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4 millions de Français souffrent quotidiennement de brûlures d’estomac accompagnées de reflux gastrique.

Ce sont les symptômes typiques du « reflux gastro-œsophagien (RGO) ».

D’autres, presque aussi nombreux, sont touchés par cette pathologie sans le savoir.

C’est probablement le cas si vous vous réveillez régulièrement le matin avec la voix enrouée, si vous avez une toux persistante ou si vous avez régulièrement mal à la gorge ou le nez encombré.

Dans tous les cas, avoir du reflux n’est pas un motif de réjouissance.

Le reflux classique est douloureux et finit par causer des cancers de l’œsophage. Quant au reflux silencieux, il peut obstruer vos voies respiratoires et miner la qualité de votre sommeil.

Et pourtant, avoir un peu de reflux peut aussi être la chance de votre vie.

Ce pourrait être le coup de pouce décisif pour vous motiver à prendre soin de votre digestion, à renoncer à vos mauvaises habitudes, et bénéficier ainsi d’une cascade de conséquences positives pour votre forme, votre santé et votre longévité.

Reflux gastriques : ne cherchez pas la pilule miracle !

Car de toute façon, il n’existe aucune pilule miracle contre le reflux gastrique.

Les laboratoires pharmaceutiques aimeraient vous faire croire le contraire. Mais la vérité est que les chercheurs sont loin, très loin d’être capables de fabriquer un remède susceptible de guérir un phénomène aussi complexe que le reflux.

Dans le meilleur des cas, ces médicaments soulagent vos symptômes. Souvent, ils sont inutiles. Et dans tous les cas, ils sont dangereux lorsqu’ils sont pris à long terme.

Contre le reflux, les médicaments les plus prescrits (les « IPP », inhibiteurs de la pompe à protons) ont un seul effet : réduire drastiquement l’acidité de l’estomac. Ils soulagent la douleur… mais ne risquent pas de vous guérir, car le reflux n’est pas causé par un estomac trop acide. Surtout, les IPP sont dangereux, causent de graves maladies et des décès prématurés lorsqu’ils sont pris au long cours. [1]

Heureusement, il existe des substances naturelles qui réduisent correctement l’acidité de l’estomac sans les effets secondaires des IPP, comme la mélatonine ou le gingembre . Il existe aussi des plantes qui soulagent efficacement l’œsophage irrité, comme la réglisse, la mélisse, la guimauve ou l’aloe vera (vous pouvez consultez aussi d’autres astuces qui m’ont été envoyées par de fidèles lecteurs, en bas de ce message). [2] [3]

Mais ces substances ont beau être naturelles, elles doivent rester elles aussi des solutions temporaires… utiles sur une courte période, le temps de faire les ajustements que votre corps demande.

Car votre premier réflexe ne devrait pas être de vous demander « comment éteindre le feu », mais « qu’est-ce que mon corps cherche à me dire ? ».

Reflux gastriques : Votre corps essaie de vous dire quelque chose !

Comprenez bien que votre corps ne vous veut pas de mal. Si vous avez une douleur quelque part, c’est généralement qu’il essaie de vous envoyer un signal, dans l’espoir que vous fassiez quelque chose.

Si vous mettez votre main sur une plaque brûlante, la douleur vous oblige à la retirer immédiatement. Ce n’est pas pour vous embêter, c’est pour vous protéger : si vous n’agissez pas immédiatement, vous risquez rapidement de ne plus avoir de main.

C’est la même chose avec la plupart des problèmes chroniques : si vous en souffrez, c’est généralement parce que vous faites subir à votre corps quelque chose qui ne lui convient pas.

Bien sûr, il existe des maladies purement génétiques. Bien sûr, des personnes naissent plus vulnérables que d’autres vis-à-vis des maladies.

Par exemple, vous avez plus de chances de faire du reflux si vous avez une hernie hiatale. Mais tous ceux qui ont une hernie hiatale ne font pas de reflux, loin de là !

En réalité, dans la plupart des cas, on peut vaincre les brûlures d’estomac en modifiant ses habitudes, plutôt qu’en cherchant à tout prix à les soulager après coup.

Cela passe par des conseils très simples pour améliorer la digestion.

En cas de reflux gastriques, ne vous allongez pas après les repas !

Une digestion normale, vous le savez, va de haut en bas : de la bouche vers l’œsophage, puis de l’estomac au duodénum, puis de l’intestin grêle au colon.

Le problème du reflux gastrique est qu’une partie du liquide acide de l’estomac remonte vers l’œsophage… et lui cause de sérieuses brûlures.

Pour l’éviter, la première chose à faire est de profiter de la loi de la gravité : plus la pente est raide, moins il est facile pour le liquide gastrique de remonter.

C’est pourquoi on déconseille toujours de s’allonger juste après le repas. Le soir, mieux vaut se coucher deux à trois heures minimum après avoir dîné.

Parce que le reflux se manifeste souvent la nuit, vous pouvez aussi surélever le haut de votre lit de 10 à 20 centimètres à l’aide de simples cales. Là encore, cela augmentera vos chances d’empêcher le contenu de votre estomac de remonter.

Faites attention également à la position dans laquelle vous dormez. D’après l’équipe du Dr Lauren Gerson de l’université de Stanford, dormir sur le ventre aggrave nettement les symptômes du reflux. L’idéal serait de dormir sur le côté gauche (cela dit, si vous êtes comme moi, et que vous changez constamment de position pendant la nuit, il vous sera difficile de suivre ce conseil !).

Reflux gastriques : Arrêtez de compresser votre ventre !

Il n’y a pas que la position allongée qui favorise les remontées acides. Pour des raisons tout aussi mécaniques, le reflux s’aggrave lorsque votre ventre est comprimé.

Or il y a des façons très simples de réduire cette pression. Il faut éviter :

  • De porter des vêtements trop serrés ;
  • De se pencher en avant après un repas ;
  • De prendre des repas trop gras ou trop copieux ;
  • Et d’être en surpoids.

Si vous avez des kilos en trop, le reflux est une excellente raison de les perdre !

Car le surpoids, surtout au niveau abdominal, peut être vecteur de maladies sérieuses comme le diabète et les maladies cardiaques !

C’est pourquoi les brûlures d’estomac peuvent être une chance : ce problème relativement bénin pourrait vous donner un surplus de motivation pour maigrir.

Pour la même raison, le reflux pourrait vous motiver à attaquer de front un autre vecteur de maladies : le stress chronique.

Relâcher la pression, la solution anti-reflux gastriques.

Le stress est « l’explication » standard des gastro-entérologues lorsqu’ils ne savent pas trop pourquoi vous avez mal (pendant des années, les médecins ont expliqué à leurs patients que leur ulcère était causé par le stress… jusqu’à ce qu’on découvre le principal responsable en 1984, la bactérie Helicobacter Pylori).

Mais il est incontestable que le stress aggrave le reflux. Il provoque des spasmes de l’estomac et a tendance à ralentir la vidange de l’estomac en bloquant la petite porte qui le sépare du duodénum (le pylore).

Plus profondément, le stress perturbe la digestion du début à la fin… en commençant par diminuer la sécrétion de salive.

Or si vous salivez à la vue d’un repas délicieux, ce n’est pas par hasard : c’est tout simplement indispensable à la digestion.

C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle le tabac est fortement déconseillé aux victimes du reflux : parmi ses innombrables défauts, il réduit la sécrétion salivaire ! A l’inverse, des études ont montré que mâcher un chewing-gum (sans sucre) après un repas, pendant 30 minutes, réduit les symptômes du reflux. [4]

Retenez donc que la gestion du stress est une arme indispensable contre tous les problèmes digestifs.

Si vous êtes stressé ET victime de reflux gastrique, c’est le moment ou jamais de vous mettre au yoga, à la cohérence cardiaque, à la sophrologie ou à la méthode que vous préférez.

Faites particulièrement attention pendant le repas : essayez d’en faire un instant privilégié, voire un instant de méditation. Prenez quelques instants avant de commencer, salivez tranquillement. Puis mâchez doucement, en pleine conscience. Cela aidera considérablement votre digestion.

Reflux gastriques : Prenez soin de vos intestins – et dites adieu aux ballonnements

Les gaz et ballonnements, eux aussi, compriment votre ventre et favorisent le reflux. C’est une raison parmi beaucoup d’autres de prendre soin de vos intestins !

Commencez par vous méfier des produits laitiers : si vous souffrez de ballonnements ou crampes d’estomac inexpliquées, c’est peut-être que, comme 40 % de la population française, vous ne supportez pas le lactose ! Essayez de l’exclure totalement de votre alimentation pendant quelque temps.

Si cela ne fonctionne pas, faites la même chose avec le gluten : son éviction peut avoir des résultats miraculeux sur les douleurs digestives. Et plusieurs études confirment qu’une diète sans gluten peut résoudre définitivement les problèmes de reflux. [5]

Dans les deux cas (lait et gluten), n’ayez surtout pas peur de supprimer durablement les aliments qui en contiennent.

Car non seulement ils ne contiennent rien d’essentiel d’un point de vue nutritif, mais leur éviction peut soulager près de 91 maladies majeures dont les maladies auto-immunes (psoriasis, sclérose en plaques, polyarthrite, thyroïdite de Hashimoto), les allergies, l’asthme, l’arthrose, les maux de tête, les dépressions, les insomnies, en plus des troubles gastriques et intestinaux. [6]

Mais attention : on peut aussi avoir des ballonnements sans être intolérant au lactose ou sensible au gluten. Dans ce cas, c’est le signe d’un déséquilibre général de la flore intestinale.

Et pour y remédier, il n’y a pas de secret : il faut soigner son alimentation, dans la durée.

Je ne peux pas ici détailler ce que cela signifie précisément, mais retenez deux choses essentielles : pour avoir des intestins en bonne santé, il faut augmenter très nettement sa consommation de légumes, et diminuer drastiquement sa consommation de produits industriels et de sucres rapides : sucre blanc, pain, pâtes ou pommes de terre.

En faisant ces changements, ce n’est pas « seulement » votre reflux que vous soignerez : vous réduirez au passage drastiquement votre risque de souffrir un jour d’une maladie chronique, que ce soit le cancer, l’arthrose ou encore le diabète ou l’hypertension.

Trop de gens attendent d’être victimes de ce genre de maladies pour se décider à changer leurs habitudes. C’est dommage, mais c’est logique : comment se motiver quand on n’a pas de problème de santé ?

Mais si vous avez du reflux, cela peut vous faciliter la tâche.

C’est pourquoi je vous conseille de ne pas vous contenter de masquer ses symptômes, même par des remèdes naturels. N’essayez pas à tout prix de faire taire votre corps. Commencez par l’écouter : s’il se plaint, c’est probablement que vous devez changer quelque chose.

Sa mise en garde est une chance : saisissez-là, et vous ferez le plus grand bien à votre santé.

Et un jour, peut-être, vous remercierez le ciel… d’avoir eu cette maladie bénigne !

Ps : suite à ma lettre sur les médicaments anti-acides, beaucoup de lecteurs ont partagé leurs secrets pour se débarrasser du reflux, et je les en remercie.

Certains ont changé leurs habitudes, et je ne peux que vous encourager dans cette voie. D’autres donnent leurs « trucs » pour soulager la douleur, cela ne règle pas le problème de fond mais c’est toujours bon à savoir !

Témoignages qui pourraient vous aider, si vous avez des reflux gastriques :

Je suis médecin, sous Inexium depuis 2 ans au moins, prescrit à 80 mg par jour, avec cependant des accès de toux importants et des fausses routes. Je ne suis pas en surpoids, mais j’ai une hernie hiatale, des ballonnements, une colopathie fonctionnelle et un Crohn. Mais, grâce à l’élimination complète des produits laitiers, associée à une diminution des aliments contenant du gluten, j’ai retrouvé un ventre plat, et j’ai diminué de plus de moitié la posologie d’Inexium dont l’espère me sevrer complètement très prochainement. (Annette)

J’ai ete moi-même une fois utilisateur d’ipp. En vérité reflux et acidité n’ont définitivement disparus que du jour où j’ai adopté le régime méditerranéen et veillé à d’avantage d’activité physique. (Oscar)

J’ai pris pendant 3 ans de l’Inexium pour un problème de reflux, et lassée d’être dépendante de ce médicament, j’ai voulu tester un « régime » sans gluten. Dans mon cas particulier, rien que le fait de manger du pain et des pâtes sans gluten m’a permis d’arrêter les IPP 15 jours après. Cela va faire presque 1 an que cette nouvelle formule me convient tout à fait. (Agnès)

J’ai une intolérance aux produits laitiers en provenance des vaches, je les ai donc supprimés de mon alimentation et n’ai plus ni ballonnements, ni brûlures .

Toutefois en dehors de chez moi, je mange ce qui est préparé et suis à nouveau souvent perturbée et brûlée Pour remède je bois un jus de citron sans eau ni sucre et tout s’apaise très rapidement. C’est un remède efficace. (eOle)

Ayant souffert d’un asthme sévère doublé d’un ulcère dans la zone du cardia durant 44 ans, mes médecins me prescrivaient souvent des IPP au point que je ne pouvais plus vivre sans. Heureusement pour moi tout s’est arrêté lorsque j’ai découvert une allergie au gluten et au lactose. Depuis mon alimentation est bio, végétarienne et tout est rentré dans l’ordre: Je ne prends plus de médicaments alors que j’étais lourdement médicalisée. (Loubna)

J’ai bien connu ça et j’ai pris des rennies longtemps a cause du reflux et en fait j’ai trouvé la solution et je n’ai plus de reflux gastrique ; il a suffit que je pose des cales de 13 cm sous les pieds de mon lit du côté de la tête de lit et de se coucher surtout en se tournant du côté gauche. (Heraime)

Pendant 20 ans ma vie a été un enfer : ballonnement, gaz, diarrhées, vents nauséabonds, brûlures d estomac, reflux… La liste est impressionnante ! J ai vraiment tout essayé pour guérir de ces maux violents qui empoisonnaient ma vie et me menaient à la dépression. La dizaine de médecins et spécialistes consultés ont essayé de soigner mon ulcère et hélicobacter pylorî avec ces médicaments dont vous parlez. Mais je continuais à souffrir au point que je redoutais de sortir de chez moi car j avais constamment besoin de toilettes à proximité. Le dernier gastro-entérologue que j ai vu m a assuré que j allais devoir prendre ces médicaments à vie et que tant que cela ne se transformait pas en cancer tout allait bien !!!! Imaginez mon désespoir !!! Il y a 2 mois j ai découvert toute seule le sans gluten ! Hallelujah ! Je suis miraculeusement et totalement guérie. J ai juste entièrement revu mon alimentation : sans gluten, sans lactose et cuisson vapeur ! et c est une totale renaissance… Plus aucun mal ! Je perds doucement du poids, je retrouve un ventre plat, le goût de la vie et le sourire ! Merci professeur Joyeux ! Merci mon Dieu, les anges et tous les saints !! (Nadine)

Vos découvertes sont devenues mes préoccupations à un moment où je vivais un post trauma et les brulures d’estomac ont apparus. Après quelques consultations avec un naturopathe mes remèdes; aubier de tilleul et basilic en tisane, capsule de yogourt sans lactose avant les repas, méditation, yoga. Bref prendre conscience que le niveau de stress vécu a crée un déséquilibre corps mental de ça a découlé plusieurs réactions dont les brulures d’estomac. Une fois conscientisée, j’ai appris à reconnaître les brulures d’estomac comme un indicateur d’un déséquilibre. A moi de ré équilibrer avec mes moyens (Corinne)

J’ai également pris des oméprazones pendant des années: début d’ulcère, mais j’ai décidé d’arrêter tout médicament depuis deux ans après plusieurs chutes et maladies auto-immunes, et depuis mon estomac se ports bien mieux, ma dernière fibroscopie montre un estomac sain, bien sûr, j’ai aussi changé mon mode d’alimentation. (Annie)

Plus aucun reflux gastriques depuis que je mange régulièrement du miel et fais des cures de propolis (Spicy)

Bonjour à tous, je suis un adepte des solutions alternatives depuis longtemps. Pendant un temps, j’ai utilisé avant le repas le plus copieux de la journée un comprimé de Omeprazole 20mg pour contrer les reflux acides. Depuis deux ans, je me suis attelé à prendre ce problème en main.

(1) D’abord, je mange sain (bio/naturel) et léger, je lave et cuis mes aliments en ajoutant du bicarbonate de soude culinaire.

(2) je prends tous les matins avant toute autre chose une cc de vinaigre de cidre naturel dans un petit verre d’eau avec du miel.

(3) je prends régulièrement 2 cc de curcuma et 1 cc de gingembre naturels frais râpé dans un lait végétal tiède.

(4) je fais tous les 3 mois une cure d’un mois avec du pollen frais congelé de saule le plus souvent.

RESULTAT : plus de reflux, meilleure santé générale, plus de fatigue persistante, meilleure transition intestinale etc..(Philippe)

Agé de 64 ans, je prends des IPP régulièrement depuis l’age de 35 ans. Ce fut d’abord de l’azantac puis mopral, puis oméprazole. Lorsque j’en manque, inconsciemment et afin de ne pas souffrir, je supprime l’alcool, le café, les viandes en sauce, l’alimentation trop grasse et ça va bien. Je vous remercie vivement pour votre article qui va changer ma façon de m’alimenter: c’était si simple d’absorber un comprimé pour continuer les bonnes bouffes … (Pierre)

Pour soulager les brûlures en cas de crise :

Souffrant régulièrement de reflux et de gastrite, j’ai longtemps pris ce type de poison. De plus je me prépare un petit mélange : 2 c à soupe de vinaigre de cidre+2 c à soupe de sirop d’érable + 25 cl d’eau.

Et j’en bois deux gorgées qq minutes avant chaque repas.

Bien sûr j’ai encore parfois des crises acides en cas de stress mais c’est beaucoup moins invalidant qu’avant. (Perrier)

Contre l’acidité gastrique, je prends du jus de citron et du bicarbonate de soude dans un demi verre d’eau. (Raphaëlle)

Lors de mes quelques remontées gastriques (brûlures eosophage) je prends 1/2 c à café de bicarbonate de soude (alimentaire) diluée dans un verre d’eau pour moi c’est radical et une seule prise ! (Solange)

Personnellement j’utilise du Bicarbonate de sodium officinal

1 cuillère à café de Bicarbonate mélangé à deux cuillères à soupe de citron bio dans un grand verre d’eau.

Simple et efficace.

2 semaines de cette mixture,puis 1 semaine d’arrêt,ainsi de suite pendant 3 mois. (Igor)

Je souffre d’une gastrite depuis quelques années et je n’ai pas échappé aux IPP. Mon médecin m’a « rassurée »en me disant que le traitement pouvait causer des problèmes au delà de 7 comprimés par jour (j’en prenais 2). J’ai trouvé une alternative naturelle qui me va parfaitement : l’aloe verra. Depuis j’ai totalement arrêté les IPP. (Frédérique)

En Afrique du sud j’ai connu l’aloe vera .J’ai arrêté l’inexium dont je ne pouvais plus me passer ;cela fait plusieurs années que je prenais ce médicament et c’était devenu indispensable .Je l’ai remplacé par la gelée d’aloe vera et choisis une vie moins stressante (arrêt du bridge entre autre ). Au début cela a été difficile car j’étais devenue accroc mais maintenant au bout de 6 mois j’ai maigri de 7 kg (avant j’étais ballonnée et n’arrivais pas à maigrir )et me sens beaucoup mieux ;je prends encore quelquefois du gaviscon mais de plus en plus rarement (Michelle)

Ayant pris connaissance des méfaits de ce produit (omeprazole) et des graves interactions avec d’autres médicaments…j’ai arrêté ce faux traitement il y a 5 ans…J’ai réussi à vaincre les rgo en prenant du vinaigre de cidre de pommes bio, non filtré et non pasteurisé à raison d’une cuillère à soupe dans un verre d’eau un quart d’heure avant chaque repas et…plus aucune douleur… (Alain)

On m’a détecté 3 ulcères dans l’œsophage, une hernie hiatale avec une œsophagite et un début d’ulcère au duodénum. J’ai suivi un traitement au « Inexium 40 » pendant 5 semaines. Fin octobre 2013 au contrôle, tout est normal, il reste la hernie hiatale. Le médecin me dit que je devrais prendre du Inexium toute ma vie ….

Sauf que début octobre ne prenant plus de Inexium, les douleurs vives sont revenues la nuit. J’ai donc pris un risque mesuré 10 jours avant le contrôle. J’ai bu chaque nuit 40 cl de vinaigre de cidre BIO (non pasteurisé et peu filtré). En 30 minutes je n’avais plus mal. Je n’ai rien dis au gastroentérologue. Depuis toutes les nuits je bois un peu de vinaigre de cidre BIO et je n’ai plus mal à l’estomac, et plus de remonté d’acide. Je prends une ou deux pilules que lorsque je fais un peu trop la fête. En plus je prends tous les après midi un jus de citron Bio (avec le zeste). En ce qui concerne l’hernie hiatale, je vois une fois par trimestre un étiopathe, et je n’ai plus de problème !!! Il m’arrive de souffrir de sensations de brulant, je suppose qu’il s’agit de reflux aérophagique. Ma solution, simple; rapide, peu onéreuse: un peu d’argile verte diluée dans un verre d’eau; c’est efficace quasi instantanément.(John)

Début 2015, j’ai eu à gérer un problème de RGO survenu d’un coup.

En cherchant sur des sites de soin par les plantes, j’ai découvert que la sarriette était préconisée pour ce mal.

Je m’en suis procuré dans un magasin bio(la vie claire) et j’ai fais des tisanes que je buvais tout au long de la journée, même pendant les repas .

En 15 jours le symptôme avait disparu et depuis, plus de gêne.

J’ai arrêté les tisanes, plus de RGO…(Marty)

Sources :

[1] Voir ma précédente lettre sur ces médicaments. [2] Inhibition of gastric H+, K+-ATPase and Helicobacter pylori growth by phenolic antioxidants of Zingiber officinale.Siddaraju MN1, Mol Nutr Food Res. 2007 Mar;51(3):324-32. Pour la mélatonine, on peut essayer 1 mg par jour par voie orale, le soir au coucher. Regression of gastroesophageal reflux disease symptoms using dietary supplementation with melatonin, vitamins and aminoacids: comparison with omeprazole. Pereira Rde S1. J PinealRes. 2006 Oct;41(3):195-200. The potential therapeutic effect of melatonin in Gastro-Esophageal Reflux Disease.Kandil TS BMC Gastroenterol. 2010 Jan 18;10:7. doi: 10.1186/1471-230X-10-7. [3] Essayer par exemple la combinaison réglisse-mélisse en extrait de plante standardisée, éventuellement associée avec de l’aloe vera en gel. [4] The effect of chewing sugarfree gum on gastro-esophageal reflux. Moazzez R, Bartlett D, Anggiansah A. J Dent Res. 2005;84:1062–1065 [5] Gastroesophageal reflux symptoms in patients with celiac disease and the effects of gluten-free diet Nachmann F. Clin GastroenterolHepatol 2011 Mar ;9(3) :214-9 Effect of gluten-free diet on preventing recurrence of gastroesophageal reflux disease-related symptoms in adult celiac patients non erosive reflux disease Usai P. J GAstroenterolHepatol 2008 Sep ;23(9) :1368-72 [6] Voir « Gluten, comment le blé moderne nous intoxique » de Julien Venesson

259 Comments

  • SANCHIS Richard dit :

    PS : je précise que je n’ai pas de brûlures gastriques ni remontées d’acide chlorhydrique ou de bile, mais une pesanteur douloureuse niveau gastrique et intestin grêle qui occasionne une rétractation douloureuse de l’estomac vers l’intérieur et/ou de l’intestin grêle, douloureuse car permanente nuit et jour et qui tire sur les muscles dorsaux qui me font souffrir. Je ne vomis pas, je n’ai pas de nausées, je n’ai pas de sang dans les selles. Je suis constipé depuis 1 mois et demi alors que je ne l’ai jamais été auparavant, et je prends du psyllium pour arriver à évacuer un peu de temps en temps. Il n’y a pas d’ulcère, pas de tumeur selon la fibroscopie de a semaine dernière après mon séjour aux urgences. Une fibroscopie couplée à une coloscopie en décembre 2015 avait découvert une gastrite érosive (sans doute due à l’aspirine prise pour des douleurs dentaires en octobre. 2015) sans HP. Seule différence avec décembre 2015, c’est la découverte de cette boue (sludge) dans la vésicule biliaire et l’excès de bile dans l’estomac… Est-ce cà le problème et peut-on le soigner en urgence sans opération chirurgicale ? MERCI DE ME REPONDRE LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE, C’EST UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT. Richard

  • SANCHIS Richard dit :

    Rien n’est dit sur ce dont je souffre soit de l’ A chlorhydrie ou l’HYPO chlorhydrie, sans RGO ni helicobacter pylori et de la « boue » (sludge) dans la vésicule biliaire avec du reflux de bile uniquement dans l’estomac. Il y a aussi une oesophagite basse au niveau gastrique (après très récent scanner, en urgence, échographie abdominale et fibroscopie sans anesthésie hyper douloureuse). J’ai des douleurs nocturnes niveau épigastre y compris dorsales gauches avec migraine gauche dues à de l’aérogrêlie permanente dues à la stagnation de bile qui fait fermenter le peu de nourriture avalée (amaigrissement rapide de plus de 10 kgs en un mois sur juillet et août 2016 et je dors très peu en raison des douleurs que rien ne peut calmer (ni spasfon, ni météospsamyl, ni débridat 200, ni paracétamol (seule l’aspirine me calmerait mais est non recommandée pour l’estomac). Je ne mange presque plus à cause de ma maladie actuelle et je maigris à vue d’oeil avec mon moral en berne. AU SECOURS , Y A T-IL UNE SOLUTION, UN THERAPEUTHE QUI POURRAIT COMPRENDRE MON PROBLEME ? Ceci alors que le gastro entérologue voulait que je prenne un IPP et du Kéal Gé avec du Débridat et que rien ne me convient dans ce traitement où on fait abstraction complète de cette boue vésiculaire qui doit être une des causes de mon état préoccupant de santé. Comment faire, qui voir pour me sortir de ce piège mortel. J’habite tout seul en Lot et Garonne, près d’Agen, et je désespère de trouver une solution pour sauver ma vie… AU SECOURS !
    Richard
    martel49@free.fr

  • Meeschaert Cynthia dit :

    Bonjour,

    Depuis un mois maintenant j’ai découvert votre action par l’intermédiaire d’un proche en bonne santé. Se sentant démuni face à ma souffrance il s’est mis à chercher des solutions pour moi.
    Ce que vous dénoncez sur l’effet délétère des thérapeutiques chimiques, je suis tout à fait d’accord avec vous.
    Je veux également bien entendre que de nombreux produits que nous consommons sont néfastes à notre corps et notre santé. Lactose, gluten, sucre, tout cela m’avait déjà été dit.
    Mais par pitié arrêtez de dire que notre corps veut nous faire comprendre qu’on lui fait du mal, ce n’ est pas si simple.
    J’ai divisé à peu près par 10 ma consommation de produits laitiers, par 5 ou 6 celle de produits contenant du gluten. depuis des mois.
    Tout cela me coûte énormément car je prends très peu de plaisir à consommer des fruits et légumes et j’adore les pâtes, les glaces et les yaourts.
    Depuis 2 semaines bien que celle ci était déjà raisonnable par rapport à la plupart de mes connaissances j’ai également diminué la consommation de produits sucrés.
    Résultat prise de sang de jeune fille, ce que je suis de toute façon mais les douleurs (abdominales, articulaires), la fatigue, les troubles du sommeil eux sont toujours là.
    Et ce malgré un traitement de fond par homéopathie (au passage ces bouboules sont pleines de sucre, quelle contradiction, je me prive de produit sucrés que j’aime et pour me soigner j’en ingurgite ) et huiles essentielles.
    Alors bien que votre action soit très intéressante et louable, je pense que je ne suis pas là seule à ressentir cela est-ce que nous faire culpabiliser en nous disant que notre corps ne se plaint pas pour rien même quand on fait tout ce qu’on peut pour lui nous aidera à aller mieux ?

  • hueber dit :

    que pensez-vous de l’usage de l’aubier de tilleul du roussillon pour les problèmes d’acidité et de ballonnements

  • faure dit :

    bonjour
    je suis aussi sujet a ses problèmes ballonnements; remontées acides; digestion qui pèse ; ET DE GROS PROBLEME POUR AVALER LA NOURITURE mon médecin ma dit que j avais une hernie hiatale et ma prescrit des IPP je voudrait etre soigner autrement
    pouvais vous n aider avec de précieux conseils merci

  • moens pascal dit :

    Bonjour, merci d’avoir publié tous ces messages des gens qui ont modifié leurs pratiques alimentaires ou médicales pour avoir moins ou plus de remontées acides… Personnellement je prends depuis très longtemps du bicarbonate (1 cuillère à café dans un verre d’eau) dès que je sens que ma digestion me pèse ou que j’ai le moindre retour d’estomac. Le citron est également efficace pour le foie en cure de 8 jours 1 citron pressé le matin à jeun … cordialement et merci pour vos lettres d’informations. pm

  • de Montet Nicolas dit :

    Un moyen simple et très efficace contre le reflux gastro-oesophagien est de prendre le jus d’une demie patate crue ou carrément mâcher celle-ci entièrement.

  • Christine berger dit :

    J’ai pris pendant trois ou quatre mois de la ranitidine (après plusieurs années de prise d’eupanthol), pour soulager mon rgo dû à une hernie hiatale, et me suis retrouvée avec une diarrhee microscopique appelée aussi diarrhée collagène que j’ai eue pendant cinq semaines jusqu’à ce que j’arrête ce médicament. Mais depuis, mon transit ne s’est pas rétabli (il n’a jamais été très bon !). Mon gastroenterologue m’a prescrit un traitement à base de cortisone, Nikicort, que je n’ai pas pris, car j’en redoute les effets secondaires. Je souffre de ballonnements et flatulences, de selles molles, suis obligée d’aller à la selle trois à cinq fois par jour. Depuis cet épisode de diarrhée, j’ai modifié mon régime alimentaire, supprimé le fromage et diminué drastiquement le pain. Je mange plus de légumes et de fruits. J’ai perdu plus de cinq kilos en neuf mois et me sens mieux, sans pour autant que mes problèmes intestinaux ne s’améliorent. Je prends aussi des comprimés de gingembre pour calmer le reflux acide. Cela semble être efficace. Existe t il un remède naturel pour remettre mes intestins en ordre de marche ? Merci vivement des précieux conseils que dispensent vos lettres !

    • dr Philippe Rousseau dit :

      Bonjour Christine.

      Pensez à prendre des probiotiques chaque matin pendant un mois pour tester…

  • Aupert dit :

    Bonjour
    Pensez vous que l argile verte soit efficace contre le RGO
    Je vous remercie

  • autin max dit :

    BONJOUR
    D accord avec vous sur la stupidité des IPP.Je les ai utilisés 3 jours et ai compris le danger de ce produit.J ai pris un extrait de feuilles d olivier qui a supprimé mes malaises en 48h…( D-éléonate de Ca)
    J’avais déjà une vie saine et alimentation saine avec très peu de viande (>=5 Kg/an)

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