La scène se passe sur la Paradeplatz, à Zurich – une des villes les plus riches de la planète.
Une patiente, en blouse d’hôpital, fait la manche.
Elle mendie pour pouvoir soigner son cancer du sein.
C’est qu’il lui faut 90 000 euros…
…le coût d’une seule année des médicaments anti-cancéreux qui lui ont été prescrits.
Oui, aujourd’hui en 2019, les traitements anti-cancéreux coûtent désormais entre 80 000 et 120 000 euros par an en moyenne.
Et ces prix augmentent à une vitesse exponentielle.
Pour l’instant, l’assurance maladie parvient encore à rembourser ces traitements anti-cancer, en France comme en Suisse.
Cette patiente en blouse blanche n’est qu’une actrice… et la scène est l’action d’une ONG pour sensibiliser la population à l’explosion des prix des médicaments[1].
Mais c’est bien le cauchemar qui nous attend, si on continue comme ça :
« Cela va mal finir »
Écoutez l’un des meilleurs connaisseurs du sujet, le cancérologue français Thierry Philip, interrogé par le journal Libération :
Nous sommes entrés dans un taux d’augmentation annuelle qui est devenu intenable.
Et si on laisse faire, cela va mal finir. »[2]
Écoutez la cancérologue Nicole Delépine[3] :
En 2016, l’ONG « Médecin du Monde » a réalisé une campagne de communication avec des slogans chocs :
Et cela concerne tous les cancers, pas seulement le cancer du sein.
Le Keytruda, par exemple, un médicament contre le mélanome, coûte 100 000 euros par an et par patient. Même chose pour les nouveaux traitements de la prostate, de la leucémie, etc.
Le problème, c’est que ces prix exorbitants ne sont pas la « contrepartie » logique des coûts de la recherche scientifique.
Non.
Ces prix sont obtenus par des méthodes mafieuses, avec la complicité passive des États.
Trois grandes « arnaques » de Big Pharma
Il serait trop long de vous détailler à quel point le système du prix des médicaments est corrompu, mais je voudrais vous donner trois exemples significatifs :
- L’arnaque à la comparaison des prix entre pays
Dans de nombreux pays, l’État fixe le prix des médicaments en fonction… du prix accepté par les autres pays.
Le problème, c’est que les prix « officiels » ne sont presque jamais les prix réels.
Ce sont des prix « vitrines », parfois deux à trois fois supérieurs au prix réellement accordé.
En fait, Big Pharma accorde à l’État une « remise », et l’État n’a pas le droit de révéler le vrai prix.
C’est ce qu’explique Maurice-Pierre Planel, le président de la Commission qui fixe le prix des médicaments en France :
« Le vrai montant net reste secret. Je ne sais pas ce que paient réellement les Allemands et vice versa. »[4]
Évidemment, même après « remise », Big Pharma fait des profits considérables… mais le prix « vitrine » va lui permettre d’extorquer des prix encore meilleurs à d’autres pays !
On se demande pourquoi des États (comme la Suisse) se laissent « racketter » comme cela, alors qu’ils devraient imposer une transparence totale sur les prix des médicaments !
- L’arnaque du « value-based pricing »
Dans un marché « normal », une entreprise fixe un prix en fonction de ses coûts de production.
Si cela s’appliquait aux médicaments, leur prix serait lié aux coûts de recherche d’un côté, et au coût de fabrication de l’autre.
Mais ce n’est pas du tout comme ça que cela se passe.
Prenez le Glivec, le médicament de Novartis contre la leucémie.
C’est un médicament intéressant, mais pas révolutionnaire. La preuve : la Cour Suprême indienne a refusé de lui délivrer un brevet national, jugeant qu’il ne présentait pas une nouveauté « suffisante »[5] !
Et pourtant, la France a accepté de payer 40 000 euros par an pour ce médicament… alors que le laboratoire ferait encore une marge confortable en le vendant 200 euros par an ![6]
Pourquoi ? Parce que les laboratoires fixent le prix en fonction de « l’apport » du médicament à la collectivité (c’est ce que les économistes appellent le « value-based pricing »).
En l’occurrence, le Glivec permettrait d’économiser des greffes de moëlle osseuse… et c’est là-dessus que Novartis s’est basé pour fixer son prix délirant.
Mais cela ne se passe comme ça nulle part ailleurs :
L’industrie de l’eau potable ne fixe pas le prix de l’eau en fonction des dégâts de la déshydratation !
En fait, avec l’industrie pharma, rien ne se passe normalement.
- L’arnaque des « coûts de recherche et de développement »
Si vous écoutez les lobbyistes de Big Pharma, ils vous diront que ces prix sont justifiés par les coûts énormes de recherche et de développement d’un médicament.
Il est vrai que développer un médicament coûte cher.
Mais les méga-profits de Big Pharma ne vont pas à la recherche.
En 2015, 95 % des bénéfices de Big Pharma sont partis aux actionnaires, sous forme de dividende – 70 milliards d’euros au total[7].
Et le plus fou, c’est que beaucoup de médicaments ne sont pas découverts grâce à la recherche financée par Big Pharma… mais grâce à la recherche publique !
C’est le cas par exemple du médicament Xtandi, contre le cancer de la prostate.
La molécule a été découverte grâce à des financements publics américains… puis développée par Big Pharma… qui la vend aujourd’hui 100 000 dollars par an aux patients, aux frais de la collectivité[8] !
Je pourrais vous parler de ces abus pendant des heures.
Mais le vrai problème est ailleurs.
Sincèrement, je serais prêt à accepter que certains s’enrichissent si cela permettait de sauver toujours plus de vies, de guérir toujours plus de malades.
Le vrai drame, c’est que la plupart des nouveaux anti-cancéreux hors de prix sont inefficaces !
Aucune avancée réelle contre le cancer depuis 50 ans
Malgré les gros titres de presse, la recherche contre le cancer n’a produit aucun résultat spectaculaire depuis les années 1970.
Les statistiques sont formelles : aujourd’hui, on meurt presque autant du cancer qu’il y a 50 ans[9].
Si le « taux de survie » du cancer est plus élevé, c’est surtout parce qu’on détecte (indûment) beaucoup de cancers qui n’auraient jamais tué – c’est le drame du surdiagnostic.
Les traitements sont donc à peine plus efficaces qu’avant… mais ils vous sont vendus 10 à 20 fois plus cher !
Entre 2009 et 2013, plus de la moitié des nouveaux médicaments anti-cancer n’ont même pas apporté le moindre début d’amélioration pour les patients.
C’est la conclusion très rigoureuse d’une étude parue dans le British Medical Journal[10] :
Vous avez bien lu.
La majorité des « nouveaux » médicaments autorisés par nos autorités de santé sont :
-
- Vendus 5 à 10 fois plus cher que les anciens ;
- Sans le moindre effet positif sur la santé des patients !
Et pour la petite minorité de médicaments nouveaux qui ont un peu d’efficacité, l’effet est globalement dérisoire.
Au mieux, ils vous font gagner quelques mois de survie, souvent au prix des effets secondaires terribles de la chimiothérapie.
La vérité sur une molécule « miracle » contre le cancer du sein : l’Herceptin
Je sais que cela peut paraître surprenant, car les médias ne vous parlent pas de ces résultats décevants.
Au contraire, ils annoncent régulièrement des « percées révolutionnaires » contre le cancer.
Prenez l’Herceptin, contre le cancer du sein.
Tous les médias ont célébré bruyamment l’arrivée de cette « molécule miracle » :
« Herceptin révolutionne le traitement du cancer du sein » (Les Echos, 2007) – notez le titre identique, probablement soufflé par un lobbyiste de Big Pharma
Pourtant, si on regarde de près la « révolution », l’impact reste très modeste.
Oui, ce nouveau médicament a une réelle efficacité – c’est une des exceptions qui confirment la règle.
Mais il ne concerne que 20 % des cancers du sein (1 sur 5 !)… et il n’améliore le taux de survie à 8 ans que de 30 à 40 %[12] seulement.
C’est beaucoup mieux que rien, mais cela reste modeste en valeur absolue : 11.6 % de survie avec le médicament contre 7.8% sans le médicament pour les cancers les plus agressifs[13].
Au total, ramené à toutes les patientes victimes d’un cancer du sein, le Dr Delépine estime le « gain global de guérison » à 0.45 % !
Voilà la réalité d’une des plus grandes « révolutions » dans le traitement du cancer depuis 30 ans !
Et que dire de l’autre molécule la plus vendue en France contre le cancer : l’Avastin ?
Dans les années 2000, ce médicament aussi a été présenté comme une « grande avancée » contre le cancer du poumon.
Mais aujourd’hui, même la Haute Autorité de Santé admet que son service rendu est « nul »[14]…
…ce qui ne l’empêche pas d’être encore massivement prescrit, vendu 50 000 euros par patient, et de coûter près de 0,4 milliard d’euros chaque année à la Sécurité sociale[15] !
Qui profite de tout cela ? Qui s’enrichit sur le dos des malades ?
Big Pharma, bien sûr, et en particulier les laboratoires spécialisés sur les anti-cancéreux :
Même chose pour Novartis, qui commercialise le Glivec : la multinationale a réalisé plus de 12 milliards de dollars de profits.
Il s’agit de bénéfices nets…
…après avoir dépensé des dizaines de milliards en marketing et en lobbying, auprès des autorités de santé, des hôpitaux et des médecins.
Que faire si vous avez un cancer ?
Le résultat, c’est qu’il y a trop d’argent en jeu pour que vous soyez soigné normalement.
La chimiothérapie rapporte trop à Big Pharma pour que vous puissiez être informé objectivement.
Inévitablement, il y a de nombreux cas où la chimiothérapie est inutile, voire franchement abusive.
Voici ce qu’explique la cancérologue Nicole Delépine :
Aujourd’hui, les malades guéris le sont d’abord par la chirurgie, avec plus ou moins de radiothérapie et plus ou moins de chimiothérapie[16] ».
Le Dr Delépine conseille donc aux patients de ne pas accepter la chimiothérapie sans avoir rencontré au préalable le chirurgien.
Il y a aussi de nombreux cas où la chimiothérapie dure plus longtemps que nécessaire.
Par exemple, une étude récente a montré que le fameux Herceptin était tout aussi efficace pendant 6 mois que pendant 12 mois… mais le laboratoire avait évidemment intérêt à « pousser » pour un traitement de 12 mois, pour doubler son chiffre d’affaires[17] !
Alors si vous avez un cancer, prenez plusieurs avis, en particulier de médecins dont vous savez qu’ils sont conscients du problème et ouverts aux thérapies alternatives.
Ce n’est pas toujours facile d’en trouver, et un des meilleurs conseils que je peux donner est de vous procurer le livre du Dr Delépine : Cancer, les bonnes questions à poser à votre médecin.
Et bien sûr, il faut absolument profiter des thérapies complémentaires du cancer dont on ne vous parle pas à l’hôpital. Certains remèdes naturels ont des effets incroyables sur la qualité de vie, et même la survie – à ce sujet, je vous conseille le livre de référence du Dr Ménat : Cancer : être acteur de son traitement.
La vérité est que l’argent a pris le pouvoir sur notre santé.
Et il faudra des années avant qu’on ne change en profondeur ce système corrompu.
En attendant, il n’y a pas d’autre solution que de s’informer.
C’est pour ça que je vous écris, toutes les semaines, sans relâche.
Nous n’avons pas le choix : nous devons être acteurs de notre santé, acteurs de notre traitement, acteurs de notre maladie.
Excusé moi je voulais dire aperçue et non pas apero je vous souhaite à vous victimes du système et de cette société bon courage je suis de tout coeur avec vous ?
Mon père est décédé d’un cancer de la gorge mais avant il traînait une leucémie depuis dix ans on s’est bien apero un de la manipulation mais on était impuissant devant le corps médical ?
Je ne comprends pas! à quoi sert notre sécurité sociale aisée aujourd’hui si ce n’est que justement débourser tous les frais liés aux cancers?
Elle est riche car beaucoup de médicaments sont déremboursés.
Si cancers ou autres maladies graves me conduisent à mon décès, je pense que notre gouvernement actuel comme les précédents apprécieront ma mort pour financer rapidement les caisses de retraite au autres. Néanmoins mes enfants héritiers n’obtiendront quelques deniers car je suis pauvre. En revanche, tout le personnel de l’ETAT tout confondu, s’il décède aura la faveur d’enrichir ses héritiers grâce à leurs revenus.
Merci pour toutes ses infos
Vous pourriez aussi parler d’autres traitements alternatifs naturels qui guérissent les cancers et quantités d’autres maladies par renforcement des défenses immunitaires : cure Gerson, cure du foie d’Andréas Moritz, cure de citrons plus efficace que certaines chimiothérapies, bains de siège, argile en cataplasme et en dissolution dans de l’eau, eau aillée, thermothérapie, équilibrage hormonal du docteur Jean Gautier avec le système Equilios, eau hydrogénée, eau bouillie pendant 20 mn, plantes de Maria Treber, …
Très bonne analyse merci pour la diffusion. Les Labos qui s’enricissent en arnaquant les citoyens avec l’accord de l’etat est une réalité que je connais depuis quelques années quand j’ai commencé à étudier la Géobiologie. Si on s’interaissait un peu plus à ce qui se passe sous nos pieds il y aurait beaucoup moins de cancers à soigner.
Bonjour Monsieur,
Je vais me désinscrire de votre Lettre. J’ai un cancer, diagnostiqué en mars 2018. J’ai eu 24 cures de chimiothérapie, 12 avant l’opération et 12 après. Maintenant je suis sous Avastin – oui, ce médicament que vous démolissez – jusqu’en octobre. Avec un cancer en stade 4, je me porte bien. Il y a des patients qui guérissent. Les traitements que vous villipendez y sont – un peu – pour quelque-chose. Mais surtout, ce qui agit vraiment, c’est la croyance en la guérison, en l’efficacité des traitements proposés. Et cette force, vous la sapez complètement en dénigrant les médicaments à disposition. Il y a des milliers de malades jeunes, moins jeunes qui croient en leur traitement et vous n’avez pas le droit, au nom de je ne sais quelle motivation obscure, de les désespérer, parce que leur foi est un facteur – peut-être LE facteur – de leur guérison. Je vous recommande l’ouvrage du Dr Patrick Clervoy : Les pouvoirs de l’esprit sur le corps (Odile Jacob, 2018).
Oui, les traitements coûtent chers. Et alors ? En ce qui me concerne, j’ai payé cher (je vous écris de Suisse) pendant quarante ans une assurance à laquelle je n’ai pratiquement rien coûté, pouvant me permettre une franchise élevée. Peut-être une solution serait de se constituer une réserve dans le cadre de l’assurance pendant les années en bonne santé pour plus tard. Et alors, on crierait à l’injustice parce qu’on ne décide pas de tomber malade. Je ne fume pas, je ne bois pas plus d’un verre de vin par jour (et pas tous le jours), je mange bio depuis des années … et j’ai un cancer, qui sera guéri à la fin de la cure d’Avastin.
C’est inutile de s’en prendre aux « méchantes » pharmas : c’est un problème systémique. On ne le résoudrait pas en s’attaquant uniquement à leurs profits.
Les médecines complémentaires, c’est très bien, mais c’est précisément des médecines COMPLEMENTAIRES, comme le dit le Dr Ménat dans son ouvrage.
Josette Noeninger
bonjour,mon mari a des nombreux nodules au foie,on nous a pas dit si c’était cancéreux, il doit passer une scintigraphie prochainement , mais il ne mange rien.que pensez-vous de cette maladie , peux t’on soigner cette maladie , je pense qu’il est trop faible pour avoir de la chimio..
j’ai été diagnostiquée cancer rectal en 2012, deux médecins le déclaraient à une distance différente gros écart, et taille différente ! j’ai fait l’erreur d’accepter 25 séances de radiothérapie ! et voyant que le grand ponte qui prétendait m’opérer tressautait sans arrêt avec un spasme du bras droit
je lui ai demandé si il me donnait sa parole d’honneur que c’était bien lui (le célèbre chirurgien ) qui m’opérait ? les yeux dans les yeux
il m’a répondu oui !!! (évidement 2430,00€ de dépassement d’honoraires) j’ai envoyé promener Monsieur et pendant 5 ans!!! rien ne s’est passé seulement voilà la radiothérapie avait continué son oeuvre et…. fistule recto vaginale …. et nécrose très étendue résultat : ablations étendues mais par miracle un fantastique chirurgien aussi de grand renom mais intelligent et très humain a fait des prouesses avec des supers chirurgiens, même certain venu de loin . moralité j’aurais du refuser la radiothérapie car à mon avis là il y avait surdiagnostic au départ et juste une chirurgie aurait réglé mon problème qui en fait était un ulcère solitaire du rectum
c’est la radiothérapie qui avait détruit trop de tissus autour du site traité ,
Cher Monsieur Bazin,
Merci pour cet article très intéressant. Je m’interroge néanmoins. En effet, si vous souhaitez vraiment défendre l’intérêt des patients, et ne poursuivez pas de buts idéologiques inavoués, pourquoi ne dites-vous pas clairement:
– que les prix sont fixés par l’offre et la demande et en aucun cas par les coûts de production (exemple: Apple qui fait des marges 80%).
– que ce qui fausse le mécanisme de formation des prix est TOUJOURS et UNIQUEMENT l’intervention des Etats,
– qu’en l’espèce, cette intervention se manifeste sous la forme d’octrois de privilèges de monopoles, rebaptisés à notre époque “brevets” ou plus sournoisement “propriétés intellectuelles” (une contradiction dans les termes),
– que les privilèges de monopoles aboutissent TOUJOURS à des prix plus élevés qu’ils ne le seraient sur un marché libre, c’est-à-dire concurrentiel,
– et que la solution au problème que vous dénoncez est donc la suppression de tous les privilèges de monopoles, et en particulier des “brevets” sur les médicaments, et accessoirement le retrait des Etats de tous les systèmes de santé.
Un exemple au hasard: je lis sur le site de MSF que le traitement par Sofosbuvir, un médicament contre l’hépatite C commercialisé par Gilead Science, est proposé au prix de 40 000 euros dans les pays européens où il est breveté et 50 euros dans les pays où il ne l’est pas.
N’est-ce pas la preuve éclatante que le problème ne vient que du système des brevets (maintenu par les tribunaux et la police des hommes de l’Etat)? Et accessoirement aussi, des procédures imposées par les Etats pour la mise sur le marché (où il faut graisser des pattes).
https://www.msf-azg.be/fr/news/de-43-000%E2%82%AC-%C3%A0-52%E2%82%AC-pour-le-m%C3%AAme-traitement-contre-l-h%C3%A9patite-c-nous-nous-battons-pour
A propos de l’Herceptin je relève :
“Oui, ce nouveau médicament a une réelle efficacité – c’est une des exceptions qui confirment la règle.
Mais il ne concerne que 20 % des cancers du sein (1 sur 5 !)… et il n’améliore le taux de survie à 8 ans que de 30 à 40 %[12] seulement.
C’est beaucoup mieux que rien, mais cela reste modeste en valeur absolue : 11.6 % de survie avec le médicament contre 7.8% sans le médicament pour les cancers les plus agressifs[13].
Au total, ramené à toutes les patientes victimes d’un cancer du sein, le Dr Delépine estime le « gain global de guérison » à 0.45 % ! »
Ma réaction :
Donc tant pis pour les femmes porteuses du marqueur HER2 sur leurs cellules tumorales. Ne les traitons pas à l’Herceptin même si ce médicament est efficace et peut augmenter le taux de survie. ça coûte trop cher à la société. C’est ça qu’il faut comprendre dans votre article ?. Que vaut la vie d’une femme HER2 comparé à vos statistiques ; »seulement » 0,45% de guérison ???
L’argument d’ordre financier me désole.