveillante (AMSIB)

167 commentaires

  • Louna dit :

    Bonjour,
    Est-ce que la CMU est une maladie de la famille de la peste ? Parce que depuis que je l’ai, pour certains médecins, surtout chez les spécialistes, c’est un service froid…

    Ah ! Si Hippocrate n’était pas philosophe, sa médecine serait sans doute comme celle que vous décrivez : une médecine “hippocrite” .

    Il faut peut-être réintégrer des cours de philo en médecine pour bien manier l’art de soigner.

  • Fin 2016, on m’annonce que j’ai un cancer. On m’envoie consulter une oncologue dont je tairai le nom . J’ai eu des séances de chimio pendant 3 mois. Pendant cette période,une nuit, j’ai fais 1 malaise avec perte de conscience dans mes toilettes. Quand j’en ai parlé à l’oncologue, elle m’a répondu qu’elle n’avait jamais entendu celà. elle a changé de sujet comme si de rien n’était

  • dulac estelle dit :

    Très apprécier cette information, rarement nous sommes informer de nos droits et comment agir. Merci beaucoup.

  • Hallard dit :

    Cela fait trois fois que je tente de vous livrer un commentaire,en vain.Faites le nécessaire pour nous en donner les moyens?

  • BERNARD dit :

    Je savais que ce n’était pas agréable que de se rendre en un lieu de soins ou douleurs dues à l’examen et hantise du résultat étaient source d’anxiété, mais ce que je découvre dans cet article me sidère, et me conforte dans l’idée que certains ne devraient pas faire ce métier avec un tel état d’esprit. Certains choisissent un métier de soignant par vocation, mais d’autres exclusivement pour assurer leurs fins de mois..!!
    et c’est ceci qui explique cela..

  • Marie049 dit :

    Bonjour monsieur Bazin
    c’est avec grand intérêt que je lis votre lettre ce matin. ce que vous racontez est même en dessous de ce que je vis au quotidien avec les médecins depuis 2007 date ou fut confirmé mon rhumatisme inflammatoire chronique type SPA axiale et périphérique couplée à d’autres pathologies qui y sont liées. En invalidité bien sur.
    quand j’ai essayé de parler de ces comportements (qui vont des coups en consultation sur les parties les plus douloureuses du corps par par un professeur de médecine réputé très gentil et officiant dans un Chu aux agressions verbales et engueulades lorsque je demande des explications et que j’essaie de comprendre ce que j’ai jusqu’aux menaces et de refus de soigner) a des personnels de santé cela a aggravé les choses. les délégués syndicaux a mon travail a qui j’avais confié mon dossier invalidité m’ont rit au nez et je sais que des certificats médicaux très compromettant et falsifiés ont circulé sur mon compte en commission de réforme et auprès de mon employeur. ce que je vis depuis le début des années 2000 est inimaginable et bien au delà des pires scénarios de romans ou de sciences fiction.
    et malheureusement je n’ai aucune aide aucun soutien pour lancer des actions qui pourraient faire émerger la vérité sur les comportements déviants de certains médecins et personnels soignant car même les associations de malades refusent d’écouter et d’aider les malades dans ma situation car bien sur elles sont toutes financées par BIG pharma et cotoyer des professeurs de médecines renforce l’égo de bien des présidents (es) d’association.
    je ne sais pas si ce commentaire sera publié car jusqu’à présent je n’ai jamais pu en laisser un ça ne passe jamais. je sohaite que cette fois ci il puisse apparaitre et être lu de tous(es). il serait temps qu’une association nationale de malades maltraités soit crées avec l’aide de médecins qui ont une vraie vocation de soignant car il y en a mais comment les trouver comment savoir ou aller les consulter ? il faudrait qu’un réseau privé puisse se mettre en place pour faire circuler ces infos. je suis prête à m’investir et a adhérer à une telle association.
    autre point. depuis la mise en place des systèmes informatisés et du dossier médical c’est un vrai harcèlement qui s’est instauré.le déni de tous les droits de l’homme pourtant énnoncés dans notre constitution. désormais les malades en France sont fichés. toutes leurs informations médicales circulent par messagerie sur le net sans qu’on leurs demande leur autorisation et qu’ils en soient informés. et cela circule jusque chez les médecins à l’étranger. il n’est donc plus possible d’aller consulter un médecin sans que tous les commentaires cachés dans leur dossier ne soit mis à jour par ce médecin qui forcément va avoir un parti pris dès le départ. j’ai constaté que depuis quelques temps se sont les compte rendus des examens par imagerie médicales qui sont falsifiés. j’arrive à len lire certains car j’ai soigné des animaux alors cela dérange. le discours n’est pas le même dans le cabinet médical que sur le compte rendu transmis au médecin traitant.
    mon protocole d’ALD rempli à mon domicile pour son renouvellement et que mon médecin traitant m’a dit emporter chez lui pour le tamponner car il avait oublié son tampon à son bureau ce jour là, a en fait été falsifié. celui qui m’a été retourné ne mentionne plus mon RIC et les pathologies qui y sont liées et qui créent les conditions de mon invalidité et du renouvellement de ma carte, mais juste des troubles musculo-squélétiques bénins et fibromyalgie. heureusement que j’ai une copie de l’orignal. mais je n’ose pas agir seule car j’ai peur des représailles médicales, du refus de soin et de la maltraitance qui va encore s’accentuer. alors si vous prenez ce commentaire au sérieux, n’hésitez pas à me contacter par mail car je suis abonnée à la revue santé corps et esprit et à votre lettre d’information.
    En espérant que mon témoignage puisse être utile à d’autre et surtout en espérant que vous allez me croire.
    mon souhait le plus cher est qu’un grand mouvement de publicité sur cette maltraitance qui touche surtout les plus faibles d’entre nous et particulièrement ceux qui se retrouvent seuls lors des soins, des consultations et des interventions, soit enfin initié. que cela soit rendu public. ce que cette pauvre Noémie a subi en appelant le 15, je l’ai subi plusieurs fois et jele vis encore au quotidien avec les secrétaires des cabinets médicaux.
    il est parfois bien difficile de trouver encore le ressort pour se battre et continuer la route jusqu’au bout.
    merci d’avoir lu ce message jusqu’au bout et
    POUR QUE LES CHOSE CHANGENT
    cordialement
    Marie

  • Camille dit :

    Monsieur,
    J’ai lu vos explications et directives concernant
    nos soins, nos droits àl ‘hôpital. Mais Cher Monsieur, vous n’êtes pas “à la page.”
    Prenez surout de documents bien détaillés à votre entrée à l’hôpital si vous y allez pour des soins importants: personne de confiance, instuctions détailées sur ce qu’il faut faire , surtout si vous êtes âgé et vos enfants se font loin, surtout si vous êtes seul!
    Sinon, vous risquez de vous trouvez , sutrtout, si vou venez souvent à l’hôpital et si vous leur coûtez trop cher, vous, vieux (vieilles) ou pauvres et sans amis, risquez de vous trouver en sédation prolongée et irréversible.
    Présidente pendant seize ans d’une association de visiteurs en milieu hôpital, j’ai vu pratiquer l’euthansie sans aucun acord du patient , souvent à la seule demande d’un parent ou de l’équipe soignante. En ce moment même j’essaie de veiller su un homme de 88 ans venant de la maison de retraite à l’hôpital assez souvent pour des problems véineux, bronchites et dernièrement pour des troubles urinaires. En, pleine forme ce Monsieur le dmanche où je l’ai visité à l’hôpital.Il riaitt et mangeait de bon appétit; le dimanche suivant je l’ai retrouvé dans la chambrer réservée aux mourants à côté du bureau des infirmières. J’ai eu des difficultés pour entrer dans cette chambre et j’y étais souvent surveillée
    .
    Je l’ai trouvé perfusé par deux sacs; paralysé de la langue et essayant vainement de me dire qualque chose, un oeil ouvert, l’autre glauque.
    Par ses regards affolés vers moi et son impossibilté de d’utiliser a langue pour former les mots, j’ai cmpris qu’il me suppliait, “Que m’arrve-t-il?” “. On s’est méfié de moi , mais j’ai dit clairement à la’infirmière, jolie, charmante, en sortant de cette pièce où l’on avait affiché tous les droits dont bénéficié un patient venant à l’hôpital!
    Je lui ai dit que je savais ce qu’ils faisaient et que je n’en était pas d’accord, car j’étais une amie de M. X et qe je savais qu’il “voulait vi;vre”, pas mourir. J’en ai parlé à l’aumônière de l’hôpital qui s’est déplacée le lendemain; On lui a interdit l’entrée de a chambre,en disant “parce qu’il est en train de faire un AVC!!.” Bien entendu un AVC provoqué.Par la suite il a été transféré vivant maiscomateuxà la maison de retraie d’où il sortait. On m’a refuse l’entrée de la chambre, mais suis arrivée quand même à le voir, un vrai futur cadavre luttant pour sa vie . Ils continuent à le perfuser je pense qu’il le mainient perfusé avec leurs coctails empoissonnés pour qu’il meure à la maison de retraite et surout pas à l’hôpital. Cela fait plus de 15 jours de cette “sédation prfofonde” et sa fin semble proche
    Les hôpitaux sous prétexte de sédation prolongée sont en train de se débarrasser de personnes trop âgées qui reviennet trop souvent pour des soins;
    “Ceux qui ne sont plus utiles à la société.”
    pas rentables, trop pauvres , trop seuls .
    Et si ce n’atait pas suffisant maintenant, le gouvernement propose le droit au suicide assisté 158 députés de ‘La marche”
    Je pense que vous en savez plus que moi.
    Voudriez- vous bien mettre en garde ceux , celles qui vont se faire hospitalisés. Donnez-nous les formulaires “personne de confiance, directives en cas de nécessité de prendre des décisions de vie ou de mort.
    Il ne faudrait pas que cette loi passe, mais il faudrait aussi que les groupes qiui ont la parole comme vous et qui s’intéressent si fort à notre santé, essaient d’évoquer ce qui se passe dans les hôpitaux publics en France. Les citoyens de ce pays onrt besoin de savoir ce qui pourrait se passer pour eux s’ils ne sont pas bien préparés à leur entrée à l’hôpital et comment il faut faire s’ils espèrent en sortir vivants.

    Merci, par ailleurs , de votre présence sur le web et pour ce que vous faites pour que les gens aient “la vie et en abondance.”

  • Burgeon dit :

    Bonjour,
    Je suis tout à fait d’accord avec cette lettre ,j’ai lu le livre du docteur Winckler,et ai travaillé en contact avec de nombreux médecins pendant 20 ans .Il vaut mieux être en bonne santé quand on voit les réactions de la plupart d’entre eux…qui ont “fait”médecine pour le prestige du job et pas par envie de soigner des gens !

  • PLAYE Chantal dit :

    j’ai malheureusement vécu ce genre d’ignominie il y a 20 ans. Mon époux était traité pour une tumeur au cerveau dans un grand centre spécialisé. Devant mon désarroi de le voir se dégrader je me suis entendu dire par la chef de service “Pourquoi vous chialez, vous le savez que votre mari est foutu !”
    Je me souviendrai toute ma vie….

  • Sylvie dit :

    Merci pour ce rappel des droits du patient.
    On oublie qu’un médecin est un être humain avec ses limites et qu’au sortir des études, il en ressort plus de commerçants visant la rentabilité et une reconnaissance (qu’ils devraient trouver en eux-mêmes) plutôt que des soignants. Une qualité observée chez un soignant est la modestie; que cela n’effraie pas, c’est dans l’intérêt du patient.
    Personnellement, j’ai été très souvent traitée d’associable par mes réactions et mes commentaires. Par contre, j’ai observé que bien que le malaise ressenti par le “docteur” se traduisait par de l’agressivité verbale, certains réajustaient leur comportement, résultat d’une lacune flagrante dans l’éducation et d’ego surdimensionné selon moi.
    Aussi, n’hésitez pas à vous exprimer même si vous êtes (très) seul(e) dans ces moments-là. Les mauvais médecins réagiront en “bactérie virulente”; cela ne doit pas vous paralyser mais vous conforter dans l’assurance que vous avez raison, parlez-en autour de vous car là on peut toucher ces inconscients irresponsables c’est dans le manque de rentabilité.

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