Cher(e) ami(e),
Aviez-vous vu passer cette curieuse information ?
Les Italiens seraient-ils mieux informés que les Français sur des bienfaits antiviraux de cette protéine ?
À l’époque, une équipe de chercheurs italiens venait justement de publier des résultats intéressants sur la lactoferrine et le virus SARS-CoV-2 :
- la lactoferrine empêche le virus de rentrer dans la cellule en bloquant l’entrée des sites de liaison ;
- elle inhibe l’enzyme indispensable qui sert au virus à rentrer dans une cellule pour l’infecter (la cathepsine L) ;
- elle stimule la réponse immunitaire contre ce virus (en augmentant les Natural killers).
Mais le pire, c’est qu’au même moment, en Égypte et au Pérou, des études cliniques de grande ampleur montraient son efficacité contre le Covid !
Autant dire que les Italiens avaient une sacrée longueur d’avance sur les Français…
Et ils avaient parfaitement raison car
La lactoferrine, ce trésor du lait maternel méconnu ! (surtout si vous manquez de fer)
La découverte de la lactoferrine dans le lait maternel remonte aux années 1960. (Elle avait été identifiée dans le lait de vache en 1939.)
Sachez toutefois qu’on trouve de la lactoferrine dans d’autres sécrétions comme vos larmes, votre salive, votre urine… Elle est produite par tous les épithéliums glandulaires et muqueux.
Au départ, la lactoferrine était considérée comme une « simple » protéine qui aidait à transporter le fer.
Le fer, vous le savez, est un maillon indispensable pour le transport et l’utilisation de l’oxygène. Il intervient également dans la « respiration » cellulaire et le métabolisme oxydant.
Mais il est à double tranchant, car il peut parfois devenir toxique.
D’où le rôle central de la lactoferrine qui régule l’absorption du fer, en évitant le déficit et l’excès.
Par conséquent, c’est LE moyen le plus efficace pour combler une carence en fer[1] !
En raison de son rapport intime avec le fer, les chercheurs ont rapidement étudié son potentiel anti-microbien.
La lactoferrine, votre arme anti-microbes…
En effet, certains microbes ont besoin de fer pour s’implanter dans les cellules.
Or, la lactoferrine bloque leur ‘’approvisionnement’’ en fer, ce qui empêche leur croissance.
Elle agit aussi sur la membrane des microbes, en réduisant leur capacité à se fixer sur vos cellules.
C’est exactement ce mécanisme qui fonctionnait sur le virus du Covid.
Comme avec de nombreux autres virus, notamment :
- les Cytomegalovirus[2],
- l’Herpes simplex virus (HSV)[3],
- le VIH[4],
- les virus des hépatites B[5] et C[6]
- les virus du rhume[7]
- ou encore les rotavirus, responsables des gastro-entérites[8]…
Mais le plus épatant, c’est que la lactoferrine fonctionne parfaitement sur les bactéries et les champignons :
- 100 % des patients sous trithérapie antibiotique + 200 mg de lactoferrine ont éliminé leur Helicobacter pylori (contre 76,9 % sans lactoferrine[9]) ;
- en synergie avec des traitements antimicrobiens, elle augmente leur efficacité contre le staphylocoque et le Candida albicans[10].
… et pas seulement pour les bébés !
Ce n’est donc pas pour rien que le lait maternel, et notamment le colostrum (le lait sécrété juste après l’accouchement, atteint les 7 g/l) est très riche en lactoferrine (1 à 2 g/l)!
Cela garantit donc au bébé :
- une bonne protection contre les microbes,
- un bon développement cérébral (via un bon apport en fer),
- l’implantation d’une bonne flore intestinale (la lactoferrine a une action prébiotique),
- sans oublier de booster la croissance osseuse (elle favorise la production des cellules osseuses).
Une belle longueur d’avance pour les bébés allaités !
Car malheureusement, 1 seul lait infantile sur le marché français est supplémenté en lactoferrine à raison de 0,1 g par litre[11] ! Dommage…
Et comme si cela ne suffisait pas, la lactoferrine est en bonne passe pour constituer un
Formidable coup de pouce immunitaire – y compris contre le cancer !
Non seulement, la lactoferrine s’occupe de cibler les microbes, mais en prime, elle augmente votre réponse immunitaire.
(Inversement, c’est pourquoi les personnes avec un déficit en lactoferrine sont sujets à des infections récurrentes.)
Une supplémentation en lactoferrine augmente notamment les lymphocytes T, cellules tueuses anti-cancer.
Toutes ces qualités font donc de la lactoferrine un partenaire de taille contre le cancer[12].
Car selon les toutes dernières études, la lactoferrine serait ainsi capable de :
- réduire la croissance tumorale[13] ;
- de bloquer la prolifération des métastases[14] ;
- augmenter l’efficacité de certains traitements, notamment du tamoxifène[15].
Juste un exemple : des patients souffrant d’un cancer du côlon métastatique ont reçu 250 mg de lactoferrine en complément de leur chimiothérapie pendant 3 mois.
Résultat :
- moins d’anémie et de mucites,
- un effet protecteur sur le foie et les reins des malades[16].
Alors, convaincu(e) ?
En pratique, profitez des bienfaits de la lactoferrine !
Vous l’avez compris, vous aurez tout intérêt à vous supplémenter dans cette protéine si :
- vous avez des carences en fer,
- vous avez un déséquilibre de la flore intestinale,
- vous avez des infections récidivantes,
- vous souffrez de maladies inflammatoires ou osseuses (arthrose, ostéoporose…),
- en cas de cancer.
Je vous rassure tout de suite : nul besoin de boire du lait maternel pour un bon apport en lactoferrine.
Vous trouverez facilement des gélules de lactoferrine purifiée, à prendre avant les repas de préférence. (Elles n’ont pas besoin d’être gastro-résistantes).
Le dosage est souvent compris entre 200 et 250 mg.
Et petite précision de taille : il n’y a aucun risque de surdosage, de contre-indication ni d’interaction[17] !
Prenez soin de vous,
Catherine Lesage