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Titre choc à la Une du journal Le Monde, le 4 avril dernier :

Levothyrox : l’étude qui donne raison aux patients

Après ce « coup de tonnerre », on aurait pu s’attendre à ce que :

  • Notre Ministre Agnès Buzyn présente ses excuses ;
  • Le directeur de l’Agence du Médicament soit remercié sur le champ ;
  • Et le laboratoire Merck annonce l’indemnisation immédiate de toutes les victimes du Levothyrox. 

Mais ce n’est pas du tout ce qui s’est passé.

Merck a contesté l’étude. L’Agence du Médicament est restée silencieuse. Et notre Ministre a répété qu’elle avait parfaitement géré la situation[1].

Pourtant, l’affaire du Levothyrox est peut-être « un scandale sanitaire pire que celui du Médiator », selon les mots du Dr Catherine Noël, elle-même victime du médicament.

Récemment, le tribunal de Marseille a d’ailleurs élargi son enquête à « l’homicide involontaire », encore plus grave que la simple « mise en danger de la vie d’autrui ».

Mais il y a un gros problème.

C’est que le grand public ne comprend pas grand-chose à ce scandale.

Car l’affaire est plus complexe que celle du Médiator et ses 2 000 morts.

Voilà pourquoi je tiens aujourd’hui à vous raconter l’histoire depuis le début, le plus simplement possible.

Il est crucial de tout comprendre, car nous pouvons tous être concernés, un jour ou l’autre, par des problèmes de thyroïde.

3 millions de Français sous Levothyrox, un scandale en soi

Au moment où la crise éclate, à l’été 2017, près de 3 millions de Français sont sous Levothyrox.

C’est un chiffre absolument énorme… et totalement anormal.

Figurez-vous que dans les années 1980, c’était 10 fois moins !

Mais de 1990 à 2012, le nombre de boîtes vendues est passé de 4 millions à 34 millions[2].

Que s’est-il passé ?

Une des explications, c’est qu’il y a plus de problèmes de thyroïdes qu’avant :

  • Car notre environnement est beaucoup plus pollué qu’avant : pesticides, perturbateurs endocriniens, métaux lourds et autres toxiques font beaucoup de mal à notre thyroïde ;
  • Car de nombreux médicaments dérèglent la thyroïde (interferon, somnifères, anti-dépresseurs, pilule contraceptive) ;
  • Et parce que la malbouffe est partout, avec des effets délétères sur la thyroïde (manque d’iode, par exemple).

Mais cela ne suffit pas à expliquer la multiplication par 10 des traitements.

En réalité, ce médicament est « sur-prescrit », sans raison valable.

Car la majorité des patients pourraient soigner leurs problèmes de thyroïde naturellement, en s’attaquant aux causes plutôt qu’aux symptômes :

  • Avec l’arrêt des médicaments qui dérèglent la thyroïde, pour la plupart remplaçables ;
  • Avec une alimentation pro-thyroïde, enrichie en iode, fer, zinc, sélénium, vitamines E et B12 notamment ;
  • Et avec certains remèdes naturels efficaces (le Dr Willem recommande par exemple l’excellent « Thyregul »).

Attention : je ne suis pas en train de dire que tout le monde pourrait se passer de Levothyrox.

Si vous n’avez plus de thyroïde, par exemple, ce médicament est indispensable.

Car sans thyroïde, vous ne pouvez plus produire d’hormones thyroïdiennes.

Or vos hormones thyroïdiennes sont capitales pour vivre – et vivre normalement.

Et justement, le Levothyrox n’est rien d’autre qu’une « copie » de la principale hormone fabriquée naturellement par votre thyroïde (T4).

Mais notez bien que ces patients sans thyroïde ne représentent que 10 % des patients sous Levothyrox, soit 300 000 personnes en France environ.

(Je signale au passage que la majorité de ces patients auraient encore leur thyroïde si notre système médical n’était pas aussi défaillant : des études récentes ont montré que l’ablation de la thyroïde est inutile dans 80 % des cas[3] !).

Pourquoi le drame était si prévisible – le vrai fonctionnement du Levothyrox

Donc, le Levothryox est simplement une « hormone thyroïdienne », identique à celle que vous produisez naturellement.

Mais ce médicament est d’un maniement très délicat, car les hormones thyroïdiennes sont très sensibles… et agissent différemment sur chaque patient !

Si vous avalez un médicament comme le Levothyrox, il est toujours difficile de trouver le « dosage parfait pour vous » :

Un peu trop, et c’est l’agitation, les bouffées de chaleur, l’excitation nerveuse.
 Pas tout à fait assez, et c’est la fatigue, le moral à zéro, la prise de poids.

C’est un fait, archi-connu par tous les médecins.

Et c’est même la raison « officielle » pour laquelle le Levothyrox n’a pas de générique en France !

Car contrairement à ce qu’on croit parfois, les médicaments génériques ne sont pas exactement identiques au médicament d’origine.

Certes, ils contiennent la même molécule active (l’hormone thyroïdienne), mais à des dosages qui peuvent être légèrement différents.

Et surtout, ils contiennent d’autres types d’excipients, qui peuvent modifier l’action du médicament, ou provoquer des allergies !

Pour la plupart des médicaments, ce n’est pas un gros problème.

Mais pour les hormones thyroïdiennes, si délicates, la moindre petite modification de dosage ou d’assimilation peut causer de graves problèmes de santé !

Nos autorités le savent parfaitement… et c’est la raison pour laquelle elles ont classé le Levothyrox dans la liste très restreinte des médicaments « non substituables ».

« Non substituable », cela veut dire que le médecin peut interdire qu’il soit remplacé par le générique équivalent.

C’est précisément ce qu’ont fait les médecins en France depuis 10 ans – à tel point que le laboratoire qui fabriquait le générique du Levothyrox a fini par renoncer à le vendre en France !

Bref, tous les médecins savent parfaitement qu’il est très délicat de modifier, même très légèrement, la composition d’un médicament comme le Levothyrox.

Et c’est pourtant ce qu’a fait le laboratoire Merck avec sa « nouvelle formule »… sans étude sérieuse… sans le dire aux patients… et avec la bénédiction de nos autorités de santé !

Le scandale était donc 100 % prévisible… et 100 % évitable :

Comment la nouvelle formule s’est imposée dans la plus grande discrétion

D’après la version « officielle », ce sont nos propres autorités qui auraient demandé à Merck de fabriquer cette nouvelle formule.

Voici l’explication du directeur français de l’Agence du Médicament, Dominique Martin :

« En 2010, l’Agence du Médicament a mis en place une étude de pharmacovigilance pour étudier les effets secondaires que pouvait entraîner pour les malades le passage du Lévothyrox à son générique.
 
A cette occasion, elle a identifié un problème de stabilité du Levothyrox.
 
Le produit se dégradait dans le temps, avant même la date de péremption. Selon que vous le preniez juste après sa fabrication ou plus tard, il n’avait pas exactement le même effet.
 
L’agence a donc demandé au laboratoire Merck, qui le produit, de l’améliorer. Les Américains ont fait la même chose il y a près de dix ans. »

Est-ce là la vérité, toute la vérité ?

C’est difficile à dire, car par une heureuse coïncidence, cette demande de « nouvelle formule » faisait bien les affaires de Merck : non seulement son brevet sur le Levothyrox arrivait à expiration en 2019, mais ce laboratoire préparait une formulation sans lactose pour conquérir le marché chinois[4].

Quoi qu’il en soit, la version « officielle » confirme, une fois de plus, à quel point il était connu que les hormones thyroïdiennes sont délicates !

Rendez-vous compte : on nous dit que la même pilule, avec le même dosage et les mêmes excipients, « n’avait pas le même effet selon que vous le preniez juste après sa fabrication ou plus tard ».

Il était donc évident qu’une autre formule, avec un dosage et des excipients différents, risquait de produire des effets différents selon les patients !

Et pourtant, cette nouvelle formule a été imposée sans le moindre test sérieux !!

« La nouvelle formule aurait dû être testée, elle ne l’a pas été », a résumé le Pr Philippe Even :

Un seul test, sur 204 Sud-Africains sans problème de thyroïde

Enfin si, il y a bien eu une « étude » réalisée par Merck.

Mais cette étude, vous allez voir, est totalement ridicule et inadaptée !

Croyez-le ou non, elle a été réalisée sur :

  • 204 patients seulement ;
  • Tous jeunes, masculins et Sud-Africains ;
  • N’ayant pas le moindre problème de thyroïde ;
  • Et sur 72 heures seulement.

Faut-il rappeler que les problèmes de thyroïde touchent beaucoup plus les femmes de plus de 50 ans ?

Pire : avec un si petit nombre de patients, il est impossible de détecter des effets indésirables rares.

Par exemple, si le médicament pose un gros problème pour 1 personne sur 200, l’étude ne le verra pas… alors que sur 3 millions de patients, cela représente 15 000 personnes !

Et bien sûr, réaliser l’étude sur des sujets sans problème thyroïdien est une faute impardonnable !

Car si votre thyroïde fonctionne normalement, elle s’adapte au médicament : votre thyroïde va produire moins d’hormones thyroïdiennes après l’avoir avalé.

Résultat : cela peut masquer des écarts très importants d’absorption de l’hormone thyroïdienne chez les malades !

Bref, cette étude revient à « décrire la vie des insectes en ayant étudié deux fourmis mortes »[5].

Et le plus invraisemblable est à venir :

Plutôt que de regarder l’impact de la nouvelle formule sur chaque patient, pris individuellement…

…le laboratoire Merck n’a présenté qu’une moyenne globale !

Cela arrangeait bien le laboratoire : oui, en moyenne, le nouveau Levothyrox avait des effets sanguins semblables à l’ancien.

Mais la moyenne ne veut rien dire !

Vous connaissez peut-être l’histoire des deux statisticiens qui partent chasser :

L’un tire un mètre au-dessus du perdreau ;
L’autre titre un mètre au-dessous du même oiseau ;
Et les deux statisticiens, de s’écrier, en chœur : « on l’a eu » !

Eh bien, pour le Levothyrox, c’est exactement la même chose.

Si la formule est davantage absorbée par certains patients… et moins par d’autres…

…cela s’équilibre mathématiquement… et vous avez peu de différence en moyenne.

Mais pour beaucoup de patients, l’effet peut être catastrophique !

C’est comme dire : « ma tête est dans le four, mes pieds dans le congélateur, mais en moyenne je suis à 37 degrés, tout va bien ».

Et pourtant, l’Agence du Médicament s’est contentée de cette étude sommaire.

Quand les médecins nient la souffrance de leurs patients

Et la faute grave de l’Agence du Médicament ne s’arrête pas là.

Au moment de mettre en circulation la nouvelle formule, il était évident qu’il fallait au minimum :

  • bien avertir tout le monde : médecins et patients ;
  • et prévoir une longue période de transition, où les deux médicaments (ancienne et nouvelle formule) resteraient en vente, pour parer à toute éventualité.

Mais l’Agence du Médicament s’est contentée d’envoyer aux médecins un simple courrier, rédigé par Merck, disant :

  • que le changement de formule n’allait globalement rien changer ;
  • et qu’il fallait simplement être un petit peu attentif aux patients les plus fragiles.

C’est tout.

Résultat : la plupart des médecins n’ont pas fait attention à ce courrier très rassurant.

Quant aux patients, ils n’ont jamais été prévenus du changement de formule.

Cela mériterait de limoger le directeur de l’Agence du Médicament sur le champ !

Mais ce qui est peut-être encore plus révoltant, c’est ce qui s’est passé après.

Quand des dizaines de milliers de malades ont commencé à se plaindre de graves problèmes de santé…

…savez-vous ce que beaucoup de médecins leur ont répondu ?

Que c’était dans leur tête !

Que c’était un effet « nocebo » (l’inverse du placebo), 100 % psychologique, causé simplement par une peur irrationnelle de la nouvelle formule !

Trois mois après le début de la crise (trois mois !), des grands « pontes » ont même signé une tribune dans Le Monde pour dire que les souffrances des patients étaient du simple « nocebo »[6] !

Bref, qu’on était face à des « malades imaginaires » !

Et pourtant, même la Ministre de la Santé déclarait, le 31 août 2017 :

« Il y a des effets secondaires qui sont attendus parce que la formule a changé et parce que ça modifie le dosage pour les gens qui prennent le Levothyrox. Il faut qu’ils consultent leur médecin pour adapter le dosage »[7].

Bref, le scandale était parfaitement prévisible, et même « attendu » selon la Ministre !

Et c’est ce que l’étude récente, celle qui a fait la UNE du journal Le Monde, prouve de manière éclatante :

Non les deux formules ne sont pas “bioéquivalentes”

Cette étude n’a été réalisée ni par l’Agence du Médicament, ni par le Ministère de la Santé.

Elle a été faite par des chercheurs indépendants – heureusement, il en existe encore !

Ces scientifiques courageux ont ré-examiné en détail la fameuse étude de Merck sur les 204 Sud-Africains qui ont testé la nouvelle formule.

Et ils ont démontré que 15 % au minimum de ces patients avaient un taux d’hormones thyroïdiennes gravement différent selon qu’ils prenaient l’ancienne ou la nouvelle formule[8] !

15 % de patients, cela représente 400 000 personnes, sur 3 millions de patients sous Levothyrox !

Après un calcul complexe, ils vont même jusqu’à affirmer que deux tiers des patients testés risquaient d’avoir des taux d’hormones inadéquats au moment du passage à la nouvelle formule !

C’est considérable !

Donc si l’Agence du Médicament avait fait son travail… si elle avait examiné de près l’étude de Merck, plutôt qu’en accepter passivement les conclusions, elle aurait pu prévoir l’ampleur de la crise !

Dès les premiers symptômes, les patients auraient pu être soignés correctement… plutôt qu’être ignorés ou pris pour des fous !

« Cette étude, c’est la revanche des demeurées… Du moins, celles que l’on présentait ainsi », a commenté Chantal L’Hoir, présidente de l’Association française des malades de la thyroïde.

Mais attention : le « scandale » ne s’arrête pas là.

Ce n’est pas uniquement un problème de « transition » entre l’ancienne et la nouvelle formule :

Il y a aussi des effets secondaires mystérieux, toujours inexpliqués

Écoutez bien ce que dit le Dr Ménat :

« Dans une bonne moitié des cas, les symptômes, les effets secondaires liés à la prise du nouveau Levothyrox n’ont pas été expliqués par un problème de dosage. Du coup, comme le dosage sanguin de la TSH était normale, on a souvent dit au patient : « C’est dans votre tête », « Ne vous inquiétez pas, ça va passer. »
 
Mais voilà, les symptômes étaient très handicapants et ne passaient pas. On a observé, entre autres, des vertiges, des céphalées, des bouffées de chaleur, des troubles digestifs, des douleurs et même de la dépression.
 
Et ce qui a été tout aussi spectaculaire, c’est l’amélioration très rapide de tous ces symptômes en revenant à l’ancienne formule ou en prenant un autre médicament à base de lévothyroxine. »

Alors, que s’est-il passé ?

C’est ce qu’il reste à découvrir.

Pour certaines associations de patients, ce pourrait être lié à la présence de traces de métaux lourds et des nanoparticules de métal dans la nouvelle formule.

De fait, le Dr Jacques Guillet, médecin nucléaire et biologiste des hôpitaux, a découvert dans le nouveau Levothyrox « des nanoparticules avec des alliages fer/chrome, chrome/nickel, fer/chrome/silicium, ferrochrome/aluminium, alors que dans l’ancienne formule il y avait seulement quelques débris d’acier »[9].

Évidemment, le laboratoire Merck nie en bloc, pour le moment.

Saura-t-on un jour la vérité ?

Pas sûr, car nos autorités de santé n’ont pas du tout intérêt à la découvrir !

Si jamais on trouve de graves impuretés dans le nouveau Levothyrox, ce sera une preuve de plus qu’il aurait fallu mieux tester ce médicament… et donc que l’Agence du Médicament a fait une erreur encore plus grossière qu’on ne le pensait !

Bref, malheureusement pour les malades, la quête de vérité sera difficile et semée d’embûches.

Ce qu’il faut absolument retenir de ce scandale

Pour finir, je voudrais donner la parole à Hervé, un lecteur qui a parfaitement résumé le problème de fond : 

« Ce qui me fait proprement halluciner, c’est que l’immense majorité de la profession (scientifiques ET médecins ET pharmaciens) a affirmé que le Levothyrox était substituable pour tout le monde sans aucun souci et que les gens ressentaient un truc dans la tête.
 
Sérieusement, qui peut croire une telle chose ? Faut être bien limité intellectuellement pour ne pas pouvoir imaginer qu’un changement de formule (y compris d’excipient – dont on commence à dire qu’ils pourraient ne pas être neutres) change le médicament.
 
Comment on peut avoir confiance en des personnes qui ne sont même pas capable de lire les données scientifiques et affirment du haut de leur chaire pourrie que tout va bien Mme la marquise ?
 
Comment les croire sur leurs affirmations qu’il faut se vacciner, qu’il faut se faire dépister, qu’il faut se faire traiter, que l’homéo ça marche pas (ça marche pas de la même manière que pour le levothyrox ça marchait ?), que les ostéo sont des charlatans, enfin que tout le monde est con sauf eux ? »
 
Les scandales sanitaires se suivent régulièrement mais aucune remise en question, aucune. »[10]

On ne saurait mieux dire, hélas.

PS : si vous souhaitez agir pour dénoncer ce scandale et éviter qu’il ne se reproduise, je vous invite à continuer à signer la grande pétition de l’Association Santé Naturelle, en vous rendant ici.

Cette pétition est encore d’actualité, car l’ancienne formule du Levothyrox sera bientôt retirée de la vente, pour le grand malheur des malades à qui cette formule convenait parfaitement.

30 commentaires

  • Duhalde Hélène dit :

    Bonjour,
    Ce n’est absolument pas pour dédouaner les laboratoires, mais dans les années 80, il y a eu… Tchernobyl. Et certaines régions françaises ont été copieusement “arrosées” !
    Ceci étant, le scandale est que les médecins ne fassent pas doser d’eux-mêmes la T3 et qu’il faille le demander. Et je crois que, dans ce cas, il n’y qu’un remboursement réduit, ou pas du tout !

  • LEPRETRE JOCELYNE dit :

    Dans votre lettre vous faites référence aux années 80 puis 90. Vous oubliez de citez un élément expliquant l’augmentation de prescription du levothyrox : l’année 86 et l’explosion de la centrale de tchernobyl. Les statistiques par région en France et en Corse sont révélatrices. Il ne faut pas l’occulter.

  • oliver 57 dit :

    une anecdote récemment lors d,un renouvellement de LEVOTHYROX 25/50 dans l,une des boites ce trouvais 5 plaquettes dans l,autre 4 plaquettes de médicaments c,est bien la preuve que les labos veulent s,en débarrassé par tous les moyens depuis je prend de l,eurothyrox (trop récent pour en tirer un jugement)

  • Plaza rose dit :

    Merci de ce compte rendu . J ai été opéré il y a 27 ans . Au début le dosage est très difficile à équilibrer, mais je n ai jamais,ressenti les troubles de ce changement de levotyrox. Vous les avez bien évalués et je les ai tous subis. J ai 80 ans je ne voulais pas vu mon age participer à cette enquête mais la solidarité,existe .

  • josette schmoll dit :

    tout dans ce pays devient épouventable

  • Bonjour à tous,
    Pour ma part j’ai été opérée d’un énorme goître en 1992. On m’a enlevé la thyroïde et les parathyroïdes
    et j’était dosée à 125 de levothyrox et je m’en portait très bien.Mais voilà que au mois d’Août 2017 j’ai commencé à avoir mal à la tête, des vertiges (même assise), envie de vomir, mal aux jambes et en plus j’ai pris 10Kg . Je n’arrive pas à retrouver ma santé d’avant . C’est un peu mieux avec l’Euthyrox mais je n’arrive pas à trouver le bon dosage . Je leur en veux à mort . Seront-ils punis pour avoir essayé de nous tuer ?

  • gras dit :

    Oui ;il y a des éléments intéressant;pourquoi
    donner la parole a EVEN- irresponsable-et à ce lecteur qui en profite pour faire de l’antivax.
    non; c’est dommage.

  • Gonzalez Nicole dit :

    Moi je prends l ‘ancienne formule , car la nouvelle me donnais des mots de tête , perte de cheveux , souvent énervé , crampe, problème gastrique, manque de sommeil ,malgré cela le docteur que cela n’ avait rien à voir avec le levothyrox. j’ espère pouvoir en trouver encore , je le prends à l’ étranger,et cela va mieux.

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