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Quelle volée de bois vert !

Ma lettre « Pourquoi je ne serai jamais vegan » a déclenché des dizaines de commentaires incendiaires.

Exemples :

« Allez au diable car c’est à cause de gens comme vous que peut être des gens n’osent franchir le pas du véganisme. Mesdames et messieurs, n’écoutez pas cet imposteur. Et renseignez-vous auprès de sources indépendantes et réellement rigoureuses scientifiquement. » (Baron)

« votre article est évidemment faux et dégradant, je pense que vous avez besoin de soins. (..) Franchement si j’étais vous, j’irais me laver la langue pour un aussi gros mais énorme mensonge. » (Marina)

« Vous vouliez avoir des avis sur cet article ? C’est un torchon, désolé. J’ai rarement lu quelque chose d’aussi pénible. » (Morgan)

« C’est carrément honteux d’écrire et diffuser de telles inepties! Votre analyse est une véritable caricature sans aucune rigueur scientifique, bourrée des raccourcis dans le but de manipuler les lecteurs et lectrices. Il faudrait vérifier qui vous finance pour faire preuve d’autant de mauvaise foi… on a quand même le sentiment que le lobby de la viande n’est pas loin. » (Adam)

Eh ben, je suis habillé pour l’hiver (qui approche) !

Alors j’ai préparé la lettre d’aujourd’hui pour leur répondre et :

  • Dire à mes amis vegans qu’ils se trompent lourdement sur l’intérêt du régime végétalien ;
  • Reconnaître qu’il faut aussi entendre certaines critiques des vegans.

Mais d’abord, je voudrais remercier aussi tous ceux qui m’ont apporté leur soutien.

Car sur les 450 commentaires reçus, 350 sont très positifs ! Comme Annick, qui me dit ceci :

« Merci Xavier, ta lettre est particulièrement bienvenue car nous avons envoyé 2 bœufs a l’abattoir ce matin et cela ne me remplit jamais de joie. Mais comme tu dis cela fait partie du cycle de la vie et je dois de l’apprécier comme un don ».

Ou Olivier :

« Je suis entièrement d’accord avec votre commentaire. Manger des produits animaux mais « raisonnablement ». Quant à tuer des animaux, l’homme l’a toujours fait… mais pas pour se goinfrer. C’est là où je trouve que le film Avatar est très instructif: comment ce peuple tue les animaux…en les remerciant et avec « amour ». J’ai vu un jour un éleveur tuer 2 moutons: il leur a parlé, les a caressés, les a rassurés….L’animal ne s’est pas débattu. L’éleveur les connaissait bien ses bêtes. Oui , je suis contre l’élevage intensif et ces abattoirs inhumains.»

Quant à Françoise, Maryse et Carole, leur témoignage personnel apporte de l’eau à mon moulin :

« J’ai été élevée végétarienne, puis suite à des carences à l’adolescence, j’ai dû changer mes habitudes alimentaires. Je consomme peu de viande, mais de façon « responsable ». Je trouve, personnellement, que cet article reflète beaucoup ce qu’il m’est arrivé, et explique magnifiquement l’ensemble de cette situation quelque peu délicate! Merci ! » (Carole)

 « Ayant été végétarienne pendant longtemps dans ma jeunesse et ayant fait le tour de tous les régimes extrémistes (qui effectivement peuvent s’avérer utiles dans un premier temps) j’en suis depuis longtemps revenue aux mêmes conclusions que vous. » (Françoise)

« A une époque où l’on appelait ce régime le végétalisme, que j’ai pratiqué durant des années, je voudrais dire que celui-ci a fait beaucoup de dégâts dans mon corps et mon cerveau : inflammations chroniques des intestins, grande fatigue constante, et perte de mémoire irréversible. Depuis une vingtaine d’années, je mange à nouveau de la viande, du poisson, des fruits de mer, et des oeufs, et je ne suis plus fatiguée ». (Maryse)

Et en effet, je tiens à le REDIRE HAUT ET FORT :

Il est risqué de manger végétalien, c’est-à-dire sans œuf ni poisson.

Je confirme : le régime végétalien peut causer des CARENCES graves

Comme je le disais dans ma lettre précédente :

  • il faut bien s’y connaître pour équilibrer correctement un régime végétalien ;
  • et il faut acheter beaucoup de compléments alimentaires, pour être sûr de ne pas avoir de carence dangereuse.

Attention, cela ne veut pas dire que c’est impossible.

Si vous savez parfaitement ce que vous faites, vous pouvez vivre plus de 100 ans et en pleine forme, avec un régime végétalien !

Le problème, c’est que beaucoup de vegans sont franchement ignorants en micro-nutrition… et les commentaires que j’ai reçus me l’ont hélas confirmé !

A vous lire, chers vegans, la plupart d’entre vous ne connaissent qu’un seul risque de carence, la vitamine B12.

Les risques de déficience en choline, en oméga-3 ou en vitamine A, on dirait que vous ne voulez pas en entendre parler !

Beaucoup de vegans m’ont écrit pour me dire qu’ils ont des « prises de sang parfaites ».

Mais le problème, c’est que les prises de sang standards ne détectent pas de carence en choline, en oméga-3 ou en vitamine A !

Même des carences en fer, zinc, magnésium et en vitamine B12 peuvent passer inaperçues dans une prise de sang !

Encore une fois, je ne dis pas qu’il est impossible d’être vegan et en bonne santé… je dis juste qu’il est très important de faire ce qu’il faut pour éviter les carences  !

J’en rajoute une couche : encore d’autres carences pour les végétaliens

Et en plus, j’ai même oublié dans mon article de parler de certaines carences nutritionnelles :

  • Carence en L-carnitine[1] : je suis assez impardonnable de l’avoir oublié, tant la L-carnitine est un nutriment précieux pour notre santé !

Par exemple, des chercheurs de la prestigieuse clinique Mayo aux Etats-Unis ont découvert que la L-carnitine réduit de 27 % la mortalité après une attaque cardiaque[2].

D’autres études ont montré qu’une carence en L-carnitine accroît le stress oxydant chez les sportifs[3]… et pourrait rendre les hommes moins fertiles[4] !

Mais surtout, la L-carnitine est indispensable au bon fonctionnement de nos mitochondries, les petites centrales énergétiques au cœur de nos cellules.

Or des médecins de pointe pensent que le cancer est lié à un dysfonctionnement de nos mitochondries[5]… et c’est sans doute vrai également pour Alzheimer[6] et d’autres maladies chroniques.

Ce n’est donc pas le moment de se priver de L-carnitine… et savez-vous où l’on en trouve ?

Essentiellement dans la viande rouge !

Heureusement, on en trouve facilement en complément alimentaire – mais manifestement, la plupart des vegans ignorent totalement qu’ils devraient en prendre régulièrement !

  • Carence en taurine et créatine : ces carences sont moins vitales mais je les signale tout de même pour être complet.

Les végétaliens tendent à manquer de créatine… résultat : quand on leur donne ce nutriment en complément alimentaire, leurs facultés intellectuelles s’améliorent[7] ! Et ce n’est sans doute pas le seul bienfait de ce nutriment, qui pourrait aussi prévenir les AVC[8].

Quant à la taurine, il est bien établi que les végétaliens ont des taux anormalement bas[9], ce qui est un accélérateur de vieillissement.

Ma conclusion sur les risques de CARENCE des vegans

Donc OUI, il est parfaitement possible de manger vegan et d’avoir une santé extraordinaire.

Simplement, cela exige de bien s’y connaître et d’avaler beaucoup de compléments alimentaires.

Ce n’est pas un problème en soi – je recommande moi-même à tout le monde de prendre certains compléments alimentaires, surtout après 50 ans.

Le vrai souci, c’est que beaucoup de vegans refusent de reconnaître les risques de carence, par idéologie pure et simple !

Certains d’entre eux n’hésitent pas à dire n’importe quoi (par exemple, vous lisez un peu partout sur Internet l’idée farfelue selon laquelle la taille de nos intestins prouverait que l’homme est végétarien et non pas omnivore).

Je respecte profondément les convictions des vegans, et il ne me viendrait pas à l’idée de les empêcher de vivre selon leur spiritualité.

Mais je leur demande d’arrêter de se voiler la face sur la réalité scientifique du régime végétalien et la nécessité absolue de bien équilibrer leur alimentation !

Les vegans disent que leur régime est bien meilleur pour la santé que de manger des steacks-frites tous les jours – et c’est VRAI, évidemment !

Oui, vous serez toujours en meilleure santé en mangeant uniquement des végétaux plutôt qu’en vous gavant de pizzas, burgers et autres aliments industriels ultra-transformés.

Mais si je vous écris cette lettre, c’est pour vous aider à atteindre une santé optimale

L’objectif de mon projet Santé Corps Esprit, c’est que chacun d’entre vous puisse vivre à 100 % de ses capacités, au moins jusqu’à 100 ans !

Et je suis désolé, mais pour la majorité des gens, c’est strictement impossible en suivant un régime purement végétalien, sans complément alimentaire.

Et quand mes amis vegans me jurent qu’ils « se sentent très bien », je les invite à se méfier, car certaines carences mettent des années avant de produire leurs méfaits !

Cela étant précisé, je dois reconnaître que le débat est plus ouvert sur la question ETHIQUE.

Peut-on tuer des animaux sans les faire souffrir ?

Les vegans disent qu’il est impossible de manger des produits animaux sans les faire souffrir.

Voici ce que dit avec force le commentateur « Hingue » :

« Vous êtes pour le fait de tuer des animaux à condition de ne pas les faire souffrir !!! Mais c’est IMPOSSIBLE ! En admettant qu’ils aient vécu une belle vie heureuse en extérieur, sans surpopulation, chouchoutés par leurs éleveurs etc (seule une minorité d’animaux ont cette chance-là), que croyez-vous qu’il se passe dans leur tête quand on les matraque pour les obliger à monter dans le camion qui va les transporter vers l’abattoir (ce mot à lui seul me glace le sang) : ils vont voyager des heures, voire des jours pour certains d’entre eux au travers de l’Europe, sans eau sans nourriture sous la chaleur étouffante ou dans un froid glacial (je pense aux poulets que l’on aperçoit sur les extérieurs des camions). Beaucoup meurent d’ailleurs pendant ce transport.

Que croyez-vous qu’il se passe dans leur tête quand, arrivés à leur destination finale, issus ou pas d’élevages respectueux de leur bien-être, abattoirs bio ou pas (voir l’exemple de l’abattoir de Vigean !), ils entendent leurs congénères hurler dans les couloirs de la mort, ils sentent ces odeurs de sang et de tripaille (avez-vous déjà entendu des petits veaux ou agneaux PANIQUES appeler leur maman ? ) : vous croyez vraiment qu’ils ne savent pas ce qui va leur arriver ? Vous croyez vraiment que leur mort pourra être douce ? Et je ne parle pas des étourdissements RATES… Si toutefois un étourdissement était programmé…

Et que penser des poussins femelles des races de poulets à viande qui sont passés vivants, et conscients, au broyeur, ceci pour gagner du temps… Côté races de ponte, cette fois-ci ce sont les poussins mâles qui sont passés conscients au broyeur… COMMENT osez-vous dire qu’il pourrait y avoir une mort douce ??? »

A cela, je voudrais répondre une chose : oui, l’abattage des animaux sans souffrance est impossible dans le système actuel.Mais n’oublions pas que l’utilisation des abattoirs est très récente dans l’histoire.

Jadis, c’était l’éleveur qui tuait sa bête directement sur place, sans stress ni souffrance.

Ensuite, il y a eu des petits abattoirs dans chaque village – ce qui épargnait aux animaux les fameux transports en camion.

Mais ils ont été rachetés progressivement par des industriels, qui les ont regroupés en d’énormes usines. Et ils ont forcé le gouvernement à mettre en place des normes sanitaires… qui sont impossibles à respecter avec un abattage à la ferme…

…et c’est ainsi qu’abattre ses animaux traditionnellement est devenu interdit !

Aujourd’hui, certains militants demandent des abattoirs mobiles, qui se déplacent de ferme en ferme.

C’est une solution intéressante, mais il y en a sans doute d’autres.

Oui, il faut faire preuve de créativité, d’imagination… Mais le jeu en vaut la chandelle !

Et l’argument écologique, alors ?

Enfin, il y a l’argument écologique en faveur du véganisme.

Pour Sandrine, comme pour d’autres vegans, il n’y a pas photo :

« Pour ce qui est des conséquences désastreuses au niveau écologique, je vous invite vivement à vous renseigner !! les preuves quant aux besoins en eau pour produire 1 kg de protéines animales sont effarantes ! de plus, 70 % des terres mondiales sont destinées aux céréales pour les animaux alors que la famine disparaîtrait si on utilisait ces surfaces pour les hommes. »

De mon côté, chère Sandrine, je vous invite (ainsi que tous les lecteurs intéressés) à lire ce dossier très bien fait de l’INRA.

Ce rapport bat en brèche beaucoup d’idées fausses sur l’élevage… et notamment la quantité d’eau qu’il faut réellement pour fabriquer 1 kilo de viande.

Dernière question : l’élevage est-il indispensable pour enrichir les sols ?

Pour Christophe, c’est clairement « non » :

Je m’inscris en faux sur ce que vous dites concernant l’épuisement des sols, et les engrais d’origine animale comme seuls engrais efficaces et naturels utilisables en agriculture biologique. L’agriculture conventionnelle épuise et détruit les sols, par le labour et les utilisations d’engrais chimiques et de pesticides, fongicides et autres cides… Mais l’agroécologie et la permaculture non, et les engrais verts (notamment légumineuses) et/ou un bon compost sont des « engrais » suffisants pour éviter l’épuisement des sols cultivés en polyculture…

Est-ce que la permaculture végétale pourrait être la réponse aux problèmes de la planète ?

Je ne sais pas, je l’avoue très humblement.

Mais si vous avez des convictions à ce sujet, n’hésitez pas à les partager en commentaire de cet article !

Et pour conclure, je voudrais donner la parole à Karen, une vegan constructive, qui propose une réflexion intéressante :

Si tout le monde devenait vegan l’espace de 2 mois les industriels seraient obligés de changer le mode d’agriculture, l’alimentation des animaux et le système inhumain des abattoirs.. Le peuple a toujours eu le pouvoir mais il l’a oublié alors on râle chez soi et on ne fait rien c’est pour cette raison que j’ai fait ce choix . C’est en réaction à cette surconsommation récente de produits animaux. C’est dans ce sens-là que ça peut marcher je pense : tout stopper pour reprendre mieux …Ce n’est que mon avis mais je vous remercie pour cette lettre car si des personnes veulent être vegan elles sauront qu’il faut se supplémenter….Belle continuation à vous et merci aussi pour les commentaires écrits c’est très intéressant à lire …

PS : je tiens à remercier chaleureusement mon ami Julien Venesson, écrivain, journaliste scientifique et auteur de nombreux best-sellers, qui m’a apporté de nombreuses idées précieuses pour cette lettre.

Pour poursuivre la réflexion, je vous invite à lire son article « L’homme est-il végétarien par nature », publié sur son site il y a quelques années.

Sources :

[1] Effect of L-carnitine supplementation on the body carnitine pool, skeletal muscle energy metabolism and physical performance in male vegetarians, Novakova K., Kummer O., Bouitbir J., Stoffel SD., Hoerler-Koerner U., Bodmer M., Roberts P., Urwyler A., Ehrsam R., Krähenbühl S., European journal of nutrition, February 2016, US National Library of Medicine

[2] L-carnitine in the secondary prevention of cardiovascular disease: systematic review and meta-analysis, DiNicolantonio JJ, Lavie CJ, Fares H, Menezes AR, O’Keefe JH, Moyo Clinic Proceedings, June 2013, US National Library of Medicine

[3] The effect of two-week L-carnitine supplementation on exercise -induced oxidative stress and muscle damage, Parandak K, Arazi H, Khoshkhahesh F, Nakhostin-Roohi B, Asian journal of sports medicine, June 2014, US National Library of Medicine

[4] L-carnitine levels in the seminal plasma of fertile and infertile men: correlation with sperm quality, Matalliotakis I, Koumantaki Y, Evageliou A, Matalliotakis G, Goumenou A, Koumantakis E, International journal of fertility and women’s medicine, May 2000, US National Library of Medicine

[5] Voir notamment les travaux du Dr Laurent Schwartz

[6] Maladie d’Alzheimer : la piste des mitochondries, usines cellulaires trop stressées, Florence Rosier, Décembre 2017, Le Monde Sciences

[7] The influence of creatine supplementation on the cognitive functioning of vegetarians and omnivores, Benton D, Donohoe R, The British journal of nutrition, April 2011, US National Library of Medicine

[8] Potential of creatine or phosphocreatine supplementation in cerebrovascular disease and in ischemic heart disease, Balestrino M, Sarocchi M, Adriano E, Spallarossa P, Amino Acids, August 2016, US National Library of Medicine

[9] Plasma and urine taurine levels in vegans, Laidlaw SA, Shultz TD, Cecchino JT, Kopple JD, The American journal of clinical nutrition, April 1988, US National Library of Medicine

213 commentaires

  • Bonjour
    Merci beaucoup pour toutes ces informations. Je suis presque végétalienne, mon compagnon ne l’est pas, alors je fais quelques divagations vers des produits animaux.
    Il se trouve que je suis médecin.
    Votre article transmis par une amie me sera très utile pour me surveiller, j’ai beaucoup appris.
    Je voudrais juste souligner qu’il ne suffit pas de manger de la viande pour être protégé des carences. Hélas ! sinon ce serait simple. Beaucoup de végans sont jeunes et enthousiastes, et dérapent dans l’intolérance. Je vous demande de les excuser, comme vous et moi ils sont sur le chemin de l’amélioration.
    Respectueusement
    CR

  • Jean-Pierre BARBOT dit :

    Cette histoire de Vegan est un caprice d’enfant gâté, une lubie pour se donner de l’importance en inventant une cause à défendre dans une société en déclin et qui vit d’émotions plutôt que d’affronter la réalité.

  • Elisabeth Reynier dit :

    J’ai 62 ans. Je suis d’accord avec votre modération dans l’approche de la nutrition. Je souhaite juste apporter quelques précisions liées à mon expérience personnelle
    Mon époux est paysan en retraite, dans sa carrière, il a élevé des brebis et des vaches laitières.
    Il est convaincu que l’apport de fumier sur les terres est indispensable pour éviter leur appauvrissement (Apport de fumier, et non de lisier, ce qui suppose que les bêtes aient droit à une aire de repos paillée… L’assimilation par le sol serait différente, en particulier, le problème de la pollution de la nappe phréatique ne se poserait pas avec le fumier, mais je n’ai pas d’études scientifiques sur le sujet à vous proposer en référence…)
    Dans sa ferme, les bêtes, évidemment, allaient brouter l’herbe des prés dès que la fin de l’hiver le permettait… Il me semble qu’il ne peut pas y avoir d’élevage écologique sans un rapport cohérent entre la surface agricole qui sert de support à la nourriture des bêtes, et l’effectif de l’élevage ; pas d’élevage écologique non plus si les animaux ne broutent pas l’herbe !
    Je n’idéalise pas pour autant les traditions d’antan :
    – les vaches ont gagné en bien-être avec la généralisation des “stabulations libres” et l’abandon des étables où elles restaient attachées tout l’hiver, même si elles y étaient bichonnées ; ça se gâte maintenant, car souvent, elles ne sortent plus de leurs “stabulations libres” !! Et on leur apporte leur nourriture sur place, à grands renforts de mécanisation énergivore…
    – l’abattage à la ferme n’avait rien d’idyllique ! J’ai vu assez d’agneaux et de cochons égorgés sans avoir été étourdis pour l’affirmer (l’obligation de passer par l’abattoir, pour la consommation personnelle, n’est pas si ancienne qu’on peut l’imaginer…) L’abattoir de proximité a été un progrès, sous réserve que l’étourdissement y soit réellement pratiqué… Il faudrait effectivement militer pour l’obligation d’abattre les bêtes dans un abattoir de proximité et interdire les transports à distance de bêtes vivantes…. Les abattoirs mobiles existent déjà, c’est sans aucun doute une piste intéressante, sous réserve qu’ils soient bien équipés pour l’étourdissement….). Je sais qu’il est possible de faire passer un animal de vie à trépas sans souffrance ni stress, une dame, américaine je crois, dont j’ai oublié le nom (sa particularité était qu’elle était autiste et hypersensible au stress animal) a mis au point une organisation pointue, adoptée dans certains abattoirs…

  • BONNET Jean-Luc dit :

    bonjour,
    …???que dire??…à la lecture de ces différentes réactions, on aurait tendance à croire que l’on confond besoins nutritionnels et tortures animales….je ne comprends pas…il ne faut pas être diplômé “je ne sais quoi”…pour comprendre que l’évolution de l’espèce humaine s’est faite….grâce à la consommation de viande (entre autre) et que sur la planète les êtres les plus faibles ne sont certainement pas …les carnassiers! ce n’est pas la viande qui est à bannir….mais seulement la façon dont on la gère…ce qui doit être contrôlé, surveillé c’est sa qualité…son origine…où sont passés les bœufs par exemple ? nous ne trouvons plus que de la vache (peu importe que ce soit de la soi disant race à viande..) sur nos étals….quand ce n’est pas de la “vieille vache” laitière de dix ans dont on a “tari” les pis..etc…en tout cas je peux vous dire que si vous demandez à un culturiste de devenir “végan”!!il risque fort de ….vous rire au nez!! cherchez pourquoi et réfléchissez deux secondes avant “d’abattre” les boucheries….tout est question “d’équilibre”….

  • wirth dit :

    les animaux ne se posent pas de questions il tuent pour manger,penser a cette réflexion a votre bonne santé

  • rokflor dit :

    Bonjour à tous les carnivores
    J’encourage fortement les végans
    J’ai banni la viande ily a 4 ans et je voudrais faire de même avec le poisson
    Ca arrivera je pense assez vite
    Santé corps et esprit dorénavant éviter de m’envoyer vos rubriques merdiques avec vos idées datant du néendertal
    Allez tous vous faire voir chez les grecs

  • MLL dit :

    Si j’apprécie certaines de vos approches d’ouverture, là vous êtes un auteur/acteur sur le marché de la santé et êtes ignorants (conscient ou inconscient?) Pardon, ce n’est pas une insulte mais un simple constat et nous le sommes presque tous. Un croyant se différencie d’un sachant. Si vous vous connectez à tout ce qui est, l’Unité que nous sommes tous, les animaux sont nos amis, notre famille et nos professeurs. Comment pouvez-vous les tuer en vous donnant bonne conscience par tout un tas de croyances aveugles. Nous sommes tous victimes de la pression sociale engendrée par la peur, jusqu’à ce qu’on en prenne conscience. J’étais “viandarde”, je suis vegan. Je vivrai très, très longtemps car j’ai cessé d’intoxiquer mon corps avec des produits animaux que le nôtre (corps), n’est pas fait fait pour digérer et encore moins avec tout ce qu’on leur fait avaler d’antibiotiques et autres pollution des sols. Sans parler de la pollution et de la destruction de la planète pour les élever et les nourrir. Aujourd’hui, l’humain est coupé de ses 5 sens, depuis son enfance. Réapprenez à vivre avec la vibration de vos 5 sens dans tout votre être et vous comprendrez que tous les animaux comme nous, sommes la même essence, la même source. Vous êtes imprégné partiellement des lobbies labo, pharma, état et multinationales bien imbriqués. L’esclavage du système. Bien sûr qu’il ne faut pas faire n’importe quoi, n’importe comment pour être végétalien, comme tout, ça s’apprend . Et notre corps le réapprend (il est fait pour ça avant qu’on l’adapte malgré lui au toxique). Merci de vous battre. Avec l’amour inconditionnel de tout ce qui est, ML.

  • Michèle dit :

    Bonjour,
    Je suis végétarienne depuis des années. Je mange des oeufs de mes poules(mais pas la poule!), et un peu de poisson. Pour moi il est inacceptable de tuer des animaux qui ressentent les mêmes angoisses et souffrances que nous. Pour moi les éleveurs n’ont ni pitié, ni compassion.
    Verser le sang n’apporte ni paix, ni sérénité.

  • Deborah dit :

    Merci beaucoup pour ces mots toujours dénués de tout jugement et dans un pur esprit de vouloir aider et faire évoluer les choses.
    Je suis flexitarienne et dorénavant je ne culpabiliserai plus à l’être. Par contre si un mouvement massif pro vegan pouvait suffire à changer la donne je m’y jetterai volontier sachant que celui-ci est provisoire.
    Merci encore pour tout ce partage de savoir.
    Deborah

  • Geraud COLOBY dit :

    Je voudrais signaler l’excellent Mr Canet qui sur you tube nous donne en plusieurs cessions un cours magistral sur l’arbre, l’agroforesterie, le bien être des animaux que dans la nature la biodiversité est essentielle et que notre corps trouve son équilibre dans une nourriture bio mais diversifiée, comme le dit Casasnovas S. M. S : Sommeil, Massage, Soleil

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