Avez-vous déjà eu un zona ?
Si oui, vous savez déjà à quel point cela peut être douloureux.
Si non, méfiez-vous, car personne n’est totalement à l’abri.
Ceux qui vivent jusqu’à 85 ans ont une probabilité de 50 % d’en souffrir.
Cela fait une chance sur deux – ou plutôt un risque sur deux, car c’est tout sauf une chance.
3 semaines de douleurs vives… et parfois pire
Le plus souvent, le zona vous frappe au visage, ou sur le thorax.
Dans tous les cas, c’est le long d’un nerf – c’est pourquoi c’est si douloureux.
Cela commence par des picotements, comme si on vous brûlait légèrement.
Puis, là où vous êtes touché, votre peau commence à rougir. Des boutons apparaissent, remplis de liquide. Cela gratte.
Mais le pire, c’est la douleur.
Certaines personnes vont ressentir des décharges électriques insupportables.
D’autres auront l’impression terrible qu’on leur colle un fer à repasser brûlant sur la peau.
Des patients ont parfois comparé leur ressenti à une sciatique, ou bien une appendicite… voire à une crise cardiaque !
Heureusement, au bout de 2 à 3 semaines, vos boutons disparaissent, ainsi que les douleurs.
Sauf pour une petite minorité malchanceuse.
Dans 10 à 20 % des cas, la douleur reste.
On appelle cela la « névralgie post-zona » – cela peut durer des semaines, des mois… parfois toute la vie.
C’est le signe que votre nerf est endommagé : il envoie des messages désordonnés à votre cerveau… et vous ressentez alors des « décharges électriques ».
Heureusement, il est possible de limiter la douleur et d’éviter ces complications.
La clé, c’est de traiter le zona le plus tôt possible, avec la bonne méthode.
Voilà pourquoi il faut absolument y être préparé !
Je vous dis comment faire dans une seconde.
Mais d’abord, je vous dois une petite explication :
Ai-je fait une « erreur » dans ma lettre sur la varicelle ?
Dans une lettre récente, je vous ai dit que la varicelle réduit votre risque d’avoir un zona.
Immédiatement, plusieurs lecteurs fidèles m’ont écrit pour protester, comme Sylvia :
« C’est une grosse erreur, c’est parce qu’une personne a eu la varicelle que le virus dormant dans les ganglions nerveux se réactive sur le trajet d’un nerf et provoque un zona.
Le virus de la varicelle ne protège pas du zona c’est le contraire. »
Qui a tort, qui a raison ?
Eh bien Sylvia et moi avons tous les deux raison !
Je m’explique.
Oui, le zona est bien la réactivation du virus de la varicelle.
De fait, le virus de la varicelle n’est pas totalement détruit, même lorsque vous guérissez de la maladie.
Il s’installe dans vos ganglions nerveux, le long de votre moelle épinière.
On dit qu’il est « dormant » : il est là, mais il ne fait pas d’histoire.
Et puis un jour, le virus se réveille, et c’est le zona.
C’est toujours le signe que votre système immunitaire est affaibli :
- par l’âge ou l’excès de stress[1],
- par certains médicaments (cortisone, anti-cancéreux),
- par les pesticides et autres polluants chimiques[2],
- ou par certaines maladies (VIH, diabète).
Mais une chose est sûre : on ne peut pas avoir de zona sans avoir eu la varicelle.
Alors pourquoi vous ai-je dit que la varicelle protégeait du zona ??
Parce que c’est vrai !
Pour être parfaitement précis, c’est la libre circulation du virus de la varicelle qui protège du zona :
De l’utilité des maladies infantiles
Aujourd’hui, presque tout le monde contracte la varicelle, pendant l’enfance.
Le virus de la varicelle circule donc en permanence, et les adultes y sont régulièrement exposés, quand leurs enfants ou leurs petits-enfants attrapent la varicelle.
Et ça, c’est une excellente chose pour éviter le zona.
A chaque fois qu’un adulte est exposé (à nouveau) au virus de la varicelle, son système immunitaire se renforce et son risque de zona s’éloigne.
C’est un peu comme une « piqûre de rappel » d’un vaccin.
Au total, plus le virus de la varicelle circule librement, moins vous risquez d’avoir de zona !
Si vous en doutez, lisez bien ce que dit l’Académie de Médecine :
« Il est clairement démontré que les adultes vivant au contact d’enfants et soumis à des contacts avec le virus sauvage de la varicelle ont un risque diminué de présenter un zona.
Ces contacts entraînent des rappels naturels qui entretiennent l’immunité et préviennent la survenue du zona.
La vaccination universelle contre la varicelle, en réduisant la circulation du virus, pourrait donc supprimer ces rappels et augmenter l’incidence du zona, ce qui est objectivé par un modèle mathématique. »[3]
Conclusion de ces experts : « la vaccination généralisée contre la varicelle pourrait à terme entraîner une augmentation de l’incidence du zona. »
Et en effet, c’est ce qui se produit aux Etats-Unis et au Canada… ces pays où les autorités ont fait l’erreur de vacciner massivement contre la varicelle !
Vaccination généralisée : le zona frappe dès l’âge de 30 ans !
Dans l’État du Massachusetts, par exemple, après la vaccination généralisée, l’incidence de la varicelle a diminué de 80 %… mais le nombre de zona a augmenté de 90 % !![4]
Encore plus inquiétant : depuis plusieurs années, le zona frappe des jeunes adultes aux États-Unis et au Canada[5].
Beaucoup d’entre eux ont eu la varicelle juste avant la vaccination généralisée… et n’ont pas bénéficié des « rappels » naturels du virus.
Quant aux enfants qui ont été vaccinés, personne ne sait ce qui va leur arriver à l’âge adulte !
Car le vaccin contre la varicelle est un virus vivant. Affaibli, bien sûr, mais vivant.
Il n’est donc pas impossible que ce virus vivant puisse se cacher dans les ganglions et provoquer des zonas !
Récemment, un cas de ce genre a été décrit dans un journal médical : une jeune femme de 19 ans, pourtant parfaitement vaccinée contre la varicelle, a eu un zona carabiné, avec de lourdes complications[6].
Au total, il est très douteux que la vaccination contre la varicelle soit dans l’intérêt public.
Mais une chose est sûre : elle sert parfaitement les affaires de Big Pharma !
Car l’entreprise qui fabrique le vaccin contre la varicelle, Merck, a aussi développé un vaccin contre le zona !
Problème : ce vaccin est peu protecteur (moins de 50 % d’efficacité)[7]… et il provoque des effets secondaires parfois redoutables[8].
Mais pour Merck, l’essentiel est que les patients paient 2 fois : le vaccin varicelle d’abord, puis celui contre le zona (qui coûte la bagatelle de 128 euros) !
Alors que la libre circulation du virus de la varicelle est plus efficace et moins coûteuse !
Comme le résume bien le Groupe médical de réflexion sur les vaccins, qui rassemble des médecins suisses spécialistes de la vaccination :
« Si les parents cèdent aux pressions du marché, les enfants seront bientôt vaccinés contre la varicelle. Pour prévenir la varicelle des adultes et une hécatombe de zona, on sera peut-être bientôt obligés de vacciner contre la varicelle et le zona.
Ces deux vaccins, actuellement inutiles, deviendront nécessaires, même pour ceux qui ne les voulaient pas.[9]
Heureusement, nous n’en sommes pas encore là, en France, Belgique et Suisse.
En attendant, voici ce que vous pouvez faire par vous-même :
Que faire, alors, contre le zona ?
Pour prévenir le zona, il faut d’abord prendre soin de son système immunitaire.
Cela passe bien sûr par une alimentation équilibrée, une meilleure gestion de son stress, un sommeil de qualité et une activité physique régulière.
Je conseille aussi un bon multivitamines, pour être sûr de ne pas être carencé en vitamines C, D et E, ni en zinc ou en sélénium – des nutriments essentiels à votre système immunitaire.
Enfin, n’oubliez jamais que l’immunité commence dans l’intestin, donc prenez soin de votre microbiote intestinal.
Ça, c’est pour la prévention.
Maintenant, voici ce qu’il faut faire si vous êtes touché par le zona.
Si votre zona est pris très tôt, les médicaments peuvent être intéressants. Ne dites pas « non » si votre médecin vous prescrit du Zelitrex (un anti-viral).
Mais ce n’est souvent pas suffisant.
Votre premier réflexe, tout au long de la maladie, doit être de soutenir votre système immunitaire :
- En mangeant des aliments riches en vitamines B et en zinc (bœuf bio, œufs, poulet…) ;
- En augmentant votre consommation d’ail et d’oignons, de puissants anti-viraux ;
- En faisant le plein de vitamine C – ne pas hésiter à prendre plusieurs grammes par jour en complément alimentaire ;
- Et bien sûr en évitant les excès de table, le sucre sous toutes ses formes et les aliments frits.
Ensuite, pour agir directement sur le zona lui-même, il y a deux solutions naturelles efficaces :
Soit les produits de la ruche : mélangez du miel[10] de qualité (Manuka par exemple) avec quelques gouttes de propolis[11] et appliquez sur la zone touchée.
Soit les huiles essentielles : prenez des huiles antivirales comme l’huile de niaouli et l’huile de ravintsara, ajoutez une huile anti-douleur comme la menthe poivrée, mélangez dans une huile végétale de calendula, et appliquez plusieurs fois par jour.
Et si les douleurs persistent après 3-4 semaines (la fameuse « névralgie post-zona »), alors utilisez une pommade à base de piment de cayenne (capsaïcine) – c’est un des rares traitements naturels approuvé par l’autorité de santé américaine (FDA).
Si cela ne suffit pas, essayez aussi l’huile essentielle de géranium, elle serait au moins aussi efficace que la pommade au piment[12].
Et pour finir, une pensée réconfortante :
D’après le Dr Ménat, les patients qui ont un zona se sentent globalement mieux qu’avant, une fois guéris !
C’est sans doute parce que le zona a relancé leur système immunitaire, qui a vaincu d’autres petits soucis de santé au passage !
Penser à l’osteopathie et l’acupuncture qui mise en place tres rapidement suppriment douleurs et autres vesicules
Bonjour, Je réagis tardivement car je viens de déclarer un “super zona” le 01/07 sur la région abdominale gauche et le dos côté correspondant et j’avais classé votre courrier….cela me fait vraiment beaucoup souffrir.
Après 1 semaine d’antiviral, je continue à me soigner par homéopathie, mais les douleurs semblent vouloir persister. J’ai 72 ans. Je vais essayer les Huiles Essentielles…..
Merci pour vos courriers toujours très intéressants
Plusieurs personnes m’ont parlé d’un moyen simple pour faire cesser les démangeaisons et les douleurs : le bicarbonate de soude. Il faut s’en mettre sur les places qui ont les petites vésicules, en mouillant le bicarbonate pour qu’il adhère. En séchant il va tomber, mais on peut refaire 1-2 par jour. Les vésicules vont sécher en croûte et cesser de démanger.