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Quand son médecin lui apprend qu’elle a un cancer du sein, Christiane Wader n’a que 27 ans.

Le choc est immense, mais Christiane est une battante. Elle est prête à faire « ce qu’il faut » pour vaincre la maladie.

C’était en 2009. Elle commence rapidement les traitements conventionnels : chimiothérapie, opération du sein, radiothérapie. Les résultats sont prometteurs.

Pour renforcer ses chances de guérison, elle fait 30 minutes de sport tous les jours. Elle fait aussi plus attention à ce qu’elle met dans son assiette : elle délaisse les produits industriels et privilégie les aliments bio.

Un jour, en discutant avec un autre patient chez son cancérologue, elle apprend quelque chose qui la stupéfie : les cellules cancéreuses se nourrissent essentiellement… de glucose (sucre).

Immédiatement, elle prend rendez-vous avec les plus grands spécialistes pour leur poser LA question qui la taraude : « dois-je limiter ma consommation de sucre ? »

La réponse, hélas, est désinvolte : « ne vous stressez pas, ce n’est absolument pas prouvé » ou « ne soyez pas trop stricte avec vous-même, il faut aussi vous faire plaisir ». Rassurée, elle continue donc à consommer autant de sucre qu’avant.

En 2011, coup de tonnerre : le cancer est revenu, cette fois sous forme de métastases multiples au foie. Elle passe dans la terrible catégorie des patients « sans grand espoir de guérison ».

C’est reparti pour les traitements de choc : nouvelle chimio, ablation de la vésicule biliaire, ablation d’une partie du foie.

Mais un jour, ses médecins lui font passer un scanner PET pour évaluer l’ampleur de son cancer… et Christiane est troublée quand on lui explique comment cette machine fonctionne. Pour « repérer » le cancer, le scanner fait ressortir les parties du corps dans lesquelles les cellules se nourrissent le plus de glucose.

Pourquoi ? Parce que les cellules cancéreuses consomment 10 à 20 fois plus de glucose que les cellules normales. Voilà ce qui les trahit, et ce qui permet de les repérer facilement au scanner PET.

Mais… cette découverte ne serait-elle pas une bonne raison de faire attention à sa consommation de sucre ? Christiane se pose une nouvelle fois cette question bien légitime… et en est vite convaincue lorsqu’elle découvre les travaux du Dr Warburg.

La découverte oubliée d’un prix Nobel de Médecine

Otto Warburg est LE grand prodige de la biochimie du 20ème siècle. Lorsque le comité suédois lui accorda le Prix Nobel de Médecine en 1931, ce génie murmura : « Il était temps ». Cela manque un peu de modestie mais il n’avait pas tort !

Car ce qu’il avait compris sur le cancer constituait un progrès inouï, dont on commence à peine à redécouvrir l’importance aujourd’hui.

Il a montré que les cellules cancéreuses tirent leur énergie de la fermentation du glucose, contrairement aux cellules normales qui vivent de la respiration de l’oxygène.

Résultat : les cellules du cancer ne s’arrêtent jamais de « manger » : elles sont « droguées » au glucose. Et si elles manquent de « nourriture », elles finissent par mourir.

Pour le Dr Warburg, c’était LE talon d’Achille du cancer, LA faiblesse majeure de cette maladie, qu’il fallait chercher à exploiter.

Malheureusement, une autre découverte scientifique phénoménale a éclipsé ses travaux pendant plus de 50 ans : la découverte de l’ADN en 1953, par James Watson et Francis Cricq.

La recherche sur le cancer s’est rapidement focalisée sur la génétique… ce qui fut une terrible erreur, comme l’a reconnu récemment James Watson lui-même, à 88 ans :

« Identifier les gènes qui causent le cancer a été remarquablement peu utile. Si je devais me lancer dans la recherche sur le cancer aujourd’hui, je me lancerais dans la biochimie, pas dans la génétique ». [1]

La bonne nouvelle, c’est que l’on peut d’ores et déjà tirer des enseignements pratiques des travaux du Dr Warburg.

Car on en sait désormais suffisamment pour déconseiller fortement les sucres rapides aux malades du cancer – et à tous ceux qui veulent éviter cette maladie !

Le drame des sucres rapides

Quand on entend « sucre rapide », on pense d’abord au sucre de table, au sucre des confitures, du miel ou des biscuits.

Et en effet, ce sont bien des sucres « rapides », au sens où ils augmentent fortement votre taux de sucre sanguin.

Mais ils ne sont pas seuls ! Beaucoup de sucres rapides… n’ont pas le goût sucré.

C’est le cas du pain (blanc ou complet), du riz blanc, des galettes de riz soufflé ou des pommes de terre : ces aliments sont des sucres encore plus « rapides » que le simple sucre blanc !

Comment le sait-on ? Grâce à un indicateur très simple, « l’index glycémique » (IG), qui classe les aliments selon leur impact sur le sucre sanguin (voici un tableau complet).

Cette classification vous donne une vision simple et pratique des aliments à éviter à tout prix. Car cela fait maintenant des années qu’on connaît les effets désastreux pour la santé de ces sucres rapides :

– Ils contribuent à l’obésité et au diabète, en forçant votre pancréas à produire toujours plus d’insuline, jusqu’à ce que vos cellules soient saturées ;

– Ils nuisent à votre psychisme (mémoire, humeur, etc.), qui a besoin d’un niveau de sucre stable pour fonctionner, et non pas de pics sucrés soudains, destructeurs à long terme ;

– Et ils accélèrent le vieillissement et la dégradation générale de vos cellules, via l’inflammation, la glycation et l’oxydation (j’y reviendrai dans une prochaine lettre).

Mais ce qu’on commence aujourd’hui à observer, c’est que ces sucres rapides sont aussi une cause majeure de cancer !

Aussi dangereux pour vos poumons que la cigarette !

Dans une étude publiée début 2016 , des chercheurs ont découvert que consommer des aliments à indice glycémique élevé augmente de 49 % le risque de cancer du poumon !! [2]

Parmi les patients qu’ils ont minutieusement interrogés, ceux qui consommaient le plus de sucres rapides avaient même deux fois plus de risque d’avoir un cancer du poumon que ceux qui en consommaient le moins… y compris s’ils étaient non fumeurs !

Et ce n’est pas une étude isolée.

Encore plus récemment, en avril 2016, des chercheurs ont découvert que les hommes ont trois fois plus de risque de cancer de la prostate s’ils consomment beaucoup de boissons sucrées. [3]Ce risque est presque doublé s’ils consomment des aliments à IG élevé, type pizzas ou sandwichs.

A l’inverse, les femmes qui privilégient les aliments à indice glycémique bas (céréales complètes, lentilles, fruits frais) ont 67 % de risque en moins de contracter un cancer du sein.

Bien sûr, ce ne sont que des observations indirectes, pas des preuves définitives.

Mais les preuves directes commencent aussi à apparaître :

Comment le sucre nourrit le cancer du sein

Des chercheurs de l’Université du Texas ont publié récemment une étude fondatrice dans la revue Cancer Research. [4]

Ils ont sélectionné des souris prédisposées génétiquement au cancer du sein (exactement comme certaines femmes) et leur ont donné des doses de sucre comparables à ce que les Occidentaux avalent tous les jours.

Au bout de 6 mois seulement, les souris qui avaient suivi un régime enrichi en sucre blanc (saccharose) avaient presque deux fois plus de tumeurs que les autres. Et plus le régime était riche en sucre, plus les tumeurs grandissaient rapidement !

Encore plus intéressant : l’étude a établi que le fructose ajouté était plus dangereux encore que le glucose : les souris nourries au fructose avaient encore plus de tumeurs que les autres.

Or où trouvez-vous des doses massives de fructose ajouté de nos jours ? Dans la plupart des produits industriels, sous des noms divers (sirop de fructose-glucose, sirop de maïs, etc.).

Il n’y a donc plus de doute : l’augmentation massive de notre consommation de sucres rapides depuis 40 ans est une des causes majeures de la hausse des cancers sur la même période.

Alors que faire ?

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe donc un moyen incroyablement simple de réduire votre risque de cancer (et votre risque de surpoids, et de diabète, et d’Alzheimer, et d’arthrose, etc.) : limiter drastiquement votre consommation de sucre à indice glycémique élevé.

Cela signifie d’abord supprimer totalement le sucre ajouté.

Bannissez pour toujours le sucre blanc de votre foyer. Ne sucrez plus votre thé ou café (en plus, vous en redécouvrirez le vrai goût). Réduisez au maximum les confitures, même maison. Si vous aimez faire des pâtisseries, réduisez fortement la portion de sucre et réservez- les pour les jours de fête !

Attention avant de vous jeter sur les alternatives au sucre, elles ne valent parfois pas beaucoup mieux ! Fuyez l’aspartame ou le sucralose, et même le sirop d’agave. Privilégiez la stevia, un édulcorant naturel et sans danger.

Ne vous privez surtout pas de manger des fruits entiers, mais évitez de les consommer sous forme de jus, surtout s’ils sont très sucrés, comme l’ananas, la mangue ou le raisin.

Evitez autant que possible les produits industriels. A minima, lisez bien les étiquettes, en gardant en tête que les industriels rivalisent d’imagination pour sucrer leur marchandise sans que vous ne vous en rendiez compte, en utilisant des noms très divers « sirop de glucose », « sirop de fructose-glucose », « sirop de maïs », etc.).

Et si vous mangez des féculents, privilégiez ceux qui ont un indice glycémique modéré : les patates douces, le sarrasin, les flocons d’avoine, le pain au levain, le riz complet ou basmati, les lentilles, les haricots rouges, les haricots blancs, les pois chiches.

Faut-il vous priver totalement de sucre en cas de cancer ?

Tous ces conseils, Christiane Wader a commencé à les suivre scrupuleusement quand elle a compris l’importance du sucre dans le cancer… Et avec succès puisqu’elle est aujourd’hui en pleine forme, 5 ans après son terrible diagnostic de cancer métastasé.

Mais Christiane est même allée un cran plus loin encore. Elle a essayé un régime sans le moindre sucre (ou presque), appelé « régime cétogène ». Il consiste à consommer seulement 5 à 10 % de glucides (quelques portions de légumes), là où la norme est plutôt de 30 à 50 %.

Ce régime cétogène a fait ses preuves contre l’épilepsie, et montre des signes prometteurs contre Alzheimer.

Mais contre le cancer, son utilisation est encore controversée. Mon ami le Professeur Joyeux, cancérologue, ne le recommande pas.

Une de ses limites est qu’il ne pourra jamais « affamer » totalement votre cancer. La raison est simple : un peu de sucre circule toujours dans votre sang, même lorsque vous cessez d’en absorber le moindre gramme.

Prudence avec le régime cétogène, donc. En revanche, il est clair que vous avez toutes les raisons du monde d’éviter au maximum les sucres rapides !

C’est un peu dur au début, mais on se déshabitue progressivement du goût sucré… et c’est le geste le plus important que vous pouvez faire pour votre santé globale.

Sources :

[1] An old idea revived : starve cancer to death, article published in The New York Times

[2] S. C. Melkonian, C. R. Daniel, Y. Ye, J. A. Pierzynski, J. A. Roth, X. Wu.Glycemic Index, Glycemic Load, and Lung Cancer Risk in Non-Hispanic Whites. Cancer Epidemiology Biomarkers & Prevention, 2016; 25 (3): 532

[3] Nour Makarem, Ph.D. student, nutrition, New York University, New York City; Marji McCullough, Sc.D., R.D., strategic director, nutritional epidemiology, American Cancer Society, Atlanta; America Beverage Association, statement, April 5, 2016; abstract, April 5, 2016, presentation, American Society for Nutrition’s Experimental Biology meeting, San Diego

[4] Cancer Research Dec, 2015 doi: 10.1158/1538-7445.AM2015-3735 Dietary sugar induces tumorigenesis in mammary gland partially through 12 lipoxygenase pathway

298 commentaires

  • Philippe dit :

    Bonjour,
    Je me réjouis de votre point de vu sur ce fléau qu’est le sucre, et la mal bouffe, avec le travail et les heures supplémentaires, je mangais sandwichs et me gavais de sucrerie sans parler de l’alcool pour me détendre….., résultat, palpitation, rhinite allergique, douleur dans les articulations, mal de tête récurant , constipation chronique ……..J’ai pris une décision radicale,
    retour au 35H, café sans sucre, je ne consomme plus de pain , pâtes , aucun produit laitier,ni charcuterie et cela depuis 3 mois…….au menu, fruits frais, légumes, oléagineux,riz basmati complet, poissons, oeufs, peu de viande rouge, huile d’olives et colza……..Je me porte beaucoup mieux, tous mes symptôme on disparu et me sent rajeuni, et tout cela sans médicament…..le bonheur quoi, au diable les industriel de la mal bouffe, vive le sport et la naturopathie , je vous y encourage vivement……bien cordialement….Philippe

  • Jaminet dit :

    Bonjour,
    Votre message a suscité mon vif intérêt !
    Si cela est vrai vous avez un certain mérite et je ne peux que vous féliciter et vous encourager à poursuivre brillamment votre action…
    Comme à l’accoutumée il est déplorable que nos éminents experts ne nous en informent pas, style notre propre toubib…
    Comme dans X domaines, ceci s’apparente à une incompétence ou pire encore à une manipulation mafieuse…
    Je m’intéresse essentiellement à la vie de ce monde, à l’écologie……. A la vérité tout simplement…
    Je n’ai aucune prétention car je ne suis pas grand-chose en réalité !
    Mais lorsque l’on comprend ce dont l’homme est capable de réaliser de pire… D’exterminer ses propres descendants tous proches et non dans X années comme l’on peut le sous-entendre ?!!

    Je me suis très longtemps posé la question comment et pourquoi Dieu a-t-il pu créer un enfer qu’il réserve à l’homme non-repenti ???
    Aujourd’hui je sais pourquoi car j’ai compris…

    Celui qui n’est pas l’autre mais qui n’est rien et qu’il l’a compris, lui…

  • Defaux dit :

    Je ne pensais pas que le sucre rapide pouvait provoquer le cancer et l’accélérer au même titre que le tabac.

  • KOBANGUE dit :

    Informations très importantes et très intéressantes. C’est dommage que les chercheurs aient délaissé ces études biochimiques probantes pour s’attarder sur la génétique

  • Lagrula dit :

    175 lignes pour dire que les sucres rapides sont des poisons violents. C’est une tautologie et c’est bien long. Vos messages seront mieux lus s’ils sont concis.
    Cordialement

  • Favre dit :

    Bonjour,
    Merci pour cet article et tous les précédents qui sont toujours pertinents. Est ce possible de savoir quel risque encourt une personne atteinte d un cancer si elle suit un régime cétogène?
    Merci d avance pour votre suivi.
    Laure de Suisse

  • Charbonnier dit :

    vos commentaires sur la santé m interesse terriblement c est pour cela que je m empresse de les lire je dirais meme que c est passionnant

  • Claude Florange dit :

    On devrait diffuser cet article auprès du plus large public possible dans les établissements scolaires, auprès des parents, auprès des jeunes, après des fabricants de produits alimentaires industriels surtout auprès du Gouvernement et des instances de la santé….

  • claudia dit :

    Je suis tellement ‘d’accord avec cet écrit….
    On m’a diagnostiqué petit tumeur malin au rectum en début mars dernier, le clinic traditionnel voulait opérer et placer un sac… ce qui m a fait violemment réagir et d’un refus complet. Ce chirurgien m’a parlé d’une Dr Vietnamienne qui a étudiée en Angleterre et qui a une façon bien différente dans l’approche ce de type de difficulté.
    J’ai rencontré cette personne, elle m’a expliqué ce qu,elle faisait. J’ai suivie son approche qui a consisté à de la radio thérapie bien ciblée. pour 30 jours tous les jours pendant environ 10 minutes chaque fois. Lorsque ce 30 jours fut terminé…. j’ai pu voir sur le scan… qu’IL n’y avait plus rien… si ce n,est qu,une toute petite cicatrice de la grosseur du bout du petit doigt. Oui je me suis documenté.. concernant l’alimentation, et oui, tous les matins à jeun je prend et encore… dans un 10 onces d’eau le jus d’un citron avec 1 c.table de gingembre râpé, et 1 c.thé de soda. j,attend 45 mts… et prend mon petit déjeuner. ceci pour alcaliniser de façon certaine toute forme d,acidité dans l organisme. Oui il faut éliminer tous les sucres, les pâtes alimentaires, et surtout tous les produits laitiers. Je n’ai plus aucun point de cette difficulté… mais je garde en tête au jour le jour… l’alimentation qui pourrait à mon insu faire développer à nouveau ce genre de chose. J’ajouterai aussi concernant ce qui touche les intestins…que les blessures de rejets de la toute petite enfance… ce loge dans les intestins… et ce manifestent à l’âge adulte de la personne. Cette écrit m’a beaucoup parlé… c’était aussi ma réalité. Nous savons … mais ne savons pas assez… que tout ce que nous vivons.. prend place dans notre organisme.. et peut s’accumuler jusqu’à la malade. Le dit cancer, n’est en fait que la développement d,une acidité perverse qui ce loge dans une partie faible de l’organisme des suites de ce que nous vivons, pensons,.. mangeons… les émotions ont DAVANTAGE d’impacts négatifs sur les cellules biologiques.

  • Jean Daniel dit :

    Cet article est très pertinent. J’en ai fait l’expérience moi-même avec un cancer du colon, déclaré comme cancer au stade 4 (soins palliatifs). Gâce à des contrôles réguliers au PET SCAN, un taux de diabète très faible et un traitement nucléaire radical (traitement qui n’existe pas en Suisse et en Europe) les métastases ont été éliminées en 5 mois. Des examens doivent encore avoir lieu tous le 6 mois.
    Deux remarques additionnelles: l’alimentation et fondamentale: évitez la fast food et les boissons sucrées et surtout les sucres « purs et durs » et mangez des fruits frais (papaye, mangues, ananas,..) et n’oubliez pas que les patients ont disparu pour être remplacés par les clients. La médecine européenne doit avant tout rapporter: en Europe, on s’occupe de vous, surtout si vous pouvez payer; en Thaïlande et au Sénégal (expériences concrètes vécues ces dernières années), on vous guérit. Cura ut valeas!

    • Balista dit :

      Partageant partiellement votre point de vue sur pas mal de médecins suisses qui à la place du bonnet pour tenir les cheveux devraient avoir une casquette tiroir-caisse, je ne généraliserais pas. Le traitement nucléaire existe au Chuv à Lausanne, mon beau frère y a passé, l’ennui, c’est que si le cancer a disparu, les traces d’irradiation l’ont également supprimé.
      Quand aux soins au Sénégal, j’en garde un souvenir mitigé, avec mon petit fils j’ai visité un hôpital catholique, dont la soeur refusait d’admettre un petit de père musulman. J’ai du lui faire un long discours sur ce qu’est la charité chrétienne et sortir mes CFA.

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